Glenn Appleton

Glenn peut-être perçu comme étant tout à fait sympathique, au point où certains se demanderont parfois si le chapeau l’a envoyé dans la bonne maison.
D’autres personnes sauront très bien pourquoi il y a été envoyé et se dépêcheront de détromper les incrédules : Bien qu'il soit honnête et rarement faux-cul, la férocité quand il s’agit de gagner et les coups-bas qui fusent au besoin rappellent son appartenance à sa maison.

Malgré tout, il est relativement bien intégré et aide parfois des camarades de différentes maisons dans les matières ou il se débrouille le mieux.
Certains garderons toutefois peut-être le souvenir de ses premières années, en tant que jeune garçon entêté, mal adapté, agressif et sans amis.

Mise à jour 01.10.2016
Depuis quelques temps, Glenn traine beaucoup avec Aidan Lynch, Keira Matthews et Yue Jiang. Il n'est pas rare de voir le groupe conspirer dans un coin et on se demande bien pourquoi. Il fréquente aussi un garçon en sixième année à serdaigle, Iyad Underwood. Sans le crier sur les toits, il ne fait pas non plus d'effort particulier pour le cacher.

Glenn aimerait devenir médicomage. Dans un premier temps. À long terme, il vise un poste de directeur et une carte de sorciers et sorcières célèbres à son effigie pour des découvertes révolutionnaires en médicomagie.

Ses deux parents sont sorciers. Mère sang mêlée, père né moldu. Il est fils unique. Plusieurs de ses cousins du côté de son père sont enrôlés dans l’armée, certains déployés, d’autres non.


S’il y avait une chose que ses parents avaient beaucoup répété à Glenn, c’était qu’il pourrait accomplir ce qu’il voudrait dans sa vie. Et de tout ce qu’ils lui avaient enseigné au cours de sa vie, c’était la chose qu’il avait la mieux retenue.  Enfant, il s’était efforcé de tester les limites de ce concept et il se souvenait encore de sa déception lorsque son père avait refusé de lui céder sa baguette. Mais il s’en servait si peu à la maison, à quoi bon avoir une baguette ? C’était idiot. Le grand jeu avait alors été de tout faire pour tenter de voler ledit instrument. Le jour où il réussit enfin, ce fut pour être découvert dans les minutes qui suivirent. Bien sur sa seule réaction alors avait été de sermonner son père pour le peu d’attention qu’il apportait à sa baguette. Puis de ruminer ensuite dans son coin durant les heures que durèrent sa punition, les genoux endoloris par le coup de baguette auquel il avait eu droit. Plus âgé seulement, il réalisa que la faiblesse au cœur de son père l’avait toujours beaucoup affaibli, et que s’il restait autant à la maison sans faire de magie c’était parce que le ministère, son employeur, le lui avait imposé.

Fort heureusement pour lui, il apprit rapidement que les adultes étaient beaucoup plus propices à donner le bon dieu à un gamin souriant et poli. La baguette resta, hélas, encore et toujours hors de sa portée, mais il obtint tout de même le vieux balais de sa mère. De toute manière elle ne l'utilisait pas, elle pouvait le lui laisser. Des mois passés à insister pour qu’on lui en offre un pour ses neufs ans. (Et à chercher la clé du placard ou il était rangé, mais même à seize ans, il n’avait toujours pas trouvé.) Et voilà que je fais mes corvées, et laisse moi t’aider à porter ça, et oui je vais ranger ma chambre tout de suite. Il avait été un fils exemplaire. Et exemplairement récompensé.

Ou pas. Car le premier vol fut aussi le dernier. Une rencontre fortuite et percutante avec un pommier au fond du jardin familial provoqua la fin abrupte de son premier essai. Comme si ce n’était pas tout, alors qu’il était occupé à se relever, un vrombissement terrible avait retenti au-dessus de sa tête. Une quinzaine de piqures et beaucoup de larmes plus tard, Glenn décida de ne plus jamais monter sur un balai. Ni d’approcher un quelconque frelon. Ni aucune abeille. Ne parlons même pas des guêpes.

Puis le temps d’arriver à Poudlard était arrivé, dans un climat mondial qui semblait inquiéter de plus en plus ses parents. Les débuts furent difficiles. Peine à s’intégrer. Peine à obéir. Peine à s’habituer à Poudlard dans son ensemble. S’il avait commencé par détester ses camarades et détester devoir les supporter, les choses avaient beaucoup changé depuis. Bonne notes, devoirs enfin rendus à temps, moins de friction avec les autres élèves. L’obéissance restait toujours un problème, et elle le resterait sans doute toujours. Au moins depuis le temps Glenn avait appris à être discret, à opiner du chef devant l’autorité et à aller faire le contraire ensuite. De toute manière, il connaissait les limites qu’il ne voulait pas dépasser.