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 [1943 - Décembre] A bit of Love is always Good (avec Ruben Lovegood)

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Catriona Lovegood
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MessageSujet: [1943 - Décembre] A bit of Love is always Good (avec Ruben Lovegood)   [1943 - Décembre] A bit of Love is always Good (avec Ruben Lovegood) Icon_minitimeSam 14 Nov - 18:53

[1943 - Décembre] A bit of Love is always Good (avec Ruben Lovegood) 592680bloggif5647727916946


Par une après-midi froide et venteuse de décembre, Catriona Lovegood, le corps recouvert d'une longue cape doublée de fourrure, l'un de ses sempiternels chapeaux sur le crâne, se tenait debout, seule, à la terrasse enneigée des Trois-Balais, mangeant un cornet de glace au chocolat. Ceux qui ne la connaissaient que superficiellement auraient pu s’étonner de ce spectacle, tant on l’imaginait peu encline à de telles frivolités. Ses intimes, en revanche, savaient qu’elle avait toujours nourri une passion coupable pour cette friandise, et seulement celle-ci. Il n'y avait donc rien d'inquiétant dans ce comportement.

Qu’on la connût bien ou mal, toutefois, nul ne se serait étonné de l’expression de profonde indifférence qui marquait son visage tandis qu’elle contemplait d’un œil morne la foule des sorciers –jeunes et moins jeunes- qui couraient avec enthousiasme vers les attractions du camp des Bohémiens situé un peu plus loin. En effet, quel que soit le sentiment qui la traversait -joie, tristesse, peu importait-, Catriona avait toujours l’air aussi neutre qu’un centaure en train de commenter le passage de Vénus devant Saturne.

Et pourtant, en ce moment précis, la jeune employée de bureau était de plutôt bonne humeur. Elle s’apprêtait à retrouver son petit frère, qu’elle n’avait pas revu depuis plusieurs mois, études et travail obligent. Les raisons de sa présence à Pré-au-Lard, cet après-midi, au milieu d’une foule qu’elle abhorrait, d’animations bon-marché qu’elle méprisait, étaient diverses, il fallait bien l’avouer, mais l’envie de revoir Ruben primait au-dessus de tout. En dépit de sa sévérité, de sa réserve, elle adorait son frère, ses frères, et le petit Ruby lui manquait. Il était en train de changer, de devenir un homme, elle ne se voilait pas la face, mais si elle pouvait, dans les rares moments qu’elle partageait avec lui, retrouver des fragments, de brefs éclats du passé, de courts rappels des joies qu’ils avaient vécues ensemble, alors il lui semblait qu’elle aurait eu tort de se priver.

Cela étant, heureuse de revoir Ruben ou pas, elle n’était pas disposée à pardonner son retard pour autant. Elle avait passé de longues années à essayer de lui faire rentrer dans sa tête blonde de Lovegood qu’on ne faisait pas attendre une dame, et elle ne savait pas si les leçons avaient porté –vu sa popularité à l'école, probablement que oui, à moins que ses condisciples accordassent encore moins d'importance à la ponctualité qu'ile ne le faisait-, mais toujours était-il qu’avec elle, il ne prenait jamais les mêmes précautions. De ce fait, leurs retrouvailles débutaient systématiquement de la même façon :

- Tu es en retard, dit-elle dans un froncement de sourcils quand elle le vit arriver un instant plus tard, emmitouflé sous sa cape et son écharpe. Je t’ai déjà dit mille fois que c’est mal-élevé de faire attendre les gens.

Son air sévère laissa néanmoins tout de suite place à un doux sourire.

- Enfin peu importe. Viens donc faire un bisou à ta sœur, jeune malappris. Comment vas-tu ? J’ai l’impression que ça fait une éternité qu’on ne s’est pas vus ! J’imagine que tu veux aller te promener parmi les stands ?

La perspective ne l'enchantait guère, mais bon, elle pouvait bien faire un petit effort, pour une fois...
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MessageSujet: Re: [1943 - Décembre] A bit of Love is always Good (avec Ruben Lovegood)   [1943 - Décembre] A bit of Love is always Good (avec Ruben Lovegood) Icon_minitimeLun 16 Nov - 21:37

[1943 - Décembre] A bit of Love is always Good (avec Ruben Lovegood) Preau10

Ruben remonta son écharpe jusqu'aux oreilles et fit un dernier signe de la main à ses amis avant de s'éloigner vers l'entrée du village. Il était couvert de neige après cette bataille acharnée et s'épousseta légèrement. Il fallait quand même qu'il soit présentable.

Il avait reçu un hibou deux jours plus tôt pour le prévenir que Catriona viendrait lui faire un coucou à Pré-au-lard.
Il en était plutôt ravis, il adorait sa soeur, c'était un peu sa seconde mère en un peu plus jeune et un peu moins... Non, décidément tout aussi stricte. Il gardait de bons souvenirs d'enfances où elle prenait un malin plaisir à lui faire faire tout ce qu'elle voulait et surtout le dresser contre une poignée de dragées surprises de Bertie Crochue.
Ruben avait toujours était fou de ces sucreries, et Cat en avait toujours profité. Elle se vantait d'avoir des techniques d'éducations novatrices. Cela s'apparentait surtout à du dressage de gnome.

Il sortit sa montre de sa poche, il était en avance.
Parfait.
Catriona détestait quand il avait du retard. Il rangea rapidement sa main dans sa poche, le froid se faisait un peu trop mordant pour qu'il la laisse à l'extérieur. Il continua donc sa route, emmitouflé dans sa cape et redressant son écharpe à plusieurs reprises.

Tandis qu'il passait devant chez Zonko, un groupe de fille sortit de la boutique en riant. Il eut tout juste le temps de l’apercevoir et de filer se cacher derrière un lampadaire.
C'était ridicule comme cachette, c'était d'ailleurs tout aussi ridicule de se cacher tout court. Mais allez savoir pourquoi il n'osait pas lui parler. Ce qui était étrange pour quelqu'un d'ordinairement si peu timide que lui. Mais elle, c'était un cas particulier. Il ne savait juste pas comment l'aborder.

La fille Ollivander.

Il ne connaissait même pas son nom ! Histoire de rajouter au ridicule de sa situation. Il lui vouait une sorte de culte secret depuis bientôt un an.
A cause de ça, il s'était totalement passionné pour les baguettes magiques, délaissant un peu, voir beaucoup, le reste de ses études. Le fait qu'il n'ait pas obtenu un optimal à toute ses buses avait d'ailleurs été une grande source de désagrément pour sa mère qui ne lui avait plus envoyé de hiboux pendant trois semaines.

Il resta planté là plusieurs minutes à la voir aller de vitrine en vitrine avec ses amies. Il fallait avouer qu'elle avait cette grâce naturelle qui l'attirait tant. Elle semblait presque flotter sur le sol... Enfin flotter ! Pas comme un détraqueur ! Plus comme... Comme... Comme un nuage... Oui c'est très bien un nuage, et très beau, comme elle.

L'image de Catriona s'imposa en lui et il sortit sa montre dans un sursaut.

Il venait de passer cinq minutes à stalker la fille Ollivander ! Cinq trop longues minutes et il pouvait surement dire adieu à un accueil sans reproche de sa soeur !

Il reprit ses esprits et remonta à nouveau son écharpe jusqu'aux oreilles avant de filer à toute vitesse vers l'entrée du village
Elle l'attendait comme prévu sur la terrasse des trois balais.
Comme prévu, elle lui reprocha son retard.
Il n'allait quand même pas lui avouer la vrai raison de ce dernier, il imaginait déjà sa réaction "Voyons Ruby ! Ça ne se fait pas d'espionner une dame comme ça ! Tu vas passer pour un pervers !"... Non, ce n'était décidément pas la bonne solution, et il ne fallait surtout pas qu'elle commence à l'appeler Ruby ici, alors que le bar était rempli d'élèves.

"On faisait une bataille de boules de neige avec des amis, je n'ai pas vu le temps passer, excuse moi."

Demi mensonge, ça ne lui ferait pas de mal de toute façon.
Il s'approcha d'elle tout en abaissant son écharpe révélant ainsi son large sourire. Il se pencha légèrement pour l'embrasser, c'est qu'il était le plus grand des deux maintenant.

"Ça c'est parce que j'ai encore grandis sinon trois mois ne paraîtraient pas aussi longs, surtout avec le tas de hiboux qu'on s'envoie."

Il jeta un coup d'oeil au camps de bohème avec un légère appréhension. Catriona avait vraiment l'habitude de le traiter comme s'il avait encore huit ans, les bons jours elle arrivait à monter à douze ans, mais dans tous les cas, elle avait tendance à oublier qu'il était bientôt majeur... Le camps de bohème était rempli de ses camarades, et il n'avait qu'une crainte, qu'elle l'appelle Ruby devant tout le monde ou ne le réprimande un peu trop.

"Euh... Ouais pourquoi pas."

Autant prendre le risque, il la rappellerait à l'ordre si nécessaire. Il remonta une nouvelle fois son écharpe et tourna la tête vers sa soeur:

"Tu as vu papa et maman récemment ?"
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MessageSujet: Re: [1943 - Décembre] A bit of Love is always Good (avec Ruben Lovegood)   [1943 - Décembre] A bit of Love is always Good (avec Ruben Lovegood) Icon_minitimeLun 23 Nov - 12:07


[1943 - Décembre] A bit of Love is always Good (avec Ruben Lovegood) 592680bloggif5647727916946

Catriona balança son cornet de glace dans une poubelle qui trainait par-là, puis Ruben et elle se mirent en route vers les attractions. Tout en bavardant avec son frère, elle regarda d’un air distrait le chœur de gobelins qui massacrait des cantiques de Noël un peu plus loin dans la grand-rue.

- On faisait une bataille de boules de neige avec des amis, je n'ai pas vu le temps passer, excuse-moi, se justifia Ruben.

- Je suis à peu près sûre de ne jamais avoir fait de batailles de boules de neiges de toutes mes années passées ici, commenta-t-elle d'une voix amusée. Quand j’avais encore l’âge à ça, on ne pouvait pas aller à Pré-au-Lard… et en troisième année, ça ne m’intéressait déjà plus. Mes préoccupations étaient ailleurs, c’est le moment où mes copines et moi nous sommes mises à regarder les garçons ! Et où les garçons se sont mis à nous regarder, d’ailleurs, ajouta-t-elle d’un ton songeur.

Une vision fugitive du visage narquois de Ziegler, son éternel sourire satisfait sur les lèvres, passa devant ses yeux, et elle s’empressa de la chasser. Oui, on est très bête à 13 ans, elle ne risquait pas de l’oublier. Elle coula un regard vers son frère. Il n’y avait pas de raison qu’il en fût autrement pour lui. Il devait bien avoir quelqu’un en vue. Un joli garçon poli et un peu timide comme lui, ça ne faisait pas chavirer les cœurs, mais les filles trouvaient ça mignon. Dans quelques années, quand il aurait atteint les vingt-deux ans, vingt-trois, qu'il aurait pris de l'assurance, il aurait beaucoup de succès, Catriona en était certaine. Tant mieux. Plaire aux autres était une condition essentielle, si l’on espérait réussir dans la vie, et s’il y avait une chose qu’elle voulait pour Ruben, c’était bien qu’il réussisse.

- Tu as vu papa et maman, récemment ?

- Oui, pas plus tard que la semaine dernière, je suis allée manger à Loutry un soir, en revenant du ministère… Ils vont bien, ma foi. Je ne sais pas si tu es au courant, papa travaille sur un nouveau modèle de Comète 190, en ce moment, pour remplacer le bon vieux 170 de course qui commence à accuser son âge. Ils ont des problèmes pour fixer les brindilles, elles ont tendance à se déchirer à trop haute vitesse, apparemment, mais ça n'a pas l'air de trop l'inquiéter…
"Quant à maman, elle est très occupée à préparer le convoyage d’un œuf de Noir des Hébrides entre Gringotts et la Banque Magique de l’Or du Rhin, en Suisse, mais enfin tu la connais, plus elle a de boulot, plus elle est efficace. Donc, voilà, la vie suit son cours. En parlant de cours, comment se passent les tiens ? Maman a dit que le Pr. Slughorn ne tarissait pas d’éloges, à ton égard.


Elle fit une pause et, derrière ses petites lunettes, coula un regard en direction du profil aigu de Ruben. Le moment était venu d’aborder l’une des raisons pour laquelle sa mère l’avait envoyée ici.

- Il lui a également confié une chose qui l’a un peu surprise : apparemment, à la faveur d’une de ses soirées, tu aurais exprimé au professeur ton intérêt pour la confection des baguettes magiques. Tu sais comment elle est, elle n’a pas pu s’empêcher de, hum… d’enquêter, et en parlant avec Rod, il lui a raconté ce que tu lui as dit. C’est très bien, que tu piques de curiosité quant aux baguettes magiques, en tout cas je trouve, mais je me demandais… d’où vient ce soudain intérêt ? Ca ne t'avait jamais pris avant...

Catriona était sincère : elle-même était trop curieuse de tout pour désapprouver le fait que Ruben se penche sur un domaine aussi peu connu et "utile" pour sa vie future que la fabrication de baguettes – la curiosité intellectuelle était une forme d’ambition -, mais elle se demandait réellement d’où il sortait cette nouvelle passion. Qu’est-ce qui avait bien pu le pousser à s’y intéresser comme ça, du jour au lendemain ? Elle soupçonnait une influence extérieure...
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MessageSujet: Re: [1943 - Décembre] A bit of Love is always Good (avec Ruben Lovegood)   [1943 - Décembre] A bit of Love is always Good (avec Ruben Lovegood) Icon_minitimeJeu 26 Nov - 18:21

Ruben lança un regard interloqué à sa soeur, il avait un mal fou à l'imaginer en train à regarder un garçon comme lui regardait la fille Ollivander. Non, à tous les coups elle avait du tenir une sorte de cahier de compte aussi secret que celui qu'Alan tenait pour leur petite entreprise où elle référençait chaque garçon de sa connaissance avec ses qualités, ses défauts, ses notes, ses relations sociales et ses projets d'avenirs.

Il parut ravis d'en savoir un peu plus qu'elle sur les projets de Pertinax. ll entretenait une correspondance bien plus régulière avec son père qu'avec les autres membres de sa famille. Le vieux Lovegood était particulièrement fier de son petit dernier qui était capitaine de son équipe de Quidditch et ils échangeaient de longues lettres à parler balais, tactique, et Tutshill Tornados leur équipe préférée commune. Ce que désaprouvait totalement sa mère qui était en faveur des Pride of Portree. Les jours du championnat où ces deux équipes s'affrontaient étaient toujours les plus électriques dans leur belle maison de Loutry. Et la légende, qui lui avait été raconté par Roderick et qui appelait donc à confirmation, disait que ses parents s'étaient rencontré dans les tribunes d'un match et que sa mère avait versé le contenu de sa boisson sur la tête de son père à l'issu de la défaite des Pride of Portree.


"Oui il m'en a parlé ! Il m'a même dit que je pourrais être parmis les testeur pendant les vacances. J'espère juste qu'ils auront réglé ce problème de brindilles..."

Il avait encore un air béat sur le visage quand il entendit Cat parlait de sa mère, puis du vieux Slug.

Il déglutit.

Il n'en revenait pas qu'il en ai parlé à Moreen alors qu'il lui avait demandé de rester secret sur sa nouvelle passion !
Mais la pire des trahisons venait de Roderick ! Il l'avait trahit ! Son propre frère ! Cela méritait une vengeance, il allait parler du journal qu'il comptait ouvrir et des incertitudes financiaires qu'il connaîtrait dès le début ! Et de ses fiançailles surprises avec la folle qu'il avait rencontré à Sainte Mangouste quand il était venu  rendre visite à Ruben à cause de sa Dragoncelle fulgurante qui l'avait empêché d'être là au premier match de l'année ! Match perdu contre poufsouffle.... Et dire qu'il leur avait fait subir un entrainement militaires à tous.

Ceci dit, la réaction de Catriona n'était pas vers la réprimande. Elle trouvait même bien qu'il eut une passion....

Elle n'avait surement pas mesuré qu'il comptait en faire son métier, ça non.


"Hé bien, c'est venu comme ça, en cours de sortilège, je me suis fais la remarque que les baguettes magiques étaient multiples et que c'était particulièrement intéressant..."

Mais c'était déjà l'heure de la vengeance. Il prit l'air de la banalité, comme s'il allait se mettre à parler de la pluie et du beau temps et fit mine de regarder un stand de friandise. Enfin si Catriona pouvait lui en payer ce n'était jamais perdu non plus:


"Tu étais au courant que Roderick comptait quitter la gazette ? Il veut faire une surprise à tout le monde et ouvrir son propre magasine politique, il appellerait ça le.... "chicaneur".... " il avait finit sur une note de dédain.

Il sortit quelques gallions et se prit des dragés surprises de Berthy Crochue, tout en guettant la réaction de sa soeur.

"Je n'arrive vraiment pas à comprendre son choix ! Je veux dire, il aura énormément de mal financiairement et il est beaucoup trop jeune. Il n'a aucune expérience de rédacteur j'ai peur que ça fasse un flop.... Surtout qu'il devra s'occuper de sa nouvelle femme, il t'a annoncé ses fiançailles aussi je suppose ?"

Il espérait bien que non, sa vengeance en serait beaucoup beaucoup beaucoup plus douce.
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MessageSujet: Re: [1943 - Décembre] A bit of Love is always Good (avec Ruben Lovegood)   [1943 - Décembre] A bit of Love is always Good (avec Ruben Lovegood) Icon_minitimeVen 1 Jan - 11:49

[1943 - Décembre] A bit of Love is always Good (avec Ruben Lovegood) 592680bloggif5647727916946


Catriona, un sourire flottant sur ses lèvres fines, écouta Ruben parler avec enthousiasme de sa nouvelle passion. Elle ne pouvait pas déterminer avec certitude jusqu’à quel point il était accroché, jusqu’où il comptait pousser ses recherches sur cette matière, mais elle était en mesure de dire qu’en tout cas, sa sincérité ne faisait pas de doute. Elle ne savait pas trop ce qu’il fallait en penser : était-ce bon ou mauvais pour lui ? Elle décida de temporiser et d’attendre de voir comment les choses évolueraient avec le temps. Elle n’aimait guère devoir adopter une position passive, mais parfois, c’était la seule chose à faire.

- "Tu étais au courant que Roderick comptait quitter la Gazette ? Il veut faire une surprise à tout le monde et ouvrir son propre magasine politique, il appellerait ça le.... "Chicaneur".... " lança Ruben d’un ton qui ne cherchait pas à masquer son scepticisme.

Catriona accusa le coup, c'est-à-dire que sa paupière tressauta légèrement et que sa main droite se crispa brièvement sur son sac. Pour se donner le temps de digérer cette information… inattendue… elle ôta ses lunettes et les essuya rapidement d’un coup de baguette. Bon, là, elle devait bien l’avouer, elle était réellement et parfaitement surprise. D’une part, Rod ne lui avait rien dit, ni à elle, ni à sa mère. D’autre part, cette décision semblait au mieux audacieuse, au pire, complètement irraisonnée. Enfin, pourquoi diable est-ce que Ruben, lui, était au courant ? Tout cela faisait beaucoup à intégrer… et il était hors de question que son petit frère la voie en position de « faiblesse ». L’heure était donc au bluff le plus éhonté.

- Oui, j’ai entendu ça, répondit-elle d’un ton froid. Je dois dire que je n’ai pas non plus très bien compris d’où il sortait cette idée… On n’a pas eu le temps d’en parler bien longtemps, cela étant. Tu en sais plus, toi ?

Catriona était venue à Pré-au-Lard avec l’intention de prendre des nouvelles de Ruben… et d’en donner à sa mère. Mais quoi que son benjamin puisse maintenant lui raconter à son sujet, elle était à peu près certaine que rien ne viendrait égaler cette révélation sur Roderick en termes d’intérêt, pour sa mère comme pour elle. Au moins, depuis cinq minutes qu’avait commencée la discussion avec Ruben, elle savait déjà qu’elle n’avait pas perdu son temps. Comme pour enfoncer le clou, son frère enchaîna aussitôt après :

- Surtout qu'il devra s'occuper de sa nouvelle femme, il t'a annoncé ses fiançailles aussi je suppose ?

Peut-être Ruben avait-il espéré lui faire subir une seconde crise cardiaque (bel esprit de famille), mais de cela, Cartriona était au courant. Ce fut avec une assurance renouvelée qu’elle lui répondit :

- Oui, mais ça n’a pas été facile de lui faire cracher le morceau ! Enfin, c’était tellement évident, qu’il y avait quelque-chose entre eux, que j’ai passé une heure à le harasser de question… et ça a fini par payer ! Il t’en a parlé spontanément, à toi ?

Ca ne l’aurait pas étonnée. Catriona était douée pour extorquer des confessions, mais ce talent était le fruit d’un long travail, d’années d’observation et d’apprentissage. Ruben, lui, attirait la confidence de façon spontanée, comme un œuf de doxy attire les botrucs : le simple fait de voir sa bouille innocente, ses grands yeux candides derrière ses lunettes, sa tignasse blonde décoiffée vous donnait envie de lui raconter votre vie. Non pas qu’il n’y eût rien d’autre derrière cette apparence d’ingénuité, Catriona connaissait suffisamment son frère pour savoir qu’il n’était ni stupide, ni naïf, mais c’était ainsi : s’il avait voulu entrer dans les ordres, il aurait probablement été le meilleur confesseur de l’histoire de l’Eglise d’Angleterre, et elle était bien incapable d’expliquer pourquoi. Chez toute autre personne, elle aurait jalousé cette capacité, mais Ruben était son frère, son petit frère adoré, et, précisément, il n’était pas comme « toute autre personne ». Ceci posé, ce n’était pas ça qui allait l’empêcher de lui tirer les veracrasses du nez. Clairement, il en savait plus qu’elle, et si elle ne lui en tenait pas rigueur, elle n’était pas disposée à laisser une telle situation perdurer.

- Tu me passes quelques dragées surprises ? La dernière fois, j’étais restée sur un bonbon au mazout, j’aimerais faire passer le goût…

Elle saisit une friandise et la croqua. Parfum de dinde rôtie, bonne pioche, d'autant que c'était de saison. Elle le savoura quelques instants puis finit par poursuivre d’un ton léger :

- Au fait, je ne t’ai pas dit ? Je me suis inscrite à ce concours de plaidoirie – d’éloquence, en fait – qu’organisait pour tout le personnel du deuxième étage le barreau du Magenmagot et… ma foi, j’ai tiré au sort mon sujet – "pour ou contre la catégorisation des lethifolds chez les esprits" -, j’y suis allée… et il se trouve que c’est moi qui ai gagné ! Bon, le prix n’était pas exceptionnel – un an d’abonnement à la revue pénale magique -, mais… je dois dire que ça fait toujours plaisir d’arriver en tête. Et puis, surtout, ça ne peut pas faire de mal sur mon C.V. !
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MessageSujet: Re: [1943 - Décembre] A bit of Love is always Good (avec Ruben Lovegood)   [1943 - Décembre] A bit of Love is always Good (avec Ruben Lovegood) Icon_minitimeMer 6 Jan - 14:30

Catriona était peut être la plus douée pour bluffer tout le monde, au point d'en gagner un concours d'éloquence, mais on arnaque pas Ruben Lovegood comme ça.

Il avait passé toute son enfance en compagnie de sa soeur, et savait très très bien quand elle perdait le contrôle d'une situation.
Ce qui était le cas présent !
Pour une fois, Ruben en savait plus qu'elle, et elle semblait vraiment être choquée, son tressaillement, son teint livide, son ton froid et ses lunettes qu'elle avait jugé bon de retirer quelques seconde afin de pouvoir faire un brin de nettoyage, tout en elle reflétait sa perplexité fasse à cette nouvelle.
Roderick n'était pas fou, et Ruben non plus d'ailleurs, tout ce qui passait par les oreilles de Catriona avait tendance à ressortir par sa bouche le jour même. Et c'est évidement à leur mère qu'elle racontait toujours tout. Si il y avait bien une chose que les hommes Lovegood eussent tous en commun, c'était la crainte des réactions de Maureen Lovegood...
Ruben en avait développé une plus grosse phobie que les autres, c'est vrai, mais Roderick n'était pas mal dans son genre non plus. Il savait bien que son frère aîné n'était pas assez stupide pour tout raconter spontanément à l'espion en chef de leur mère...
Rien que le fait qu'elle semble réellement au courant pour ses fiançailles était surprenant. Mais bon, elle avait encore du employer quelques moyens de pressions que Ruben n'avait pas forcément envie de connaître. En fait, il se fichait un peu de ce que son frère avait pu subir, il l'avait bien mérité ! En aucun cas il n'avait le droit de d'aller parler aussi spontanément de sa passion pour les baguettes à ses parents !

"Oh, il m'a dit qu'il avait acheté un terrain, à Loutry, pas loin de chez papa et maman. Il a ajouté qu'il comptait ouvrir sa rédaction là bas, et vivre à l'étage. Il prétend que la gazette n'était pas assez engagée à ses yeux, trop dans les bottes du ministère, donc si tu veux mon avis, il n'aura aucune subventions de ce dernier, ce sera sa propre fortune qu'il va dilapider dans cette affaire !" Ruben eut un soupire exaspéré. "Et surement celle de papa aussi ! Il a du lui en parler, et je suis presque sûr qu'il l'aidera.... Je ne pense vraiment pas que maman apprécierait. Mais bon, tu as déjà du le lui dire non ? Vu que tu étais au courant... Je suis étonné qu'elle ne s'en soit pas plainte dans sa dernière lettre... Quel est son avis sur cette affaire ? Non parce que, et c'est un avis personnel évidement, qu'il ferait mieux de devenir directeur de la gazette. A partir de là, il pourrait la changer de l'intérieur au lieu de se la jouer grand journaliste politique qu'il n'est pas."

Des remords ? Quels remords ? Que signifiait ce mot ? C'était la vengeance, et plus il en donnerait à sa soeur, plus elle oublierait son histoire de baguette.... Il devrait peut-être essayer d'être un peu moins rancunier dans ses bonnes résolutions de l'an prochain.... Roderick l'avait bien mérité !

"Il a tendance à tout me raconter spontanément..." Bon, peut-être plus après ce qu'il était en train de lui faire... Cafter comme ça, sur toutes les confidences de son frère. "Mais je t'avoue que je ne pouvais que m'en douter quand ils étaient en train de flirter lourdement dans ma chambre d'hôpital alors que j'essayais simplement de dormir... Elle est vraiment bizarre tu sais ? Si elle ne m'avait pas administré des potions contre la dragoncelle j'aurais eu tendance à croire que c'était une patiente égarée du service de pathologie des sortilèges."

Et ça il ne l'inventait vraiment pas. Elle lui avait même affirmé qu'il avait attrapé la dragoncelle parce qu'il avait marché dans un nid de Nargoles. Roderick en avait rit, Ruben avait plutôt paniqué sur l'état de santé mental de la personne sensée le soigner.

Ses pensées arrêtèrent de divaguer dès que Catriona lui piqua un dragée avant même qu'il ne lui en propose un, et la politesse alors ?
Mais bon, elle ne semblait pas trop satisfaite par ce qu'elle avait pioché donc bon.
La nouvelle du concours d'éloquence ne le surprit pas le moins du monde, sa soeur aurait réussit à convaincre un dragon de manger des brocolis. C'était la meilleurs dans ce domaine, il fallait bien l'avouer.

"Oh, c'est génial ! Du coup tu vas tenter d'avoir une promotion ? Tout le monde serait fiers de toi ! Mais... Tu leur as dis quoi exactement pour gagner ?"
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