Le Deal du moment : -34%
-34% LG OLED55B3 – TV OLED 4K 55″ 2023 ...
Voir le deal
919 €

Partagez
 

 [Septembre 1943] Les choses sont exactement ce qu'elles semblent êtres (Lance)

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas 
AuteurMessage
Iyad Underwood
Iyad Underwood
Etudiant de Serdaigle
Etudiant de Serdaigle

Date d'inscription : 02/03/2015
Messages : 283

[Septembre 1943] Les choses sont exactement ce qu'elles semblent êtres (Lance) Empty
MessageSujet: [Septembre 1943] Les choses sont exactement ce qu'elles semblent êtres (Lance)   [Septembre 1943] Les choses sont exactement ce qu'elles semblent êtres (Lance) Icon_minitimeMar 28 Avr - 15:18

Les choses sont exactement ce qu'elles semblent êtres.  

« with Lance Dawson  »


La rentrée venait à peine de débuter, pourtant on était toujours dans cette ambiance de stresse. Enfin on, je parle surtout des sixièmes années.. Les BUSES ayant été reporter en ce début septembre, on avait officiellement pas encore passé nos examen... Le stresse et l'angoisse étaient toujours présent malgré les deux mois à ce la couler douce. Personnellement, ceux plus à plaindre étaient les septièmes années qui devaient avoir finit leurs scolarité. Obligé de revenir pour passer leurs ASPIC, c'était peut être un brin agaçant, quoi que beaucoup devaient être ravie de pouvoir rester un peu plus à Poudlard, même si ce n'est que pour quelques jours. Après tout ça, ils ne remettront plus jamais les pieds dans cette école, enfin.. pour la plupart.
J'avais l’intention de profiter de ces « quelques jours » moi aussi, c'était l'occasion de saluer les plus vieux qui ne reviendront pas, un dernier au revoir en quelque sorte. L'occasion aussi de pouvoir dire tout ce qu'on a a dire, ou faire tout ce qu'on a à faire . Une dernière chance, c'est pas donné à tout le monde non ? La semaine d'examen allait déjà débuté, quelques « grands » traînaient déjà dans l'école, des visage familier, certains semblaient avoir tellement changer en deux moi, peut être que c'était le fait d'être devenus « adulte » qui les changeaient à ce point. Ça donnait presque envie d'avoir quelques années en plus, enfin c'est plus comme si on était vraiment des gamins à notre âge, il y'a longtemps que j'ai perdu cette chance. On ne va pas s'en plaindre, notre âge est certainement celui qu'on regrette le plus, alors autant en profiter à fond.

J'ai put retrouvé une connaissance qui aurait du quitter l'école l'été dernier déjà. Un jeun homme, grand et beau, quoi qu'un peu timide sur les bord, mais c'est comme ça qu'ils sont mignon. Je me suis toujours dit que si j'avais un peu plus d'audace j'aurais put aller le voir un jours pour essayer de lui faire comprendre qu'il me plaisait bien. Mais avant les événements de cette fin d'année funèbre, je dois avouer que je manquais un peu d'audace en ce qui concernait ce genre de révélation. Il a fallut un été abominable et la mort d'une jeune fille pour me faire réaliser qu’après tout la vie est courte, chaque rencontre est éphémère, fragile, qu'il suffit d'un rien pour que tout s'achève. Alors pas le temps de ce poser trop de questions, si on ne saisie pas sa chance quand elle ce présente, on peut le regretter toute sa vie.
Il fallait que je rattrape ça.
Je suis allé voir ce jeun homme, comme je l'avais supposé il avait ce coter « aventureux » même s'il s'affichait avec des filles sans complexe je voyais bien que son regard s'attardait sur d'autres genre de personnes. Je pouvais comprendre, je comprenait même parfaitement, mais là, je lui offrais juste l'occasion de lui dire Au revoir comme il aimerait que ce soit fait pour une fois, et puis dés qu'il a compris que j'étais plutôt dans le même cas que lui, il s'est tout de suite montré plus ouvert, plus sympathique même, à croire qu'on l’avait libéré d'un fardeau. J'aimais bien me dire que c'était un peu grâce à moi. On a parlé longtemps, il me donna des conseil pour les examens qui n'allaient pas tardé, il me racontait un peu ses projet d'avenir et toutes ces choses qu'on glisse facilement dans une conversation. Machinalement on s'était également dirigé vers les toilettes des garçons.
On le sait tous. C'est l'endroit le moins suspect au cas ou quelqu'un débarque, ou nous observe. On a simplement l'air de deux personnes qui ont besoin d'aller au petit coin, c'est beaucoup moins bizarre que de ce rendre à deux dans une salle de classe vide ou un recoin sombre. Ça en faisait l'endroit idéal pour comploter, ou faire des conneries sans ce faire pendre par un préfet.. La porte était fermé il n'y avait pas un bruit dans les couloirs pourtant il avait l'air gêné, il rougissait même un peu ce qui contrastait assez avec son visage sérieux. Ça me faisait sourire, j'avais peut être l'air plus assuré que lui pourtant je n'étais pas plus expert que lui.. du moins je crois. Un silence un peu pesant s’installa quelques instants, il allait ce dégonfler, je crois que ça ce lisait dans ses yeux. Je tentais quelques mots à mis voix. « On s'en fiche, on ce révéra sûrement jamais » « C'est juste une fois ça veux rien dire », dans le fond c'était vrais et il le savait. Mais lui aussi manquait d'audace, sauf que moi je n'allais pas laisser passer cet instant.
Je l'avais saisi par la cravate sans lu donner la moindre chance de ce dérober. Le contacte de nos lèvres fut simple, presque innocent, je crois qu'il avait frémit et n'osait pas vraiment bouger avant de ce résigner à nous offrir un baiser d'adieux.
Ça aurait put être parfait si la porte ne s'était pas ouverte.

Effet immédiat. Il tendit les bras en me repoussant sans grande délicatesse avant de filer à travers la porte sans même oser regarder l’intrus. Un vrais courant d'air, c'est à peine si j'avais eu le temps de le voir sortir. Par contre j'avais très bien vus celui qui était entré, et qui, vraisemblablement, nous avait vus. Lance Dawson. Difficile de lui faire croire que je l'aidais à nouer sa cravate... mais quelque part le fait que ce soit Lance qui rentre rendait presque ça comique. Je lui adressais un sourire un brin amusé en réajustant ma propre cravate.

« Dawson... »

Lui et moi étions destiner à tomber l'un sur l'autre au pire moment. La dernière fois c'était après un match ou monsieur pensait trouver une belle demoiselle dans sa serviette et fut certainement très déçus de voir que ce n'étais que moi. Les cheveux long c'est traître oui.
Je continuais de sourire même si dans le fond j'étais un peu mal à l'aise planté là en face de lui.. Enfin.. qui est le plus gêné des deux ? Difficile à dire.



© BY LOU'  sur Epicode
Revenir en haut Aller en bas
Invité
avatar
Invité


[Septembre 1943] Les choses sont exactement ce qu'elles semblent êtres (Lance) Empty
MessageSujet: Re: [Septembre 1943] Les choses sont exactement ce qu'elles semblent êtres (Lance)   [Septembre 1943] Les choses sont exactement ce qu'elles semblent êtres (Lance) Icon_minitimeJeu 30 Avr - 9:23

Lance avait été plus qu'heureux de monter dans le train pour retourner à Poudlard. Ses vacances avaient été incroyablement ennuyeuses, il n'avait pratiquement vu aucunes filles et cela lui manquait cruellement. C'était une torture que de devoir passer du temps avec sa famille tout le temps .. Aucun première année à martyriser, aucune jolie fille à draguer. L'enfer pour le rouquin. Les mois étaient passés affreusement lentement, et quand il fut enfin temps de rentrer, un grand sourire ne pouvait plus se départir de son visage. Sa dernière année à Poudlard .. Il était triste. Oui, il ne pouvait nier que le château lui manquerait horriblement, ainsi que tous les élèves qui vivaient à l'intérieur. Les professeurs ? Étant donné que la plupart le détestaient cordialement, il pensait pouvoir s'en passer. Après, il se rendrait au ministère, et l'ambiance serait relativement différente. Il n'arrivait pas du tout à s'imaginer .. Sérieux. Mais de toute façon, le jeune homme ne souhaitait pas avoir un travail derrière un bureau, et il espérait qu'il s'en sortirait pour avoir un métier similaire à sa mère.
La vie dans le château avait repris son cours. Toutes ses petites habitudes se remettaient en place, et il avisait des nouvelles filles qu'il n'avait pas encore abordées pour se constituer un plan pour l'année. Il souhaitait profiter encore plus de cette dernière année pour embrasser le plus de lèvres possibles .. Ce qui n'était pas réellement différent de d'habitude, mais bon, c'était Lance. Malgré l'approche de ses examens de fin d'année, il recommençait à faire du zèle et à sécher quelques cours qui ne l'intéressaient pas. Il préférait largement s'allonger dans le parc et ne rien faire, malgré la température qui était en train de se rafraîchir. Il détestait l'automne et l'hiver. Tout le monde était couvert jusqu'au cou. Le seul avantage, c'était qu'il pouvait prétexter de la froideur pour « réchauffer » les jolies filles. Toutes les techniques étaient valables, après tout.

Quand il faisait froid, le château semblait également un peu plus endormi. Il traversait les couloirs sans réel but et adressait quelques sourires aux gens qu'il connaissait, surtout des Serpentard ou des filles qu'il draguait ou avait dragué. Lance ne savait absolument pas quoi faire. Vrai, il ne faisait pas grand chose habituellement de toute façon, mais là, il s'ennuyait tout court. Il fallait qu'il trouve quelqu'un à chopper, soit un ami ou une plus qu'amie, pour s'occuper un peu. L'idée de faire une blague à un nouveau première année tout innocent lui vint à l'esprit, et il se posta à côté d'une fenêtre pour observer les passants et réfléchir à ce qu'il voulait bien faire.

Seulement, la plupart semblaient .. Suspicieux. Est-ce qu'ils avaient eu vent de sa réputation ? Certains accéléraient même le pas lorsqu'ils passaient à côté de lui. Cela ne l'arrangeait pas, cette affaire. Il soupira et commença à se diriger vers les toilettes pour hommes, pour satisfaire ses besoins tout à fait naturels. Un pas nonchalant, une aura incroyablement attirante, il attirait quelques regards habituels de la gente féminine qu'il appréciait énormément. Il arriva finalement à la porte et la poussa sans penser au spectacle qui l'attendait à l'intérieur.

Il avait les yeux levés et put assister à la scène dès son premier pas dans la pièce. Deux garçons qui s'embrassaient dans les toilettes. Bon. Il fallait l'avouer, en grand passionné de filles, il ne comprenait pas vraiment comment on pouvait être attiré par quelqu'un avec les mêmes attributs que nous même. Il n'était pas particulièrement dégoûté ou haineux envers ce genre de personnes, il ne comprenait juste pas. Et ça le gênait. Lui, Lance Dawson. Se retrouvait comme un pauvre gamin embarrassé devant ce genre d'idée. Et là, ce n'était une idée. Ils fourraient leur langue dans la bouche de l'autre. Un des garçons s'enfuit directement en le voyant et il resta un peu abasourdi, les bras ballants près de la porte. Puis, il reporta son regard sur le garçon qui était resté.

Bien évidemment. Qui d'autre ? Iyad. L'épisode des vestiaires lui revint en mémoire et il se sentit immédiatement mal à l'aise. Il prononça son nom, apparemment lui, pas du tout gêné. Pourquoi le serait-il, après tout .. Si c'était Iyad qui était entré alors que Lance embrassait une fille, il ne l'aurait pas été non plus. Il ne dit rien et fit quelques pas dans la pièce.

« Underwood. » fit-il finalement, en le jaugeant du regard. Lui, Lance, ne savait absolument pas quoi dire, quoi faire. Lui qui était plus que confiant en lui dans toutes les situations possibles. Sauf dans celle là. Il s'éclaircit la voix et commença à fixer le sol .. Non, ça n'allait décidément pas. Il se força à relever le regard vers Iyad et prit son petit demi sourire taquin habituel.

« Si une autre personne que moi était rentrée, tu aurais pu avoir des problèmes. Tu devrais faire attention » dit-il en haussant les épaules. Il revoyait l'image qu'il avait eu devant ses yeux en entrant dans la pièce, étrangement fasciné.

Il s'avança vers les lavabos pour arrêter de le fixer. « Je ne savais pas que tu étais si populaire »
Revenir en haut Aller en bas
Iyad Underwood
Iyad Underwood
Etudiant de Serdaigle
Etudiant de Serdaigle

Date d'inscription : 02/03/2015
Messages : 283

[Septembre 1943] Les choses sont exactement ce qu'elles semblent êtres (Lance) Empty
MessageSujet: Re: [Septembre 1943] Les choses sont exactement ce qu'elles semblent êtres (Lance)   [Septembre 1943] Les choses sont exactement ce qu'elles semblent êtres (Lance) Icon_minitimeJeu 30 Avr - 12:50

Les choses sont exactement ce qu'elles semblent êtres.  

« with Lance Dawson  »


Gênant. C'était bien le mot oui. Pourtant ce n'était pas dans les habitudes de Lance. Lui qui a toujours quelque chose à dire, quelque chose à prouver, à montrer. Là, il était plutôt silencieux, pire, il était gêné. En entrant, juste après nous avoir surpris, son visage affichait clairement une sorte de stupeur, un peu comme si ça l'avait cloué sur place, je crois que c'est la première fois que je le voix aussi calme, cette fois il n'avait pas très envie de fanfaronner. Quelque part je crois que ça me mettais assez mal à l'aise de le voir réagir comme ça. C'était quand même pas « si horrible ». Ce n'est qu'un baiser après tout ? A ce qu'il parait.. c'était n expert en la matière, il ne s'en cachait pas en plus. Il avance, il me regarde un moment en prenant un peu de hauteur comme s'il essayait de ce prouver qu'il ce sent toujours maître de ses émotions. Ça ne prenait pas avec moi... Je voyais bien qu'il était toujours mal à l'aise, un regard fuyant, hésitant. Ce serait presque vexant.. Il finit quand même par oser me regarder dans les yeux avant de ce détourner de moi pour ce diriger vers le lavabo. Il ce contenta de me dire de faire attention, souriant comme son habitude même si c'était un brin forcé.

« Parce qu'avec toi je n'en aurais pas ? Mais.. tu as raison, c'était pas très prudent. »

Bon. Je dois avouer que la situation était assez étrange, je pouvais lui pardonné son air coincé, puis c'était presque mignon de le voir si gêné. Lui qui d'habitude à tellement d’assurance et d'aisance avec tout le monde, surtout quand on parle de séductions. Finalement il a des faiblesses lui aussi, et j'étais peut être le seul à l'avoir vus dans cette état. Je suis certain qu'il ne rougit même plus en embrassant une fille. Il fixe son reflet dans le miroir pour ne pas avoir à croiser mon regard, me complimentant sur mon succès. J'en riais un peu avant de m'approcher de l'autre lavabo.

« Il y'a beaucoup de choses que tu ne sais pas je crois. Mais je suis loin d'être aussi populaire que toi.. je dirais juste que je suis plus discret... enfin.. Normalement. C'est un ancien septième année, il est là que pour les ASPIC, c'était idiot de laisser passer cette occasion. Me dit pas qu'il n'y a pas quelques filles à qui tu aimerais dire adieux avant qu'elles ne quitte l'école pour de bon.»

Je voyais mal Lance Dawson ne pas profiter d'une telle occasion, peut être même que je venais de lui donner une bonne idée, je suis certain qu'en sortant d'ici il ce précipitera pour trouver celles qui auraient put succomber à son charme s'il avait eu plus de temps. Proposer un baiser d'adieu à quelqu'un qui n'engage absolument rien.. je crois que beaucoup ce laisseraient tenter. Je regardais Lance en souriant, même si on en était à parler tranquillement dans les toilettes, il y avait toujours ce petit malaise. Du moins, de sa part. C'est peut être un peu amusant en faite. Je m'approche un peu pour parler à voix basse même si nous étions seul ici..

« Dis moi.. j'ai l'impression que ça ce te gêne un peu d'être seul en ma présence maintenant que.. tu as vus ça...  »

J'en riais encore un peu en le fixant d'un regard curieux. Peut être qu'il s’imaginait que maintenant qu'il était dans « la confidence » j'allais le draguer ouvertement, peut être même lui sauter dessus qui sait. Après tout on est seul dans ces toilettes et verrouiller une porte était largement à ma porté. Heureusement que je suis bien élevé. Quelque part peut être que j’appréhendais un peu sa réponse. La plupart du temps je n'aborde pas le sujet, pas que ça me gêne, mais simplement que je ne considère pas ça comme « important », ce n'étais encore jamais arrivé par accident, en général c'est un ami qui finit par me poser la question. Lance et moi ne somme pas des amis, des connaissances tout au plus.. Alors peut être qu'il en serait pas aussi compréhensif que pourrait l'être quelqu'un de proche. C'était un peu inédit pour moi, j'allais devoir m'adapter.




© BY LOU'  sur Epicode
Revenir en haut Aller en bas
Invité
avatar
Invité


[Septembre 1943] Les choses sont exactement ce qu'elles semblent êtres (Lance) Empty
MessageSujet: Re: [Septembre 1943] Les choses sont exactement ce qu'elles semblent êtres (Lance)   [Septembre 1943] Les choses sont exactement ce qu'elles semblent êtres (Lance) Icon_minitimeJeu 30 Avr - 19:01




Iyad & Lance
Les choses sont exactement ce qu'elles semblent être

L
ance se foutait bien de qui embrassait qui. Il était loin d'être le genre de gars à dénoncer les autres, simplement parce qu'il n'avait pas de temps à perdre avec des choses aussi dérisoires. Iyad était en train d'embrasser un gars, et après ? Ouais, ça le mettait mal à l'aise, mais est-ce qu'il allait partir voir un professeur pour raconter ce qu'il avait vu dans les toilettes ? Non. Et il n'en parlerait pas non plus à ses copains, parce qu'il ne voyait pas l'intérêt de raconter cette histoire. Se vanter quand lui embrassait des filles, ok, raconter les histoires des autres, très peu pour lui. Et bien évidemment qu'il avait raison. Lance était passé maître dans l'art de se cacher pour embrasser les filles, et ils auraient pu au moins s'enfermer dans une des toilettes à disposition, au lieu d'être dans la pièce principale. Il ne faisait vraiment attention . Mais peut-être était-ce ça qu'il cherchait ? À se faire découvrir. Lance eut un petit sourire en imaginant une sorte de jeu qu'il pourrait apprécier. Il ne le connaissait pas, après tout, peut-être que c'était son truc. Seulement, penser à ça renforça son mal à l'aise, vraiment.. Ces histoires d'homosexualité, cela ne marchait pas avec lui. Il devrait s'en foutre, il savait qu'il aurait dû, mais non. Il n'arrêtait pas de revoir l'image dans sa tête.

« Pas prudent du tout. Heureusement que je ne porte aucun intérêt à ce que tu peux bien faire avec ta langue. Je serai discret. »

Il le sentit s'approcher des lavabos également, et Lance fixait encore sans faillir son reflet dans le miroir, baissant parfois les yeux pour regarder le robinet. Iyad commença à lui raconter sa situation et Lance se demandait vraiment pourquoi il se sentait obligé de tout expliquer. Plus il racontait, plus il se sentait mal et crispait les mains sur les bords du lavabo. Lance ne put s'empêcher de sourire à moitié quand il parla des adieux aux filles .. évidemment qu'il avait déjà profité de la situation et qu'il comptait encore le faire. Les filles les plus matures étaient toujours les plus agréables à embrasser ou à draguer, quand il en avait marre des petites qui rougissaient au moindre regard et à la moindre remarque.

« Que dire, je crois que tu m'as parfaitement cerné » dit-il avec un peu d'ironie. « Mais tu sais, tu n'es pas obligé de me raconter ou de t'expliquer, ça ne me regarde pas. Je n'ai fait qu'entrer au mauvais endroit au mauvais moment et je ne suis pas du tout .. curieux. »

Quel mensonge. Bien entendu qu'il était curieux. Il était même plus que curieux. Mais jamais il ne l'avouerait, ah ça, non ? Même à lui, il ne l'avouait pas. Lui qui n'avait fait qu'embrasser des filles toute sa vie, il ne pouvait s'empêcher d'imaginer ce que ça ferait .. D'embrasser un garçon. Même si ça lui arrachait un semblant de grimace. Il n'oserait jamais aborder le sujet, quelle honte ! Surtout qu'Iyad s'empresserait de faire courir n'importe quel type de rumeurs sur lui .. Lance l'homosexuel, ça serait vraiment le top pour obtenir de nouvelles conquêtes.

Il n'avait pas remarqué qu'Iyad s'était encore approché avant que celui-ci ne recommence à parler. La proximité le fit presque sursauter, mais il fit mine de ne rien ressentir. Poker face, Lance, poker face. IL ne tourna pas la tête vers le Serdaigle et continua de regarder le lavabo. Il tiqua en entendant la phrase du jeune homme. Alors, il le voyait bien ? Zut. Il se mordit la lèvre, honteux d'avoir été en quelque sorte .. découvert.

« Pourquoi ça me gênerait ? » dit-il de façon un peu agressive. Puis, il se rappela qu'Iyad n'était pas méchant avec lui, et qu'il n'avait pas à l'être juste parce que la situation était .. Bizarre. Il ferma les paupières et poussa un soupir, se laissant quelques secondes pour se reprendre. « C'est vrai que ça ne m'est jamais arrivé. De voir ça. C'est un peu bizarre. Je ne sais pas comment l'expliquer. Encore plus gênant que l'incident des vestiaires, si je puis dire » dit-il en riant jaune.
WILDBIRD
Revenir en haut Aller en bas
Iyad Underwood
Iyad Underwood
Etudiant de Serdaigle
Etudiant de Serdaigle

Date d'inscription : 02/03/2015
Messages : 283

[Septembre 1943] Les choses sont exactement ce qu'elles semblent êtres (Lance) Empty
MessageSujet: Re: [Septembre 1943] Les choses sont exactement ce qu'elles semblent êtres (Lance)   [Septembre 1943] Les choses sont exactement ce qu'elles semblent êtres (Lance) Icon_minitimeJeu 30 Avr - 20:50

Les choses sont exactement ce qu'elles semblent êtres.  

« with Lance Dawson  »


C'est vrais que j'avais un peu l'air de me justifier à lui raconter tout ça. Peut être que ça m'aidait à me dire que ce n'étais pas une erreur d'avoir fait ça. Après tout moi aussi j'avais bien le droit d'embrasser qui j'ai envie non ? C'est vrais que c'était hors norme, que c'était bizarre, peut être même que certain diront dégouttant ou monstrueux. Mais j'en avait mare de me priver de ce que j'aime simplement parce que certain y trouveront quelque chose à y redire. On peu pas vivre en refoulant ça, on deviendrait fou.. Ce serait plus une vie.. Alors oui.. peut être que j’essaie de me justifier ou juste, de me faire comprendre même si les gens n'ont pas envie de l'entendre.

Je sais pas trop ou placer Lance, quelque part je crois que j'aimais me dire qu'il était aussi ouvert d'esprit que moi. Un homme qui accorde si peu d'importance à un baiser et qui les collectionnes avec le plus de femmes possible est forcément plutôt à l'aise avec les questions de sexualité. Un homme libéré si j'ose dire.. mais ça n'excluait pas le fait qu'il me repousse et me regard de travers à chaque fois qu'on ce croiserait la prochaine fois. Beaucoup d'hommes ont cette réaction, et bien souvent c'est parce qu'ils ont simplement peur. Est ce que Lance faisait parti de ces gens là ? Il était gêné oui, mais pas effrayé, on aurait simplement dit qu'il essayait d'éviter le sujet.
Peut être que je ne devrais pas insister mais.. je sais pas pourquoi je trouvais cette situation assez.. Amusante ? Oui c'était le mot, même s'il risquait de pe coller son poing dans la tête à un moment ou un autre. Je crois que j'avais envie de le taquiner un peu. Peut être même de le draguer, juste pour voir comment il réagit quand Monsieur séduction ce trouve de l'autre coté de la barrière. D'habitude c'est lui qui fait rougir les filles et les déstabilise, pour une fois, les rôles vont être inversés.
Il était pas curieux, mais moi je t'étais..

Ma présence suffisait à le déstabiliser. Il sursauta presque en tournant la tête pour me regarder brièvement. Rien que ça, ça avait suffit à le braquer, et que fais un homme quand il ce sent en position de faiblesse ? Il hausse la voix, il devient agressif, c'est inscrit dans nos gênes. Lance s'était braqué, mais il relâcha presque aussitôt la pression, comme s'il ce rendait lui même compte qu'il ce trahissait un peu plus en agissant comme ça. Maintenant j'en étais certain, Lance n'est pas une mauvaise personne. Je crois même qu'il essayait de comprendre.. c'est presque mignon.

« Au moins maintenant.. tu as vus. Ce n'est qu'un baiser tu sais. Un garçon, une fille.. qu'est ce que ça change ? Mais je te l'accord, c'est plus gênant que l'épisode des vestiaires, et pourtant tu avais fait fort. Je vais finir par croire que tu aime bien provoquer des situation ambiguës. T’essaie de me faire passer un message ?»

C'était subtile, plein de sous entendu et ponctué d'un léger regard intéressé, les même qu'il aime bien lancé aux filles qu'il croise dans les couloirs. Je m'étais mis à rire comme pour donner à cette réplique un brin d'humour, je ne voulais pas non plus lui faire peur et le voir partir en courant après m'avoir collé une droite.

«  Je rigole ! Détend toi, et puis de toute façon t'es pas du tout mon genre de mec »

Ce qui était faux, Lance faisait parti de ces hommes beau et naturellement élégant, c'est pour ça qu'il a autant d'aisance avec les filles. Un sourire, deux trois mots bien placé, il en faut pas plus pour faire chavirer les cœurs quand on a une gueule d'ange comme la sienne. Je le fixais toujours avec une certaine insistance, le dévorant presque des yeux simplement pour contredire ce que je venais d'affirmer. Ça aussi il avait l'habitude de le faire.. Quelque part ça devait peut être le frustrer que quelqu'un l'aguiche subtilement et ne pas pouvoir en profiter. Une petite torture peut être ? Ou juste une provocation délicieuse.
J'aime les risques, j'aime un peu trop ça peut être, un jour ça me perdra, mais j’attends que ça.





© BY LOU'  sur Epicode
Revenir en haut Aller en bas
Invité
avatar
Invité


[Septembre 1943] Les choses sont exactement ce qu'elles semblent êtres (Lance) Empty
MessageSujet: Re: [Septembre 1943] Les choses sont exactement ce qu'elles semblent êtres (Lance)   [Septembre 1943] Les choses sont exactement ce qu'elles semblent êtres (Lance) Icon_minitimeVen 1 Mai - 15:11

Lance avait envie de partir de ces toilettes le plus tôt possible. Il avait envie de fuir. Sauf que ce n'était pas son genre, pas du tout. Il était courageux .. D'habitude. Mais cette situation était plus que spéciale, il était mal à l'aise, il ne savait pas quoi faire, quoi penser. Et Iyad semblait prendre un malin plaisir à profiter de la situation, ou en tout cas, c'était ce que Lance pensait. Il devait sûrement ressentir sa gêne et s'en amuser intérieurement, ce qui énerva un peu le rouquin. Ce n'était qu'un baiser, bon dieu ! Il fallait qu'il se calme ! Des baisers il en avait vu et vécu pas mal dans sa vie, ce n'était pas parce que c'était entre deux garçons qu'il devait tout de suite prendre la mouche ! Et pourtant, il ne bougeait pas de son lavabo.

Il n'y avait plus de doute possible quand Iyad prit la parole : il voulait s'amuser. Lance n'était pas d'humeur, lui qui était toujours partant pour partir dans les délires des autres. Faire passer un message ? Mais était-il sérieux ? Pouvait-il vraiment croire que Lance voulait créer ce genre de situation, ou ne faisait-il ça que pour le provoquer, le taquiner ? Il n'en savait rien. Lance tourna le regard vers lui un instant et fut un peu déstabilisé par ce qu'il vit dans celui d'Iyad. Pourquoi le fixait-il comme ça ? Lance eut, un moment, peur qu'il ne vienne lui sauter dessus. Non, ça n'arriverait pas .. Hein ? Ce n'était pas possible, hein ?

Lance était trop paralysé pour être énervé. Il n'aurait pas frappé Iyad, ne lui aurait pas crié dessus, pas en ce moment. Il continuait de l'observer sans bouger, la bouche légèrement entrouverte. Ce qu'il devait avoir l'air idiot. Heureusement, il fut rassuré par le jeune homme qui lui annonça .. Qu'il rigolait. Mais rigolait-il vraiment ? Lance fronça les sourcils, un peu suspicieux. Et puis, il était vexé. Comment ça, il n'était pas son genre de mec ? C'était quoi son genre de mec ? Lance était beau, Lance était charismatique, Lance était drôle et Lance était .. le mec parfait. Pour les filles, comme pour les garçons. Franchement, il était blessé dans son ego par rapport à cette petite révélation.

Il continuait seulement à le fixer et le rouquin n'arrivait pas à déterminer ce que Iyad était en train de penser. Sans y réfléchir, il le fixait également en essayant de se départir petit à petit de sa gêne .. Ce qui était plutôt impossible quand on voyait le regard du gars qui était à côté de lui.

Il décida de se servir de son humour, et un petit sourire vint se coller sur ton visage.

« Tu t'attends à ce que je croie ça ? Je parie que tu penses à moi tous les jours avant d'aller te coucher » dit-il en ricanant.

En fait, ça le détendait un peu de prendre ça en rigolant. Il essayait de ne pas vraiment imaginer la situation, de ne pas penser que cela pourrait vraiment arriver. Il avait imaginé plein de filles rêvant de lui éveillées ou non, mais il n'avait jamais pensé que des garçons pouvaient le faire. Et des gays, il devait y en avoir plusieurs, forcément, à Poudlard.

« Je parie aussi que ça te fait beaucoup d'effet de te retrouver dans cette pièce, là, tout seul avec moi »

Mais bon Dieu, qu'était-il en train de faire ? Il s'enfonçait tout seul. Lance avala difficilement sa salive et tenta de se reprendre. Il pouvait encore partir, après tout. Mais ses pieds étaient solidement ancrés au sol.

« Et puis en quoi je ne suis pas ton genre, d'abord ? »
Revenir en haut Aller en bas
Iyad Underwood
Iyad Underwood
Etudiant de Serdaigle
Etudiant de Serdaigle

Date d'inscription : 02/03/2015
Messages : 283

[Septembre 1943] Les choses sont exactement ce qu'elles semblent êtres (Lance) Empty
MessageSujet: Re: [Septembre 1943] Les choses sont exactement ce qu'elles semblent êtres (Lance)   [Septembre 1943] Les choses sont exactement ce qu'elles semblent êtres (Lance) Icon_minitimeSam 2 Mai - 0:45

Les choses sont exactement ce qu'elles semblent êtres.  

« with Lance Dawson  »


Je sais pas trop ce qu'il essayait de faire. D'un coté il avait l'air de marcher dans mon petit jeu en y répondant avec ce même air provoquant qu'il arborait souvent. Mais malgré ses mots et ses sourires, je voyait bien qu'une gêne était toujours présente. Il ne bougeait pas, lui qui était si tactile, proche des gens même quand il n'y a pas besoin de l'être, il s'efforçait de maintenir une certaine distance entre nous, comme s'il avait peur qu'en me me montrant un vrais sourie je prenne ça pour une invitation.. Ou  il avait simplement peur que je lui saute dessus sans prévenir. Oui.. y'avait une pointe de crainte dans ses yeux. Il affrontait mon regard pour une fois, restant debout devant son lavabo, peut être même qu'il allait ce mettre à trembler.. qui sait ?  Franchement, je crois que beaucoup ce seraient damné pour le voir dans un tel état. Je m'estimais chanceux et je n'allais pas m’arrêter là. Son regard changea un peu, cette fois il avait l'air presque vexé. Vexé ? Pourquoi ? C'est évident qu'il a l'air mal à l'aise, mais au lieux de simplement sourire à mes provocation avant de s'en aller en s'excusant, il y répond, mieux que ça même.. Ça a l'air de l'affecter un peu.
En quoi c'est pas mon genre ?
J'avoue que je m'étais attendu à beaucoup de choses, sauf à ça. Il était vraiment vexé que je ne le trouve pas à mon goût, il était même entré dans mon petit jeu sans que ça ai réellement l'aire de le gêné.. Ou du moins c'est ce qu'il voulait faire croire. Je le regarde un moment, ne sachant pas s'il fallait continuer ou.. simplement s’arrêter. J'en avait pas envie. Je crois même que je me laissais prendre à mon propre jeu, mais ça ne me pausait aucun soucis.

« Est ce que tu serais vexé que je ne te trouve pas à mon goût ? »

Je m'adosse au lavabo pour croiser les bras en lui souriant. Quoi que venant de lui finalement ce n'était peut être pas si étonnant que ça. Je pense qu'il aimais ce sentir désiré, que dans le fond ça n'avait pas d'importance que ce soit un homme ou une femme, même s'il préférais mille fois les femmes, de toute évidence...

«  Bon, j'avoue que j'ai menti, mais.. tu avais l'air tellement mal à l'aise que j'avais un peu peur de t'avouer que j'ai du mal à me retenir de te sauter dessus. Après tout tu es séduisant, et on est seul ici. Pourquoi je ne tenterais pas ma chance ? »

J'esquissais un mouvement en sa direction, mon regard s'accrochait au sien sans plus le lâcher avec un peu trop d’intensité. Il allait reculer, cette fois c'est certain qu'il allait prendre peur, peut être que c'est ce que je cherchais.. Lui faire peur, le déstabiliser comme il ne l'a certainement jamais été... mais quelque part, même si je savais qu'il allait partir, j'espérais qu'il reste et qu'il continue à vouloir feindre cette assurance, jusqu’à ce que ça le fasse plonger avec moi. Je m'approche encore, je m'approche jusqu’à ce qu'il soit si prêt de moi que son souffle venait caresser ma joue.

« Si j'essayais, là.. tout de suite.. je suis certain que tu te laisserais faire... non ? »
Mes mots susurrés à son oreille étaient provocants, ils étaient peut être même un peu menaçant. Mais c'est ce que je voulais. Je ne cherchais rien d'autre que le conflit. Qu'ils soit physique ou moral. Je sais pas vraiment pourquoi j'avais ce besoin de toujours confronter les hommes, quelque part je crois que c'était simplement pour les déstabiliser, ou obtenir une réaction de leurs part, quelque chose de fort qui laisserait des marques sur mon corps et sur mon âme.
J'espère que Lance sera à la hauteur de mes espoirs.



© BY LOU'  sur Epicode
Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé




[Septembre 1943] Les choses sont exactement ce qu'elles semblent êtres (Lance) Empty
MessageSujet: Re: [Septembre 1943] Les choses sont exactement ce qu'elles semblent êtres (Lance)   [Septembre 1943] Les choses sont exactement ce qu'elles semblent êtres (Lance) Icon_minitime

Revenir en haut Aller en bas
 
[Septembre 1943] Les choses sont exactement ce qu'elles semblent êtres (Lance)
Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut 
Page 1 sur 1
 Sujets similaires
-
»  [23 Janvier 1943] Le hasard fait bien les choses [Pv Aodhan D. Asling]
» [25 janvier 1943]Quand le hasard fait bien les choses ~ ft. Lance Dawson
» [1943 Début Novembre] La plupart des choses se produisent par accident (Thais & Gillean)
» [1943 - Noël] Quand les parents sont là...
» [Fin septembre 1943] "Hey, what's up ?"

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Felix Felicis 1942 :: Le Chaudron Baveur :: Rp Abandonnés-
Sauter vers: