Dois-je garder mon sérieux, moi qui aime tant rire des autres...
Histoire :
L'histoire de sa vie commença bien avant sa naissance. Du moins, mieux vaut connaitre ses origines avant de s'engager dans ce récit. Commençons par présenter les protagonistes principaux du cadre originel voulez-vous?
Sa mère,
Lyscandra Lovegood-Scylla était une jeune fille de
Sang-Pure fille de l'héritier
Lovegood et d'une
Artefact. Elle était la dernière née du couple et très vite son statue de cracmol fut acquis. Elle quitta la demeure familiale à 18 ans, non pas à cause d'un manque d'amour de sa famille pour la personne non magique qu'elle était, ni même à cause du regard lourd de sens d'une société arriéré et bien pensante. Elle ne supportait simplement plus de vivre en cage dans un monde lui étant étranger et hostile.
Elle vagabonda, profitant de l'hospitalité de certains hôtes là où elle allait. C'est de passage dans une petite ville portuaire du nord de la France qu'elle rencontra son destin. Elle fut attirée par un petit campement de forains à la sortie de la ville. L'ambiance était si douce et chaleureuse, un peu magique aussi, qu'une fois invitée, elle refusa de la quitter. C'est là qu'elle le vit pour la première fois, ce jeune homme gauche à la silhouette perdue entre adolescence et âge adulte.
Droux Scylla, d'un an plus jeune qu'elle, il est charmant, drôle et doux. Il lui plut et elle en tomba amoureuse. Ils se marièrent quelques mois plus tard et moins d'une année après, en décembre 1923, naissait leur fils aîné Leandry , puis trois ans après la petite
Maïa, suivit d'une tripotée de frères et soeurs. L'air demeurait doux et serein, plein d'amour et de rires d'enfants.
Maïa fut une enfant assez
extravertie aimant autant être le centre de l'attention du monde que rester à la maison à caliner ses parents et jouer avec ses frères et soeurs. Elle suivit quelques années les cours à
l'école publique et passa son certificat d'étude à 11 ans. Très sociable, malgré sa condition
tsigane, elle se fit de nombreuses amies dont la petite
Suzy (Suzannah) Grimberg avec qui elle gardera
un contact épistolaire suivit.La magie vint aussi leur rendre visite et chaque acte de
magie accidentelle chez leurs enfants était une fête. Les aînés se préparèrent à rejoindre
l'académie de Beaubâton, déchirés entre la joie de découvrir un nouvel univers et les larmes de devoir quitter ce campement si familier et confortable.. Maïa éprouva un tristesse certaine à quitter sa famille et ses amies, mais la magie prit aussi place dans son coeur. À son retour chaque été, elle prenait plaisir à participer
aux représentations artistiques dans les foires. Elle y dansait, jouait du tambourin et la comédie, lisait l'avenir dans les lignes de la main et chantait parfois. Une vie heureuse et tranquille semblait se profiler doucement pour la petite Scylla.
Cependant une ombre planait, poussant les bohémiens
à quitter la France en hâte fin 1940 et
à gagner l'Angleterre. L'école Poudlard accueillit, les nouveau étudiants,
réfugiés de guerre, aux traits hantés par une peur sans nom.
En effet, la jeune Maïa, alors agée de 14 ans,
terrorisée par les récits que les adultes racontaient autour du feu le soir, une fois les plus jeunes endormis. Elle commença à développer en songes
ses plus sombres peurs, visions cauchemardesques de la mort et déportation des siens. Elle finit par identifier ses visions, après en avoir discuté avec sa mère, comme des actes
divinatoires. Elle permit le sauvetage, de justesse, du campement. La
police française arrivait dans le but de les faire interner et saccager les lieux.
C'est là qu'elle fit la
rencontre la plus insolite et marquante de son existence. Sa mère, en se servant
d'un miroir à double sens qu'elle avait reçu pour son mariage, prit contact avec sa famille maternelle:
les Artefact.
Une aide portant le nom d'
Alambitia leur fut apportée durant cette nuit d'horreur. La jeune femme à la chevelure de feu
se battit à leurs cotés et leur permit de gagner les cotes britaniques. Elle se chargea de leur
intégration à Poudlard et les
dédommagea du montant des pertes subies. Mieux encore, elle gagna l'affection des plus jeunes Scylla qui se mirent à la considérer comme une
marraine bonne fée. Maïa éprouva un véritable coup de coeur pour la si fascinante et libre Lamby,
un premier amour d'enfant, suivit d'une multitude de
correspondances hétéroclites. Correspondance qu'elle continua malgré les récriminations de son frère qui, bien que reconnaissant pour ses efforts, se méfiait de la jeune potionniste. Maïa ne sut jamais si sa méfiance avait un quelconque fondement et choisit de faire confiance à Lamby. Car, après tout, elles avaient toutes deux appartenues, du fond du coeur, à
la maison du blaireau.
A leur arrivée en Angleterre et à Poudlard, aucune information ne filtra des bouches de chères têtes blondes, mais les cœurs des aînés en semblèrent marqués à jamais. Que se soit par l'expression d'une peur chronique du noir et des uniformes prouvée par la transformation
d'épouvantards ou un engagement précoce dans la
résistance.
Maïa de son second prénom et surnom
Miette, termine à présent sa sixième année à Poudlard. Elle y vit comme toute adolescente dans l'innocence volée de ses jeunes années...
Elle continue à suivre
la guerre de loin, grâce aux
journaux et
retransmissions radios. Il lui arrive de pleurer le soir
entre ses draps pour ses amies restées en France et surtout pour sa chère Suzy dont elle n'a plus aucune nouvelle depuis
juillet 1942, peu avant qu'elle ne quitte Paris. Elle avait entendu parlé du
vel' d'hiv' et venait à prier tous les dieux et sorciers qu'elle n'ait pas été arrêtée.
Mais le jour revient toujours et avec lui la lumineuse, extravertie et loyale Miette.