Le Deal du moment : -45%
WHIRLPOOL OWFC3C26X – Lave-vaisselle pose libre ...
Voir le deal
339 €

Partagez
 

 Bagatelles pour un massacre (Pays de Galles, mai 1943, RP multiple)

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas 
AuteurMessage
Isaac Lawford
Isaac Lawford
d'histoire de la magie
d'histoire de la magie

Date d'inscription : 06/09/2014
Messages : 200

Bagatelles pour un massacre (Pays de Galles, mai 1943, RP multiple) Empty
MessageSujet: Bagatelles pour un massacre (Pays de Galles, mai 1943, RP multiple)   Bagatelles pour un massacre (Pays de Galles, mai 1943, RP multiple) Icon_minitimeJeu 27 Nov - 21:56

Hors RP : Bon, je commence par m’excuser du retard que j’ai pris pour poster ce cours : j’avais le sujet en tête, mais j’ai franchement galéré à trouver une façon crédible de l’amener. Ca se sent  un peu dans mon écriture, d’ailleurs.
L’autre chose dont je m’excuse, c’est la longueur du post. Mais bon… Entre présenter la situation et vous expliquer à peu près comme il se doit contenu du cours, qui sort en bonne partie de mon imagination, je n’ai pas trop la possibilité de faire bref ^^. Et encore, je suis loin d’avoir tout dit ! D’autres informations seront distillées au fur et à mesure.
D’ailleurs, à ce sujet, quand je pose une question, si vous estimez avoir un doute, ou que votre perso doit nécessairement donner la bonne réponse (je pense surtout à Kay et sa mémoire photographique), n’hésitez pas à me MP pour que nous en discutions. De toute façon, ma trame n’est pas définitive : je suis ouvert à toutes les idées.
Pour plus d’informations sur la rébellion (particulièrement la participation des loups-garous, sur laquelle je reviendrai – ou vous reviendrez, d’ailleurs ^^), voir
ici:
Désolé, l’article n’existe pas en français, mais si vous souhaitez une petite traduction, même chose, envoyez-moi un MP, je m'en chargerai avec plaisir :)
Par ailleurs, voilà la liste des participants : votre serviteur, Elizabeth Levy, Ruby O'Hara, Kay Meyers, Matthias Jefferson et la petite dernière qui s'incruste en mode j'en ai rien à foutre du réglement ce qui fait que je vais devoir lui retirer une bonne quinzaine de points : Alice Wayland. /*meurt*




De tous les cours que je pouvais  avoir à dispenser, celui destiné aux 6ème et aux 7ème années était le seul qui me procurait une réelle satisfaction. Une raison très simple à cela : les élèves qui y participaient n’étaient pas qu’une bande de boursouflets sans cervelle qui y allaient en traînant les pieds, mais bien des jeunes intelligents et curieux, réellement intéressés par l’Histoire, et qui assistaient à ce cours, non par obligation, mais par choix. Par conséquent, les leçons que je leur dispensais tenaient plus de la conversation qu’autre chose, ceci d’autant plus facilement que leurs effectifs étaient faibles. Le résultat était un moment qui, s’il n’allait pas jusqu’à illuminer ma semaine, constituait à tout le moins une pause assez agréable. Un peu de réflexion intellectuelle me changeait de mes habituels cours magistraux.

Ce jour-là, j’avais décidé que le moment était venu de changer un peu nos horizons. Depuis plusieurs années, j’avais l’habitude d’emmener ceux de mes élèves de 6ème et 7ème années qui le souhaitaient en excursion hors de Poudlard, leur faisant visiter un quelconque haut lieu de l’Histoire de la Magie (habitude que j’avais pour la première reprise avec mes autres classes, cette année-là). Je leur faisais partager leurs impressions, et cela permettait d’étendre un peu leur culture, tandis que j’y trouvais l’occasion d’échanger avec des esprits un tantinet plus aiguisés et alertes que ceux de 4ème années en pleine puberté. Tout le monde y gagnait.

Cette année-là, la destination que j’avais choisie était la Grotte Rouge, dans les montagnes du Pays de Galles, un lieu majeur du Grand Soulèvement, cette rébellion gobeline de vingt ans qui avait eu lieu au milieu du XVIIIème siècle. C’était dans le programme des 6ème années, mais cela ne pouvait pas nuire aux 7ème de revoir un peu tout cela. En outre, découvrir par soi-même un lieu historique n’est pas la même chose que d’en entendre parler dans la bouche d’un autre. Les étudiants avaient ainsi l’impression que la matière que j’enseignais était plus proche d’eux, qu’elle leur parlait davantage.

Comme à chaque fois, le groupe qui allait faire le déplacement était assez réduit : non seulement mes élèves étaient peu nombreux après les BUSES, mais en plus leur emploi du temps ne permettait pas à tous de s’absenter de l’école quelques heures pour suivre un cours qui n’était pas au programme. Ainsi, cette année, seuls quatre élèves avaient répondu à l’appel. Ce qui n’était d’ailleurs pas si mal. Que Mlle Levy et M. Meyers se soient inscrits n’avait rien de surprenant : tous deux étaient d’excellents élèves, en permanence disposés à en apprendre plus sur l’Histoire et toujours prêts à faire gagner des points à leur Maison. Leur absence m’aurait déçu, à vrai dire. Non, j’étais plus surpris par l’identité des deux autres participants : Mlle O’Hara, notre loup-garou local, et le toujours très discret M. Jefferson. Ces deux-là n’étaient pas aussi bons élèves que les premiers, d’où mon étonnement, mais ils compensaient cela par une volonté de s’améliorer que je trouvais des plus satisfaisantes. Oui, savoir que même un vulgaire loup-garou pouvait souhaiter en apprendre plus sur notre passé était singulièrement réconfortant. Si seulement on n’avait pas eu l’idée de la coller au beau milieu d’enfants parfaitement sains, eux… Enfin, au moins ne semblait-elle pas partager les goûts sanguinaires de bon nombre de ses semblables.

Par conséquent, j’étais plutôt content de mon groupe : un niveau inégal, certes, mais, partout, une réelle curiosité d’esprit et un perfectionnisme tout à fait remarquables. Je ne doutais pas que l’escapade s’avérerait productive. Aussi fut-ce avec un enthousiasme qui n’était pas feint que je retrouvais mes quatre élèves qui m’attendaient à l’entrée du château.

- Mesdemoiselles, messieurs… les saluai-je. Comment allez-vous, aujourd’hui ? Bien ? Parfait. Ma foi, dans ce cas, je suggère que nous ne perdions pas plus de temps. Si vous voulez bien me suivre, je nous ai préparé un Portoloin à Pré-au-Lard.

Nous sortîmes donc dans l’air doux et parfumé de ce début de printemps et arrivâmes au village juste à temps pour attraper le Portoloin. Celui-ci nous mena comme prévu au hameau de Llangorse, situé à une petite distance à l’ouest de la Grotte Rouge. De là, nous marchâmes quelque temps le long d’une sente de montagne, puis finîmes par atteindre notre destination. La Grotte était une excavation creusée à flanc de montagne, d’environ trois mètres de hauteur et deux de largeur à son entrée, et qui s’élargissait à mesure qu’on s’avançait vers le fond. En tout, elle courait sur cinq-cents bon mètres et pouvait accueillir plusieurs centaines de personnes sans que celles-ci se sentent excessivement serrées. Suite aux évènements qui y étaient survenus au XVIIIème siècle, elle avait été transformée en musée et avait été placée sous la surveillance de la Brigade de Police Magique, qui craignait que des extrémistes gobelins viennent saccager ce lieu de mémoire qui rappelait l’un des épisodes les plus sanglants de leur histoire. Une équipe de quatre policiers surveillait l’endroit en permanence. Suivi de mes élèves, je me présentai à la billetterie, qui était tenue par une vieille sorcière dotée d’un accent gallois à couper au couteau et expliquai qui nous étions et ce que nous venions faire ici. Cinq billets gracieusement offerts par l’Institut de Magie et de Sorcellerie de Poudlard (avec tarif préférentiel pour les étudiants, il ne faut pas trop en demander non plus) nous furent remis, et nous pûmes pénétrer dans la grotte.

C’était un vaste espace circulaire, illuminé, non pas par des torches, mais par une infinité de petites pierres brillantes incrustées dans la paroi qui diffusaient une douce lumière blanche dans la grotte. Le « toit » était constitué d’un entrelacs sombre de roches et de stalactites qui dessinaient des formes fantasmagoriques au-dessus de nos têtes. En faisant travailler son imagination, on pouvait y voir ce qu’on voulait. Au sol, çà et là, des présentoirs protégés par des vitres enchantées exposaient diverses reliques datant de l’époque de la révolte, tandis que des panneaux explicatifs relataient les évènements aux visiteurs. Mais foin de panneaux, j’étais là pour ça !

- Bien, mesdemoiselles et messieurs, commençai-je, nous voici donc au sein de la Grotte Rouge. Comme vous le savez, c’est ici qu’en 1766, après leur défaite face aux sorciers sur la Mersey, les gobelins qui s’étaient révoltés sous l’égide d’Urg le Malpropre avaient espéré trouver refuge le temps de reconstituer leurs forces. Si vous vous demandez comment il se fait que nous ne soyons pas plongés dans le noir, sachez que c’est dû aux gemmes que vous voyez tout autour de vous. Elles ont été placées par les gobelins dans les premiers jours de leur exil. Ils les ont eux-mêmes enchantées pour qu’elles brillent, puis les ont placées une à une dans la roche. C’est un superbe exemple de leurs talents d’orfèvres.
«Mais revenons à ce qui nous intéresse : je vous rappelle que les rebelles gobelins étaient venus ici avec toutes leurs familles dans l’espoir que les sorciers, moins habitués qu’eux aux souterrains, ne pourraient les déloger de leur abri de pierre. Ils voulaient se regrouper après leur défaite… Je ne vous apprendrai pas que cet espoir était illusoire, et que leur décision a mené à une fin des plus tragiques…
« Plus de trois-cents gobelin, hommes, femmes et enfants, se retrouvèrent pris au piège entre ces parois, sans possibilité de retraite, et furent mis à mort par les magiciens que menait Luderic Gaunt, le directeur des Tireurs d’Elite à la Baguette. Il n’y eut… pas de prisonniers. Cet épisode est resté connu sous le nom assez euphémique de « Pacification de la Grotte Rouge.
« Or, avant de continuer sur l’aspect strictement historique de la chose, je tenais à ce que nous parlions un peu d'un autre sujet qui me tient à cœur, mesdemoiselles et messieurs : aujourd’hui, plus que d’écouter qu’un cours d’histoire, j’aimerais que nous prenions le temps de réfléchir. Et plus particulièrement, que nous intéressions au pouvoir des mots. Je m’explique : la « Pacification » de la Grotte Rouge a causé plus de trois cent morts. On ne peut guère dire que son nom reflète la réalité des choses. A l’inverse, un autre épisode des guerres gobelines, que vous connaissez sûrement, est appelé le « Massacre de Pré Au Lard ». En quoi a-t-il consisté, ce massacre ? En la mise au mort de cinq malheureux sorciers par une foule de gobelins en colère. Convenez que la gravité des évènements n’est pas tout à fait la même.
« Et pourtant, selon le nom qu’on leur donne, que les vainqueurs leur donnent, ces deux épisodes historiques projettent, dans l’opinion publique, des idées bien éloignées de la vérité. D'où ma conclusion : il ne faut jamais s’en tenir aux apparences, jamais se fier aux on-dit...
"J’aimerais que vous partagiez un peu les réflexions que vous avez pu avoir sur la question… Si vous en avez eu !

Revenir en haut Aller en bas
Invité
avatar
Invité


Bagatelles pour un massacre (Pays de Galles, mai 1943, RP multiple) Empty
MessageSujet: Re: Bagatelles pour un massacre (Pays de Galles, mai 1943, RP multiple)   Bagatelles pour un massacre (Pays de Galles, mai 1943, RP multiple) Icon_minitimeVen 28 Nov - 15:32



Bagatelles pour un massacre



Une excursion ! C’était inédit et génial ! Kay n’en avait pas eu pendant toute sa scolarité, donc il était plus que joyeux et curieux de découvrir tout ça. Même si sa joie dégringola de quelques échelons, lorsqu’il découvrit que parmi le peu d’élèves qu’ils étaient, il y avait Alice qui le charriait souvent, mais surtout une certaine serpentarde était présente. Liz… Kay en fut tout de suite tendu, mais il dit bonjour au professeur et aux élèves comme le garçon poli qu’il était. Bon, il n’avait pas spécialement peur, car il savait très bien qu’elle ne lui ferait rien en public, jamais. Trop de problèmes pour elle et son image. Cependant, rien qu’un coup d’œil vers elle était suffisant pour le mettre mal à l’aise et l’inquiéter un minimum. D’ailleurs, il finit par dévier le regard, à s’approcher un peu plus de son ami –et amant secret-, Matthias, en restant à ses côtés. Il ne risquerait rien ainsi. Un petit soupir s’échappa de ses lèvres sans qu’il s’en rende vraiment compte et suivit leur professeur jusqu’au portoloin.

Arrivés au hameau de Llangorse, Kay commença à être émerveillé et à observer tout ce qu’il y avait autour d’eux. Il les photographiait presque du regard tout en continuant de suivre le petit groupe. En attendant leur billet, Kay serra un peu plus son écharpe autour de son cou et lâcha une petite buée de froid. Malgré le temps doux, Kay songea qu’il aurait dû prendre un manteau plus chaud que ça. Il n’avait qu’un cardigan bleu marine –faisant ressortir ses yeux- et son écharpe de Serdaigle. Etant en retard ce matin en préparant son sac (et trop impatient et excité d’aller en excursion), il avait omis de prendre au moins sa cape. Un comble pour quelqu’un comme lui, mais il allait devoir faire avec.


*J’espère qu’il fera un peu plus chaud dans la grotte…*

Il en doutait fortement, car c’était plutôt le contraire en temps normal. Cependant, Kay oublia vite ses frissons de froid, lorsqu’ils pénétrèrent dans la grotte. Les parois inondées de petites pierres comme un ciel étoilé… C’était magnifique ! Kay s’approcha d’une des parois pour toucher du bout des doigts ces petits pierres, émerveillé, tout en écoutant leur professeur venant de prendre la parole.

« La Pacification est une vengeance ou disons une sorte d’exemple assez exagérée et incontrôlée… Et dire que tout ça a commencé juste sur le désaccord du droit aux gobelins à porter une baguette. »

Kay soupira, ne voulant pas imaginer ces scènes sanglantes du passé. Tout aurait pu être résolu par la diplomatie, mais non. Tant les êtres comme les humains aimaient le sang et la violence, comme aujourd’hui avec la guerre moldue. Kay se retourna vers leur professeur en reprenant la parole.

« La situation a fini par violemment dégénérer. Et il me semble que ça n’a fait que s’aggraver lorsque des loups-garous se sont mêlés au conflit, si je ne me trompe pas d'évènement ? »

Kay insista sur le doute pour ne pas en faire trop. Mais il déglutit tout de même en croisant le regard d’Elizabeth. Il n’aurait pas de problème aujourd’hui, mais la prochaine fois que Lizzi et lui se retrouveront seuls, il savait qu’il allait payer d’être ce qu’il était et d’être par conséquent meilleur qu’elle pour certaines choses. Il aurait pu s’abstenir et rester silencieux, certes, mais Kay aimait les cours et celui-ci était inédit grâce à l’excursion. Il n’avait pas pu s’en empêcher et se tendit un peu plus en croisant le regard d'Alice. Décidément, Kay était entouré de serpents, mais comme pour se rassurer ou se protéger, il retourna près et légèrement derrière Matthias.

Codage by Eliott for Aeris-chan ♥
Revenir en haut Aller en bas
Invité
avatar
Invité


Bagatelles pour un massacre (Pays de Galles, mai 1943, RP multiple) Empty
MessageSujet: Re: Bagatelles pour un massacre (Pays de Galles, mai 1943, RP multiple)   Bagatelles pour un massacre (Pays de Galles, mai 1943, RP multiple) Icon_minitimeLun 1 Déc - 13:26


Bagatelles pour un massacre


Je n'étais pas plus excitée que ça de partir dans ce petit voyage. Je savais que les professeurs étaient un peu réticents à ce que je reste trop en communauté humaine, à cause de ma seconde nature. Pourtant je savais me tenir, ils n'avaient pas à s'en faire... Enfin bon, si j'avais décidé de participer, c'était non seulement pour montrer que j'avais quand même de l'intérêt pour l'Histoire, malgré mes notes, mais en plus parce que le passage dont on allait parlé, les loups garou y avaient participé. Alors, même si je connaissais mal cette partie de l'histoire, je pensais qu'il fallait tout de même que je m'y intéresse, juste pour voir ce que mes ancêtres ont fait en fait...

J'avais rejoins le petit groupe pour l’excursion, ne voulant tout de même pas trop me mélanger avec les élèves. Oui, j'étais solitaire, et ça arrangeait peut être mon professeur, que je e souhaite pas trop me coller aux autres. Et puis, je n'avais encore jamais mordu personne ! Ça n'allait pas arriver aujourd'hui ! Nous arrivâmes rapidement au lieu que le Professeur Lawford voulait nous faire connaître. La Grotte Rouge, pourquoi elle s'appelait comme ça d'ailleurs ? Je regardai autour de moi, reniflant par moment. Il y avait des tas d'odeur, que mon odorat lupin arrivait parfaitement à capter.

Notre professeur souleva une question alors plutôt importante. Et tandis que je partais regarder ce qu'il se cachait derrière les vitrine, un élève de Serdaigle avait pris la parole. Il rappela, pour finir, que les loups-garou avait participé au conflit, j'espérait que M. Lawford nous en dise d'avantage à ce sujet. Cependant, je ne pouvais m'empêcher de repenser au mots qu'avaient prononcé, jadis, les victorieux. Je fronçai les sourcils en regardant une vitrine. J'y voyais mon reflet. Je n'étais pas assez loin pour que le groupe n'entende pas mes remarques, l'acoustique de la grotte portait, après tout, alors je me lançai après une longue inspiration, continuant de scruter mon reflet.

« Les deux camps avaient leur propres mots pour nommer leur victoire. Il s'agissait de Massacre pour les gobelins, et de Pacification pour les sorciers. Pour moi, ces deux mots sont très forts pour chaque parties, ils représentent quelque chose, comme une fierté, j'imagine. Je pense aussi que la première partie du conflit fut nommée Massacre par les gobelin, justement pour rappeler à leur "peuple" ce qu'ils valaient, qu'ils pouvaient être terribles, qu'ils pouvaient se défendre sans se laisser marcher sur les pieds. Il s'agissait sans doute d'un souffle d'encouragement au travers de ce mot. Quand à la Pacification pour les sorciers, cela à beaucoup plus de douceur. Ce mot semble apporter un certain apaisement à tous les sorciers, du réconforts, signifiant que le conflit était bel et bien fini. Et aussi pour cacher le terrible massacre qu'il y eut dans cette grotte, pour apaiser, peut être, les douleurs de certain. Hmm... La Pacification invite à la douceur et... La fin du conflit, alors que la douceur était absente en réalité. Et le Massacre, invitait à se soulever... »

Je m'arrêtai pour me retourner vers le groupe. J'avais attirer l'attention. J'eus un sourire plutôt désolé. Je n'avais jamais aimé prendre la parole, de peur de dire des âneries, de peur d'être totalement hors sujet en fait. Je rejoignais le groupe en me pinçant les lèvres. Je sentais le feu sur mes joues, avais-je rougis ? J'espérai aussi ne pas apporter de points négatif à ma maison, pour l'énormité que j'avais pu dire. Je voulus me faire toute petite, certain était venu juste pour faire gagner des points à leur Maison, j'étais réellement intéressée par les événements passés...


Revenir en haut Aller en bas
Invité
avatar
Invité


Bagatelles pour un massacre (Pays de Galles, mai 1943, RP multiple) Empty
MessageSujet: Re: Bagatelles pour un massacre (Pays de Galles, mai 1943, RP multiple)   Bagatelles pour un massacre (Pays de Galles, mai 1943, RP multiple) Icon_minitimeMer 3 Déc - 20:26




Bagatelles pour un massacre

A little slice of history




C'était aujourd'hui une des premières sorti éducative qui nous ai été donné de faire au cours de notre scolarité. la première et la dernière étant donné la date tardive de celle ci. Finalement il m'aura fallut attendre tout ce temps pour que le cours d'Historie de la magie ce montre innovent. Je ne le regrettais pas. J'aimais beaucoup l'histoire même si mes notes aux BUSE n'avaient pas été si extraordinaires. Je comptais bien me rattraper avec les ASPIC, c'est pour ça cette raison que l’excursion me semblait être une bonne idée. De plus, nous n'étions pas beaucoup à avoir répondu présent. Beaucoup préféraient certainement accorder le peu de temps qu'ils avaient à de "vrais révisions", c'était dommage.. pour une fois que nous avions le droit de sortir de Poudlard pour voir d'autres choses..
Mais être en petit comité n'était pas forcément déplaisant, ça aurait même pus être parfait s'il n'y avait pas eu cette peste de Serpentard et ses grand airs.. mais je suppose qu'on ne peut rien y faire...

Durant tout le voyage, j'avais fais de mon mieux pour ignorer sa présence, essayant de me concentrer sur des choses comme le paysage ou n'importe quoi. Le portoloin nous avait mener non loin de ce qui s’appelait le au hameau de Llangorse, il nous fallait marcher un peu pour atteindre l'entré de La Grotte rouge. Elle avait été transformé en ce qui ressemblait à une sorte de musée. Quelques sorcier chargé de la sécurité vadrouillaient ci et là. Je ne pense pas que ce soit le lieux le plus distrayant du monde.. Même s'il était intéressant là première fois? Revoir encore et encore les même vitrines et morceau de parchemin illustrant quelques partis de la grotte devait être profondément barbant à la longue.

Une fois entrés, le groupe restait plus ou moins soudé, beaucoup trainaient la patte ou s'écartaient simplement dans leurs coins. On ne ce connaissait pas vraiment, à part Kay et les autres dont seul le nom m'était familier.. on ne peut pas vraiment dire que nous étions plus que camarade. Dans le fond ça n'avait as d'importance. Une fois dans la grotte, Monsieur Lawford avait débuté son cours en expliquant en détail la bataille qui eu lieux ici même. Mon regard ce posa un peu partout jusqu’à glisser vers mes pieds. l'idée que quelque chose était mort à l'endroit même ou je me tenais avait quelque chose d'intimidant.

Il ne ce contenta pas d'expliquer, il voulait aussi nous faire intervenir. Kay pris la parole en premier, ajoutant que les Loup garou avaient aussi prit part à ce conflit d’après sa mémoire. Il qualifiait également la pacification de vengeance, ce qui n'était pas vraiment le mot que j'aurais employé. A la suite de ça c'est cette fille de Poufsouffle qui prit la parole, elle expliqua que chaque camp qualifie les victoire ou les échec comme bon leurs semble et souvent, pour accentuer le mal ou le bien.

- Je crois que beaucoup ce méprennent sur la véritable définition d'une Pacification. En terme de conflit, dans un cadre militaire même, le fait de pacifier implique, je suis d'accord, d'aboutir à la paix. Mais c'est une paix que l'on impose. Ce terme s'emploi surtout si la paix est obtenu par l'écrasement de l’ennemie et l'annihilation de toute forme de résistance. Alors.. je ne pense pas que ce soit une façon d'enjoliver les choses. Au contraire c'est simplement, le bon mot, celui qu'il faut pour décrire l'horreur qui s'est produit. Peut importe qui l'emploi. Ensuite, pour ce qui est du massacre, je suis d'accord, c'est un mot qui incite à la révolte. Le massacre s'emplois autant pour la quantité que pour la cruauté. En faite ce n'est pas si différent de la Pacification. La seul chose qui diffère c'est ce qui motive l'acte. Pacifier, c'est apporter la paix, massacré, c'est apporter la terreur.

Je marquais une courte pause. Mon regard s'attardait surtout sur Monsieur Lawford puisque après tout, c'était lui qui avait posé la question. Je ne voulait pas que la jeune Poufsouffle pense que je n'abordais pas en son sens, j'étais d'accord sur quelques points, aussi, je m’empressais d'ajouter quelques mots avant de finir ma prise de parole.

- Mais je suis d'accord avec... Mademoiselle. Ne connaissant pas son nom j'avais simplement tourné mon regard vers le sien. Chaque camps tourne les tragédie comme bon lui semble, pour ce glorifier ou s'apitoyer. Au final qui a tord.. qui a raison... ce sont des réponses difficiles à trouver.

Kay était derrière moi. J'avais certainement attiré l'attention avec cette tirade. Peut être en était il rassuré. Je savais qu'il n'aimais pas vraiment faire étalage de son savoir devant tout le monde. Certain étaient agacé simplement parce qu'on remet leurs dire en question ou qu'on sait plus de choses qu'eux. C'est tellement puéril que ça m'aurait presque tiré un soupir. Heureusement personne ici n'étais assez bête pour venir réprimander Kay pour son surplus d'information.







By Lilihir for Mathias Jefferson of Felix Felicis 1942

Revenir en haut Aller en bas
Elizabeth Levy
Elizabeth Levy
Préfète-en-chef
Préfète-en-chef

Date d'inscription : 14/12/2013
Messages : 144

Bagatelles pour un massacre (Pays de Galles, mai 1943, RP multiple) Empty
MessageSujet: Re: Bagatelles pour un massacre (Pays de Galles, mai 1943, RP multiple)   Bagatelles pour un massacre (Pays de Galles, mai 1943, RP multiple) Icon_minitimeJeu 25 Déc - 15:41

Une sortie pour le cours d’histoire de la magie. Elizabeth n’avait jamais été aussi excitée que depuis qu’elle avait… oh facilement depuis que ses pouvoirs s’étaient enfin manifestés, et ça datait quand même maintenant… Tout cela pour dire que si hurler comme une hystérique en chantonnant partout n’avait pas risqué de briser son image elle l’aurait fait très volontiers. Elle attendait beaucoup de ce cours depuis qu’elle l’avait prit en option et jusqu’à présent ça ne l’avait pas déçue mais une sortie… c’était carrément génial ! Avec un peu de chance elle pourrait même briller en classe plus que d’habitude ! Sa joie fut évidemment de courte durée en voyant le foutu piaf. Elle avait oublié ce léger détail. Avec cette fichue mémoire sur patte ses chances de briller venaient de considérablement diminuer. Pourquoi fallait-il qu’il soit toujours là quand il ne fallait pas ?! Elle eut tout de même une certaine satisfaction à voir ladite mémoire sur pattes lui jeter des regards en coin l’air un tantinet terrifié. Parfait ! Elle s’autorisa un sourire d’autosatisfaction avant de lui faire un clin d’œil, histoire de pousser le vice jusqu’au bout.

Elle reporta finalement son attention sur le professeur et le cours. La Grotte rouge, rien que ça ! Lawford s’était vraiment bien débrouillé pour ce coup-là, le cours promettait d’être intéressant.  Bon évidemment il avait toujours tendance à en faire un peu trop, pas que ça soit mal mais au bout d’un moment on finissait toujours par trouver ça un peu… ridicule, de son point de vue. Oui voilà, ridicule. Intéressant et toujours en train de rechercher un minimum d’intelligence chez ses élèves mais il fallait toujours qu’il débarque avec des questions de morales à deux balles. Bien évidemment Elizabeth aurait préféré mourir plutôt que de l’avouer à voix haute mais tout de même… on ne parlait jamais que de gobelins là ! De son point de vue, la mort des cinq sorciers était effectivement plus préoccupante que le sort de quelques centaines de gobelins. De toute façon on ne pouvait jamais faire confiance à ces créatures, alors un de plus ou trois cent de moins… quelle différence ? Et puis comme venait de le souligner très justement leur professeur, les vainqueurs avaient décidés du nom à donner à ces deux évènements… les vainqueurs. Si cela ne montrait pas le fossé qui séparait les sorciers des gobelins… oh bien sûr ces créatures avaient bien quelques vertus en cherchant bien, mais on ne pouvait tout de même pas s’abaisser à les déclarer comme étant égaux aux sorciers, après ils les dépassaient largement en puissance voir même en intelligence. Il fallait être tout bonnement inconscient pour venir se réfugier dans un endroit fermé situé sous terre, ils devaient bien se douter que généralement ce genre des choses s’appelaient des tombeaux et non des boucliers.

Toute perdue à ses pensées, elle en oublia de répondre à la question de leur professeur et ne put s’empêcher de foudroyer Kay du regard. Evidemment il fallait toujours que cette erreur de la nature vienne la ramener avec son génie de quatre sous. Tout ça lui donnait de l’urticaire, d’autant plus qu’elle devait prendre sur elle et faire comme si de rien n’était… avec un peu de chance elle arriverait même à feindre l’admiration… ah non, impossible décidemment. Et le voilà qui « doutait »… comme s’il ne connaissait déjà pas pertinemment la réponse !

Elizabeth allait lui lancer une réplique bien sentie, juste une petite pique, trois fois rien, mais la petite Poufsouffle prit la parole avant elle, la coupant dans son élan. La Serpentarde lui lança un regard courroucé, avant d’hausser les épaules et de réfléchir à une réponse politiquement correcte à donner. Elle se voyait mal répondre que « massacre » signifiait pour elle le fait de donner tout simplement plus d’importance au sang sorcier qui était tout de même nettement plus précieux que celui de vulgaires gobelins. Elle ne put cependant s’empêcher de réagir en entendant l’autre Serdaigle prendre la parole.

- Je ne vois pas en quoi la pacification reflète l’horreur de la situation. Prenez donc l’exemple de la guerre moldue qui sévit actuellement à nos portes, pensez-vous réellement qu’ils qualifieront plus tard les vainqueurs de pacificateurs ?  Oh bien sûr, comme l’a si justement fait remarquer notre cher professeur, ce sont les vainqueurs qui lui donneront le nom qu’ils veulent, mais quand bien même ils écraseraient l’ennemi pour « le plus grand bien » et donc pour la paix, encore faudrait-il que la population les suive dans leur délire pour que ce terme survive au temps… Or, je doute fortement que quiconque qualifie la boucherie moldue de pacification plus tard quand bien même le « bien » l’emporterait. Tout ce qui restera gravé dans les mémoires, ce sera l’horreur de cette guerre qui sera qualifiée de massacre aussi bien dans le camp des perdants que dans celui des vainqueurs. Maintenant si on transpose ce cas au notre, si personne n’avait été d’accord à l’époque avec ce terme de pacification et de massacre, on aurait bien pu leur donner n’importe quel nom mais personne n’en aurait pas moins parlé de massacre pour les gobelins si la population sorcière s’était révélée favorable à leur sort et c’est sous ce terme que nous le connaitrions aujourd’hui. Or de nos jours, nous apprenons toujours dans les livres d’histoire qu’il s’agit de « Massacre de Pré Au Lard » et de « Pacification de la Grotte Rouge »… A mon sens, ce n’est donc pas tant une question de paix ou de terreur, mais plutôt des noms qui reflètent la mentalité sorcière de l’époque, à savoir que quiconque touchait au sang sorcier pouvait être considéré comme un assassin mais que si ce n’était que du gobelin ça n’était qu’une mort de plus, triste certes, mais guère importante. La population sorcière n’a pas réellement été horrifiée par la mort de ces centaines de gobelins, en revanche elle l’a profondément été pour les sorciers… Il me semble d’ailleurs que le but de cette révolte était de faire changer les mentalités ou du moins de se rebeller contre la discriminations en tous genres et je pense pouvoir avancer sans me tromper que ça n’a pas vraiment évolué de nos jours, les créatures magiques telles que les loups garous, vampires ou gobelins n’étant pas spécialement bien considérés par notre société.  Enfin bref, tout ça pour dire qu’il me semble assez réducteur de dire que la pacification est un massacre qui œuvre pour la paix.

Elle avait dit tout cela d’un ton assez sec et rapide, histoire de se débarrasser de la question le plus vite possible, mais elle ne pouvait tolérer qu’on qualifie cette pacification d’horreur ou de massacre. Aux dernières nouvelles, même si les gobelins n’appréciaient pas outre-mesure les sorciers, ils pullulaient quand même actuellement à Gringotts et les sorciers leurs vouaient une confiance, somme toute assez relative, pour veiller sur leur biens. S’il y avait bel et bien eut un massacre pour le « bien », elle doutait fort qu’ils restent sagement assis derrière leurs petits bureaux à voir défiler tous ces sorciers alors qu’ils auraient tout aussi bien pu les tuer pour se venger.
Spoiler:
Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé




Bagatelles pour un massacre (Pays de Galles, mai 1943, RP multiple) Empty
MessageSujet: Re: Bagatelles pour un massacre (Pays de Galles, mai 1943, RP multiple)   Bagatelles pour un massacre (Pays de Galles, mai 1943, RP multiple) Icon_minitime

Revenir en haut Aller en bas
 
Bagatelles pour un massacre (Pays de Galles, mai 1943, RP multiple)
Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut 
Page 1 sur 1
 Sujets similaires
-
» [20 mai 1943] Victoire et fête pour la Coupe du Tournoi de Quidditch!
» [début juin 1943]Une journée douce pour se rencontrer|With Scarlett Neil
» [Mi Octobre 1943] Drôle d'endroit pour faire des courses 'normales' ( Pv William Marshall
» [Début Septembre 1942] Emplettes pour certains, flanages pour d'autres[RP libre]
» Recherche d'un cavalier pour le bal de nowel pour Rose !

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Felix Felicis 1942 :: Le Chaudron Baveur :: Rp Abandonnés-
Sauter vers: