[1943 - Mi-Septembre] Courage, fuyons ! (Onyx)

La rentrée ne s'était pas si mal passée même si les vacances n'avaient pas été des plus reposantes. Malgré ça, il trouvait l'énergie d'aider l'équipe de sa maison comme il le pouvait.Traversant le parc pour rejoindre le stade de Quidditch à grandes enjambées, il passa d'abord par les vestiaires de Serpentard.

Il commença par s'assurer que tout était à sa place dans les vestiaires puis emporta la caisse contenant toutes les balles nécessaires à l'entrainement sur le terrain. Il avait aussi apporté de quoi boire et manger, les joueurs restaient concentrés beaucoup plus longtemps quand ils ne mourraient pas de faim à force de s'agiter.

Malheureusement pour lui, s'occuper de l'équipe de Serpentard voulait aussi dire s'assurer que le terrain soit libre aux heures réservées. Et quelle catégories individus à Poudlard ne respectait pas ce genre de règles? Les gryffondors. Plus précisément l'un des pires éléments que comptait la maison. Glenn aurait reconnu sa silhouette n'importe ou tant il avait apprit à s'en méfier et à le repérer rapidement pour ne plus se faire prendre par surprise.

Et c'était définitivement la silhouette de Williams plus loin sur le terrain. Avait-il terminé son entrainement ou comptait-il lui compliquer la tache? Il lâcha la caisse et s'approcha un peu de l'autre élève. Leur dernière rencontre sur ce même terrain durant la quatrième année de Glenn s'était très mal passée mais il refusait de se laisser malmener. Avec un peu de chance, Onyx comprendrait le message en le voyant s'approcher et se contenterait de s'en aller. Sinon...Il trouverait un moyen d'avoir le terrain à temps quand même. Ce serait juste un peu plus douloureux et humiliant. De toute manière personne n'était présent pour assister au spectacle.

Mi-septembre. La rentrée c’est passée de façon phénoménale. On avait déjà un plan foireux en tête avec Lian, foutu le Bronx dans la classe de potion et séché deux cours. Record battu en deux semaines. Oui, cette rentrée c’était déroulée de façon très agréable, et malgré que le Grand Con ne soit pas là pour je-ne-sait-qu’elle-foutue-raison j’avais entreprit de m’entrainer un peu avant la sélection de Quidditch de cette saison. Orween maintenant parti le poste de gardien s’était libéré. Et bien que poursuiveur m’allait très bien j’avais l’envie irrévocable de devenir le nouveau gardien de l’équipe.  C’est pourquoi j’étais là, depuis maintenant une bonne trentaine de minutes à m’entrainer contre un souafle ensorcelé de façon à ce qu’il revienne toujours essayer de marquer. J’étais clairement doué, j’étais même totalement bon. Il n’était passé que 3fois sur les trente tentatives.
Me posant au sol pour souffler un coup je regarde l’heure à l’aide d’une montre gousset dans ma poche. Déjà si tard… bordel, je crois qu’il y a une équipe qui va bientôt débarquer, et même si je m’en bats les couilles du règlement j’ai aucune envie de faire retirer des points à ma maison, surtout quand ces points sont retirés par de vile vipère comme Elisabeth, Fawkes ou Gregor.
J’me retourne et là, surprise je tombe sur un vert. Il a l’air seul, à la limite perdu. Il s’approche et son visage se dévoile enfin. C’était ce chers petit Appleton qui accourait vers moi pour surement me demander de partir.
C’était… étonnant. Très étonnant. Carrément flippant en fait. Ma tête de turc, première victime à avoir expérimenté le bain de bouche dans les toilettes venait me demander de dégager… Généralement les têtes de turc ont peur de leur agresseur, alors pourquoi s’approchait-il ? Il voulait prouver qu’il avait pris de la graine ? J’vous en prie, je dois faire quinze centimètre de plus que lui en auteur et vingt en largeur, et ce n’était non pour vous déplaire pas de la graisse non !
Un sourire en coin se dessinait sur mon visage, sourire qui se transformer de plus en plus de façon à offrir un air carnassier à mon ‘collègue’.  Mon premier bizutage de l’année, comme ça allait être intense. Dommage que Lian n’est pas trouvé Fawkes encore, on aurait pu faire une séance dans les toilettes entre nous.

Inferno King « Eh bien, eh bien… Le serpent sort de son troue ? Je te laisse 10 secondes pour dégager si tu ne veux pas finir la tête dans les chiottes. Je suis persuadé que ça t’a autant manqué que moi. »

Je souris une nouvelle fois et avant qu’il ne puisse dire quoi que ce soit, j’attrape ma baguette et la pointe en sa direction.

Inferno King « Levicorpus ! »

Une étincelle se produit et le rayon blanc touche le jeune serpentard qui se retrouve la tête à l’envers.

Inferno King « J’te trouve vachement mieux comme ça. Navré tête de troll j’ai oublié de te dire que j’avais fait le décompte dans ma tête, je compte vachement vite. Bon alors Glennou, qu’est-ce qu’on va faire tous les deux ? On pourrait simplement attendre que les verts te trouvent non ? Mais te connaissant tu irais cafter que c’est moi. Noon, je pense qu’on va un peu s’amuser toi et mi au bord du lac. A moins que tu ne préfères la forêt interdite ou les toilettes du second étage ? »

Williams avait-il encore grandit durant les vacances ? Par Merlin oui, maintenant que Glenn s’était rapproché il en était quasiment certain. De près, le Gryffondor était plus imposant que jamais. Marche arrière toute ! Il ordonna à ses jambes d’arrêter mais une partie de lui, toute petite, pourtant si puissante, désirait en découdre. Le temps que la réalisation exacte des conséquences de ce qu’il était en train de faire montent jusqu’à son cerveau, c’était pourtant déjà trop tard. Trop proche, trop vite, il était à portée de baguette. Son élan combatif l’avait emmené si loin avant de s’envoler et de le laisser derrière comme un con face à sa némésis. Damn. Il faudrait qu’il ait deux mots avec lui-même s’il survivait à la rencontre.  

Focalisé sur le sourire plein de dents d’Onyx, il n’entendit même pas complètement ce qu’il lui disait. Son seul reflexe fut de s’agripper fort à sa baguette, quelques secondes seulement avant de se retrouver la tête en l’air. Le sang battait à ses tempes du fait qu’il se retrouvait à l’envers, et oh miracle, il semblait avoir charrié avec lui le bon sens qui lui avait fait défaut jusqu’ici. Sérieusement. Face à Williams. À quoi s’attendait-il tant qu’il n’était pas capable de réagir plus rapidement ? Ou de réagir tout court.

-Déconne pas, l’équipe arrive bientôt.

Oui parce que c’était connu, raisonner avec celui-là marchait d’ordinaire si bien. Une partie de lui ne put d’ailleurs s’empêcher d’être vexée : Glenn était beaucoup de choses mais pas un cafteur. Jamais, oh grand jamais il n’avait parlé des misères infligées par cette espèce de brute en robe de sorcier. C’était son problème et il comptait bien le régler seul un jour. La mention du lac par contre le crispa particulièrement. Si c’était comme la dernière fois…

Flashback Début Juin 42, Bords du lac

«Levicorpus !»

Ses livres lui échappèrent des mains et Glenn se retrouva flottant au-dessus du sol. Il jeta un coup d’œil au lac, terriblement proche et senti sa gorge se nouer. D’une main il fit tomber les parchemins restés dans ses poches, n’ayant aucune envie qu’ils se retrouvent immergés au cas où son bourreau voulait s’amuser à le balancer à l’eau.

-Laisse-moi descendre Williams, je vais être en retard en cours.

Glenn rapetissait-il avec le temps ? Même la tête en bas il avait l’air encore plus nain que d’habitude. Qu’importe. Cette fois si, il y passera. Deux mois. Exactement deux moi et deux semaines que j’attends ça. C’est dur quand on vous prive de votre meilleur jouet pendant si longtemps. J’me demande comment j’vais faire quand je quitterai Poudlard. J’irai sans doute lui rendre deux trois visites à Près au lard ? Je me vois mal reprendre quelqu’un d’autre en fait… Glenn ne m’a pas vraiment fait quelque chose à vrai dire, c’est vrai qu’avant sa gueule, je pouvais pas la voir, et je peux toujours pas la voir hein ! Mais quand vous trouvez un petit con qui se fait autant martyriser et qui vous regarde toujours ave ce regard presque « supérieur » … Bah vous continuez. Jusqu’à ce que vous lui fassiez comprendre que c’est qu’une merde, qu’il est inférieur à vous, et qu’il a intérêt à partir la queue entre les jambes.


Mais avec Glenn… Bah justement, il a jamais rien lâché. Et c’est tant mieux en fait, c’est pour ça que c’est mon jouet préféré. Jamais une fois il a demandé grâce ou pitié. Il a toujours essayé comme là, de me raisonner avec des « Non mais là je vais être en retard » ou « L’équipe arrive bientôt » et à chaque fois ça me fait bien rire. Non mais est ce que j’en ai quelque chose à foutre que Monsieur doit aller poser ses p’tites miches sur le banc du cours de potion ? Pédale va. Ton avis je m’en branle.
Enfin, je le regarde, satisfait de ma capture et me demande comment j’allais procéder. Après tout la première fois ca c’était pas si mal passé.

Flash back début juin 1942 au bord du lac.
Courant jusqu’au bord du lac, je pousse tous ceux qui sont sur ma route. Le serpentard que je chasse n’est qu’a quelque mètre. Attrapant ma baguette dans ma poche droite, j’attends qu’il y ait moins de monde. Il ne reste que quelques un de mes collègues gryffondor, les plus braves d’entre eux, ceux qui se mettront toujours de mon côté en cas d’accusation, même si, les connaissant ils vont rapidement partir en disant qu’ils ne veulent pas être mêlé à mes histoires. Je crois que je suis le seul a me défouler sur un autre. Mais cet autre en question, il l’a bien cherché. Glenn Appleton, ou comme j’aime communément l’appeler Glenn l’affreux-thon, avait renversé son déjeuner sur moi il y a pas plus de deux semaines. Sur ma tenue de Quidditch.

Vous savez ce qui est le pire. C’est que j’ai pas pu jouer à cause de ça connerie. Et on jouait contre qui ? Serpentard. La coïncidence était beaucoup trop grande pour que je laisse passer ça. Et puis, qu’est ce qu’il foutait debout avec son assiette aussi ? Soit disant c’est moi qui l’ai bousculé. Non, non, il l’avait voulu, obligé. Il était du genre à penser que les verts étaient mieux que les rouges. Abrutis. Je vais te remettre les idées en place. Et je peux te dire que tu entendras parler de moi pendant longtemps, voire des années.

Inferno King « Levicorpus ! »

Ses livres tombent, il s’y attend pas. Il devrait savoir avec le temps qu’il ne faut jamais lâcher sa baguette quand je suis dans les parages, c’est dommage pour lui, et tant mieux pour moi. J’me retourne vers mes collègues en rigolant. Eux ça les fait rire à moitié. Je crois qu’ils ne veulent pas rater le cours sur les hyppogriffes. Tant pis. Moi j’peux m’en passer. Je demande a Lian de prétexter une maladie débile pour pas me faire encore collé. J’me retrouve enfin seul, avec l’autre débile qui essaye de me raisonner.

Inferno King Ah ouai t’as cours ? Bah moi j’avais un match à gagner affreux Thon. C’est con on n’a pas toujours ce qu’on veut dans la vie. Mais tu vas voir. Là je vais me faire un plaisir de donner une jolie forme à ton affreux visage. J’vais t’faire bouffer l’herbe Appleton.»

Je m’approche et lui fou un coup de pied dans la mâchoire. Il ne saigne pas encore, du moins ce n’est pas visible. Faut pas trop que je l’amoche, je pourrai me faire virer. Quoi que, il doit bien connaitre une ou deux formules de soins l’autre couille molle là. Le lac semble calme, tous sont partis en cours. Il reste plus que moi, les quelques créatures marines et la victime.

Spoiler:

Williams était un monstre. Ça avait dit et répété au point ou il le radotait, mais il n'y avait aucun qualificatif plus approprié pour lui. Et face à un tel monstre, Glenn bloquait systématiquement. Sa langue s'emmêlait, les formules fuyaient son cerveau, sa baguette n'obéissait plus.

Il n'avait jamais comprit ce qu'il avait pu faire, pourquoi c'était tombé sur lui. Les fois ou il avait demandé, Onyx avait été encore plus inventif que d'habitude. Puis il y avait les moments comme maintenant ou le gryffondor était persuadé d'avoir une raison encore meilleure que d'habitude. Cet imbécile avait percuté son assiette alors qu'il se levait pour aller manger ailleurs, avait passé quinze minutes à s'en plaindre, avait refusé de jouer "dans cet état" et le match avait commencé sans lui. Les autres rouges et or n'étaient pas mieux, mais au moins ils lui foutaient la paix. C'était tout ce qu'il voulait. Sa vie, sans faire de vagues.

La menace de Williams le fit se tendre encore plus. Aujourd'hui ce serait pire que d'habitude, il le sentait au fond de ses tripes. Ou alors c'était juste l'envie de vomir.

Sa botte rentra en contact avec sa mâchoire. Une douleur lancinante lui remonta jusque dans le crâne, irradiant sur ses pommettes. Onyx épargnait en général son visage des coups et se contentait des toilettes ou autre récipient de liquide à portée de main. Il en resta stupidement choqué et porta la main à sa mâchoire, la peur au fond des yeux quand il les rouvrit pour les poser sur l'autre garçon.

Il ouvrit la bouche pour parler mais rien ne sortit. S'excuser? Hors de question. Glenn ne s'abaisserait jamais à ça. Il n'y avait rien à faire en réalité. Juste ignorer la douleur et attendre qu'il se lasse. Il inspira et expira tout en continuant de fixer Williams, c'était pire s'il le perdait des yeux. Il ne saurait pas de quel côté viendrait le prochain sort.

Spoiler:

Un couard. J'en était persuadé. Si je le lachais il fuirait. C'était bien un serpent, pas du genre a faire face aux problèmes, comme un homme, ce petit con préférait fuir. Il avait quelque part de la chance de me connaitre. j'allais peut être l'aider a grandir, à en faire un homme, peut être que plus tard, c'est lui qui viendra a martyriser des gens. Ouai, enfin faut pas trop rêver. Je passais mes nerfs sur lui, et qu'il finisse balèze avec de la tune ou comme une merde en train de décédé je m'en battais le coquillard. Pour le moment c'était juste Glenn, un petit con qui aller devoir apprendre à chanter.

Après avoir donné le coup de pied, je plongeais mon regard noir dans celui de Glenn. J'arrivais pas a savoir si il avait peur ou non. Je déteste les gens qui se pense supérieur a moi alors qui ne valent rien... Je radote un peu mais c'était extremement frustrant de voir ce petit tas de déchet qui ne vous respecte pas. Même pas un tout petit peu.

Okay. Que faire maintenant ? L'envie de lui faire boire la tasse n'était pas si conne. Je le choppe par le col et lui sourit d'un air mauvais, très mauvais. Ses pieds ne touchent presque plus le sol, puis, tout en en continuant de le menacer du regard, je lui crache au visage et le balance dans l'eau sans vergogne.

Riant aux éclats devant ce sombre spectacle, je le vois remonter a la surface, et avant qu'il ne l'atteigne, je m'avance dans l'eau gelée du lac et lui bloc la tête sous l'eau pendant un bref instant avant de le soulever pour qu'il reprenne sa respiration en une seconde et de le replonger sous l'eau, répétant l'opération plusieurs fois.

Inferno King « Répête après moi sale merde "Je respecterai mes ainés, et leur obéirai sans broncher." Ptêtre qu'après ça, j'te foutrai la paix.»

Ses pieds touchant à peine le sol, Glenn tendit les mains pour se tenir au poignet du gryffon, dans une tentative inutile de rendre la position juste un tout petit peu plus confortable.

Il n'eut même pas le temps d'avoir honte, de se sentir coupable ou en colère, que déjà son bourreau le plongeait dans l'eau après lui avoir craché au visage. L'eau glaciale lui coupa le souffle. Tétanisé, ses mains raclèrent contre le fond, son genou gauche vint s'exploser sur un galet un peu plus anguleux que les autres. De l'eau plein les narines, le serpentard lutta pour garder son sang-froid et ne pas se noyer tout seul. Il réussit à sortir la tête de l'eau, seulement pour être accueillit par le sourire sardonique de Williams, par sa main qui l'enfonça à nouveau dans l'eau.

Les idioties proférées par le gryffon éveillèrent une colère enfouie au plus profond de son être. Tremblant autant de peur que de fureur, le feu de ses poumons brûlant à force de manquer d'air se confondit avec la morsure froide d'une haine dont Glenn avait ignoré l'existence jusqu'ici. Il fallait que ça cesse, maintenant.

Un éclair suivi d'un gros bruit d'éclaboussure. Les mains qui le maintenaient disparurent et le serpentard put redresser la tête un instant, juste assez pour commencer à reprendre sa respiration, le cœur affolé. Que c'était-il passé? Frénétiquement, il regarda autour de lui et aperçu Williams gisant dans l'eau un peu plus loin. Et d'un seul coup, le monstre gisait beaucoup moins et s'affairait à se redresser, l'air mortellement agacé. Ce fut le signal que son corps attendait. La colère envolée, trempé, épuisé, essoufflé, Glenn se mis à courir en direction du château comme rarement il avait couru, sans faire attention à son genou douloureux.

Tout se passait bien. Le fort dominé, le faible mangé. J'avais réussi a lui foutre la tête sous l'eau sans mal, et je sentais bien qu'il comprenait que se débatre n'allait pas l'aider beaucoup.

Je répetais l'operation plusieurs fois en attendant un "pitier" ou une réponse a ce que je venais de lui dire. Cependant rien ne venait. Je lui laissais pas longtemps pour qu'il réponde en même temps. Du coup je lui offrait mon plus beau sourir à chaque fois que ca tête revenait de l'eau et j'attendais qu'il dise quelque chose... mais rien, du coup je lui replongeais la tête dans le lac gelé. A force il comprendra si il ne veut pas mourir de froid ou mourir tout court. Bon il risquait pas de mourir, je suis pas autant cruel que ca quand même, et j'ai pas trop envie que mon père me rende visite à Azkaban.

Ca devenait chiant. Bordel il capitulait pas. Un baillement vint se décrocher de ma machoire puis sans que je comprenne soudainement, il y eu un flash, un rayon de lumiere, puis de l'eau, de l'eau partout.
Bordel de merde de troll.

Cet abruti avait fait un sort sans baguette, peut être inconsciemment mais il l'avait fait pour echapper à mon emprise. je prit un moment pour réaliser. Mes fringues étaient trampés, Moins trampés que ceux du serpentard, j'avais attérit près du bord, mais ma cape étaient intégralement mouillée.
Mon dos me fit mal, j'étais tombé sur le dos. Je me relevais doucement et fir craquer ma colone vertebrale.Mon regard resta ancré sur le sol. Il ne fallait mieux pas pour lui que je le regarde, j'allais le tailler, lui faire la peau.
Des bruits de pas. Il s'enfuit.

Que dois je faire, courir après ? Je relève la tête. Il est pas très loins, deux enjambés et je l'ai. Mais lui jeter un sors... c'était plus interessant... Sauf que maintenant y a du monde qui commence à arriver. Faut le laisser partir merde. Le laisser partir et en profiter pour aller se secher quelque parts au calme avant que Lian et les autres sortent de cours.


Fin flash back.


Toujours les pieds en l'air Glenn me fixait d'un regard avant de me signaler que l'équipe des verts allaient bientôt débarquer.
je rangea ma baguette dan ma poche puis j'eu une idée. Souriant d'une manière mauvaise dont j'avais le secret, je m'approcha du garçon pour lui voler les collations qu'il avait apporter surement pour l'équipe et vida les bouteilles au sol.


"T'es bien assez moue comme ca. Tu veux en plus continuer a bouffer du gras ? Bah dis donc, heureusement que je suis là pour surveiller ton alimentation. Tu devrais me remercier."

En le regardant je me mis a rire à gorge déployé, puis je viens tater un peu le corps du serpent avec un sourire, esperant que dans le font il ne se fasse pas d'idée et fit glisser sa baguette de sa poche pour m'en emparer tout en lui chuchotant quelques mots oendant qu'il s'écrasa au sol.


"C'est à croire Glenn, qu'on en aura jamais finit toi et moi."

Fin du flashback

Ce jour-là, Glenn avait bien eu conscience que Williams l’avait laissé partir. La brute avait déjà été en train de se relever au moment où il atteignait la berge, un sort aurait pu le retenir. C’était ça le plus terrifiant, pas la douleur, mais l’impossibilité de prévoir ou de comprendre la moindre des réactions du gryffon. Les coups pouvaient venir de n’ importe où. Il pouvait décider de l’ignorer dans un couloir un jour et le trainer jusqu’aux toilettes du même couloir le jour d’après. Vivre dans l’attente perpétuelle de son prochain mauvais coup. La terreur quotidienne. Il n’en pouvait plus. L’autre finirait bien par se lasser, non ? Pourtant il n’en était vraiment pas certain, et la simple perspective que cela continue encore ne serait-ce que quelques mois devenait de plus en plus impossible à accepter.

Il eut un mouvement de recul quand l’autre s’approcha pour saccager ce qu’il avait eu le temps de préparer pour l’équipe. La moue de dégout sur son visage quand le monstre s’amusa à le palper n’était rien comparée à la vague de répulsion qui agita son estomac et lui donna presque envie de vomir.

-Pas la bag-eh !

Ce fut le moment choisi pour le libérer de l’emprise du levicorpus, alors qu’il tendait les mains pour tenter de rattraper sa baguette. Glenn s’écrasa au sol, son épaule gauche amortissant l’essentiel du choc. Sans totalement enregistrer la douleur, il se redressa difficilement et plaça ses mains tremblantes sur ses hanches, le visage déformé par la haine, les larmes au coin des yeux.  

-T’es vraiment pas bien Williams ! Ta place est à Azkaban, pas à Poudlard !!  Cinq ans que tu me fais chier, cinq ans que je me demande si je vais un jour rencontrer quelqu’un de plus pathétique que toi !

Il cria en crachant ces insultes. Le cœur battant à la chamade, incapable de s’arrêter de parler, il serra les poings et en leva un en direction d’Onyx. Son corps entier tremblait maintenant.

-Je te jure, c’est pas toi qui décidera quand on en aura terminé. Maintenant rend moi ma baguette !

Il suffisait que je lève le bras pour mettre sa baguette à hors de porté. Il paraissait minuscule et ridicule a s'agiter comme ca. En fait, des fois, vu ma taille tout le monde paraissait minuscule à coté. Je fixais le vert et argent, admirant sa volonté à vouloir me résister. Il avait toujours été comme ca. y en a qui avait compris bien avant, on ne pouvait pas me combattre quand on fait cette taille de nain et se corps de lâche.  Je le fixai toujours. Il respirait fort et essayait de se relever. Un sourire au coin de mes lèvres venait doucement s'étendre, mais mes yeux ne riaient pas. ils étaient alertant et dangereux, avant de changer radicalement d'expression.
Les mots de Glenn... c'était surprenant. Deja parce que généralement il ne me parle pas a par pour m'insulter.Bon, c'était pas vraiment different mais...

Qu'est ce que je foutais.. ?
J'étais là a tabasser un plus jeune, juste parce que sa tête me revenait pas. Je m'étais dit qu'il n'avait simplement pas le droit de vivre, comme si ce n'étais pas un être humain mais un sac de sable sur lequel on se défoule quand tout va mal.

C'était ca en vrai... Tout allait mal.
Pourtant ça allait bien à l'époque... enfin je crois. C'était quand j'avais envoyé chier mon père. Je pouvais être énervé pour un rien...
Enfin c'était pas important.

Maintenant que je me voyais, là, je me haissais, je me haissais tellement fort et pourtant... pourtant...comment toute ses années je n'ai pas pu voir ce que je faisait à ce gars là ? D'accord les premières fois, il fallait avouer il le méritait clairement, mais apres... Ce n'est pas comme si il avait répondu par des attaques, non, il avait toujours fuit ou juste répondu verbalement. Sauf la fois au lac, et encore, j'étais presque sur qu'il ne l'avait pas fait exprès.

Je disais rien depuis tout a l'heure. C'était à mon tour de parler
Qu'est ce que je devais faire putain ?
M'excuser ? J'en avais pas envie. Puis maintenant que c'était fait c'était pas de simple mot qui allait effacer comme ca cinq ans de lynchage.

Il me retournait le cerveau.
Ce petit con était en train de me retourner le cerveau ce qui avait le dont de m'agacer plus qu'autre chose, j'avais envie de lui coller mon points dans la figure. Il cherche aussi, il devient irritant quand je commence à avoir de la compassion pour ce troll.

Et puis quoi encore.
Il essayer de me manipuler. Bien sur qu'il méritait son sort. Il l'avait cherché. J'avais entendu des rumeurs sur ce gars, bien avant que nos histoires commencent... C'est un sale con... juste... un sale con.

"Pas moi qui décide hein ? Alors prouve le moi. Viens. Frappe moi. Frappe moi aussi fort que tu peux... après c'est mon tour."

Je rangeai sa baguette avec la mienne, n'ayant pas du tout l'intention de me servir d'une des deux.

"Allez Glenn, pour une fois c'est un combat à la loyale... Vient donc chercher ta baguette !"