Réputation :
Mathis est sans doute perçu comme un élève un peu "branleur", qui n'est pas forcément fort en cours mais qui se débrouille. Il aime se donner un air supérieur (alors que concrètement, il ne l'est en aucun cas) et faire peur aux premières années. Cependant, il n'est pas forcément méchant si on le respecte et il peut même s'avérer sympathique et loyal si on devient son ami.
Projets :
Il aimerait devenir médicomage indépendant, aussi incongru que cela puisse paraître...
Famille :
Ses deux parents sont sorciers. Son père est anglais et sa mère est française. Il est fils unique et a juste un cousin avec qui il est proche à Durmstrang.
Histoire :
On ne peut pas dire que la vie de Mathis ait été, pour sa plus grande partie, tumultueuse.
Né d’un père anglais, Alexander Lowell, et d’une mère française Cassandre Lowell née Leroy, il est né dans la capitale britannique mais a cependant passé la plus grande partie de son enfance dans le domaine familiale maternelle en France, plus précisément à Paris.
Sang-mêlés, ses parents viennent tous les deux d’une longue lignée de sorciers. Ainsi a-t-il baigné dans la culture sorcière et magique depuis sa plus tendre enfance.
Il se souvient encore courir dans les allées de pavés de la partie magique de Paris, suivant sa mère tout en observant les différentes boutiques sorcières. Voir les différents magiciens user de leur pouvoir magique devant lui le faisait rêver, ainsi avait-il toujours eu hâte d’avoir l’âge d’obtenir sa baguette. Cependant, il fallait attendre et c’était très long.
Il ne manquait de rien chez lui. Car, bien que sa famille ne soit pas de sang-pur, il semblerait que le patrimoine transmis de génération en génération ait été florissant au fil du temps. Ainsi, Mathis pouvait être catalogué comme étant un « gosse de riches ». Car au final, c’était un petit peu ce qu’il était. Jamais il n’avait manqué de quoique ce soit. Quand il demandait quelque chose, aussitôt l’avait-il dans les mains. Un môme pourri gâté, voilà ce qu’il était.
Et on eut bon lui inculquer de bonnes valeurs morales ou bien les bonnes manières reconnues par la société, le garçon n’en faisait décidément qu’à sa tête.
Oh, bien sûr, il était respectueux avec ses aînés et notamment ses parents. Mais son langage cru et sa vulgarité témoignaient de sa volonté à n’en faire qu’à sa tête. Rassurez-vous cependant, ce dernier sait se tenir convenablement et sait même paraître pour un garçon de très bonne famille aux allures sang-pur. Enfin, seulement quand cela l’arrange.
Fils unique, Mathis a vécu seul avec ses parents. Ou du moins, avec sa mère à Paris puisque son père travaillait de son côté au Ministère de la magie britannique, ne revenant que rarement à la maison. Ce n’est pas pour autant qu’il s’ennuyait, loin de là. Il a été envoyé à l’école pour apprendre les bases et il s’est bien fait quelques camarades là-bas.
Son cousin, Wayne Dorian Lowell, qui vivait en Europe de l’Est avec ses parents, venait régulièrement le voir. Âgé de deux ans son aîné, ils ont toujours partagé une grande complicité mêlée à beaucoup de taquinerie. C’est d’ailleurs ce dernier, un été, qui lui a appris à jouer aux échecs (version sorcier, attention !). Depuis Mathis a une affection particulière pour ce jeu et emmène d’ailleurs son échiquier partout avec lui et y joue dès qu’il en a l’occasion.
Au final, Mathis n’a jamais vécu d’aventures extraordinaires. Il se laissait vivre.
Ce petit train train quotidien continua jusqu’à ses onze ans où il reçut comme bon nombre d’enfants sorciers de son âge sa lettre d’admission à Poudlard, l’école de sorcellerie britannique, l’inscription étant liée à son lieu de naissance. Lui ses parents durent déménager dans la maison familiale paternelle se trouvant à Londres.
Même si ce n’était pas quelque chose d’extraordinaire aux yeux du jeune garçon, le changement de langue entre les deux pays pouvait encore et toujours le perturber. Ainsi n’était-il pas surprenant de l’entendre jurer ou bien marmonner des mots français. Son accent, par ailleurs, était toujours très prononcé.
C’est pour son plus grand plaisir qu’il alla acheter toutes ses fournitures scolaires au chemin de traverse et où il fit la connaissance de quelques futurs élèves.
Il entra finalement en septembre 1938 à Poudlard où il allait enfin apprendre à utiliser sa magie. Depuis tout ce temps, il en rêvait. Depuis qu’il était conscient de ses facultés, il désirait en savoir plus.
Quand le choixpeau se posa sur le haut de son crâne, il n’eut même pas à réfléchir et déclama sans plus attendre un « Serpentard » bien audible.
Parfait, Mathis avait bien quelques ambitions. Et à ses yeux, la maison des verts et argents allaient très bien à son caractère tout en s’accordant très bien avec ses yeux.
Très vite, il se fit une place au sein de cette maison qui semblait si austère de l’extérieur et qui avait si mauvaise réputation.
Oh bien sûr, il se fit des ennemis. Mais après tout, cela rajoutait du piment à sa petite vie d'élève.
Puis, il faisait aussi parti d'un petit groupe d'élèves de Serpentard, dirigé par un certain Tom Riddle qu'il appréciait particulièrement. Il avait le don d'être mystérieux, charismatique et intriguant. Il avait énormément de respect pour lui et c'est d'une certaine obsession qu'il pouvait l'observer, quelques fois, en cours ou dans le dortoir.
Une énigme, voilà ce qu'il était. Il portait très bien son nom de famille.
Les années passèrent.
Il était régulièrement mis au courant des dernières nouvelles concernant la France...ou bien de la guerre à l'Est de la part de son cousin. Et même en Grande-Bretagne, rien ne semblait aller...
Même à Poudlard avec le réveil du Basilic et surtout la mort de Myrtle Warren. Cela avait été un enfer pendant un long moment...
Enfin, Mathis s'en souciait très peu, ne voulant pas se casser plus la tête qu'il n'en avait besoin. Après tout, les cours étaient déjà assez compliqué pour s'embrouiller encore plus l'esprit.
Il vivait sa vie pleinement et c'est tout ce qui comptait.