[ Correspondance ] Lettres à ma Fille [ Faith Valentyne ]
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Sujet: [ Correspondance ] Lettres à ma Fille [ Faith Valentyne ] Lun 2 Juin - 19:30
If you can hear the whispering about you And never yield to deal in whispers, too (...)
02 Jan. 1943 From Eden Valentyne to Faith Valentyne
Ma fille. J'étais des plus inquiète quand à ta santé ces dernières heures. Quand Pré-Au-Lard a été attaqué, j'ai crains pour Poudlard. Et non sans raison. J'ai appris ce qui s'y était déroulé quelques heures après tout, mais il m'était impossible de me rendre sur place, déjà, les Aurors fermaient le périmètre. Nous avons entendu de nombreuses rumeurs sur les évènements. On dit qu'il y a des blessés, on murmure les mots entre deux conversations mondaines, d'une telle nuisance verbale que je n'y prête aucune attention. Je pense pouvoir affirmer que tu vas bien, que tu n'es pas blessée. Si Poudlard n'avait pas pris la peine d'informer une mère seule que son unique fille était blessée, et que tel était le cas, tu penses bien que Poudlard ne tiendrait plus debout depuis longtemps. Aussi j'en suis venue à la conclusion que tu étais peut-être choquée, effrayée, mais indemne et en sureté. Après tout, tu es une Valentyne, ma fille, et non pas quelque greluche effrayée par son ombre. Pearl a bien sûr été d'un très grand secours, et m'a raisonné. Il restait plus prudent pour moi que je ne m'aventure guère dans cette école désormais infestée d'Aurors comme des mouches sur un cadavre. Tu connais l'étendue de mon admiration pour leur courageuse oeuvre.
Tu rentreras bientôt à la maison pour y passer une semaine de vacances dûment méritées, nous aurons tout le temps de discuter des évènements. Tu te doute que je suis des plus frileuses à l'idée de te laisser continuer tes études à Poudlard. Ce lieu n'est pas sûr pour toi en ces jours. Je te l'annonce par lettre pour que tu puisses préparer ton argumentaire, et je te préviens de la difficulté à me convaincre de ne pas te retirer d'ici sur-le-champ.
J'abordais Pearl quelques lignes plus haut. Continuons sur un ton plus léger. Tu te souviens évidemment d'elle, n'est-ce pas ? Nous irons toutes les trois en ville sûrement, nous flânerons comme des dames et nous magazinerons, avant de nous prélasser autour d'une boisson chaude. J'espère que le programme te plaira, qui sait, tu trouveras sûrement quelque vêtement à ton goût. Pearl aura probablement de nombreuses questions d'ordre très intime à me poser, le genre de discussion entre adultes que tu n'écouteras absolument pas, je te connais (comme si je t'avais faite) : tu as bien évidemment interdiction totale d'en discuter avec quique ce soit, je te fais confiance.
Je t'aime. Tu es ce que la Vie m'a donné de plus précieux. Ta mère, Eden Valentyne.