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 [13 mai 1943] After Midnight... [William Marshall]

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William Marshall
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MessageSujet: Re: [13 mai 1943] After Midnight... [William Marshall]   [13 mai 1943] After Midnight... [William Marshall] - Page 2 Icon_minitimeMer 14 Jan - 22:37



∞ After Midnight
Pearl Byron


Le 13 Mai 1943, dans la nuit.

La nuit ne fut pas agréable, beaucoup trop courte à mon goût. Une nuit sans rêve, c'est comme si j'avais simplement fermé les yeux, laissant mon esprit s'échapper ailleurs avant de sentir le soleil sur ma peau. Trop court, j'aurais bien dormis milles ans de plus, ou simplement quelques heures.. Je me sentais fatigué, mais aussi endoloris, j'avais mal partout, surtout à la tête. Je restais donc allonger, grondant silencieusement en essayant simplement de me rendormir. Vus mon état, ça aurait dut être facile. Mais quelque chose m’empêcher de trouver le sommeil. Ce satané reptile volatile  était réveillé et ça depuis maintenant longtemps. Je l'entendais rôder dans la pièces, grattant le bois de ses griffes, ce traînant un peu partout en attendant qu'on daigne ce lever. J'avais fais comme si je n'entendais rien songeant sérieusement à le foutre dehors dans le jardin.. mais il ce ferait voir, et en plus du reste il allait certainement s’enfuir. Mauvaise idée, mais bon sang ce qu'elle serait efficace... Je me contentais donc de soupirer, me retournant un peu sur ma banquette en grognant qu'il la ferme un peu, mais le son de ma voix n'avait fait que l'exciter un peu plus. Il ce mettait à rugir, battant un peu des ails pour sauter sur le sol en s'approchant de minuit.
Cette fois c'était trop.

❝Va piailler ailleurs !


Je sais pas ce que je venais de lui lancer. Un livre, un tabouret.. ce qui me tombait sous la main pour lancer en direction du dragon. Il rouspéta de plus belle, reculant en ce rabattant sur le comptoir pour le griffer encore. Voila qu'il s'en prend à Minuit maintenant.. J'y crois pas.. mon humeur était bien trop massacrante pour que je prenne le temps et la patience de ne pas m'énerver. J'avais machinalement tendu la mains vers minuit, il s'était approché de moi pour venir poser ses pattes sur le divan en pleurant un peu. Je m'étais poussé pour lui faire de la place. Ça faisait une éternité que je n'avais pas dormi avec Minuit, depuis que Pearl était ici, il avait prit l'habitude de ne plus venir... mais là, il ce faisait agressé par le nouveau colocataire.. Le pauvre. Dans un autre ronchonnement, je lui caressais le pelage sans me relever, espérant toujours me rendormir alors que lui semblait être le plus heureux du monde allongé dans ce lit improvisé à mes cotés.




made by great thief.

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MessageSujet: Re: [13 mai 1943] After Midnight... [William Marshall]   [13 mai 1943] After Midnight... [William Marshall] - Page 2 Icon_minitimeLun 19 Jan - 13:29



After Midnight...



Pearl n’aurait pas rechignée contre des minutes voir des heures de sommeil en plus. Il en fut autrement. Elle reconnut vite les petits cris de Naë, mais ignorant l’heure tardive, elle pensait qu’il allait se calmer tout seul. Erreur. Naë avait rugit et apparemment il allait foncer sur Minuit. C’est ce qu’elle supposa quand elle ouvrit, à contre cœur, et vit Will balançait un objet non identifié vers Naë avant de prendre Minuit avec lui sur le lit. Pearl lâcha un long soupir, donna un coup sur l’épaule de Will avant de se lever, car forcément monsieur n’était pas en état de le faire.

« Ne lui balance pas des choses. Il a juste faim. »

Comme s’il allait vraiment manger Minuit, franchement ! Elle retint un bâillement, se leva du lit-canapé improvisé d’hier soir, regarda l’heure pour confirmer sa supposition, puis se tourna vers Naë. Elle lui fit un petit signe de la main lui désignant la cuisine. Le petit dragon tout content d’attirer enfin l’attention, fonça dans la cuisine et faillit s’en prendre à la table, tellement il était impatient de manger. Pearl le nourrit alors d’un morceau de viande bien juteux pour lui et le laissa tranquille. Ne pas déranger un dragon quand il mange, même un bébé. Un bébé qui commençait à grandir un peu trop vite. Elle le savait, bientôt, très bientôt, elle allait devoir s’en séparer. Elle savait déjà que Will avait un endroit pour lui, lieu qu’elle connaissait, mais s’en séparer n’allait pas être simple. Pearl soupira une nouvelle fois, se tourna vers les armoires dans l’intention de se faire un thé –chose qu’elle n’avait pas le droit de prendre, mais Will s’était recouché et il était mal au point, elle se dit donc qu’il ne pourrait pas y faire grand-chose. Alors qu’elle sortait un petit sachet de thé, toujours en soupirant et en essayant de bien se réveiller, un bruit venant de la porte-fenêtre du fond de la cuisine, l’interpella. Des petits claquements. Un coup d’œil en cette direction suffit pour qu’elle reconnaisse ses corbeaux.

« Le courrier est là… »

Elle arrêta son activité pour aller les voir. Elle en profita pour leur donner à eux aussi un peu à manger –même s’ils avaient de quoi manger en massacrant le jardin de Will- et à passer un peu de temps avec eux, avant de prendre le courrier. Pas de lettres, juste un journal : la Gazette du jour. C’était amplement suffisant. Pearl remercia ses corbeaux et rentrant tout en regardant la une du quotidien. Elle n’eut pas besoin de lire l’article. Le titre et l’image de Gringott’s dans un sale état était amplement suffisant. Finalement… Elle n’allait pas laisser rendormir son compagnon. Pearl traversa la cuisine s’en prêter attention à Naë qui déchiquetait sa viande, s’arrêta devant Will et lui balança le journal en pleine figure sans toucher Minuit.

« Tu as un minimum de jugeote que je sache, plus que la plupart des fanatiques faisant partis des partisans, alors dit-moi qu’est-ce que t’as été faire là-dedans ?! Gringott’s, sérieusement ?!! Et Arti qu’était là-bas aussi… Non mais c’est suicidaire ! »

Pearl le foudroyait du regard en attente d’explications. Elle avait bien compris tôt ce matin qu’ils avaient pris part à quelque chose de grave, mais… si suicidaire et un tel bâtiment… Non, elle n’avait pas vraiment réalisée ça. Si le Ministère, les aurors trouvaient quoique ce soit sur l’un des partisans présents, ils tombaient tous. Même eux. Et une telle action… Pearl ne pourrait rien faire. A part les faire quitter l’Angleterre et encore fallait-il être prévenus des événements et de l’avancer à temps. Ils n’y avaient plus qu’à prier que personne ne s’était fait prendre. Mais qu’est-ce qui leur était passé par la tête, par Merlin !!

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MessageSujet: Re: [13 mai 1943] After Midnight... [William Marshall]   [13 mai 1943] After Midnight... [William Marshall] - Page 2 Icon_minitimeLun 19 Jan - 21:00



∞ After Midnight
Pearl Byron


Le 13 Mai 1943, dans la nuit.


J'aurais aimé me rendormir, mais Pearl laissa un vide à mes coter. Je senti un courant d'air balayé mon dos après qu'elle ce soit relevé, en me donnant un coup soit dit en passant. Elle n'aimait pas que je m'en prenne à son dragon, pourtant il le méritait mille fois. Et puis elle réagissais comme s'il avait été blessé ou triste, on en était quand même loin.. c'est lui qui détruit toutes mes affaires en plus du reste ! Dans un simple grognement, je gardais le dos tourné en faisant un peu plus de place à  Minuit. Pearl s'était levé, elle était parti regagner la cuisine, pour y nourrir Naë certainement, je gardais les yeux fermé dans l’espoir fou de me rendormir .. sans grand résultat. Mon esprit vacillait entre conscient, somnolence et pensées anarchiques. J'en venais à souhaiter que quelqu'un m’assomme pour mettre fin à ce début de migraine atroce... Et Pearl, aussi douce et gentille soit elle.. des fois... N'arrangeait pas vraiment les choses.
Ce qui me réveilla, ce n'est pas la douceur de ses main ou de ses mots, non. Ce n'était pas non plus la chaleur de ses bras ou tout autre choses aussi agréable.. ce qui m'avait réveillé c'était la gazette qu'elle m'avait lancé en pleine figure. Je pensais que c'était sa façon de me montrer qu'elle était toujours en colère et qu'il était temps de que je me lèves, mais une fois relevé, le brouillard  qui broyait ma vue ce voila et laissa place aux gros titres.

C'était à prévoir, je ne m'étais vraiment pas attendu à autre choses que ça. L'incident de la Banque avait fait la une, il y avait un détail complet des affrontements et des interventions du Ministère. Cette fois je m'étais complètement redressé, j’endentai Pearl hurler dans mon oreille mais n'y prêta pas grande attention, mes yeux parcouraient rapidement le journal en quête de noms, de fait ou simplement d'information. Il n'y était pas dit si des arrestation avaient eu lieux, on ne citait pas de noms, je ne sais même pas s'ils savent ce qu'on était venus chercher.. A vrais dire même moi je n'en avait aucune idée.
C'est dans un soupir las que je m'étais finalement tourné vers Pearl. Elle avait toujours ce regard furieux, aussi noir que l'ébène et aussi froid qu'un blizzard . J'avais l'impression que chacun de ses cris me frappait avec violence à l'arrière du crâne ce qui n'améliorait pas mon humeur déjà massacrante.

❝Tu peux pas arrêter de crier trois seconde. J'ai la tête qui va exploser avec tout ce vacarme...

Je me massais les yeux de la paume de mes main avant de jeter la gazette à Minuit. Le chien s'était joyeusement jeté sur le morceau de parchemin pour le ronger. Je savais que cette situation était absurde, elle me pensait peut être stupide d'avoir accepter ça, mais je crois qu'elle ne ce rend pas compte de ce que mon implication signifiait.

❝Tu as raison, la prochaine fois j'irais voir Grindelwald pour lui dire que son plan est totalement idiot. .. Tu crois quoi.. que c'est un salon de thé, qu'on ce rencontre et qu'on papote autour d'un verre en philosophant sur comment nous pourrions améliorer notre vie? On doit faire des choses, on choisit pas ce qui nous plaît quand ça nous plaît. Je sais même pas ce qu'on est venu chercher ... mais on été trahis. Les Aurors.. ils savaient qu'on allait venir.

Cette conclusion était la seule évidence dans ce tableau. A moins que quelqu'un n'ai trahis ou soit sous surveillance sans s'en être rendu compte... Quelqu'un donnait des informations à ces saleté d'Auror.

❝S'ils n'avaient pas été là, on aurait certainement réussis... ce qui est certain c'est qu'a partir de ce soir, tout le monde est suspect, et je ne peux faire confiance à personne... Quand aux conséquence de cet échec.. Je n'en sais rien mais ça n'augure rien de bon.

Tout le monde allait ce méfier de tout le monde, on ce faisait déjà pas confiance en temps normal.. Alors là.. ça n'arrangera rien du tout.. Il valait mieux faire profil bas, ce terrer au fond de son trou en attendant que tout ce calme avant de ressortir..







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