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 [1944 - Janvier]La curiosité est un vilain défaut [June]

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Juliette Houston
Juliette Houston
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MessageSujet: [1944 - Janvier]La curiosité est un vilain défaut [June]   [1944 - Janvier]La curiosité est un vilain défaut [June] Icon_minitimeDim 10 Jan - 23:19

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La curiosité est un vilain défaut;
ft. June Houston;

Par Merlin ! J’étais en moment de crise tellement que j’en oubliais mon anglais. Édane et Nevendeur ne réussirent même pas à me comprendre que je leur parlai ce midi. Je ne leur parlai pas chinois. Uère is mi journal. C’était simple, uniquement quatre mots. Comme des idiots, ils me parlaient de la Gazette du sorcier. Où était mon journal intime ?  Pas le journal. Voyant qu’ils n’étaient d’aucune utilité, je les plantai là pour remonter dans ma chambre.

Quand on perd un objet, il faut refaire le chemin de la journée. Ainsi, mon dortoir était le premier lieu à fouiller. En moins de quinze minutes, tous mes vêtements se trouvèrent au sol et ma valise vidée. Rien. Rien !. L’étape suivante fut la salle commune. Sans aucune vergogne, je dérangeai toutes les personnes qui s’y trouvaient, leur demandant de se déplacer. Encore une fois, on me proposa la Gazette du sorcier à ma question.

« Non ! Je vouloir pas un journal ! Je vouloir MON journal ! »

Sans plus attendre, je ressortis dans le couloir, descendant quatre à quatre les marches menant au cours de sortilèges. Il ne fallait pas que d’autres tombent dessus. J’écrivais tout dedans. Aussi bien mes aventures avec Édane, que mon histoire d’amour avec Nevendeur et que mes sentiments haineux suite à la mort de ma mère. Un regard à ma montre m’indiqua qu’il me restait encore trente minutes avant la reprise des cours. Je devais faire vite. Au bout du couloir, je vis une chevelure que je reconnaissais entre toute.

« June ! Attends moi ! »

Je bousculai un groupe de Serdaigle afin de rattraper ma sœur. Après cet épisode, les élèves de ma maison me consideraient folle. Je le vis bien dans leur regard. Pour eu j’étais une hystérique qui cherchait un journal. Tout ça, s’aurait été plus simple si j’avais su le vrai terme. Ce que je voulais, ce n’était pas mon journal, mais mon diary.

© nemoe sur epicode


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MessageSujet: Re: [1944 - Janvier]La curiosité est un vilain défaut [June]   [1944 - Janvier]La curiosité est un vilain défaut [June] Icon_minitimeLun 11 Jan - 0:37



Les vacances c'était l'horreur. La semaine à la pension n'était pas trop mal mise a part que je n'avais pas pu fêter le nouvel an avec mon nouvel ami Niall ! Bon c'est vrai qu'on a mal démarré, mais je pouvais pas vraiment lui en vouloir, puis son aspect de loup, une fois habitué me rappelait le gros chien que papa ramenait à la maison par moment !

Enfin la rentrée à Poudlard c'état calme. J'avais retrouvé Juliette qui avait passé Noël chez un de ses amis. Elle m'avait pas encore raconté comment ca c'était passé, mais j'était sur qu'elle avait du bien s'amuser, sinon elle m'aurait harceler de lettre pour me dire à quel point ca aurait été affreux sans moi.

En tout cas, j'avais finit les cours. Il était environ 16heures de l'apres midi et je me dirrigeais vers mon joli petit dortoir pour retrouver mon tout joli petit nid douillet pour faire une adorable petite sieste avant de surement redescendre pour manger dans la grande salle avec tout le monde.
J'arrivais donc dans la salle commune des bleus tout en chantonnant. Je crois que tout le monde s'était habitué à mes petites chansonnettes ou mes envies incontrôlables de danser avec quelqu'un ou juste habiller, enfin je crois. Enfin j'espère. Thais dit que des fois je suis ridicule, mais je ne pense pas. C'est elle qui s'habille comme un garçon ! Elle devrait me remercier d'essayer de la rendre encore plus jolie qu'elle ne l'est !

Donnant des bonjour aux étudiants qui se relaxaient tranquillement, je fonce directement dans ma chambre, et saute sur mon lit. Comme ca fait du bien de pouvoir sauter sur son lit. Y a rien de mieux au monde. Ca et le sourire de Lian. C'est juste trop beau quand il sourit. Un jour j'arriverai à lui faire porter un costume. je suis sûr que je peux le faire. Je fouille dans mon sac de cours cherchant une petite chocogrenouille que je garde pour les intercours.
Puis le drame.

En fouillant dans mon sac je tombe sur le parchemin que je devais rendre à monsieur Smethwyck aujourd'hui. J'avais totalement oublié. Il va m'étrangler si je lui apporte pas de suite.

Déhalant comme une folle, je sors telle une furie, parchemin sous le coude vers le deuxième étages. Avec un peu de chance il est dans son bureau à attendre sagement que je me pointe.

Je fonce en bousculant presque toute l'école, pourquoi on a pas le droit de transplaner ici hein ? C'est juste stupide ! Cette école est tellement grande et sur plusieurs niveau... je suis presque sûre que y a plus d'une personne qui est morte juste parce qu'elle courrait pour pas arriver en retard en cours. J'arrive au second étage. Je crois que c'est là... Je sais plus mais il me semble que le bureau est ici. Je me remet à courir comme une folle... je crois que maintenant tout le monde avait l'habitude de mon excentrisme de toute façon.

Puis c'est la chute.
Je trébuche sur quelque chose et tombe n'importe comment au sol. Mon parchemin roule un peu jusqu'a arriver à la porte du bureau qui s'ouvre...

Chic il etait là !

Après ma petite mésaventure réglé, je repartais tout sourire. J'allais avoir des cours particulié avec le charmant professeur de défense contre les forces du mal ! Alors que j'en avais pas forcement besoin en vérité... mais quand on peut admirer un spécimen pareille... on ne se prive pas !
Je choute dans quelque chose.

C'est un sac... c'est le sac qui m'a fait trébucher tout à l'heure ! Personne n'est venu le chercher ? Je peux le récupérer alors ? La personne à l'avoir perdu semble avoir bon gout.

Je me penche et attrape le sac. Machinallement je l'ouvre, je devrais pas , mais si ca peut m'aider à savoir à qui il appartient ce n'est pas plus mal.
Ouvrant grand mes yeux, j'attrape le seul petit carnet du sac à main. Ca à l'air d'être un journal, un journal de fille, surement un Diary...
....
Je suis sûr de déja l'avoir vu... certaine même... C'est à quelqu'un de mon entourage !

....Bon... On m'en voudra pas si je jette un coup d'oeil... juste pour... voir le prénom dedans... et de quoi ca parle... un petit peu...

Je me cale dans un coins, ou personne ne peux me voir, près de la goule dans le couloir vide.  Le carnet est fermé... Bon c'est pas bête de vouloir vérouiller et protéger sa vie privée là, mais il valait mieux que je lise moi pour mieux le rendre à cette personne que quelqu'un d'autre !
Je sort ma baguette, et sans trop d'effort, et je lance un sortillège de dévérouillage. Trop facile.
Boom !

Okay pas trop facile. Pas trop facile DU TOUT même. Le journal c'était ouvert mais dans la seconde qui suivait, de la fumée avait jaillit suivit d'un petit flash de lumière verdâtre.

Je tombe une nouvelle fois au sol sans comprendre, le carnet tombe par terre et se referme. Regardant par la fenêtre, j'apperçoit mon visage dans le reflet de la glace...
... Oh non.

D'infimes petits bouton roses étaient apparu. Sur mes bras, mes jambes, et mon visage ! Le carnet était ensorcelé ! Pourquoi je n'y ai pas pensé avant, pourtant tout indiquer que la personne ne voulais surtout pas qu'on ouvre son journal. Machinalement je prend mon écharpe et l'enroule de façon à cacher une partie de mon visage, puis je baisse la tête.

Heureusement qu'on est en hivers et qu'il faut bien se couvrir, au moins je peux dissimuler ces horreurs et trouver une solution rapidement.
J'attrape le carnet avec grand soin et le repose dans le sac. Bon, maintenant que je l'ai ouvert, ce serait bête de pas en profiter dans ma chambre avant ma bonne sieste bien méritée.

Tête baissée, je commence a marcher vers les escalier. Les cours allant reprendre il n'y avait absolument personne aux deuxièmes étages.
Enfin presque.

J'entend une voix familière. Ma voix féminine préféré d'ici, une petite voix fluette et tellement adorable.

Je me retourne sans faire attention a mon visage. Je vois Juliette me courir après.

"Mini J !"

Elle tombe à pic. Je suis presque certaine qu'en cinquième année ils sont en train de voir comment on fabrique des antidotes pour effacer ce genre de bouton, bon même si demain y aurait surement plus rien, je ne voulais pas me trimbaler avec une tête pareille.

"Oh mon petit cœur que j'aime ! Il m'est arrivé un truc affreuuux. J'avais oublié de rendre un truc au prof de défense et j'ai trouvé un sac et un carnet et... Bah j'ai voulu l'ouvrir, tu sais , pour savoir à qui ca appartenait.... Puis tu devines la suite très amusante, j'imagine."

C'était bien qu'elle soit seule, au moins je pouvais lui parler en Français sans que quelqu'un nous demande de quoi on parlait.

"Allez vas y moque toi, tu en meurs d'envie je le sais !"


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Juliette Houston
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MessageSujet: Re: [1944 - Janvier]La curiosité est un vilain défaut [June]   [1944 - Janvier]La curiosité est un vilain défaut [June] Icon_minitimeMer 20 Jan - 6:53

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La curiosité est un vilain défaut;
ft. June Houston;

Ma sauveuse ! Avec June, j’étais certaine que je retrouverais mon journal. Déjà, elle me comprenait et ensuite, elle reconnaîtrait mon sac. Tout irait comme sur des roulettes et j’aurais à nouveau mes biens avant le retour en classe. Parfait ! Et pourtant, ma joie de la voir se mua en une colère intérieure aussi terrible que le feu d’un dragon. Mes yeux allèrent de son visage, au sac qu’elle tenait à la main, à nouveau à son visage. Vraiment ? VRAIMENT ? Je respirai un bon coup, gardant mon sourire la laissant m’expliquer je ne sais qu’elle épopée.

Bien sûr, June avait voulu uniquement voir à qui appartenait le journal. Pas le lire... non jamais de la vie. Surtout quand elle savait que ce sac m’appartenait. Non mais j’aimais beaucoup ma sœur, sérieusement, mais pas à cet instant. Et je me vengerais.

« Oh ma pauvre, si tu voyais ta tête. Tu ressembles à l’élève de quatrième chez les Poufsouffle. Tu sais celui avec de l’acné qui lui va jusque dans le cou. Exactement pareil. » Je me forçai à rire. C’était qu’elle avait vraiment mauvaise mine. « Mais explique moi. Il était verrouillé et t’as voulu l’ouvrir malgré tout ? Papa t’as jamais dit de ne pas fouiner dans les affaires des autres. »

Je prenais ma voix naïve et compatissante afin de leurrer ma sœur. La faire tourner en rond était beaucoup plus drôle que de l’engueuler.

« Laisse moi voir le sac un peu… hum… non je vois pas du tout. »

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MessageSujet: Re: [1944 - Janvier]La curiosité est un vilain défaut [June]   [1944 - Janvier]La curiosité est un vilain défaut [June] Icon_minitimeJeu 21 Jan - 22:25



Apparemment ma mine desastreuse l'a faisait bien rire... Enfin, je crois. Faut dire que je connais ma petite soeur par coeur et bien qu'elle joue divinement la comédie on me l'a fait pas à moi. Je suis sérieusement en train de me demander si c'est pas son journal que je tiens dans mes mains. Si je me souviens bien elle en a un petit, j'ai pas vraiment eu l'occasion de le voir, elle le cache la plupart du temps, puis elle a besoin de son petit jardin secret elle aussi. J'en avais un y a pas si longtemps... En fait j'en ai toujours un, mais il est caché sous le matelas de mon lit et c'est vrai que j'ai pas vraiment envie qu'on le trouve...

Je souris a sa remarque, je ressemblais donc tant que ça a un troll... génial. Vous avez deja vu une vélane avec pleins de boutons ? Moi pas. Je devais vraiment être hideuse, machinalement je cache mon visage dans ma grosse écharpe bleu en écoutant ma petite soeur, passant une main dans mes cheveux nerveusement, riant sans trop savoir pourquoi.

"Aha. Ouiiiii je sais... Mais faut pas m'en vouloir ! C'est vrai que j'aurai pas du, ca m'apprendra tiens, comme disent les moldus "C'est petit Jesus qui m'a punit !"

Il a du monde qui arrive par ici. Je tenais pas vraiment a ce qu'on me voit avec une tête pareille. Peut être que si je vais voir monsieur Sleugorneuh il pourra me préparer un antidote rapidement, en espérant qu'il n'ai pas une classe

"Bon trésors tu a cours ou tu peux passer un peu de temps avec moi ? Au pire c'est pas gravissime si tu loupe une heure non ? Je dirai rien à papa ! Puis pour être honnête je n'ai plus vraiment envie de m'occuper de cette histoire de journal toute seule après ca... Ca m'a un peu mmh... Vaccinée ? Tu veux bien m'aider ? Le sac te dit vraiment rien ? il est super beau en tout cas."

Peut être qu'elle sera plus efficace que moi elle, c'est plus de son age d'avoir un journal dans ce genre !


"Oh oh ! Et devine qui va avoir des cours de soutient par le beau grand et canon prof de défense ? Deviiiiine ! Bon ok je te le dis. Moiiiiiiiii ♥"


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MessageSujet: Re: [1944 - Janvier]La curiosité est un vilain défaut [June]   [1944 - Janvier]La curiosité est un vilain défaut [June] Icon_minitimeSam 23 Jan - 6:04

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La curiosité est un vilain défaut;
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Clairement, June n’aurait pas dû essayer d’ouvrir mon journal. Avec ravissement, je la vis jeter un regard par-dessus mon épaule et moi-même j’entendis les gens venir dans notre direction. Qu’elle soit vu dans cet état représenterait sans aucun doute la honte de sa vie. Merveilleux !

« Oui, j’ai cours dans quinze minutes. Tu sais, je suis pas une grosse flemmarde comme toi, j’ai toujours des cours. Et c’est mon année de BUSE, donc je sais pas si je peux vraiment m’absenter d’un cours. J’vais en plus entendre Édane me répéter l’importance d’assister aux leçons. »

Je prenais la voix la plus ennuyée du monde. Oh fatalité, la vie ne favorisait pas ma sœur. La pauvre. Ma sœur se permettait même de faire des jeux de mots à deux noises. En d’autres circonstances, je l’aurais rit, mais pas là. Finalement, j’hochai négligemment les épaules lui signifiant que ce sac m’était complètement étranger.

« Son propriétaire à franchement du goût. »

Sa subite excitation m’exaspéra un peu plus et je perdis quelques secondes mon faux sourire. Elle ne pouvait pas vivre son malheur à son maximum ? Par Merlin, June était couverte de boutons et tout ce qu’elle pensait c’était des cours de soutient avec Semethvique.

« Quelle bonne nouvelle ! Tu vas peut-être finalement comprendre quelque chose à ton cours ! Je suis trop jalouse. » Pas le moins du monde puisque je préférais mille fois plus Lovelasse.

Des gens se rapprochaient de nous. Encore un peu et ils verraient les innombrables boutons sur le visage de ma sœur. Oh et puis merde le cours de divination, ma vengeance était plus importante qu’apprendre à lire l’avenir dans les lignes de la main. Tous mes plans furent ébranlés quand j’entendis quelqu’un m’appeler.

« Juliette, t’as trouvé ton journal* ? »
« Oh hum, oui merci. »

Merde, merde, merde…

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