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 Olivia White

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Olivia White
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MessageSujet: Olivia White   Olivia White Icon_minitimeDim 18 Jan - 18:02

White Olivia

Revenge ? Nah I’m too lazy. I’m gonna sit here and let karma f*ck you up sweetheart !


Genre :
Féminin
Âge :
25 ans, née le 31 mars 1918
Métier :
Avocate au Magenmagot et puis partisane à ses heures perdues

Lieu de résidence :
Appartement dans Londres
Personnage ou auteur de l'avatar :
Tsukimiya Ringo de uta no prince-sama

Familier :
Un main coon au pelage écaille de tortue qu’elle a baptisé Tortue justement. Le pauvre traverse actuellement une phase de dépression avec perte d’identité, partagé entre sa nature chat et sa nature tortue…
Baguette :
Bois de sapin, ventricule de dragon, légèrement élastique pour 31, 25 cm.
Patronus :
Pingouin
Epouvantard :
Un nuage de poussière, elle souffre en fait d’un mal appelé l’amatophobie (quoi que léger cependant) et qui pourrait se résumer par « un grain de poussière, ce salaud nous a prit par surprise, on va tous mouriiiiiiir ! », alors imaginez le carnage que ça peut faire avec un nuage entier !!!!
Amortentia :
Un mélange d’odeur de cuir, de son shampoing à la fleur de cerisier et de bougie.

Taille :
un mètre septante-six (ou soixante-seize si vous préférez).
Corpulence :
 Plutôt élancée et sans réelles formes, elle recherche toujours un semblant de poitrine en-dessous de son pull.
Cheveux :
Brune naturelle, Olivia a toujours eu un penchant pour les couleurs vives dans ses cheveux bouclés et c’est tout naturellement qu’elle a déclaré qu’il y avait eu erreur à la naissance et qu’elle était forcément rose, depuis la couleur ne la quitte plus. Il faut avouer que c’est aussi assez pratique, personne ne pourrait jamais se douter que la fille aux cheveux couleur barbapapa est une garce en puissance, le rose pousse à la confiance. Venez donc vous confiez à Tata Olivia ! En revanche, étant donné que le rose semble quelque peu choquer les moldus, elle se reteint en brune lorsqu'elle doit sortir chez eux.
Yeux :
Bleu
Signes distinctifs :
Ne sort jamais sans un bandeau dans ses cheveux, cicatrice sur le bas droit de son abdomen due à une opération de l’appendice lorsqu’elle avait dix ans. Souvent couverte de poils de chat par-ci, par-là. Animagus prenant la forme d'une petite souris grise dont les oreilles sont recouvertes par des petites lignes noires.
Style vestimentaire :
Olivia aime ce qui est coloré mais encore faut-il que les couleurs se marient bien. Même si la jeune femme à tendance à s’emballer au niveau coloration, il faut tout de même garder une certaine harmonie. Elle aime se décrire comme quelqu’un avec un sens de la mode pointu mais suffisamment sûre d’elle que pour faire des choix originaux et éviter de tomber dans une banalité affligeante.

Qualités :
Ambitieuse, avenante, brillante, charmeuse, débrouillarde, énergique, joviale, malicieuse, souriante, tenace, douée en course (surtout pour sauver sa peau).
Défauts :
colérique, fausse, impulsive, hautaine, hypocrite, maladroite, paresseuse, provocatrice, sarcastique, scandaleuse, rancunière, malgré tout ça elle à tendance à avoir un comportement d’imbécile heureuse dans certaines situations.
Préférences :
les pommes, les sorciers, pousser à bout, son chat, le quidditch, faire des farces, Poudlard, son chat, la magie, les idiots faciles à berner, faire la sieste ou glander, le rose encore son chat, finir toutes ses phrases par des mots doux (mon chou, honey, sweetheart, bastard, die you motherf*cker,…), le sarcasme, les pâtisseries, se payer la tête des gens, taper sur les nerfs des autres partisans, les trucs colorés, les pingouins, faire des blagues idiotes, et a-t-elle déjà mentionné son amour inconditionnel pour son chat ?
Antipathies :
les moldus, les gens qui la prennent pour une idiote, les cracmols (non parce que ça fait tâche tout de même de venir d’une famille de sorcier pour au final rester d’une banalité affligeante), les insectes, ses parents, le ministre, certains collègues, les gens qui se sentent obligés de faire des plaisanteries puis d’en rire avec un rire gras, qu’on se paye sa tête de manière générale, qu’on se paye sa tête parce qu’elle est maladroite, qu’on lui demande pourquoi son chat s’appelle Tortue, son sang moldu (secret qu’elle cache honteusement en s’étant inventé tout un arbre généalogique de sang-mêlé, elle emportera ce secret dans sa tombe vous verrez), la poussière, la défaite, …

Que pensez-vous de la situation politique actuelle ?
C’est bien simple, Olivia ne l’aime pas ce premier ministre, on pourrait même dire qu’il lui sort par les trous de nez et qu’elle est prise de subites envies de meurtre dès que sa voix se fait entendre, mais elle fait avec. Olivia le trouve trop pâle, insipide. C’est tout de même assez ennuyant que d’avoir pour premier ministre un homme qui semble ne pas trop savoir vers quel côté faire pencher la balance. Il est bien trop indécis à son goût et Olivia n’aime pas les gens indécis. Par ailleurs, même s’il a remplacé un ministre sur le déclin, Liv’ ne le trouve pas compétent pour autant. Entre l’attaque de Poudlard et la division du gouvernement à cause de lui, il y a eu bien trop de problèmes depuis qu’il est monté au pouvoir et il ne semble pas être en mesure de pouvoir y remédier. Elle a l’impression que sa nomination est plus due à son compte en banque qu’à ses réelles compétences, elle le trouve mou et n’arrive vraiment pas à l’aimer. Il faut savoir aussi qu’Olivia a une opinion bien tranchée sur qui comment diriger et elle pense que le premier ministre doit servir avant tout de vitrine pendant qu’un autre gouverne dans l’ombre. Plutôt que de servir de devanture, elle doit reconnaître que Lambertson aurait sans doute été plus efficace s’il avait moins eu les pieds et poings liés par sa condition de premier ministre. Néanmoins, elle le préfère nettement à l’étoile montante du monde magique, Rystud Murray, dont elle trouve les idées un peu trop dangereuses pour ses futurs plans de carrière. Libérer la Grande-Bretagne des mages noirs… quelle idée stupide !

Du côté moldu, Olivia les exècre tout simplement. Cette guerre la répugne et elle espère secrètement qu’une bonne partie de la population moldue y passe. Elle continue bien évidemment à se tenir informée sur la situation, sans doute une sale manie qui ressurgit avec son sang moldu, et elle trouve ce petit moldu moustachu tout simplement ridicule. Cependant il semble réussir à mettre une sacrée pagaille, et bien que l’idée la répugne totalement elle ne peut s’empêcher d’être intriguée par cet Adolf Hitler. Comment quelqu’un d’aussi médiocre peut-il réussir de si grandes choses ? Terribles, certes, mais il faut être doué pour se retrouver sur le devant de la scène aussi rapidement et inspirer le respect ou la terreur par son seul nom quand on est aussi ridiculement insipide.

Réputation :
Pour le premier cercle, Olivia est une jeune femme tout ce qu’il y a de plus agréable à vivre et ça se sait. Demoiselle pétillante, elle est souvent appréciée par ses collègues et a tendance à attirer les gens à elle par son énergie débordante. Elle déborde de joie de vivre, allant jusqu’à rendre la transmettre aux autres. Gaffeuse professionnel, elle prête à rire souvent sans le vouloir et amuse la galerie. C’est la jeune fille charmante qui vous aidera à porter vos courses, celle qui se proposera volontiers pour vous dépanner parce que la baby-sitter vient de vous lâcher, ou encore celle qui viendra papoter tranquillement au bar. Cependant, ne dit-on pas que les gentilles filles sont aussi les meilleurs menteuses ?

C’est ainsi qu’il y a un autre cercle, celui dont elle ne parlera jamais parce que ça fait tâche de parler de Grindelwald au souper très cher. Chez ceux-ci, Olivia a la réputation d’être quelqu’un de facilement irritable, c’est bien simple un rien lui met les nerfs en pelote. Oh bien sûr elle n’en est encore qu’à ses débuts et qui plus est elle n’est qu’une femme, alors personne ne la prend vraiment au sérieux. Elle passe plus pour un chaton qui s’amuse à jouer avec une pelote de laine que le chat qui s’aiguise les griffes sur une souris. Sinon, là où les gens la trouvent charmante de manière générale, elle a tendance à taper sur les nerfs des autres partisans mais il faut dire qu’elle pousse le vice à les chercher et que sa maladresse n’arrange en rien les choses.

Projets :
Obtenir une reconnaissance dans le monde magique et  surtout se faire une place sur le devant de la scène. Olivia n’est pas faite pour l’ombre, elle aime la lumière et compte bien y rester une fois qu’elle y sera. Elle compte également élargir son répertoire de langues parlées, pour l’heure elle s’essaie à l’allemand, espérant bien pouvoir en tirer un certain profit en cas de défaite face à l’Allemagne. On ne surveille jamais assez ses arrières.

Famille  :
La famille d’Olivia ? Morte malheureusement. Une bien tragique histoire impliquant des moldus. Tout le monde sait que les moldus ne sont que des êtres cruels et sans cœur, mais certains sont plus… radicaux que d’autres et sa pauvre sorcière de mère ne pouvait rien faire face à son infâme mari moldu. Elle disait l’aimer, il disait l’aimer aussi sauf qu’il l’aimait un peu plus saignante qu’autre chose. Et puis il y eut le coup de trop, celui qui fit passer sa mère de l’autre côté de la barrière et qui plongea Olivia dans un profond désarroi, la rendant muette de douleur pendant des mois. Son père se suicida dans la foulée, quelques mois plus tard, rendant la pauvre miss White orpheline.

Ça, c’est la version officielle sur la tragique histoire des parents White. Celle qu’elle a mit des années à construire soigneusement. Olivia a prit soin de s’inventer une mère irréprochable, quoi qu’ayant été répudiée après s’être amourachée d’un moldu, du côté de la famille Greengrass. Ce que personne ne sait, c’est que cette jeune femme n’a jamais eu d’enfant… mais qui pourrait le prouver maintenant que celle-ci est morte, réellement tuée par son amant et que ledit amant a été mit hors-jeu de manière quelque peu… définitive ?  

L’autre version est beaucoup plus sale aux yeux d’Olivia et personne ne doit jamais savoir. Jamais. Olivia n’a jamais eu une seule goutte de sang sorcier dans ses veines. Elle est née-moldue, une sang-de-bourbe comme ils disent tous. Et ça, c’est intolérable aux yeux de la jeune femme. Il n’y a rien de plus déshonorant qu’une sorcière sans sang sorcier dans le corps. C’est pour ça qu’elle a préféré l’histoire de la pauvre fille orpheline dont la pauvre sorcière de mère a été trop faible que pour survivre. Être sang-mêlée un crime nettement moins grand que celui d’être née de moldus. Pour ce qui en est de ses parents, Olivia ne sait pas. Elle a complètement coupé les ponts avant sa dernière année à Poudlard. Son père l’a chassée de la maison familiale et elle les a reniés à vie. Au fond son conte n’est pas si faux que ça, ses parents sont bels et bien morts à ses yeux.

Histoire :



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MessageSujet: Re: Olivia White   Olivia White Icon_minitimeDim 18 Jan - 18:04

Histoire :


Tout ce qui compte c’est le sang. Je l’ai compris relativement jeune, lorsque je n’étais encore qu’une enfant. Il n’y a rien de plus précieux que le sang. Sans celui-ci on ne va nulle part, si vous l’avez, rien ne peut vous arrêter. Ce sang je l’ai toujours convoité. Peut-être pas dans ma plus tendre enfance, mais par la suite, je n’ai eu de cesse de le chercher. Moi qui n’étais alors rien, il m’a tout donné. Un nom. C’est sans doute cela qui compte le plus à mes yeux. Avoir le nom. Et pour avoir ce nom, il faut avoir le bon sang. Il faut avoir un sang différent du mien.

Tout commence dans le rouge et le blanc. Sur un lit d'hôpital avec tout ce sang et cette douleur. Des cris. Des lamentations. Des ordres lancés d’une voix sèche et pressée. Une main qui en tient une autre. De la nervosité. Et puis un cri. Le cri. Et enfin le silence. Tout ça c'est moi, ou plutôt le jour de ma naissance. Le gynécologue s'éponge le front, les infirmières soufflent enfin et le pire est passé. La mère va bien et le bébé - en dépit du cordon enroulé autour de mon cou ainsi que ma mauvaise position de départ – va bien lui aussi. Un sacré bébé d'ailleurs. Trois kilos et huit cent grammes pour cinquante-quatre centimètres et demi. Le père qui traine quelque part dans le coin n'en revient toujours pas qu'un monstre de cette taille vienne de sortir du ventre de sa femme, les prouesses de la nature le laisse pantois. La mère, elle, a l'impression qu'on vient de lui déchirer les entrailles. Comprenez-la, elle adore son petit bout de chou qui vient de naitre mais elle trouve culotté qu'on ose dire que c'est le plus beau jour dans la vie d'une femme. Une boucherie pareille ! On lui pose sa petite fille sur le ventre et elle ne sait trop comment réagir. D'un côté il y a la joie béate de voir cette si petite créature d'aussi près, celle qu'elle a senti grandir en elle durant neuf mois, et de l'autre il y a le sang. Elle a toujours détesté ça et pour le coup elle se sent légèrement tourner de l'oeil. Pour finir la béatitude et la fatigue l'emportent et elle craque. Les larmes coulent à flots, et la pauvre femme pleure de joie en prenant son bébé dans ses bras pour la première fois. Plus tard lorsque, après s'être écroulée de fatigue, elle se réveillera, il y aura un lit en plus dans sa chambre d'hôpital avec un bébé dedans. Sur le poignet de sa petite fille elle pourra voir un bracelet et elle murmurera le prénom inscrit dessus d'une voix enroué par l'émotion sous l'oeil attendri de son mari. Olivia.

Vous voyez, le sang est important, parce que tout commence dans le sang. Le sang c’est le nom mais la famille aussi. Il arrive cependant que, parfois, le sang que vous lie aux autres soit différent et qu’il soit la cause de vos malheurs. Ce fut mon cas. Je n’ai pas été malheureuse, loin de là, mais j’ai toujours souhaité ne pas être née de ce sang-là. Du sang de moldu. A mes yeux il n’y a pas pire crime que celui-là. Être né-moldu. On vous regarde toujours de haut, vous avez forcément quelque chose qui cloche et au final personne ne vous prend au sérieux. C’est insupportable. Intolérable même. Parce que je suis née-moldue, je vaudrais moins que les autres ? Je n’ai jamais été d’accord avec ce principe mais il faut avouer que les vieilles habitudes ont la vie dure dans le monde sorcier. Même si je n’étais pas dans la maison la plus intolérante de Poudlard – les Gryffondor tiennent plus des imbéciles heureux que des connards intolérants il faut l’avouer – je n’étais pas totalement comme eux et moi ça me déchirait en deux. A tel point que j’en ai voulu  ce sang. Alors j’en ai trouvé un autre, tout simplement.

Des cris. Une main qui siffle dans l’air et la gifle claque. Elle les regarde, interdite, avant de reculer lentement, des larmes plein les yeux. Ils ne la comprennent pas. A quoi s’attendait-elle donc ? Ce sont des Greengrass, ils sont trop fiers, ils tiennent bien trop à la pureté de leur sang. Quelle idiote, elle qui pensait qu’ils tiendraient à son bonheur plus que tout. Elle entend son père lui demander de couper tout lien la retenant au moldu et elle secoue la tête. Non. Non ? Depuis quand Eleanor ose-t-elle tenir tête ?! Mais elle tient bon. Non elle n’arrêtera pas de le voir. Elle l’aime vous comprenez ? Mais non, ils ne comprennent, ils sont bien trop aveuglés par ce sang. Elle, elle s’en fout de tout ça. La pureté elle n’y a jamais cru. Elle trouve ça malsain même. Un jour on lui demandera d’épouser un de ses lointains cousins et elle ne pourra pas refuser, juste se contenter de vomir son mépris le plus profond et d’obéir face à cette horreur. Elle n’attendra pas que ce jour arrive. S’ils refusent sa relation, alors elle va partir. Elle n’a pas besoin des avantages de son sang pour survivre. Qu’ils aillent tous au diable ! La porte claque et elle ne revint plus jamais dans le triste manoir Greengrass.

Encore cette histoire de sang. Quand je vous dis à quel point c’est important. Elle, c’était Eleanor Greengrass, le vilain petit canard de la famille. Celle qui a préféré renoncer à l’héritage que son sang lui procurait de droit pour épouser un vulgaire moldu. Je n’ai jamais compris ce qui l’avait poussée à commettre une bêtise aussi énorme. Peut-être une envie de rébellion ? Ces gosses de riches ont tendance à me répugner. Ils s’imaginent en droit de tout claquer pour un caprice. Elle a tout abandonné alors que moi, j’aurais tué pour avoir sa vie, être une brave petite sang-pure et devoir un jour me marier à un sombre crétin de sang-pur. Elle avait tout, le sang, la situation et un avenir. Et elle a préféré tout laisser tomber. Quelle idiote. Quant à son rôle dans l’histoire, il viendra par après. D’abord les présentations, ensuite on développe. Chaque chose en son temps voyons.

Elle se retourne juste à temps pour voir le vase tomber avant d’exploser au sol dans un bruit de vaisselle cassée alors qu’elle vient de le bousculer. Elle panique en entendant sa mère demander ce qu’il s’est passé. Elle va encore se faire gronder et ce vase là était un cadeau de sa grand-mère, sa maman va être triste parce que c’était le dernier souvenir de mamie comme elle aime le dire. Elle entend son prénom et des pas qui se rapproche du salon. Elle panique et ferme les yeux en attendant la punition et les reproches qui finalement ne viennent pas. Elle ouvre un œil, puis l’autre en sentant une main passer négligemment dans ses cheveux avant de repartir et le vase est là sur l’étagère, comme si de rien n’était.

Elle a mal. Mal à en mourir comme disent les grands. Olivia se tient le ventre à deux mains, une grimace de douleur sur le visage, les larmes coulant toutes seules pendant que sa mère l’emmène à l’hôpital, complètement paniquée. Olivia ne va pas bien, elle a de la fièvre, le ventre tout dur et l’impression qu’on le lui arrache de l’intérieur. Une fois à l’hôpital les médecins s’affèrent autour d’elle, elle entend le mot appendicite et appendicectomie sans savoir de quoi il s’agit. Elle panique et il y a tous ces objets qui basculent dans tous les sens, tombant au sol ou allant se ficher dans le mur sans que personne ne cherche réellement à comprendre le pourquoi du comment. Finalement on lui pose un masque sur le visage et elle s’endort en tenant la main de sa mère très fort dans la sienne. Lorsqu’elle se réveillera plus tard, elle n’aura plus rien et une cicatrice sur le côté droit de l’abdomen.


Là encore, tout est une question de sang. A l’époque je ne comprenais pas. Vous savez, quand on est un moldu on ne comprend rien à la magie. Les enfants sorciers savent qu’il s’agit de la première manifestation de leurs pouvoirs, c’est un moment de joie pour eux, quelque chose de merveilleux. Ils se voient déjà en train d’étudier la magie, sont rassurés de ne pas être des cracmols ou se genre de choses. Moi, j’étais terrifiée. Je n’étais qu’une enfant et je ne comprenais strictement rien. Il y avait toutes ces choses étranges qui se passaient autour de moi et au lieu de me réjouir j’avais peur de ce qui pourrait arriver la prochaine fois. Je crois que j’ai réellement commencé à avoir peur le jour où cette fille méchante m’a poussée délibérément dans les graviers et que soudainement les graviers se sont jetés sur elle. Au fond, en y repensant c’était drôle, mais à l’époque ça m’effrayait plus qu’autre chose. Et puis il y avait ma mère. Elle ne disait rien mais parfois je voyais son regard se poser sur moi quelques secondes de trop et je voyais bien qu’elle était inquiète, un peu apeurée même, par quelque chose qui m’échappait complètement. Si j’étais née avec du sang sorcier, j’aurais pu me réjouir. Là, j’étais juste dépassée.

Une lettre. Une lettre étrange avec un sceau étrange. Une lettre étrange car adressée au nom d’Olivia White. Elle ne reçoit jamais de lettre. Elle l’ouvre d’une main fébrile avant de froncer les sourcils. Qu’est-ce que c’est que cette histoire ? Et c’est quoi cette liste ? Une baguette ? Ils veulent manger du pain ? La fillette va trouver sa mère en lui tendant la lettre et celle-ci reste bouche bée. Son regard fait plusieurs fois l’aller-retour entre la lettre et sa fille puis elle tend d’une main tremblante le morceau de papier à son mari qui éclate de rire avant de jeter la lettre dans la corbeille à papier. Encore quelqu’un qui aura voulu faire une bonne blague. Olivia sourit et au même moment on frappe à la porte. C’est un homme étrange, un peu comme la lettre, il sort du lot avec sa robe. Un homme qui porte une robe, si ce n’est pas comique ça ! Et puis il parle et au fur et à mesure de son discours, son père secoue la tête, de plus en plus incrédule. Elle entend les mots « sorcière », « Poudlard » et puis son père éclate de colère. C’est une aberration, comme si sa fille pouvait être un monstre, son adorable petit ange ! Sa mère a la lèvre qui tremble et se retient de pleurer dans un coin. On veut lui enlever sa petite fille, la mettre dans une pension et l’éloigner d’elle. C’est hors de question ! Mais les faits sont là et Olivia se retrouve embarquée dans toute cette histoire. Elle ne comprend pas trop ce qui se passe. Elle vient d’avoir onze ans. Bon anniversaire.

Elle regarde le plafond à s’en dévisser la tête, c’est tellement joli ! Il y a d’abord eu le chemin de Traverse et puis le train rouge, le tour en barque, le château et maintenant ce plafond ! C’est tellement beau qu’elle croirait rêver. Mais ce n’est pas un rêve. Olivia est bel et bien là parce qu’elle est spéciale, différente des autres, supérieure à ses amies de sa précédente école. Elle va finalement s’asseoir en-dessous d’un vieux chapeau miteux et celui-ci hésite entre Serdaigle et Gryffondor. Elle ne sait pas trop ce que ça veut dire au fond, mais apparemment c’est très important. Elle trouve ça un peu flippant tout de même, ce chapeau bizarroïde qui visiblement lui parle. Elle ne devrait plus être si étonnée que ça, mais tout de même, c’est impressionnant ! Finalement il crie Gryffondor et des applaudissements retentissent à une table tandis qu’elle s’y dirige, toute guillerette.

Elle pouffe dans son coin tout en courant à la suite des ses amis. Ils viennent encore d’aller faire une farce aux vils serpents et elle ne peut s’empêcher de ricaner en revoyant leur tête lorsqu’ils ont senti l’odeur caractéristique de bombabouse les recouvrant. Ça leur apprendra à crâner autant. Ils entendent des bruits de course derrière eux et redoublent d’efforts pour arriver à leur salle commune sans se faire prendre. La vie chez les Gryffondor est décidemment bien plus belle que celle qu’elle mène à la maison.

Poudlard. Sans doute les plus belles années de ma vie. Le moment où j’ai compris que j’étais différente. Spéciale. L’époque où je me suis sentie chez moi. Il n’y avait rien de mieux que de prendre le train pour retourner au château ou encore se prélasser sur les bords du lac en regardant le calamar géant venir se dorer la pilule au soleil lors du retour des beaux jours. Ce que j’aimais le plus c’est sans doute l’hiver à Poudlard. Ce moment où le sapin gigantesque prenait place dans la grande salle sous ce plafond merveilleux et que le lac était recouvert d’un manteau de glace. Il y avait quelque chose de féérique là-dedans. Et puis il y avait les cours aussi. Que de merveilles dans ces cours, particulièrement en métamorphoses. Je me souviendrais toujours de ma première tasse changée en rat. Une véritable réussite. J'ai toujours adoré ce cours, y donnant le meilleur de moi-même pour avoir la meilleure note. Il n'y a rien de plus grisant que de recevoir un optimal en métamorphose, alors quand ils pleuvent c'est absolument merveilleux. Surtout que c'est bien utile quand on veut devenir animagus par après. C’est là-bas également, que j’ai pris conscience de l’importance du sang. Quand j’entendais les élèves parler de cette magie qui régissait leur vie depuis la plus tendre enfance alors que personne chez moi ne sortait sa baguette pour allumer la cheminée. J’ai dû avoir l’air tellement stupide avec mon air surprit en demandant pourquoi diable ils n’utilisaient pas des allumettes comme tout le monde. Je me suis d’ailleurs faite remarquer à des nombreuses reprises à cette époque à cause de mes lacunes en connaissances magiques. A partir de ma troisième année, j’ai pris pour habitude de dire que ma mère était une sorcière qui ne nous avait jamais rien dit avant que je ne rentre à Poudlard. Je ne sais pas si quelqu’un m’a vraiment cru à cette époque, mais quand j’ai prouvé mon soi-disant lien de parenté avec les Greengrass deux ans plus tard, plus personne n’a douté de rien.

Des recherches. Voilà ce qu’elle fait depuis cinq ans déjà. Un tas de recherches. Sur les Greengrass, pour ne citer qu’eux. Il lui a fallu des années avant de pouvoir recoller tous les morceaux. Elle s’est entrainée à devenir une animagus pour pouvoir s’incruster un peu partout et fuiner ainsi plus facilement. Ça lui a même fait tout drôle de prendre l’apparence d’une petite souris grise et de devoir aller se déclarer au ministère. Et elle y est parvenue à trouver ce qu’elle cherchait justement. Cinq ans. Cinq années durant lesquelles elle a simplement disparu de la circulation, voyageant à travers le monde pour mieux apprendre et surtout avec l’objectif bien précis de trouver un nom. Ce ne fut pas simple, mais à force de trainer dans les murs des maisons de la haute société, Olivia a entendu le nom. Eleanor Greengrass. La mauvaise herbe, celle qui a eu le culot de s’amouracher d’un moldu, celle qui a été reniée. Personne ne se soucie de savoir ce qu’il est advenu d’elle et pour cause, ça fait terriblement tâche d’avoir une traitresse à son sang dans la famille. Il n’y a qu’Olivia.

J’ai renié définitivement mon sang à cette époque, juste après avoir quitté Poudlard, reniant par la même occasion tout lien de parenté avec mes parents. J’ai beaucoup voyagé et appris diverses langues à l’occasion comme le roumain et l’allemand qui m’a paru absolument indispensable avec la guerre moldue. Après tout on ne peut pas réellement savoir comme tout cela finira et autant avoir une balle dans mon camp en cas de défaite de l’Angleterre face à l’Allemagne. J’ai également trouvé le lien de sang que je recherchais désespérément et ma condition de née-moldue a complétement été éradiquée.

Elle ne l’aime plus. C’est idiot n’est-ce pas ? Après avoir tout abandonné pour lui, elle ne l’aime simplement plus. Elle s’est réveillée comme ça ce matin, avec cette certitude de ne plus pouvoir continuer comme ça. Peut-être est-ce dû à l’accumulation des évènements. D’abord la perte de sa famille, puis sa petite fille décédée et enfin le fait qu’il sombre un peu plus chaque jour dans l’alcool. C’est d’un cliché. Elle qui a renoncé à sa vie de princesse pour vivre d’amour et d’eau fraiche, elle se rend compte que l’amour est plus amer qu’autre chose. Elle se met à sangloter toute seule dans ce lit dont les draps de l’autre côté sont déjà froids. Il ne dort même plus avec elle, à croire qu’il l’évite. Elle ne s’est jamais sentie aussi malheureuse. Voilà plus de vingt ans qu’elle a tout laissé tomber et elle aujourd’hui il y a ce constat déchirant, celui qu’elle est passé à côté de sa vie. Elle  se regarde dans le miroir et se reconnaît à peine, elle a sacrifié sa beauté et sa jeunesse pour un conte de fée qui ne se termine pas par un « ils vécurent heureux ». Eleanor se recroqueville sur elle-même et avant de comprendre ce qu’elle fait, se retrouve debout à faire sa valise. Elle va rentrer, implorer le pardon de sa famille et tout rentrera dans l’ordre. Oui, voilà ce qu’elle va faire. Il risque de mal le prendre mais après tout, il ne peut pas lui en vouloir. C’est autant de sa faute que la sienne, et elle a tout abandonné pour lui, ce n’est que justice que de vouloir récupérer ce qu’elle a laissé tombé.

Ecoeurant n’est-ce pas ? Quand je vous ai dit que cette pauvre femme était une idiote. L’avantage des mariages arrangés c’est qu’on ne se réveille pas un beau matin et se disant qu’on ne l’aime plus puisqu’on ne l’a jamais aimé. Et ça évite également de se faire assassiner par un mari qui refuse la séparation. C’est idiot, mais au fond ça m’a bien arrangé il faut l’avouer. C’est comme ça que j’ai trouvé un sang digne d’être porté. C’est peut-être cruel, mais sa mort a fait mon bonheur en quelque sorte.

C’est elle qui a découvert que la pauvre était morte voilà quelques mois déjà. Sauvagement assassinée par le déchet humain qui se trouve actuellement devant elle. Et elle trouve ça absolument grisant, absolument parfait. Elle qui a besoin de parents, elle vient de se trouver la famille parfaite. L’idiote et le déchet. Quoi de plus merveilleux ? Son sourire s’élargit davantage alors que l’homme lui lance un regard effrayé. Il sent bien qu’elle n’est pas là pour prendre le thé, on attache rarement les gens pour faire la causette. Elle ramasse une bouteille à ses pieds avant de la fracasser négligemment contre un mur. C’est comme ça qu’il la tué l’autre. Un coup enfoncé dans la gorge qui l’a faite agoniser, s’étouffer avec son propre sang. La gorge elle trouve ça encore trop doux mais bon, mieux vaut ça que d’utiliser sa baguette, elle a un entretient d’embauche à passer au ministère après, et ça ferait terriblement tâche de voir sa baguette vérifiée alors que son dernier sort aurait été un avada. La gorge est la meilleure solution. Elle s’essuie distraitement les mains avant d’effacer ses traces sur les lieux. Olivia vient de devenir orpheline. C’est triste.

Voilà trois ans que la guerre a éclaté dans le monde moldu et depuis, je dois avouer avoir fait du chemin. D’abord j’ai acheté un chat. Ce n’est pas n’importe quel chat mais un main coon qui s’appelle Tortue, et Tortue c’est l’une des plus belles choses au monde. Point. Ensuite j’ai été embauchée au ministère. Pas comme traductrice, même si j’aime les langues, c’est plus un passe-temps qu’autre chose et ça n’ouvre pas vraiment les portes… Tandis qu’être avocate au Magenmagot, c’est nettement plus intéressant au niveau carrière et en dépit du fait que mes collègues me surnomment la catastrophe ambulante – alors que ce n’est tout de même pas ma faute si j’ai malencontreusement bousculé un juge qui a dévalé les escaliers – je m’y plais bien. Et puis il y a eu la révélation. Grindelwald. Ses idées de domination sorcière sur les moldus m’ont séduite et c’est tout naturellement que j’ai voulu rejoindre sa cause. Bon, ça n’a pas été vraiment évident parce qu’allez savoir pourquoi, les mages noirs ne font pas confiance aux gens qui ont des cheveux roses et qui clament vouloir rentrer dans les rangs, c’est tout de même désolant de vivre en ces temps de scepticisme ! Quoi qu’il en soit, à force d’harcèlement et de menaces toutes plus tordues les unes que les autres, j’ai finalement été plus ou moins acceptée. J’ai fortement insisté sur le fait que je pouvais être vraiment très utile en cas de problème d’ordre juridique et que je pouvais même éviter Azkaban à certains partisans suffisamment crétins que pour se faire attraper. Evidemment je ne suis pas certaine pour le dernier point, mais ils n’ont pas à le savoir, si ? Le fait est que, en dépit de ma chevelure barbapapa, j’ai finalement rejoint les rangs et j’en suis absolument ravie. Les moldus nous sont inférieurs, ce n’est que justice qu’ils soient mit sous tutelle sorcière. Par ailleurs je compte bien y trouver un quelconque avantage car même « pour le plus grand bien », je ne fais rien pour rien. Je pense sincèrement que me rallier à lui peut m’être très favorable dans le futur et si jamais cela s’avérait être faux, il sera toujours temps de quitter le navire à ce moment-là. En attendant je suis bien décidée à servir la cause du mage aussi longtemps que cela ne me porte pas préjudice. Oh bien entendu, ça fait terriblement tâche de se déclarer ouvertement favorable au sorcier ces derniers temps, encore plus lorsqu’on fait partie de ses rangs, alors évidemment je ne le revendique pas ouvertement mais sachez que j’attends juste mon heure en passant pour la gentille petite gaffeuse absolument irréprochable.


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Tom Marvolo Riddle
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MessageSujet: Re: Olivia White   Olivia White Icon_minitimeDim 18 Jan - 22:24





Bonjour, je suis Tom Marvolo Riddle et fondateur. Je suis également responsable de ta validation.

Bouhouhouh j'ai perdu mon premier message de validation. QwQ

Une belle fiche complète pour un personnage haut en couleur et plus sombre qu'il n'y paraît. Intéressant ! Je n'ai rien à redire et c'est donc avec joie que je te valide. Re-bienvenue ma chère Olivia !


Merci de remplir ton profil avant débuter le RP. Tu peux également poster ta fiche de relations et demander des liens. N'hésite pas si tu as des questions ou autres problèmes.

Royce veut un lien ! =D
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MessageSujet: Re: Olivia White   Olivia White Icon_minitimeDim 18 Jan - 23:21

Merci ô princesse d'amour (non je ne reconnaitrai jamais ton statut de mage noir, pas ma faute c'est ton vava qui fait cet effet-là D8) /o/

Sinon je remercie aussi Aeris hein, qui s'est quand même tapé les huit pages d'histoire sans broncher et qui m'a corrigé vite-fait mes deux-trois erreurs, mais je le note en tout petit pour pas ennuyer mon monde, bref  panda vous remarquerez également comme que je ne suis pas avec Lizzie, je peux utiliser ceci :  panda à l'infini sans que personne ne puisse rien y redire /MEURT/ Bon ok, j'arrête de flooder 

Ceci étant dit, je serai plus que ravie d'avoir un lien avec Royce ! /o/
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MessageSujet: Re: Olivia White   Olivia White Icon_minitimeMer 15 Avr - 14:44

Normalement, il n'y a aucune mise à jour à faire (mais je précise comme il faut le faire, du coup vraiment désolée pour le retard de celle-ci é.è)
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MessageSujet: Re: Olivia White   Olivia White Icon_minitime

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