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 [Début février 1943] Quand je dis "étudier"...

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Charlie Cherrytree
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MessageSujet: [Début février 1943] Quand je dis "étudier"...   [Début février 1943] Quand je dis "étudier"... Icon_minitimeVen 1 Aoû - 17:15

Au milieu des tables de travail de la bibliothèque, celle où se tenaient Charlie et Adam depuis une bonne heure, épaule contre épaule, n'était pas bien difficile à repérer. La rousseur flamboyante de leurs chevelures réunies agissait tel un phare au milieu de l'immense pièce en attirant invariablement les regards. Pourtant, les deux garçons se faisaient discrets, autant que possible quand on devait étudier une matière comme Défense contre les forces du mal.

Dans les faits, le choix de la bibliothèque comme lieu d'études ne paraissait pas tout indiqué, bien sûr, mais puisqu'il s'agissait essentiellement de poutine interne, c'est-à-dire de tout ce qui touchait les noms des plus grands mages noirs de l'histoire de la sorcellerie et les formules des contre-sortilèges les plus efficaces, il n'y avait aucun besoin de sortir sa baguette. Pour tout dire, même si le professeur Blackson était sympathique et drôle, ses cours avaient récemment pris une teinte beige qui rendait l'ensemble de la matière mortellement ennuyeuse.

Un petit "tss" agacé brisa le silence qui s'était installé tandis que les deux élèves étudiaient leurs notes de cours. Charlie déplia un coin de son papier buvard et tenta de limiter l'extension du déversement d'encre noire sur son parchemin. "Franchement, tu trouves pas que ce serait plus simple si on adoptait les crayons moldus plutôt que de s'entêter à écrire à la plume? T'en aurais pas un de caché dans tes affaires?" Il tamponna son parchemin encore deux ou trois fois, l'air absorbé, mais ne put que constater que la tache allait y rester. Encore heureux que la dite tache se trouvait sur ses notes et non dans son manuel ou son père lui en aurait parlé pendant mille ans... ou en tout cas, suffisamment longtemps pour que Charlie préfère porter des jarretelles toute une journée voire même apprendre la couture avec ses soeurs plutôt que d'en entendre encore parler.

"C'était quoi le nom de famille du mage noir Edwin L... quelque chose, celui qui a égorgé trois familles de moldus dans les années 1850?"

Il tourna la tête vers son camarade de maison. Même âge, même année, même rousseur, même caractère ouvert et sympathique. Ces deux-là avaient toujours eu de quoi bien s'entendre, et ça avait été le cas dès leur première année. Ils partageaient les mêmes cours et le même dortoir, après tout. De mémoire, ils n'avaient eu qu'une franche dispute en deuxième année, car Charlie en avait assez de l'attitude jalouse et possessive d'Adam, comme si Charlie devait lui réserver toute son amitié. La question ayant plus ou moins été vidée, leur amitié avait perduré depuis.

Le préfet de Poufsouffle porta un regard désabusé à ses doigts désormais tachés d'encre. Il jeta ensuite un regard par dessus son épaule, question de vérifier qu'aucun adulte ne traînait dans les parages. Si la voie était libre, il pourrait peut-être nettoyer tout ça magiquement...
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MessageSujet: Re: [Début février 1943] Quand je dis "étudier"...   [Début février 1943] Quand je dis "étudier"... Icon_minitimeVen 1 Aoû - 23:19




~ Quand je dis "étudier" ... With Charlie Cheerytree & Kathe Itrykwood ~



La bibliothèque, hein ? C'est toujours la bibliothèque.
En cinq ans à Poudlard, il semblait à Adam ne jamais autant être allé à cet endroit qu'en ce moment. La plupart des cinquième années le sentait sans doute arriver, l'examen de fin d'année. Mieux valait ne pas le rater, celui-ci.

Le nez levé, le petit roux admirait le mur face à lui. Son manuel était ouvert, juste sur le bureau, mais il n'avait pas envie de réviser, comme d'habitude d'ailleurs. Aujourd'hui, c'était avec Charlie qu'il passait un peu de temps. Ils étaient là pour travailler ensemble mais... Seul son camarade de Maison le faisait réellement.
Depuis combien de temps se connaissaient-ils ? Leurs première rencontre avait dû se faire dès la première année, sans doute, ce qui revenait à approximativement cinq ans. Oui, il n'en était pas certain, sa mémoire lui faisait souvent défaut. Et on se demande pourquoi il a des soucis en cours, après ? Ensembles, ils avaient réussit à tisser de bons liens. Relation dont il était très fier, soit dit-en-passant. En même temps, Charlie était une personne tellement agréable qu'il n'avait pas de mal à se faire des amis, c'en était presque déconcertant ! Parfois, il lui arrivait même d'être jaloux à cause de ça. Pas de cette capacité, mais juste des personnes qu'il fréquentait. Enfin, celui-ci l'avait remit à sa place, une fois, et depuis, ils n'en parlaient plus. De toute façon, il n'y avait rien à dire. Ainsi, il tâchait de se contenir devant les autres, ou du moins de cacher ce qu'il pouvait bien en penser.

Son ami s'adressant à lui, il posa son coude sur le bureau afin d'y prendre appui, et cala son menton au creux de la paume de sa main, son visage tourné vers celui-ci.
Non, il n'avait pas de ça dans ses affaires, ou du moins pas qu'il le sache. Peut-être un jour allait-il trouver un crayon de moldu clandestin dans ses affaires, allez savoir d'où il pourrait sortir. Mais bon, pour le moment, il n'avait que sa plume, comme la plupart des élèves de Poudlard d'ailleurs. Et tous deux devront se contenter de ça.


« Je suppose que si j'en avais un et te le donnait, ça ne serait plus tellement caché. Déclara-t-il. Mais non, je n'en ai pas. De toute façon, d'après ce que j'ai entendu dire, certains d'entre eux sont tout aussi calamiteux que nos plumes ! »


Néanmoins, envisageons la possibilité qu'il en avait un. Alors là, oui, il le lui aurait passé, et sans aucune hésitation. S'il pouvait rendre service, c'était toujours bon à faire. Mais bon, il n'en avait pas...
Son regard dériva finalement se posant sur les doigts de Charlie, tâchés d'encre, Adam ne put s'empêcher de sourire, encore une fois. En soit, ce n'était pas très amusant, mais ça avait le don de le rendre joyeux.


« Un jour, nous retomberons tous en enfance et écrirons de nouveau avec nos doigts ! »


Le jeune garçon n'avait put que regarder ses propres main en disant cela, les contemplant avec admiration. Non pas qu'elles étaient magnifiques, c'était des mains, quoi, mais c'était juste incroyable de savoir tout ce que l'on avait fait, et ce qu'on pourrait encore faire avec.
Décidément, il n'y avait que lui pour pouvoir philosopher sur des mains.

La question de son camarade le sortit de ses pensées.
Euh... Qui ? Adam esquissa une légère grimace avant d'arborer une moue désespérée. Rien que son expression voulait tout dire. Il n'en avait absolument aucune idée. En même temps, à qui croyait-il demander ça ? Heureusement qu'il s'agissait de révision en toute camaraderie parce que si Charlie attendait après Adam pour l'aider, qu'on l'avoue tout de suite, il était plutôt mal barré ! Les yeux de l'adolescent glissèrent jusque sur son manuel. Oui, il fallait vraiment qu'il se mette à étudier, ainsi qu'à écouter en cours, tant qu'à faire, et très sérieusement. Pourquoi avait-il fallu qu'il soit un élève aussi dissipé ? Certes, ça venait de lui, mais chassez le naturel et il revient au grand galop.

Tout en passant une main dans ses cheveux, le jeune magicien tourna de nouveau la tête vers le Préfet de Poufsouffle. Celui-ci semblait avoir une idée derrière la tête et, à vrai dire, il n'en attendait pas moins de lui. Un furtif regard derrière lui, et cela voulait tout dire : Magie. A moins qu'il ne devienne parano et pense que quelqu'un le surveille.
Par réflexe, Adam se leva, son livre en main, et se plaça devant Charlie. Il ouvrit son manuel devant le garçon en question, faisant mine de lui montrer quelque chose.


« Tiens, regardes ça. Lui fit-il en même temps, prit dans son propre jeu. »


Nous ne ferons aucune remarque quand au fait qu'il tenait son bouquin à l'envers, mais là n'est pas la question. Il faisait cela juste pour le cacher. En temps normal, il ne fallait pas user de sa magie dans un lieu comme la bibliothèque, mais ce n'était pas lui qui allait lui dire « Non, Charlie, ne fais pas ça ! C'est... Vilain et pas bien. ». De toute façon, de tels mots venant de sa part passeraient pour une énorme blague. Non, décidément, mieux valait aller dans son sens. Dans le pire des cas, s'ils se faisaient voir, il serait complice, mais ce n'était pas bien grave. Et puis, ça ne coûtait rien, au moins, d'essayer de le cacher. Qui ne tente rien, n'a rien.

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MessageSujet: Re: [Début février 1943] Quand je dis "étudier"...   [Début février 1943] Quand je dis "étudier"... Icon_minitimeDim 3 Aoû - 15:51




Quand je dis "etudier"...


Kathe était tranquillement assise dehors, dans le parc. L'air été frais, mais plutôt doux cet après midi là. Armée d'un livre emprunté à la bibliothèque, elle respirait calmement la brise tendis que ses doigts parcourait les pages de papiers. Elle était là depuis quelques heures déjà, et elle avait bientôt finit l'histoire du livre qu'elle tenais. Kathe n'était pas une fan de lecture, mais ce livre là lui avait été recommander par Lucy, et en général, ce qu'elle proposais était assez bon. Kathe s'était donc laisser séduire. Lorsqu'elle atteint enfin la fin du dernier chapitre, son regard glissa sur le lac pour y réfléchir un peu. Elle avait encore envie de s'imaginé combattre ces monstres mythiques avec les héros. Malheureusement, au même moment, Paige traversa son champs de vision, accompagnée de Keira. Claquant le livre brutalement, elle se releva et sans un regard, s'enfuit vers le château. C'était vraiment triste de gâcher un si beau livre à cause d'une malheureuse rencontre de quelques secondes. A croire qu'elles le faisaient exprès !
Haussant les épaules, Kathe monta vers la bibliothèque rendre le livre, elle n'en avait plus besoin maintenant. Elle écrirais une lettre à Lucy pour lui dire combien elle avait aimé son livre las haut. Et puis elle recommencerais a révisé, comme pour fuir la réalité, c'était son refuge pour oubliée Keira et Paige. Parfois, elle se demandais si elle n'était pas trop dur tout de même... Non ! Non. Elle avait raison. Keira l'avais abandonnée pour cette serdaigle idiote, et ce chanteur au sourire idiot. Et puis d'abord, il chantais même pas bien. Qu'est-ce qu'elles lui trouvaient? Et Keira? Qu'est-ce qu'elles leur trouvais à tout les deux? Elle savais que Paige en était amoureuse, c'était évident. Deux idiots ensemble ça marchait bien. Mais Keira ! Elle était pourtant plus intelligente que ça... Bha, il fallait croire que non, finalement.

Arrivée dans la grande pièce, elle déposa son livre et commença l'écriture de sa lettre. Non loin, elle y avait vu Charlie accompagné d'un autre poussoufle en pleines révisions aussi. Elle haussa les épaules. De toute façon, ils ne se connaissaient pas tant que ça, et puis, il devait apprécié Paige aussi, puisqu'il était préfet également. Elle n'eut donc pas envie de se lever pour aller le saluer...
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Charlie Cherrytree
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MessageSujet: Re: [Début février 1943] Quand je dis "étudier"...   [Début février 1943] Quand je dis "étudier"... Icon_minitimeMer 6 Aoû - 3:03

Le regard résolument vide et un tantinet catastrophé de son camarade d'études apprit bien vite à Charlie qu'il n'avait pas la réponse à sa question. Par moments, Charlie se faisait l'écho de sa mère en se demandant s'il n'aurait pas eu davantage sa place à Serdaigle, parmi les meilleurs élèves. En fait, sa mère avait plutôt fait savoir à son fils aîné qu'il n'avait pas suffisamment travaillé pour impressionner le Choixpeau et qu'il ne méritait sans doute pas sa place parmi la maison des érudits. Merci maman.

Adam choisit heureusement ce moment pour le distraire par une proposition assortie d'un geste farfelu. Un sourire naquit lentement à la commissure des lèvres de Charlie tandis que celui-ci évaluait toutes les possibilités nouvellement offertes par ce livre dressé tel un rempart contre le reste du monde. Rien de moins.

Le recours à la magie dans les couloirs de l'école était strictement réglementé. En tant que préfet, Charlie le savait aussi bien sinon mieux que tout le monde. Lancer un sortilège dans la bibliothèque, aux yeux et à la barbe de Miss Arrington, devait se rapprocher au plus près de l'autodafé personnel. Néanmoins, tenté par son envie de ne pas étaler plus d'encre sur ses papiers et par le coup de main aimablement fourni par son camarade, Charlie succomba presque à l'usage de la baguette. Presque.

C'est qu'en jetant un regard à la ronde, ses yeux trébuchèrent littéralement sur la longue chevelure blonde de Kathe. Et sur sa moue concentrée. Et sur la plume crispée dans son poing. Et, est-ce qu'elle ne donnait pas l'impression d'être parfaitement dégoûtée de la vie? Sans même regarder en direction d'Adam, Charlie leva un doigt pour indiquer à celui-ci de patienter un instant. Sa tête ploya légèrement sur la droite tandis qu'il observait la Gryffondor en plissant les yeux. Quelque chose clochait. Sans aucun doute.

Son corps se repositionna lentement vers Adam, mais sa tête resta le plus longtemps possible tournée vers Kathe. "Tu ne trouve pas..." dit-il en choisissant bien ses mots, "qu'elle n'a pas l'air bien?" Il avait déjà tout oublié de ses doigts tachés d'encre, de ses notes de cours en partie illisibles, de l'étude à terminer pour l'après-midi même. Quelqu'un avait besoin de leur soutien moral. Le côté saint-bernard de Charlie Cherrytree lui hurlait de passer à l'action. "Elle sourit tout le temps d'habitude." Il fronça les sourcils sur le coup et ajouta tout à trac qu'il la croisait souvent et que ce n'était pas parce qu'il la surveillait qu'il savait qu'elle souriait tout le temps. Il valait mieux préciser, car les rumeurs faisaient feu de tout bois en ces murs. Beaucoup trop souvent.
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MessageSujet: Re: [Début février 1943] Quand je dis "étudier"...   [Début février 1943] Quand je dis "étudier"... Icon_minitimeMer 6 Aoû - 11:53




~ Quand je dis "étudier" ... With Charlie Cheerytree & Kathe Itrykwood ~



Voyant que son ami ne réagissait pas, Adam se résigna bien à refermer son livre, le glissant sous son bras affin de le tenir. Son camarade semblait avoir la tête ailleurs, en pleine observation de quelque chose. Mine de rien, c'est que ça l'intriguait ! Celui-ci lui adressant la parole, le jeune sorcier se retourna afin de constater par lui-même l'ampleur des dégâts.
Oh... Le quelque chose étaient en réalité quelqu'un. Une jeune fille, très mignonne qui plus est, avec ses longs cheveux blonds. Elle avait l'air d'être en train d'écrire quelque chose, sa plume en main, plus ou moins concentrée. Charlie semblait se faire un peu de souci pour elle. Trop bon de sa part. Le rouquin se garda bien de lui adresser un regard plus qu'éloquent, l'air de dire « C'est ta copine ? ». Le coquin, alors il le lui aurait caché ?
Le jeune fronça les sourcils, en pleine introspection mentale. C'est que, réfléchir, c'est tout un combat. Alors, d'après lui, quel genre de relation entretenaient-ils ? Sans doute pas quelque chose de réellement très intime, ou le Préfet serait sans doute déjà aux côtés de l'adolescente, à tenter de l'aider du mieux qu'il le pouvait. Peut-être de simples connaissances, ou des amis tout au plus. Sans doute quelque chose de récent.


« Peut-être qu'elle révise elle aussi. Déclara-t-il. Dans ce cas-là, je comprendrais que ça la mette dans un tel état. »


Le visage de l'adolescente avait l'air totalement déconfit, du moins de ce qu'il avait l'impression de voir. Comme si son chien venait de se faire écraser sous ses yeux ou qu'elle pensait à quelque chose de triste, genre son chien ecrasé. Oui, les comparaisons d'Adam étaient toujours très pertinentes. Lui aussi avait cette tête lorsqu'il étudiait, avec l'envie de se taper la tête contre le bureau en plus. L'école, ça met toujours de bonne humeur.

L'adolescent s'imaginait déjà la tête de la jeune fille, relevant le nez pour constater que deux garçons la regardaient. Ça donnait un certain côté voyeur, mais en toute innocence, bien sûr ! Avec leurs têtes, qui irait imaginer qu'ils étaient les méchants dans l'histoire ? Et puis, Charlie semblait la connaître, donc tout était parfaitement normal et justifié.

Une main sur la chaise de son voisin, pour s'y appuyer, et son livre sous le bras, Adam observait toujours la jeune fille devant eux, son regard dérivant de Charlie à elle, tour à tour.


« Tu veux... Aller la voir ? Proposa-t-il. Histoire de prendre de ses nouvelles. »


Allez, promis, il serait pas jaloux ! Enfin, il ferait de son mieux. Non, plus sérieusement, allons. Elle ne lui avait rien fait, pour le moment, alors pourquoi lui en vouloir ? Et puis, Adam ne savait pas résister devant d'aussi jolis minois. Le Préfet de sa Maison sembla parler de son sourire, qu'elle arborait habituellement. Était-elle donc réellement mal aujourd'hui, ou Charlie ne l'avait vu que dans ses meilleurs moments ? Lui aussi aurait aimé le voir, son sourire...

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MessageSujet: Re: [Début février 1943] Quand je dis "étudier"...   [Début février 1943] Quand je dis "étudier"... Icon_minitimeVen 8 Aoû - 13:51


[Début février 1943] Quand je dis "étudier"... 704422Sanstitre2[Début février 1943] Quand je dis "étudier"... 901334Sanstitre7

Kathe soupira. Leurs regards incessants l'agaçais. Elle avait l'impression qu'on l'espionnais. Non mais, qu'elle incorrection. Elle tourna son propre regard vers les garçons et fronça les sourcils pour leur signifiées qu'ils la gênaient.

-Arrêtez. Vous avez l'air de deux psychopathes. Arrêtez j'vous dit !

Elle avait presque hurler sa dernière phrase. Oui Kathe était très en colère aujourd'hui. Et c'était uniquement la faute de Paige et Keira. Charlie et son ami n'y étaient pour rien... Et pourtant c'était sur eux qu'elle avait criée. Elle regarda derrière elle, elle espérait que miss Arrigton n'est rien entendu. Crée des ennuis à Charlie était mal venu.

-Pardon.

Elle avait murmurer ça comme si cela aurait été un crime de le dire à haute voix. Les excuses n'étaient pas son fort ces temps ci. Elle chiffonna sa lettre, qu'elle ne trouvais pas assez gentille pour Lucy. La colère lui avait fait parlé de Paige assez méchamment. Elle la détestais, mais ce n'était pas une raison pour en devenir vulgaire et mesquine. Elle pris donc une autre feuille et recommença jusqu'à ce qu'elle estimerais que le texte soit parfait.
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MessageSujet: Re: [Début février 1943] Quand je dis "étudier"...   [Début février 1943] Quand je dis "étudier"... Icon_minitimeLun 18 Aoû - 0:46

Répondant au regard éloquent d'Adam, qui suggérait que Kathe était sa copine secrète, par un sourcil levé qui disait pour sa part "tu lirais pas des romans pour filles en cachette?", Charlie Cherrytree balaya ensuite l'air de la main droite pour inciter son camarade à un peu plus de sérieux. S'il y avait véritablement une fille en détresse à quelques pas de leur table, l'étude pour le cours de Défense pouvait bien attendre.

Malgré son sens aigu de l'observation, le jeune Poufsouffle était parfaitement inconscient de la montagne de questions et d'hypothèses farfelues qu'il suscitait chez Adam en s'inquiétant de l'humeur de son amie Kathe. Amie? Oui, c'était ainsi qu'il la considérait. Après tout, on pouvait dire qu'une personne devenait automatiquement une amie quand on la sauvait du grave danger de se promener en pyjama dans l'école, non? Ce n'était pas, bien sûr, aussi chevaleresque que de la sauver des griffes d'un troll des montagnes ou des dents pointues d'un vampire, mais... les actes héroïques ne se choisissaient pas.

"Tu crois que ce serait une bonne idée?" demanda Charlie à son ami. Leurs deux têtes rousses s'étaient légèrement rapprochées tandis qu'ils observaient la jeune fille. "Elle n'a peut-être pas envie d'être dérangée." Son regard dériva vers Adam, hésita, et resta là. Sourcils froncés, il le dévisagea un instant. "Tu sais que tu as de l'encre partout sur le menton?" Ça lui faisait comme une ombre de barbe, qu'il n'avait pas encore, et fit naître un sourire en coin chez Charlie. C'est à ce moment précis qu'une voix qu'il n'eut aucun mal à reconnaître les traita de psychopathes. Tiens, ça c'était nouveau aussi. Et le hurlement aussi. Charlie n'avait jamais vu Kathe aussi en colère.

Une rougeur gênante lui envahit d'abord le cou, puis les joues et lui remonta jusqu'aux oreilles. Quel malheur d'être roux! Heureusement, un instant plus tard, la colère de Kathe parut retomber, car elle sembla aussi mal à l'aise que lui. Et puis des bruits de pas lourds et colériques résonnèrent soudain, venant dans leur direction.

Charlie donna un coup de coude à Adam, un peu plus fort que calculé, mais il fallait se dépêcher : "On décampe!" Il ramassait déjà ses affaires et incitait du regard Kathe à faire de même. "Faut pas qu'Arrington nous surprenne." Il ne fallait surtout pas qu'elle interdise à Charlie l'accès à la bibliothèque... "Faire du bruit dans la bibliothèque, ça serait notre fête!"
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MessageSujet: Re: [Début février 1943] Quand je dis "étudier"...   [Début février 1943] Quand je dis "étudier"... Icon_minitimeJeu 2 Oct - 1:00

Tout compte fait, il aurait peut-être mieux valu qu’Adam et Charlie lisent davantage de romans pour filles, cela leur aurait peut-être donné de meilleures indications sur la manière dont se débarrasser facilement d’une bibliothécaire en furie sans se faire pincer, de préférence. La situation actuelle n’était pas des plus brillantes. Après avoir vainement tenté la fuite tous azimuts, Charlie se retrouvait seul, donc potentiellement en sûreté, tous les sens aux aguets et l’esprit en pagaille. Planqué derrière une étagère massive contenant sans doute tout ce qui s’était publié de plus ennuyeux sur l’alchimie relative, le rouquin se demandait si Rouquin n°2 se cachait lui aussi à proximité ou s’il s’était fait attraper par Miss Arrington. Pas de hurlements, ce qui était bon signe, mais peut-être qu’une Miss Arrington super furax devenait dangereusement silencieuse aussi, ce n’était pas à exclure.

Pouvait-il pour autant prendre le risque de jeter un œil par-delà l’imposante étagère pour vérifier quelle position stratégique occupait désormais Adam ou était-il trop risqué de tomber nez à nez avec la harpie-des-livres (qu’ils avaient certes un peu provoquée)? Charlie ne parvenait pas à se décider, une tendance chez lui depuis quelques mois, ce qui lui nuisait de plus en plus dans ses études et même dans son travail de préfet. Il ne pouvait vraiment pas risquer de se faire prendre et priver de bibliothèque. Ce serait la fin de ses notes parfaites en arithmancie et certainement l’arrivée d’un hibou colérique de la part des parents. Et cela, Charlie préférait l’éviter plus que tout. Néanmoins… Adam était son ami, son meilleur ami même, il ne pouvait pas le laisser tomber… Alors Charlie bougea très lentement son corps, posant sa main sur le haut d’une étagère, et se pencha à une vitesse qui frôlait la contravention de lenteur même pour un escargot. Jusqu’à ce qu’il puisse passer un œil, un seul, dans le couloir.

Il fit un bond impressionnant quand il se retrouva face à deux yeux immenses, bleus, terrifiants de stupeur. Une fraction de seconde plus tard, la main toujours sur la bouche pour retenir le cri qui avait failli lui échapper, il passa le bras complet dans le couloir et attrapa Kathe par la main pour la tirer du côté de sa propre cachette.

« Tu m’as flanqué une de ces frousses, par la barbe de Merlin! Tu as vu la bibliothécaire? Adam? Ça va? Tu vas mieux? » Les questions se bousculaient sur les lèvres de Charlie qui, le cœur battant, réalisa soudain qu’il se trouvait à une distance pour le moins gênante de la poitrine de la Gryffondor. Il se recula aussitôt en lissant nerveusement le devant de sa chemise. Comme il faisait chaud soudain. « Pardon. » Il passa légèrement devant Kathe pour jeter un nouveau regard au couloir en évitant soigneusement de poser le regard sur la poitrine féminine ou n'importe quelle autre partie du corps de la Gryffondor.. Toujours pas de trace d’Adam ou de la bibliothécaire.
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MessageSujet: Re: [Début février 1943] Quand je dis "étudier"...   [Début février 1943] Quand je dis "étudier"... Icon_minitime

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