Naissance :
Tout ça commence avec un mariage. Un mariage qui devait arranger bien des choses mais qui finalement, n'a fait qu’aggraver tout le reste. Ma mère était une folle qui, dans un élan de lucidité, s'était retrouvé marié à un homme trop médiocre pour exigé meilleur épouse, c'est de cette union hasardeuse que je suis né. On me donna le nom d'Iyad. Un nom qui ne ressemblait en rien à ceux de nos voisins, ou aux voisins de ces voisins. Un nom qui venait d’ailleurs, qui venait d'un livre en faite. Un livre que ma mère, la gentille folle, aimait lire et relire en secret. De ces comptes sorcier venus d'autres pays est né un nom. Iyad, de l'autre coté de la mer, loin dans le sud, ce nom évoque la force et l'autorité, c'est sûrement la seul chose qui avait dut résoudre mon père à me nommer ainsi, ça et quelques bouteilles bon marché.
Voilà. J'étais né un six janvier, je n'étais pas vraiment désiré, juste attendu. Il fallait un enfant pour leurs donner l'illusion que toute cette mascarade était utile. Alors j'étais là. Je vivais avec eux dans cette belle illusion.
Enfance :
Ma mère était un peu folle, mais c'était la personne la plus gentille que cette terre ai porté, et étrangement, c'est aussi celle qui me comprenait le mieux. Nous avions l'habitude de jouer ensemble quand elle n'était pas enfermé « la bas », mon père désapprouvait, il m’emmenait par moment avec lui dans l’espoir que je lâche les poupées de chiffons pour m’intéresse à celle plus en chaire. L'idée qu'un enfant n'ai pas sa place dans un bar ne lui avait jamais traversé l'esprit. Soit disant que les poupées n'étaient pas pour les garçons, et qu'il valait mieux que je devienne comme lui, pathétique et bruyant, accoudé à un comptoir. Qui avait décidé que tel chose était acceptable pour certain et pas pour d'autres ? Et pourquoi tout le monde s'en tien à ça ? Déjà à cet âge là, j'avais décidé de faire ce que moi j'avais envie, et j'avais envie de prendre le thé avec maman et Mademoiselle Florentine du Château des pâquerettes.
J'étais heureux même si personne d'autre l'était, je ne comprenais pas vraiment leurs disputes. Ils parlaient souvent d'une fille quelqu'un que maman semblait aimé, je me souviens de sa présence, elle était gentille, elle était comme maman, un vague souvenir roux venait ce joindre à mes rêves quelques nuits. Le souvenir d'une sœur s'effaça comme on oubli ses rêves d'enfants. Ma mère n'aimait pas ça.. Évidemment, papa reprochait toujours à maman d'être folle, un peu comme si elle avait choisi d'être comme ça. Mais même à cet âge là, je savais qu'il y avait des choses qu'on ne choisissait pas. On était comme ça, et c'est tout. Maman disait toujours qu'il n'y avait pas de honte à être un peu digue, qu'être différent c'est la meilleurs chose qui puisse arrivé à quelqu'un et qu'il n'y a que les autres que ça dérange. Finalement on est tous un peu fou, il suffit de l'accepter, ensuite, tout vas beaucoup mieux.
Tout ceci prit fin le jour ou ma mère trouva la mort. J'avais alors 6 ans, c'est trop tôt pour perdre une mère, la mort à cet âge là, c'est assez compliqué. Maman est morte. C'est tout ce qu'on m'a dit, la dernière vision d'elle que j'ai c'est celle de son corps sans vie dans sa belle robe noir. Pourquoi est ce qu'on met toujours du noir pour les enterrements ? Je sais qu'elle aurait détesté ça... Je n'arrivais pas à détaché mon regard d'elle, j'étais même certain de l'avoir vus ouvrir les yeux. Mon père ne cessait de marmonner qu'elle allait sûrement revenir le hanter des siècles entier, qu'il en serait jamais débarrassé, et il avait raison. La nuit, elle revenait souvent me réveillé en pleine nuit, papa appelait ça cauchemar, mais je savais, que c'était maman. Je l'aimais, mais elle me terrorisait vraiment.
Il ne restait que moi et papa. Il n'y avait plus maman, il n'y avait plus les cheveux roux. Qu'est ce qu'on est supposé faire maintenant ? Je crois que mon père ne s'était jamais vraiment attendu à être seul avec moi. Il n'arrivait pas à me comprendre, il voulait que je devienne quelqu'un. Que j'étais le seul Underwood, qu'il n'y en avait pas d'autre, et que tout ça était très important. Important pour qui ? Il voulait que je sois quelqu’un, mais j’étais déjà quelqu'un, il avait simplement du mal à le voir, il faut dire qu'il voyait souvent double.
La vie avec lui était ennuyeuse, il parlait toujours de cette « traînée et sa bâtarde », je crois que maman lui manquait quand même un peu. Elle me manquait aussi, c'est pour ça que je cherchais toujours quelqu'un pour jouer avec moi et Mademoiselle Florentine du château des pâquerettes. Notre voisin aimait bien ça, lui il voulait jouer à la guerre, mais là guerre c'est ennuyeux. On cours, on meurt, et on attend. On attendait beaucoup tout les deux, des fois même des heures entières allongé dans les champs à compter les nuages ou a deviner ce que l'autre pensait. J'aimais bien notre voisin. Mon père lui, il l'aimait pas beaucoup. Un jour il a décidé que je ne devais plus lui parler et que de toute manière c'était l'heure pour moi de me préparer. Me préparer à quoi ? A cette époque, j'en savais pas grand chose. J'avais 8 ans et mon père me fit assisté aux grandes réunions et rassemblement de tout ces gens de sang pure. Le sang pure c'est une idée un peu étrange à cet âge la. Est ce qu'ils y ont goûté pour savoir s'il est pure au moins ? Non, mais ce genre de réunion étaient amusantes, mon père riait toujours plus fort et buvais toujours un peu plus. Au moins quand on rentrait j'étais certain qu'il n'allait pas encore me parler du devoir que j'avais et de toutes ces choses qu'on appelle « la vie ».
Poudlard :
J'avais beau essayé, je ne pouvais pas m'entendre avec cet homme. Il ne voulait rien entendre, et rien comprendre, le problème était que j'étais tout aussi borné que lui. Lentement, un accord tacite s'était instauré entre nous, je jouait sa comédie devant ses amis, et il ce montrait le plus incompétent possible une fois à la maison, me laissant faire tout ce que je voulais. Tout ça marchait bien, jusqu'a ce que je reçoive la lettre qu'on attendait tout les deux. On était au moins en accord sur cette chose là, il était temps que je parte !
Poudlard. Une véritable libération, un monde de curiosité et de nouveauté. Ici au moins je n'avais plus à devoir supporter ses humeur et ses lubies de famille idéal. Ici j'étais simplement Iyad, le garçon au nom bizarre et au yeux pétillants. On m'a envoyé à Serdaigle, une bonne maison si on écoute les camarde bleu et bronze. La meilleure ? Même à cette époque, ça me semblait un peu orgueilleux. Meilleur que quoi, meilleur que qui ? Encore des question que personne ce pose. Serdaigle, c'est une bonne maison. J'y étais bien, j'apprenais beaucoup et y prenais beaucoup de plaisir en plus du reste. Il n'y avait personne pour me dire quoi faire ou ne pas faire, je faisais ce que je voulais, comme je le voulais. J'étais comme maman, différent, peut être que les gens ne s'en rendaient pas compte comme ça, mais je le sentais au fond de moi. Est ce qu'on a le droit d'être différent ? Je prenais ce droit sans me gêner.
Les années passèrent et mes différences s'affirmèrent. Des idées, des envie et des préférences que certain auraient qualifié d'inhabituel, ou de totalement dégénéré. Mais c'était comme ça, et si moi ça me conviens, pourquoi ça ne conviendrais pas aux autres ? Est ce que les gens veulent m’interdire des choses qui ne les concernent pas. Je ne les oblige pas à porter mes chaussettes à carreau vert, alors pourquoi m'obliger à faire des choses dont je n'ai pas envie ? Comme aimer une femme par exemple. Après tout, quelle différence ? Les goût et les couleurs... chacun ses faiblesses ! Heureusement à Poudlard, j'avais le sentiment d'être un minimum compris, mais il me manquait quand même quelque chose. Quelque chose comme une mère.
Je ne le savais pas encore mais.. J'allais la trouver tés bientôt, bien à l’abri dans un bois féerique.
Aujourd'hui :
C'est un peu par hasard que le souvenir de cette sœur refit surface. Un grenier encombré, quelques gazettes poussiéreuses et un nom. Alambitia Artefact. Pourquoi ce nom me préoccupait tant ? Parce que c'était celui de ma mère. Artefact. J'avais 14 ans lors de cette découverte, si je voulais en savoir plus je devais questionner mon paternel. Il n'aurait jamais avoué, mais comme toujours l'alcool et la colère lui faisaient faire beaucoup de choses idiote. Ainsi donc j'avais une sœur, du moins, une moitié. Elle au moins avait eu la chance de ne pas hériter des gênes de mon père. Je ne savais rien d'elle, sauf qu'elle était comme ma mère, du moins, c'est l'image que j'avais d'elle, je ne savais rien d'autre, et la trouvé n'avait pas été une mince affaire.. mais j'y été parvenu.
Les début n'étaient pas vraiment simple, que dire à une inconnue ? Mais ce n'était pas le genre de chose qui m'effrayait,e t puis de toute manière, il fallait bien essayer. Après quelques lettres le courant passait bien, on s'était même risqué à une rencontre, j'avais alors 15 ans, elle était exactement comme je me l'était imaginé, elle était même mieux que tout ce que j'avais put espérer. C'est en la rencontrant que je me rendis vraiment compte que je ressemblais plus à ma mère. On avait beaucoup en commun, elle me comprenait, elle aussi était un peu bizarre dans son genre, elle passait son temps à me faire des cadeaux, me faire découvrir de nouvelles choses, des choses qui ne plaisent qu'à moi et que les autres trouveraient certainement idiot ou étrange, comme par exemple le cinéma moldu ou les stylistes français. Je me sentais à ma place avec elle, les choses comme la « normalité » étaient secondaires, d'ailleurs, elle ne jugeait pas mes préférences elle les acceptait simplement, mon père quand à lui s'acharnait toujours à vouloir me rendre plus normal. La tension à la maison n'avait jamais été aussi élevé, mais bientôt une autre année allait débuté et je comptais bien continuer comme je l'avais toujours fais, en faisant ce que j'avais envie de faire.