Kalipso Meniana

Détachée de toutes choses, Kalipso rêve à ses heures perdues, elle n'a pas beaucoup d'amis mais pourtant est la plus adorable des petites filles. Elle ne sait pas créer le lien mais sait se faire apprécier de quiconque naturellement.

Kalipso veut devenir écrivain, pour pouvoir retranscrire chacune de ses aventures rêvées.

Ses parents sont morts de la guerre, elle était fille unique et une simple moldu.

Kalipso a toujours été une jeune fille joyeuse et vivante ! Elle n’a jamais fait les choses à moitié, surement parce que son père est militaire dans la Navy anglaise. Née dans une famille bourgeoise des beaux quartiers de Londres, Kalipso a toujours été inscrite dans des établissements privés, mais malgré sa joie de vivre et sa douceur, Kalipso n’a jamais eu de réels amis. Trainant toujours dans ses songes, volant au gré du vent, vivant des aventures palpitantes derrière ses paupières, aucune personne n’a jamais su la comprendre.

Le seul vrai lien qu’elle a réussi à avoir fut avec sa mère. Madame Meniana était une femme très connue de la société, elle avait une beauté naturelle, un exemple de pureté simple, avec ses yeux bleus et ses longs, très longs cheveux blonds. Kalipso était le portrait craché de cette magnifique femme malgré la brutalité physique de son père. Ce couple emblématique de Londres, après le Roi et la Reine, étaient reçus à de nombreux banquets et diner. Ils emmenaient toujours leur fille avec eux pour qu’elle soit reconnue de la société, la jeune fille se faisait voir de tous et complimenter pour la douceur de ses traits.

C’est alors que la guerre éclata. Monsieur Meniana fut appelé pour combattre les Allemands. C’est le 18 juin 1939 que le navire de Monsieur Meniana fut touché à 4h du matin alors que celui-ci était en chemin pour rentrer après avoir abattu un grand nombre de navires ennemis. Le 22 septembre de la même année fut la première fois où Kalipso approcha la magie. Surement pas la meilleure expérience de sa vie… Le 22 fut le jour de la mort de sa mère. Kalipso vu un homme tout habillé de noir jeter un éclair à sa mère et après cela, la femme n’était plus qu’un corps sans vie…

Trainée d’orphelinats en familles d’accueils, Kalipso n’a jamais pu faire de vrai deuil de ces deux êtres chers qu’elle venait de perdre. Un beau jour, un grand homme barbu était venu la voir à sa fenêtre et l’avait prise dans ses bras. Jamais depuis ces tragiques accidents elle n’avait ressenti une telle compassion envers elle. Sans poser de question elle avait suivi l’Homme lui promettant une toute nouvelle vie.