Réputation :
Zoey est la fille au fond de la classe qui passe son temps à dessiner sur les parchemins plus qu’à écrire. Ce qui est enrageant puisqu’elle réussit à être dans les meilleures malgré tout. Certains la trouvent bizarre; pourquoi passe-t-elle ses journées à l’extérieur et que fait-elle avec cette valise qu’elle traîne partout ? Même ceux qui se considèrent comme ses amis ne savent presque rien d’elle. Elle participe aux discussions aux repas, mais sans toutefois partagé sa vie privée.
Projets :
L’école n’est qu’une formalité afin de satisfaire ses parents le temps qu’elle ait la majorité. À la sortie de Poudlard, la jeune fille désire fonder sa propre maison d’édition et peut-être même une pour les comics. Elle savait même le nom qu’elle y donnerait : L.C.A. Comics. En attendant, elle se contente de dessiner les illustrations de certains contes pour enfants en restant dans l’anonymat.
Famille :
Zoey vient d'une famille de sang-pur. Son père, Fredrich Oxford, est né dans une grande famille de sorciers. Cette lignée de sang-pur s’illustra à de nombreuses reprises au courant de son histoire et le père de Zoey ne fit pas exception à la règle. Il fut premièrement délégué du ministère de la magie en Espagne. Puis, il devint directeur conseillers en commerce magique pour le département de la coopération magique international. Ce fut en Espagne qu’il rencontra la mère de ses enfants. Cette dernière, Eleonora Constanza Aguilera, était alors poursuiveuse du Fireball Catalan. Elle dut délaisser sa carrière lorsqu’elle tomba enceinte pour la première fois. La femme suivit son mari en Grande-Bretagne lorsqu’il fut affecté au département de la coopération magique. Ils s’installèrent à Édimbourg afin d’être prêt de la famille paternelle et ce au grand désarroi de l’Espagnole qui ne pouvait supporter sa belle-mère.
Fredrich et Eleonora attendent de leurs enfants l’excellence et la perfection. L’échec n’est pas une option et ne supportent pas qu’on porte atteinte au nom familiale.
Histoire :
L’enfance de Zoey fut des plus «normales». Leur mère manquant de temps pour parfaire leur éducation, elle confia ses enfants à leur grand-mère et au second mari de cette dernière. Mamy Oxford leur lisait les contes de Beedle le Barde, les contes de l’enfance et du foyer et toutes sortes d’autres lectures afin d’éveiller leur goût pour la littérature et leur imagination. De son côté, son mari amenait une touche de fantaisie à leur vie en les faisant danser sur de la musique moldue, en les emmenant se promener parmi eux et en leur lisant le journal où les images ne bougeaient pas. Ce fut même ce dernier qui donna le premier ensemble de peinture de la jeune fille.
Fredrich et Eleonora n’étaient pas en reste. Le soir, lorsqu’ils revenaient épuisés du travail, ils s’occupaient d’eux avec fermeté mais assez de souplesse pour ne pas les étouffer. Ainsi, Zoey grandit dans un milieu favorable à son développement.
Vint alors le moment de choisir son école. Eleonora venta les mérites de Beauxbâtons comme quoi Zoey y suivrait la meilleure formation pour elle. Selon elle, il allait de soit que sa fille devait aller à la même école qu'elle. De son côté, Fredrich ne laisserait jamais son enfant partir à l’étranger alors qu’elle avait la possibilité d’étudier à l’école qui avait formé des générations d’Oxford.
La petite fille ne voulait pas décevoir aucun de ses parents, mais elle devait choisir. Elle décida grâce au hasard d’une pièce (ce qu’elle n’avoua jamais à sa famille). Le choix mit Eleonora dans une colère noire et cela lui prit l'arrivée de la lettre le jour du onzième anniversaire de sa fille pour qu'elle accepte la fatalité de la chose. Le 1er septembre, elle se retrouva sur le quai 9 ¾ afin de dire au revoir à Zoey. Cette dernière était prête à partir pour une nouvelle aventure.
Lors de la cérémonie de répartition, Zoey tremblait de tous ses petits membres. Elle sentait sur elle le regard de tous. Lorsqu’on posa le choixpeau sur elle, celui-ci marmonna longtemps avant de crier «Serpentard». Une vague d’ovation vint de la table de sa nouvelle maison, mais la jeune fille ne sourit que timidement à cet accueil. Elle allait passer les sept prochaines années avec eux. Toutefois, elle n’arrivait pas à concevoir la possibilité de s’ouvrir à eux. Ils avaient tous tellement d’ambition alors qu’elle désirait simplement dessiner.
Depuis sa première année, elle passe ses cours dans le fond de la classe, à être le moins remarquée par les professeurs et à écouter à moitié. Elle s’en sortait avec d’excellentes notes sans trop de difficultés. Horace Slughorn la remarqua cependant et l’invita à son club. Apprenant sa passion et son talent pour le dessin lors de sa deuxième année d’étude, il joua de ses connexions afin de lui dénicher un premier petit contrat comme illustratrice de contes pour enfants. Il aimait se venter d’être le «découvreur d’une artiste».
Après quatre ans, Zoey n’a toujours pas créé de liens avec les gens de sa maison et de son année. Elle passait ses temps libres seule à dessiner et préférait la compagnie de son gramophone-valise que celle des autres élèves.