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 [Septembre 1943] Lupus Dei

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Orion Smethwyck
Orion Smethwyck
de Défense contre les forces du mal
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MessageSujet: [Septembre 1943] Lupus Dei   [Septembre 1943] Lupus Dei Icon_minitimeMer 10 Juin - 15:21



Lupus Dei

Feat. Onyx Williams


Orion baillait à s'en décrocher la mâchoire lorsqu'il quitta ses appartements, une heure avant l'aube. Il avait emporté une lampe à pétrole pour éclairer son chemin et la tenait bas pour ne pas éveiller les portraits accrochés aux murs du château. Ses pas le menèrent jusqu'au hall où il s'autorisa une minute de contemplation devant les sabliers géants qui avaient rythmé ses études de leur décompte, puis il se détourna pour emprunter l'escalier plus étroit qui le mènerait aux sous-sols.

Il ne s'était certainement pas attendu à ça lorsqu'il avait proposé sa candidature au poste de professeur de Défense Contre les Forces du Mal à Poudlard. En toute sincérité, sans doute se serait-il opposé à la situation s'il avait s'agit d'un autre élève... Mais Onyx Williams n'était pas n'importe quel élève, et Orion devait bien ça à son père... « Il n'y a qu'une année à tenir... » la situation du jeune garçon était déjà bien assez dramatique. La société le regarderait de travers, il aurait du mal à trouver un emplois, du mal à entretenir une vie sociale, du mal à convaincre un père de lui céder la main de sa fille... Sa vie toute entière serait un combat de chaque instant mais avec son aide et celle du professeur Dippet, Onyx avait une chance de décrocher ses ASPIC. Il ne serait pas totalement démuni.
Oui, il devait bien cela à son père. Et il devait bien cela à ce garçon.
Il méritait cette chance.

Avant de s'enfoncer plus profondément sous l'école, Orion fit un crochet par les cuisines où il réquisitionna deux elfes pour leur faire préparer un petit déjeuner copieux qu'ils disposèrent sur un plateau. Les mains encombrées par sa lampe et son plateau, Orion reprit sa marche dans les couloirs obscurs des cachots. D'un coup de coude, il enfonça une pierre dans une portion de mur qui s'écarta aussitôt pour le laisser passer, avant de se refermer dans son dos. Cette partie de Poudlard lui était encore totalement étrangère quelques semaines plus tôt, il progressa dans la galerie, le passage faiblement éclairé par sa lampe à pétrole, jusqu'à pénétrer dans une pièces de dimensions modestes dépourvue du moindre meubles. Une robe de sorcier était suspendue à un crochet sur le mur et, contre le mur du fond, une alcôve de pierre supplantait une porte de bois massif fermée à l'aide de multiples verrous et d'une épaisse planche de bois. Orion déposa son plateau et sa lampe à ses pieds et sortit de la poche de sa robe la baguette de mélèze qu'il pointa sur la porte. Un nombre proprement étourdissant de sortilèges s'ajoutaient aux protections de la porte; Orion les leva tous. Un par un. Prenant son temps pour s'assurer que chaque sortilège était parfaitement révoqué; Protego Maxima, Protego horribilis,  Fianto Duri,  Repello Inimicum...

Une fois les protections magiques levées, Orion tendit l'oreille en quête de bruits trahissant une activité quelconque derrière la porte massive, puis il sortit de sa poche un trousseau de clés anciennes qu'il utilisa pour venir à bout des nombreux verrous avant de déplacer la lourde barre de bois qui bloquait le battant. Il s'immobilisa, inspira profondément... Et ouvrit.

La lune s'était couchée depuis moins d'une heure et les premières lueurs de l'aube s'infiltraient dans le cachot obscur par un étroit soupirail juché dans l'épais mur de pierre. Lorsqu'il fut certain que rien ni personne ne se tapissait dans l'ombre pour l'attaquer, Orion rangea sa baguette, s'empara de la robe de sorcier suspendue au mur et ramassa sur le sol la lampe à pétrole et le plateau repas, puis il pénétra dans la pièce sans refermer la porte.
Le garçon était tout au fond.

-Je t'ai apporté le petit déjeuner.

Il déposa la lampe à pétrole dans une petite alcôve sur le mur de droite et brandit à nouveau sa baguette magique qu'il agita nonchalamment pour faire apparaître dans le cachot sordide deux fauteuils profonds et confortables, rehaussés de coussins rouges ainsi qu'une petite table sur laquelle il déposa le plateau et la robe de sorcier.
Il ne regarda pas le garçon mais s'installa dans l'un des deux fauteuils, se détournant affin de laisser à Onyx le temps d'enfiler le vêtement. L'odeur du loup était encore présente dans l'air confiné du cachot...

-Les sortilèges de protection semblent avoir porté leur fruit. Nous verrons plus tard, dans la journée, si les élèves de Poufsouffle et Serpentard ont entendu quelque chose d'étrange... Si c'est le cas, nous travaillerons à répandre quelques rumeurs au sujet d'une goule installée dans les cachots... Il interrompit et reprit d'une voix basse, comme s'il s'adressait à un hippogriffe ombrageux. Comment te sens-tu?

merci à Eden pour le code ! ♥
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MessageSujet: Re: [Septembre 1943] Lupus Dei   [Septembre 1943] Lupus Dei Icon_minitimeSam 20 Juin - 1:53



icon 150*150
Lupus Dei FEAT ORION  SMETHWYCK
La nuit touchait à sa fin. Le crépuscule ne tardait à se lever et la bête, là,  gisant sur le sol, tentait désespérément de luter visiblement contre elle-même, hurlant à la mort tout en tentant de fracasser la prison qui l’a retenait. Elle, pourtant si forte il y a quelques heures, avait perdu le prestige de ses crocs qui déchiraient la chaire des rongeurs errants dans les bats fonds de Poudlard, Elle attraper avec facilité la vermine et broyait leurs os sous ses puissantes incisives.
Mais voilà, la lune avait faiblit, alors elle aussi avait faiblit. Son pelage noir s’effaçait peu à peu, ses griffes se faisant moins aiguisées. Pourtant elle ne voulait pas partir. Elle ne voulait pas perdre ses moyens de défenses et disparaitre. Son instinct de survie, l’obligeait à essayer de se lever, d’appeler un confrère à l’aide, de s’accrocher à quelque chose pour vivre. Et ce n’est seulement quand la lune avait totalement disparu et que les premiers rayons de soleil venaient éclairer le centre de la pièce par le seul point de lumière présent dans ces cachots qu’elle abandonna toute idée de lutte. Son hurlement retentit tout de même, ce ténébreux loup se tenait sur ses deux pattes arrière sentant son intérieur bouillir, se métamorphoser en quelques choses de bipède, quelque chose d’humain. Ses muscles s’étiraient, ses os rétrécissait, sa matière grise évoluait, ses aboiements se changeaient en cris, sa langue pendante venait prendre parfaitement place dans sa mâchoire carrée, son pelage noir s’éclaircissait, se faisait moins ardant, jusqu’à devenir inexistant. Ses yeux vides se changeaient. Les pupilles dilatées  s’ouvraient pour montrer une lueur de conscience et d’âme humaine. Et dans un dernier hurlement, la bête mourut comme chaque foi se préparant à renaitre le mois prochain.


Bordel.
Je ne sais plus où je suis ni comment j’me suis retrouvé là. Ma tête me fait mal, mon estomac m’en veut d’avoir bouffé je ne sais quoi. Je pue. Je sens le vieux clebs mouillé. Mon haleine est tout sauf propre, j’ai des du sang dans la bouche, ma vision est encore flou.  Le temps de reprendre mes esprits je me vomi littéralement dessus, laissant paraitre ce qui semblait être un rat. J’avais bouffé un rat. Putain je vais chopper la peste ou une connerie du genre. Je soupire et halète pour reprendre ma respiration, ma vision devenant plus clair, je suis dans les cachots. J’essaye de me rappeler pourquoi… Oui… le directeur voulait pas que j’aille dans la foret interdite… c’est vrai.
Je plisse les yeux avant de passer ma main pour essuyer le coin de ma bouche, essayant tant bien que mal de me diriger vers le fond des cachots, histoire de dormir une ou deux heures.
J’me calle dans un coin, en boule, essayant de faire baisser les battements de mon cœur. J’avais froid, j’étais nu comme un nourrisson qui venait de naitre, et les pierres froides de la salle me donnait des frissons et contractaient mes muscles des que je les effleurais.
Je dors un peu. Enfin je somnole. Je rouvre les yeux en entendant du bruit. Quelqu’un vient. Qui est assez con pour venir à une heure pareille. Il était quelle heure ? A tout cassé six heures…  
Un point lumineux à l’autre bout de la salle, je plisse les yeux pour essayer de voir qui est là…  a tout point de vue c’était le pro de défense. Je crois qu’on lui avait donné ma garde avec Lena… Je devais supporter ça en plus géniale… Je sens quelques choses de chaud se poser sur mon corps me sortant de mes pensées. Une robe de sorcier. Une robe de sorcier toute chaude et repassée.
Je m’habille aussi vite que je le peux. Puis vient prendre place dans un des fauteuils et avaler tout ce qui se trouvait à ma portée n’écoutant qu’à moitié l’homme en face de moi.  Avant de me tourner vers lui, affichant le paquet de cernes sous mes yeux, lui laissant un regard fatigué, énervé, rageur.

Inferno King
« Je me sens comme un homme coincé dans un corps de cafard. Vous comprenez ? Ah bah non vous ne pouvez pas comprendre parce que vous avez toujours eu le privilège de vivre comme un homme sans vous demander ce que vous ferrez plus tard parce que vous toutes les portes vous sont ouvertes. Alors que moi, même avec 5 Optimal je pourrai jamais aspirer à une bonne carrière qu’on m’avait promis plus jeune. Alors vous me demander comment je vais ? Allez-vous faire foutre. »

Ce n’était pas vraiment après lui que j’en avais mais après tout le monde, la Terre entière. Il tombait juste au mauvais moment.


CLYDE
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MessageSujet: Re: [Septembre 1943] Lupus Dei   [Septembre 1943] Lupus Dei Icon_minitimeLun 13 Juil - 2:19



Lupus Dei

Feat. Onyx Williams


Il était horriblement tôt, mais Orion avait l'habitude des nuits courtes et des réunions urgentes à quatre heures du matin, aussi affrontait-il plutôt bien la fatigue de ce début de journée. Et puis, dans l'absolu, il avait eu une bonne nuit dans un lit confortable qu'aucun rêve n'était venu troubler. Onyx Williams, en revanche, n'avait pas eu une bonne nuit du tout. Ses yeux étaient cernés et ses traits tirés, il avait l'air malade et épuisé et cela n'irait pas en s'arrangeant. Ce soir, la lune viendrait de nouveau tirailler le garçon en lui refusant une fois de plus le sommeil dont il avait besoin. Le garçon offrait un spectacle éprouvant. Malgré sa grande taille il semblait étrangement petit dans sa geôle. La seule lumière qui l'atteignait était celle -traitresse- de la lune et en dehors des meubles que le professeur de DCFM venait de faire apparaître, rien ne venait adoucir le sol de pierre et briser l'austérité de la prison glacée.

Dans ce sinistre théâtre, Onyx prit la parole d'une voix enrouée. Sans véritable coupable à prendre pour cible, sa colère et sa frustration se déversèrent sur son professeur qui les reçut sans ciller. Il ne se mit pas en colère, trop conscient de la souffrance du garçon pour ne pas compatir, mais il ne baissa pas non plus les yeux. Il était horriblement facile de se laisser écraser par la souffrance d'un autre lorsqu'elle vous était jetée au visage mais ployer sous le poids d'une fausse culpabilité ne servirait à rien.
Orion reçut les paroles du garçon en silence, acceptant chaque coup en espérant -sans trop y croire- que cet épanchement lui faisait du bien. Il ne bougea pas d'un iota et conserva cette immobilité placide plusieurs secondes après que le silence fut retombé. A vrai dire, il avait l'intention de réchauffer le petit déjeuner de Williams d'un coup de baguette mais ne voulait pas que ce geste soit considéré comme une marque de mépris ou de dédain. Le temps qu'il se décide, le garçon avait déjà fait un sort au contenu du plateau.
Lorsqu'il leva le nez de son petit-déjeuner, Orion s'efforça de donner à son visage une expression qui ne dégouline pas la compassion mais ne soit pas pour autant cruellement neutre. De la bienveillance, c'est ce qu'il aurait voulu exprimer. De la pure et simple bienveillance comme il pouvait en témoigner à n'importe lequel de ses élèves un peu stressé par les examens.

-Les choses ne seront pas faciles pour toi, c'est certain. Du bout des doigts, Orion fit glisser un mouchoir sur la table pour que le garçon puisse essuyer sa bouche. Une fois ta condition déclarée auprès du Ministère on va te surveiller d'aussi près que si tu étais un Mage Noir. On n'affichera pas ton dossier dans les rues mais la vérité se saura et trouver un travail deviendra difficile...

Il ne voulait pas lui mentir mais à mesure qu'il parlait, Orion se rendit compte à quel point la description qu'il donnait de l'avenir d'Onyx était déprimante. En particulier pour un garçon de dix sept ans qui aurait dû avoir la vie devant lui, et tout pour réussir... Il interrompit son triste exposé et adressa à son élève un sourire las.

-Tu vas finir tes études, nous nous assurerons au moins de cela.

Je l'ai promis à ton père. Un an de clandestinité, c'est ce qu'il avait promis. Si ce qu'il faisait ici était découvert, le professeur Dippet et lui pouvaient dire adieu à leurs postes d'enseignants. En fait, ils pouvaient faire leurs bagages tout de suite car c'est à Azkaban qu'on les enverrait pour avoir dissimulé un loup-garou dans une école...

- Dans dix mois tu sortiras de Poudlard avec tous tes ASPIC en poche, le regard qu'il lui lança était celui d'un professeur exprimant ses attentes à un élève de septième année, tout simplement, et une fois dehors, sache qu'il y a des gens prêts à te venir en aide. Bien sûr, des personnes qui -comme moi- doivent bien cela à ton père, mais pas seulement...

Ses yeux s'égarèrent un instant sur le mur de pierre tandis qu'il essayait de se rappeler ce que ses collègues du Ministère, chargés de la régulation des créatures dangereuses, avaient pu lui raconter durant leurs poses café...

- Certains sorciers ou sorcières qui ont eu un loup garou parmi leurs proches, par exemple... Reprit-il finalement. Il y a des hommes et des femmes, dehors, qui ne te jugeront pas à tort, et qui seront prêts à te donner ta chance.

Un sourire discret accompagna ses propos. Il l'espérait encourageant mais craignait que cela ne suffise pas à convaincre son élève... et pour cause... Il n'était pas vraiment convaincu lui-même...
Peut-être serait-il temps pour lui de reprendre contact avec ces employés à la Régulation des Créatures Dangereuses...

merci à Eden pour le code ! ♥
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