Isobel Arrington

Sa pensée est que c’est un vrai bazar et que c’est inutile. A cause de la guerre elle a  perdu ce qui lui était le plus cher au monde, ses parents. Elle déteste même cette guerre et n’apprécie pas spécialement les premiers ministres sorcier et moldu car il ne font rien pour que la guerre cesse.
Isobel est perçu comme une personne morne, terne, pas digne d’intérêts et cela ne la gêne pas, elle préfère la solitude. A présent elle ne souhaite plus créer des liens forts car elle a peur de les perdre. Mais jusqu’à il y a deux ans, c’était une personne heureuse de vivre, joyeuse, taquine, croquant la vie à pleine dents.
Réussir à faire son deuil et que la guerre cesse.
Elle n’a plus de famille depuis trois ans. Son père est mort en 1918 sur le front français alors qu’elle avait 1 an. Elle n’a donc aucun souvenir de lui et c’est sa mère qui l’a élevé. Celle-ci est morte en 1940 dans le Blitz, laissant sa fille unique orpheline. Elle est sang-mêlé.

7 septembre 1940 : Jour maudit.
Maman est morte le lendemain de ce jour-là, suite à ses blessures. Elle était parmi les 1137 blessés graves. Maudit Blitz. A cause de lui j'ai perdu ma seule famille, à présent je suis seule, orpheline, livrée à moi-même. En une journée, ma vie s'est écroulée. Avant, j'étais heureuse, je riais, je vivais une vie normale et rendait souvent visite à maman. J'ai fait ma scolarité à Poudlard dans la maison Serdaigle. Maman était fière de moi et ce furent les meilleures années de ma vie. Elle me poussait toujours à me surpasser pour que je ne regrette rien. Grâce à sa motivation j'ai pu passer mes ASPICS avec certaines facilités pour quatre ans plus tard revenir à Poudlard en tant que bibliothécaire. A présent, elle est morte et enterrée depuis bientôt trois ans. Je ne sentirait plus jamais son regard se poser sur moi, regard qui m'aidait à avancer. Chaque année, le 7 septembre je retourne dans les décombres de la maison et je me souviens. Je me souviens de la vie heureuse que je menais, je me souviens de ces joies que j'ai connu et surtout je me souviens de ce monstrueux jour. Les 320 bombardiers escortés de 600 chasseurs, tous allemands ont bombardés Londres, ma belle Londres, détruisant notre immeuble. Cinq cents personnes sont mortes sur le coup, maman y a échappé. J'ai passé toute la nuit à son chevet à veiller sur elle et elle est décédée le lendemain dans mes bras. Depuis j'ai perdu goût à la vie et je ne lui fait plus confiance, elle est injuste. Je me suis jurée de me souvenir de quel femme était maman, une battante, elle n'était jamais abattue devant moi, toujours souriante à me relever. La vie me l'a ôtée, c'est fini à présent.

7 septembre 1940 : Jour maudit.