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 [Juillet 1943] White Lamb & Teddy Bear (Franck Mc Curloch)

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MessageSujet: [Juillet 1943] White Lamb & Teddy Bear (Franck Mc Curloch)   [Juillet 1943] White Lamb & Teddy Bear (Franck Mc Curloch) Icon_minitimeDim 15 Fév - 22:27



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Une bande de jeunes proches de la majorité ou l'ayant à peine dépassée, fine équipe lourdement chargée de bric et de brocs. Un air suffisant et conspirateur inscrit sur les faces juvéniles...un sale coup semblait se tramer à l'encontre de cette petite boutique faisant l'angle, croisement entre lumière et ténèbres, entre Traverse et Embrumes...Pourtant, de temps à autre, par un sursaut de curiosité ou grâce au bouche à oreille, une personne s'arrête devant la belle façade du petit "Le cabinet des curiosités de A. Lamby Artefact, maître des potions - spécialisée dans les désempoisonnements et désenvoutements".

Alambitia ou Lamby Artefact, ancienne Poufsouffle au grand cœur, la plupart de ses clients, ou plutôt patients vous le diront, elle soigne tout le monde avec ou sans argent et vous redonne le sourire.

Beaucoup de gens passent leurs chemins, sans remarquer ni la façade colorée et chaleureuses aux vitres teintées, ni cette jeunesse dorée arrivée à bon port et prête à commettre un terrible forfait. Ils sentent nulle odeur de chaudron bouillonnant ou de chocolat chaud, encore moins celle de peintures magiques attendant d'être répandues plus ou moins artistiquement sur le crépi harmonieux. Ils ne voient ni la très charmante devanture, ni les silhouettes chancelantes et nerveuses se pressant entre ces murs. N'entendent ni les pleurs, ni les rires joyeux non contenus.

Les jeunes profitent de cette aubaine pour vandaliser la charmante boutique. Tout à leur oeuvre criminelle, ils perdent l'attention qu'ils auraient dû maintenir vis-à-vis du monde extérieur.

Il était tard, mais les rues n'étaient pas encore désertes. La boutique bien que peu éclairée, n'était pas vide et surtout, elle attendait un ultime visiteur. Un livreur se retrouvant avec du travail supplémentaire faute de remplaçants extérieurs palliant aux collègues en congés.

"Une aide sera toujours apportée à ceux qui en font la demande"

S'ils n'avaient pas oublié le grand slogan du très célèbre professeur Dumbledor et de son faux air concerné par les problèmes d'autrui, ils auraient pu rentrer chez eux sans tapage, sans histoire et rester des ombres. Hélas, les choses ne se passent pas toujours comme elles le devraient.  

Pourquoi tant de haine d'ailleurs, pourquoi chercher à détruire ce havre de paix? Le cabinet de Lamby a pourtant la réputation d'égayer les cœurs les plus noirs:

"Le monde est fait de nuances de gris et je demeure trop bariolée pour le croire figé."

Voici ce que la demoiselle vous répondra si par malheur vous doutez de son dévouement, car ici on ne juge pas. Pas plus qu'on ne condamne, c'est ça le monde bariolé d'Alambitia Atefact, renommée "Lamby".

En cette douce soirée de juillet, la boutique s'était vidée. La patientèle habituelle "tait repartie, rassurée et écoutée, seule Lamby Artefact demeurait, rangeant un peu et lorgnant impatiente sa dernière visite. Elle se levait de temps à autre, tournant un chaudron ou versant son contenu dans des fioles propres. Prenant le temps d'en vérifier la qualité et les dommages occasionnés sur certaines. Fredonnant des airs mystiques, elle s'attelait à son ouvrage.

Soudain, des bruits peu courant la coupèrent de ses rêveries. Un savant mélange de cris apeurés ou outrés, de leurs, de grondements mécontents et de chutes d'objets. Tout cela juste à l'extérieur de sa boutique. Dans un froncement de sourcils, elle regarde une nouvelle fois l'heure avant de s'avancer vers un petit lavabo pour s'y laver les mains et de gagner l'entrée de son officine. Elle contemple un instant le spectacle se présentant à elle depuis ses vitres teintées avant d'ouvrir la porte, faisant résonner le son mélodieux de la petite clochette suspendue.

Devant elle, un très grand homme brun lui tournant le dos, faisant face à un groupe hétéroclite de jeunes gens, pour le moins, choqués et mortifiés de s'être fait prendre. Sur le sol, renversé et mélangés, peintures, colle, pinceaux et accessoires de farces & attrapes.

Ce qui s'était déroulé avant son arrivée été clair comme de l'eau de roche et apportait bon nombre de réponses en plus d'un grand soulagement. Elle mit deux doigts dans sa bouche et siffla un bon coup, visant à faire stopper les jérémiades et autres grondements peu constructifs, se faisant ainsi remarquer par le petit groupe.



[Juillet 1943] White Lamb & Teddy Bear (Franck Mc Curloch) Terrorising_the_City__by_owlink

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MessageSujet: Re: [Juillet 1943] White Lamb & Teddy Bear (Franck Mc Curloch)   [Juillet 1943] White Lamb & Teddy Bear (Franck Mc Curloch) Icon_minitimeMer 15 Avr - 16:07

Absent, absent, hein? Accident, accident... après c'est moi qui me tape son taf, il pouvais faire un minimum gaffe...

Bref, aujourd'hui je dois remplacer un collègue qui après un accident de grand champion (selon la rumeur il aurais trébuché chez lui et aurais réussi a passer par la fenêtre), enfin bref. Moi ça me fais plus de boulot, et je dois chercher une boutique de farces-et potions un truc du genre, et yen a un paquet des trucs a livrer a cette petite enseigne... rien de mieux pour me mettre de mauvais poil! Ben oui...habituellement a cette heure-ci je suis en train de finir ma bière, ou alors en pleine bagarre... et j'espère qu'il comptent me payer, parce que sinon, ça va barder!

Enfin j'arrivais au Chemin de traverse. Il devait être 8 heure, peut-être plus...et je devais me taper tout le Chemin avec cette cargaison, les badauds n'aidant pas.

-pardon, excusez-moi, pardon...

Peut importe d'être courtois, l'important est que ces gens me laissent passer. J'aime a rester courtois en pleine rue, mais je suis sûr qu'un "non mais bouge ton c*l de là, tu voie pas que je suis pressé" m'aurais assurés un passage bien droit et plus rapide, ce qui aurais arrangé tout le monde...même si ma réputation, qui n'en menais déjà pas large, en aurais pâti.

Enfin les rue s'étaient vidées (un peut), a tel point qu'il m'arrivais parfois de pouvoir faire plusieurs pas d'un coup sans m'arrêter. Une petite voix avais beau me dire de ne pas m'énerver, ça montais, et vite. Vivement le bistrot...

Enfin j'arrivais à ladite boutique. Un pavé vola en direction de la vitrine, visiblement envoyé par un groupe de petits c... de jeunes gens peut matures. Mon reflexe me surpris moi-même: ma baguette était levée, et le pavé arrêté en plein vol a moins de 10 cm de la plaque de verre. Celui qui était visiblement l'auteur de ce lancer foireux se tourna vers moi et me dit d'un ton désobligeant: "qu'est s'tu fout, toi? tu sais a qui t'as a faire au moins?"

Le pavé tomba lourdement au sol. Le groupe m'encercla comme s'ils voulaient me rosser, ou autre. Mais au lieu de ça, ils se mirent a agresser la cargaison tout en m'insultant grassement. Ni une ni deux, mon poing fendit l'air, ainsi que l'arcade de premier d'entre eux, qui s'écrasa un peut plus loin. L'un d'entre eux leva sa baguette, je le désarmais aussitôt.

vous avez encore rien vu les mômes...mais si vous cherchez la bagarre, vous l'aurez!  

Ils la voulaient. La cargaison se mis a voleter et quelques articles de farces et attrapes gisaient a présent un peut partout sur le sol pavé.

Mon poing fendit de nouveau l'air, puis s'abattit sur le pauvre bougre se trouvant sur son chemin. Une fente fulgurente m'avais suffit a me trouver devant lui, et il avais été projeté quelques pas derrière, le nez cassé.

Bon! Maintenant vous emmenez votre pote chez un médicomage ou je ne sais où mais vous dégagez, sinon vous allez passer un sale quart d'heure! Garanti sur fracture! leur- lançai-je sur un ton agacé. Tous me regardaient a présent comme si j'étais un monstre. Un montre qui en avais déjà marre, d'ailleurs. Au moins avaient-ils ôtés leur sales pattes de mon fond de commerce!
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