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 Friedrich Hischwald

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MessageSujet: Friedrich Hischwald    Friedrich Hischwald  Icon_minitimeDim 15 Déc - 23:37

Hischwald Friedrich

« You're so zeta slow ! Ahahaha ! »


Genre :
Masculin.
Âge :
16 ans.
Lieu de résidence :
Entre Treblinka (Pologne), Londres (Angleterre) et Trelleborg (Suède)
Maison :
Poufsouffle.
Année :
6ème.
Personnage ou auteur de l'avatar :
Graham Specter - Baccano!

Familier :
Il n'en a pas.
Baguette :
Pin, ventricule de dragon, 33cm et semi-rigide.
Patronus :
Orque. Épaulard. Le truc blanc et noir.
Epouvantard :
L'intérieur des camps de concentration et / ou un monticule de cadavres nus.
Balai :
Comète 180, obtenu cette année de la part de son oncle pour lui remonter le moral. Il l'a reçu par hiboux.
Amortentia :
L'odeur de l'orange. Des agrumes, en fait.
Matières :
Astronomie (E) ; Botanique (A) ; Défense contre les forces du Mal (E) ; Histoire de la magie (T) ; Métamorphose (O) ; Potions (E) ; Sortilèges (E) + Arithmancie (P) ; SACM (E)

Taille :
1m81
Corpulence :
Athlétique.
Cheveux :
Blond.
Yeux :
Bleus.
Signes distinctifs :
Il a souvent les cheveux devant la figure et ne le retire pas. Certains n'ont jamais vu ses yeux ou bien n'en ont pas le souvenir, car ils sont toujours à moitié -ou complètement- cachés par ses mèches.
Style vestimentaire :
Décontracté. Il ne fait pas trop attention à son apparence.

Qualités :
Assidu - Volontaire - Tenace - Curiosité intellectuelle (donc pas pour les ragots et potins) - Loyal - Fort sens de l'honneur - Ponctuel - Patient - Débrouillard - Indépendant. Avant le début de sa 6ème année, on le trouvait aussi Jovial - Souriant - Blagueur - Voire même, charmeur.
Défauts :
Jusqu'à sa 6ème année, on le trouvait Pervers - Têtu - Égocentrique - Envahissant. Mais maintenant, on le trouve surtout Insensible - Désintéressé - Distant - Agressif - Solitaire - Lunatique.
Préférences :
Les fruits, notamment les agrumes. Il mange beaucoup d'oranges qui est son fruit préféré, mais apprécie aussi la cerise, la framboise et le kaki. Il aime aussi la pluie, la nature, les animaux, et les surprises. Quand elles sont bonnes en tout cas.
Antipathies :
Il n'aime pas la méchanceté gratuite en dépit de son caractère actuel, et encore moins les blagues douteuses. Il a beaucoup de mal avec l'humour noir et l'élitisme, les pensées radicales et ne supporte pas les compliments sur son physique.

Réputation :
Avant, il était perçu comme un gars très sympathique, toujours présent pour aider son prochain et doté d'une grande tolérance. Il aimait draguer les filles, leur faire des avances, et plus il se faisait refouler, plus c'était drôle. Il était un peu le bout en train et l'abruti de service. Mais maintenant, il est lugubre, et ne se ressemble plus. Alors beaucoup ne savent pas trop quoi penser de lui.
Projets :
Avant, il voulait devenir joueur de Quidditch professionnel. Maintenant, il ignore la question et regarde ailleurs quand on lui pose. Il ne le dit pas, mais il rêve plutôt de la mort d'Adolf Hitler et de ses sbires, en réalité. Même si ça, c'est pas tellement un projet.
Famille  :
Ses parents sont moldus. Sa mère est anglaise et son père polonais. Il a de la famille de sa mère, qui aime voyager, installée à Trelleborg dans le sud de la Suède. Ses deux parents sont de fervents admirateurs d'Adolf Hitler. Depuis cet été, Fried vit chez son oncle et sa tante à Trelleborg, afin de fuir la guerre.
Histoire :


« - Ton nom ?
- Hischwald... Friedrich.
- Et pourquoi tu es à Trelleborg ? T'es allemand, ça s'entend à ton accent ! Sale traître, tu es là pour espionner hein ?! »

Le jeune adolescent, les cheveux devant les yeux, gardait la tête basse. Il n'osait rien répondre et lorsqu'il se prit une gifle, son visage se tourna violemment sur le côté. Mais il n'eut aucune réaction.

« - Parle ! Pourquoi es-tu arrivé par ce bateau hein ?! »

Friedrich expira longuement, puis tourna la tête pour regarder son sac qui était fouillé, un peu plus loin. L'homme devant lui attrapa son menton et le força à le regarder.

« - Ne me force pas, petit... » dit-il alors qu'il sortait un couteau de sa ceinture.
« - Attendez ! »

Une voix féminine s'éleva au même instant et tous tournèrent la tête en direction de la femme qui accourait vers eux.

« - Attendez ! Ne lui faites rien, c'est mon neveu ! Il est avec moi ! »

Essoufflée, la femme, vêtue d'une simple robe et d'un châle, posa ses mains sur ses genoux en tentant d'expliquer à l'homme qui relâchait Friedrich pour se tourner vers elle.

« - Il... Il vient effectivement d'Allemagne, mais c'est moi qui l'ai fait venir. Je ne voulais pas qu'il y reste. C'est trop dangereux là-bas. Il n'a rien à voir avec les nazis.
- Ah ? Et pourquoi devrais-je vous croire, madame ? »

La femme se releva subitement et plaça ses poings sur ses hanches, affichant un air menaçant.

« - Parce que je suis la femme de Gustav Svensson ! »

A ce nom, l'homme afficha un air surpris. De rapides mots d'excuses furent prononcés, et Friedrich finit par être remis à sa tante qui ne leur adressa plus la parole. Sac sur l'épaule, Friedrich pu la rejoindre et, en silence, la tête toujours aussi basse, il quittait le port pour aller jusque chez sa "nouvelle" famille.

- - - - -

De la soupe chaude fut déposée devant Friedrich qui restait toujours autant silencieux, malgré le feu dans la cheminée et la petite musique sortant de la radio. Il fixait le contenu de l'assiette en silence, alors que sa tante et son oncle, bien aimables et chaleureux, lui souhaitaient un bon appétit.
Sans faire attention au goût, le jeune adolescent avala sa soupe. C'était brûlant ? Pas grave. Ca passerait. Et puis, ce n'était pas pire que ce que les autres enduraient... là-bas. Sous l'oeil inquiet des deux adultes, il se leva après avoir fini, débarrassa son bol, et fila directement dans sa chambre pour s'y enfermer. Là-bas, une fois seul et dans le noir, il s'allongea sur son lit, sur le dos, regardant le plafond d'un air absent.

« - Laissez-nous ! Nous n'avons rien fait ! Lâchez mon enfant !
- Maman ! Maman, aide-moi !
- Manfred !
- J'ai mal, laissez moi partir ! »
Les soldats ne voulurent pas s'encombrer avec la délicatesse et un coup de crosse fut donné dans le dos du petit garçon d'à peine douze ans, qui tomba raide, inconscient.
« - Nooon ! Manfred ! Laissez-le partir, il est innocent ! »
Le petit Manfred était emmené par les soldats, et lorsqu'il disparu dans la camionnette, la mère, le visage larmoyant, braqua son regard sur Friedrich.
« - Traîtres ! Toi et ta famille, soyez maudits pour toutes les générations à venir ! Vous me le paierez ! N'oublie jamais, Friedrich ! »


« - Friedrich ? »

Le jeune homme ouvrit subitement les yeux et se redressa vivement, surprenant sa tante qui était assise sur le bord du lit.

« - Ce n'est que moi ! Calme toi ! » Il posa son regard sur elle. « Tu criais dans ton sommeil... alors je suis venue te voir. »

Un léger silence s'installa et Friedrich remarqua qu'il avait le visage trempé, à la fois de larmes et de sueurs. Il s'essuya rapidement les jours, tandis que sa tante posait sa main sur sa tête, glissant ses doigts dans ses cheveux.

« - Tu n'as plus rien à craindre ici... viens dans mes bras. » fit-elle alors qu'elle venait l'enlacer.

Au début immobile, le garçon resta silencieux. Mais les images de sa mémoire réapparaissant subitement, il agrippa les vêtements de sa tante et s'autorisa quelques larmes, sans rien dire. Il n'était pas encore prêt.

- - - - -

Deux semaines s'étaient écoulées. Fin Août 1942. Dehors, la vie continuait son cours comme si tout allait bien. Assis à la terrasse, Friedrich se demandait s'il rêvait. Si demain, tout allait disparaître. Est-ce qu'ils arriveront jusqu'ici ? se demandait-il tous les jours en voyant le port. Mais chaque matin, il voyait que non, il n'y avait rien d'alarmant.

Il regarda des enfants jouer et fit naturellement une comparaison entre eux et ceux de sa ville. Il lui suffit simplement de regarder le plus grand des trois pour se rappeler d'un corps. A ce moment précis, Friedrich eu comme un déclic. Il se leva du banc et retourna à l'intérieur de la maison pour aller voir sa tante.

« - Tante Mary. »

Surprise, cette dernière manqua de faire tomber l'assiette qu'elle lavait avant de se retourner vers son neveu. Elle poussa un soupir de soulagement, puis afficha un sourire, voulant le rassurer.

« - Oui mon enfant ?
- Je veux... retourner à Poudlard. »

La femme le regarda un moment en silence, puis s'approcha de la table de la cuisine où elle s'assit. Fried en fit de même, et s'expliqua.

« - Je sais que tu penses que c'est une mauvaise idée, mais là-bas, tout le monde utilise la magie librement. Je peux me défendre et surtout, l'école est anglophone. Je n'y croiserais pas des nazis.
- C'est vrai. Mais tu es sûr ? Je ne veux pas que tu te sentes obligé d'y aller. Tu ne nous déranges pas en restant ici. »

Il afficha un léger sourire.

« - Je n'y vais pas pour me cacher. J'y vais pour terminer mes études. Poudlard est la seule école qui peut me former à la magie et garantir la sécurité de ses élèves. Même mes parents ne pourront pas me toucher une fois que j'y serai. »

Mary soupira longuement en faisant la moue, comprenant les intentions du jeune homme. Elle pencha légèrement la tête, passant une mèche de ses cheveux blonds derrière son oreille.

« - Ne pense pas à la vengeance, Fried. Ils sont bien trop puissants pour toi. Tu as vu comment ils procèdent, n'est-ce pas ? Même la magie ne peut rien faire contre eux. Nous ignorons même si eux aussi sont des magiciens. »

Le garçon se releva subitement haussant légèrement le ton.

« - Ils auront ce qu'ils méritent. Dans deux ans, dans cinq ans, ou dans trois semaines, je m'en fiche. Mais ils ont empoisonné l'esprit de mes parents, ont... » Il serra les dents et détourna le visage. « J'ai vu des camions entiers de gens affamés, mourants et paniqués, être emmenés non loin du village. Je les ai vus résignés, et le silence qui pesait dans ces convois était comme celui de la mort. Tu n'as rien vu, alors tu n'as aucun conseil à me donner ! »

Se retournant vivement, Friedrich fit tomber la chaise et s'éloigna d'un pas vif vers sa chambre alors que sa tante se relevait. Elle tenta de lui attraper le poignet mais il le retira avec violence et alla s'enfermer.

« - Friedrich ! »

Six jours. Il n'avait plus que six jours pour partir à Londres et gagner le Poudlard Express. Après quoi, il serait tranquille pendant dix mois. Loin de la guerre. Loin de sa famille. Loin des moldus. Loin de toute cette misère humaine et ces monstres sanguinaires.
Debout dans sa chambre, les sourcils froncés et la respiration lourde, Friedrich regardait ses poings avec une rage qu'on ne lui connaissait pas. Parce qu'il se souvenait d'avoir tenu la main du petit Manfred avant que des soldats ne le lui arrachent, parce qu'il revoyait des tous ces visages morts dans le convoi, mais surtout... parce qu'il était incapable d'oublier le regard fier et heureux de ses parents lorsqu'ils voyaient ces convois passer.

« Regarde mon chéri ! Notre village peut être fier de rendre un si grand service au Führer ! » Elle attrapa son fils par l'épaule pour le coller à elle. « Regarde, Friedrich ! Nous allons gagner la guerre ! Une fois toute le monde débarrassé de la crasse qui l'habite, les aryens pourront enfin briller et prendre la place qu'ils méritent au sein de la société ! Notre vie va changer ! »

Le regard de Friedrich glissa lentement de ses poings fermés au sol, glissant sur ses derniers, et remonta jusqu'à voir ses propres yeux dans le miroir. Ses yeux bleus, ses cheveux blonds, sa grande taille, son nez droit. Race supérieure, hein. Il eut un rictus.


- - - - -

Valise en main, Friedrich s'arrêta sur le quai et contempla le Poudlard Express d'un oeil vide. Bizarrement, cela ne le rendait pas heureux, et il en était le premier à être déçu.

« - Si jamais tu veux revenir à la maison, tu es toujours le bienvenue. »

Friendrich tourna la tête pour regarder Mary, sa tante, venue l'accompagner jusqu'à Londres. L'adolescent se pencha vers elle et la serra dans ses bras.

« - Merci. Sans ton aide je ne serais jamais arrivé à temps pour le départ.
- Ne me remercie pas. Je ferai n'importe quoi pour mon neveu adoré. »

Elle lui offrit un sourire et pinça son nez entre ses doigts, arrachant un sourire au jeune homme. Sourire qui disparu bien vite alors qu'il entendait le train se préparer au départ.

« - Je t'enverrai régulièrement des lettres. Si jamais mes parents viennent en Suède, fais les partir. Ne fais pas l'erreur de les croire innocents, d'accord ?
- Écoutez-moi ce jeune homme commençant à peine à avoir de la barbe donner des conseils à sa vieille tante ! Je te le promets. Je ferai attention. Allez, file, ou le train va partir sans toi. »

Un baiser sur la joue, et Friendrich grimpait dans le train. Sixième année à Poudlard. Mais il ignorait totalement de l'ambiance qu'il y aurait, ou s'il allait être capable d'être "comme avant".

- - - - -

Comme avant. Lorsque sa famille ne s'impliquait pas "trop". Malheureusement, pour Friedrich cette famille n'a jamais vraiment été sienne. Son enfance était somme toute banale, si ce n'était que sa mère, bipolaire, était sujette à de fortes sautes d'humeur parfois incompréhensibles. Son père lui, était trop occupé à participer à la construction du camp de concentration. Il gagnait beaucoup d'argent, comme ça. C'était facile. Mais peut-on vraiment plaindre Friedrich ?
Il a appris très tôt à relativiser. Ainsi ses premiers pas dans Poudlard furent pour lui la découverte de sa nouvelle famille. Des jeunes de son âge de partout, de l'ambiance, de l'écoute, et surtout, pas de nazis. Pas de militaires. Pas de pression. Pas de discrimination. Né au milieu du chaos et de l'intolérance, Poudlard s'est vite transformée comme un idéal, un havre de paix.

Fried aime profondément cette école. Elle est son chez lui, sa maison. L'école que sa tante a tant aimé dans sa jeunesse. L'école qui le formera pour lui permettre son émancipation. La clé vers la liberté.

« - On est arrivés Fried. »

Il tourna la tête vers sa camarade et la remercia vaguement avant de se lever, quittant son compartiment pour sortir du Poudlard Express.


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MessageSujet: Re: Friedrich Hischwald    Friedrich Hischwald  Icon_minitimeLun 16 Déc - 9:26

Bienvenue sur le forum!

Le responsable de ta maison viendra dés que possible valider ta fiche n'aie crainte ^_^
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MessageSujet: Re: Friedrich Hischwald    Friedrich Hischwald  Icon_minitimeLun 16 Déc - 10:33






Bonjour, je suis Euphemia Ells Latoleya, responsable du groupe Poufsouffle et m'occupe également de votre validation.

Tout est correcte, je te valide,






Bienvenue à Poufousffle, quelle belle histoire que voilà, pauvre petit garçon. Viens faire un calin à tata ( qui est plus jeune OO).  En tout cas j'ai hâte de rp avec toi, bonne chance pour la suite de l'aventure.
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MessageSujet: Re: Friedrich Hischwald    Friedrich Hischwald  Icon_minitimeLun 16 Déc - 12:08

Qu'importe si Tata est plus jeune, un câlin ça reste un câlin kukukuku  panda 

Merci !
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Tom Marvolo Riddle
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MessageSujet: Re: Friedrich Hischwald    Friedrich Hischwald  Icon_minitimeLun 16 Déc - 12:28

Bienvenue Friedrich, une fois encore !  pink 
C'est une très belle fiche que voilà. Je n'ai rien trouvé à redire. Ton personnage est intéressant et bien travaillé. Je suis rassuré de voir enfin un Poufsouffle. xD

J'espère te croiser un jour avec Gregor. :D
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MessageSujet: Re: Friedrich Hischwald    Friedrich Hischwald  Icon_minitimeLun 16 Déc - 12:52

CALIN <3
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MessageSujet: Re: Friedrich Hischwald    Friedrich Hischwald  Icon_minitime

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