Mireya, c'est l'histoire d'une Artiste ...

Populaire ? Moi ? Non, je ne crois pas. Enfin, je n’ai pas cette impression-là tout du moins. Certes j’ai bien protégé les petits nouveaux Serdaigle ou même des autres maisons ainsi que les plus fragiles mais cela ne veut pas dire pour autant que je suis populaire que ça. Non, pour ça, il faut encore être plutôt mignonne et je ne pense pas que ce soit mon cas. Si ? Enfin, peu importe. Evidemment, j’aime être aimé mais forcément, il y a des gens qui me détestent parce que je suis trop franche pour eux. Pardon pour ceux qui ont un balai entre les fesses ! Les pauvres, ça doit faire mal n’empêche !
Je veux finir mes études en beauté et devenir une très grande sorcière. La plus grande sorcière reconnue dans le domaine des Arts ! Et puis pourquoi pas inventer quelque chose d’énorme dans ce domaine comme ça, on se rappellera de moi, même longtemps après ma mort ! Ce serait vraiment chouette hein ? Ah ! Non, je ne vous ai pas appelé bande de volatile ! Aïe !
Je suis ce que l’on appelle couramment une sang-mêlé. Mon père est un sorcier et ma mère est une moldue. Je suis fière de mes origines et je me fiche royalement de ce que peuvent penser les petits bourgeois de sang-pur. Je suis fière de mes origines car certains de mes ancêtres étaient des artistes. Certains connus d’autres beaucoup moins. J’ai un grand-frère qui n’est plus à Poudlard. Dommage d’ailleurs. Enfin bref.
Je suis née il y a seize ans en Angleterre, dans un hôpital de Londres. J’avais pas mal de cheveux à la naissance et les médecins n’ont pas compris pourquoi j’avais une mèche blanche alors que le reste étaient brun. Mes parents avaient eu un petit garçon avant moi. Il avait cinq ans à l’époque. D’aussi loin que je me souvienne, Oliver et moi nous avons toujours été aimés, choyés malgré nos petits soucis d’argent. Nous n’étions pas riches et nous ne le sommes toujours pas mais pour mon frère et moi, ce n’était pas important. Le plus important c’était d’être avec nos parents. J’ai grandi avec mon frère qui adorait m’embêter mais qui me protégeais lorsque j’avais un problème, qui me consolais lorsque j’étais triste et me tirais de mes rêveries en me chatouillant. Si j’étais heureuse ? Bien sûr que je l’étais et je le suis toujours aussi. J’ai très vite compris qu’il ne fallait pas faire de caprice et je n’en faisais que très rarement. La seule chose pour laquelle je faisais des caprices, c’était pour de nouveau canevas magiques, des pinceaux, de la peinture, des crayons. Bref, tout ce qui touchait de près ou de loin à l’Art.

Car oui, j’ai toujours été passionnée, fascinée par l’Art et j’accompagnais très souvent mon père à son travail. Il tient une boutique sur le Chemin de Traverse qui est spécialisée dans l’Art. J’ai toujours regardé mon père travailler, donner des conseils aux clients qui venaient, vendaient ses œuvres ou celles des autres à des prix très raisonnables car Papa pense que l’art ne doit pas être uniquement pour les riches. Et je crois qu’il à raison. Tout le monde peut avoir un avis éclairé sur l’Art. Doué de mes mains, mes peintures ne se sont pas animées avant que j’ai eu l’âge de huit ans où j’ai découvert mes talents magiques. Mais, rassurez-vous, je ne suis pas seulement une peintre, je chante aussi parce que ça, c’est gratuit et que tout le monde peut m’entendre !

Et puis, à onze ans, j’ai reçu ma lettre d’acceptation à Poudlard et je dois dire que j’étais extrêmement heureuse car j’allais pouvoir passé du temps avec mon grand-frère tout au long de l’année et pas que lorsqu’il rentrait chez nous pour les vacances ou lors des sortis à Prés-au-Lard. Comme une gamine excitée, j’ai fait mes courses et je suis tombée sur un rat albinos sur lequel j’ai littéralement craqué. J’ai demandé une ristourne au gérant de l’animalerie qui connaissait bien mon père et je l’ai eu pour pas grand-chose. Casablanca est devenu indispensable pour moi. J’y tiens beaucoup. Lorsque je suis entrée à Poudlard pour aller sous le Choixpeau, j’étais tellement stressé … C’est Blanca –son petit surnom- qui me rassurais. Il était caché dans ma robe de sorcier mais je crois que le professeur Dumbledore là vu car il m’a souri mais il n’a rien dit. Je suis allée à Serdaigle et je dois dire que j’en étais ravie car cette maison me ressemblait –ou je ressemblais à cette maison, comme vous voulez-. Mes années Poudlard sont vraiment génial et le château est devenu comme une seconde maison …