Réputation :
En général, Elypse apparaît comme quelqu'un de sympathique : toujours prêt à rendre service, il est très sociable et met tout de suite les autres à l'aise. Il veut toujours rencontrer les autres et faire leur connaissance ; il est donc connu de presque tout le monde à Poudlard. Cependant il y a aussi quelques rumeurs qui court sur lui, comme quoi il serait violent et qu'il aurait déjà frappé des élèves ...
Projets :
Il aimerait faire dans l'analyse de la médecine moldu, car elle l'a toujours énormément intriguée ; et puis, il aime bien les moldus en général.
Famille :
Dans la famille, ils sont sorciers de génération en génération. Il est fils unique, mais rêve d'avoir un petit frère ou une petite sœur.
Histoire :
« - Il était une fois un princesse grenouille qui rêvait au prince charm... - Mais non, c'est l'inverse espèce d'imbécile ! C'est le prince grenouille qui rêve du baiser de la princesse pour lever le sortilège, tout le monde connaît cette histoire enfin ! - Oui, et bha pas moi ! Et puis d'abord pourquoi ce serait le prince qui serait le soumis hein ?! » On avait huit ans, à l'époque, je m'en souviens comme si c'était hier. On s'était rencontré quelques mois auparavant, et on était devenus inséparables, même si on se disputait sans arrêt. Mais, avant de parler de lui, revenons quelques années en arrière, jusqu'au jour de ma naissance. Mes parents ont longtemps trimé pour m'avoir, et ils ont vraiment été les parents les plus heureux du monde en apprenant que ma mère était enceinte. Le grossesse se passa sans encombre, et me voilà neuf mois plus tard. Bref, tout était normal quoi. Ma seule déception dans ma famille a été le fait que je n'ai pas eu de grand frère ou de grande sœur, et que mes parents ne comptent pas avoir d'autres enfants pour l'instant. Mais bon, on ne pas tout avoir dans la vie, hein ?
Je grandis à Londres. Mes parents cachaient leurs pouvoirs aux yeux du monde, et m'apprirent rapidement comment cacher les miens aussi. Il n'y avait que chez nous qu'on pouvait utiliser les baguettes à notre guise ; tant que ce n'était pas des sorts trop puissants qui auraient pu faire exploser la maison, bien entendu. Je n'allais pas en maternelle moldue, car il fallait que j'apprenne avant tout à contrôler mes pouvoirs – mais mes parents me firent cours à la maison. Cependant, je leur demandèrent de m'inscrire pour la primaire ; ils acceptèrent à condition que je continue les cours à domicile dès que je rentrerais chez moi. J'acceptais bien entendu, ce n'était pas si terrible après tout ; j'aurais juste un peu moins de temps pour aller jouer avec mes amis. Enfin, le peu que j'en avais. Je n'étais pas très sociable à l'époque, et peu avaient envie de devenir mon ami. Mais cela m'allait très bien comme ça.
Je reviens donc à mes huit ans, le jour où je l'ai rencontré. Mon meilleur ami et mon âme sœur, Clave. Il était brun aux yeux bleus, était né le même jour que moi, aussi peu sociable mais très intelligent. Il est apparu en plein milieu de l'année, il avait déménagé pour s'installer dans ce quartier. Il s'était assis à mes côtés, et c'est comme ça que notre amitié débuta... « - Aurais-tu la gentillesse de me prêter ton livre, s'il te plaît ? - Hum … J'ai le livre, mais j'ai pas la gentillesse. » Il m'avait regardé, légèrement surpris de ma répartie. Je lui lançais un regard amusé et lui tendis mon livre sans un mot de plus. Il me remercia d'un hochement de tête et se mit à suivre le cours – ou à faire semblant de le suivre, je ne sais pas. On a continué à se parler, on s'est trouvé des points communs – dont notre date d'anniversaire – et on a continué à vivre comme cela, allant et repartant de l'école ensemble, invitant l'un chez l'autre pour les devoirs ou simplement à dormir.
Je ne lui ai jamais parlé de mes pouvoirs, de la sorcellerie et de toutes ces choses là. J'avais peur, je crois. Qu'il me prenne pour une dingue, ou qu'il me laisse. Qu'il ait peur de moi. J'ai donc du lui mentir pour la première fois de ma vie lorsque je reçus la lettre de Poudlard, je ne sais plus trop ce que je lui avais dis, que je partais dans une école spécialisée ou quelque chose du même genre. Spécialisée en quoi, je n'en savais rien, je ne sais toujours pas, mais je crois qu'en cet instant personne n'avait relevé. J'ai vu quelque chose dans ses yeux se briser, et une peur immense. D'être abandonné, sûrement. Et moi, je me sentais si mal, j'avais peur de l'inconnu aussi, d'y aller sans lui. On s'est câliné, longuement, si fort, je me souviendrais toujours de cette étreinte. « Je reviendrais pendant les vacances, ne t'inquiètes pas. On se reverra... » Il avait hoché la tête, mais aucun de nous deux n'étaient convaincus. La distance éloigne le monde, c'était bien connu.
Je partis donc à Poudlard. Je me fis quelques amis là-bas, je devins un peu plus sociable, je m'inscrivais au club de Quidditch, je me donnais à fond dans mes études : tout se passait bien. Je rentrais chez moi à chaque vacances, et je les passais avec Claive. Rien n'avait changé entre nous, on rigolait toujours autant, on se répétait sans cesse « tu es mon âme sœur, je ne t'abandonnerais jamais ». Un jour, il m'offrit un bracelet violet « en signe de notre amitié éternelle » tout en abhorrant fièrement le même sur son poignet gauche. Je ne l'ai jamais retiré. Je lui envoyais souvent des lettres dans lesquelles je lui racontais mes journées, les cours « extraordinaires » et la magie en moins. Ca me faisait mal de lui mentir comme ça, mais je n'avais pas le choix. Et puis le drame se passa. Ce genre d'événements qui arrivent sans prévenir, qui vous tombe dessus et qui vous fait dire « je n'ai rien vu ». Oui, je n'avais strictement rien vu.
C'était à mes quinze ans. « Il est mort, Elypse. Il s'est... Suicidé. La semaine dernière. » Vous avez déjà eu cette sensation du monde qui s'écroule autour de vous, comme si vous flottiez dans un vide intersidéral ? C'est ce qui m'est arrivé. Je n'arrivais pas à concevoir qu'il était mort, et encore moins qu'il s'était suicidé. Que s'était-il passé, bon sang ? Pourquoi je n'avais rien vu, pourquoi ne m'avait-il rien dit ? J'étais son meilleur ami, il aurait dû me dire, il aurait dû...
Tu lui as dis pour tes pouvoirs, toi?. C'était sans doute différent mais... Et merde, j'avais été aveugle. Même pas capable d'aider son meilleur ami, vous imaginez ? Cette pression sur mon cœur, cette boule au ventre, c'était insupportable. En cet instant, j'aurais voulu mourir.
J'ai eu énormément de mal à m'en remettre. Encore aujourd'hui, je ne me pardonne pas de n'avoir rien vu, de ne pas avoir su. Il me manque ; son rire me manque, ses sourires aussi, sa voix, sa façon de nous regarder, ses grands yeux qui te donnent l'impression de découvrir le monde à chaque instant qui passe. J'ai énormément changé depuis sa mort ; je me suis promis silencieusement de ne plus laisser aucune de mes connaissances mourir de cette façon, alors, je suis devenu encore plus serviable et sociable, toujours présents pour les autres. Cependant, une partie sombre s'est aussi construite ; je suis plus violent, plus irritable. Peut-être est-ce toute cette colère contre moi-même que je ressors quand on m'énerve. Ou peut-être est-ce que je suis en train de perdre la raison, je ne sais pas. Je ne compte même pas chercher, de toute façon. Les autres avant tout, c'est ce que je me suis toujours dit depuis la mort de Claive.