James K. Leython

Il s'en contre fiche. Tant qu'il peut en profiter pour foutre la merde où il passe, s'abreuver à autre chose que des animaux, et s'amuser, rien ne lui importe. Tant qu'il n'a pas de bâtons dans les roues pour le ralentir dans ses élans de conneries en tout genre. Il aimerait surtout qu'une loi dise : les vampires peuvent boire le sang d'humain autant qu'ils veulent, sans pour autant les tuer ( si possible ). Clairement, que les vampires soient plus libre à ce niveau-là, aussi idiot cela soit-il d'imaginer ça.
James ? Il se contre fiche de comment il est vu. Le fait qu'il soit un vampire est connu de peu de gens ( outre les professeurs et un autre élève, à savoir Naoise. Il a été souvent vu comme une bête sauvage dans sa manière d'être. Pas étonnant que monsieur ait fait ses années à Serpentard. Il se voulait craint et pour cela, il a tout fais, à savoir s'en prendre à des collègues, au point de plusieurs fois faire des nuits dans les cachots, ou aller dans les bois pour aider un certain gardien ( et dieu seul sait ô combien de saloperies on peut trouver dans la forêt... ).  Cependant, chaque fois, il en revenait toujours plus agressif. Surtout après une séance qui l'a visiblement marqué, où ce dernier a terminé en suspension la tête en bas pendant plusieurs heures, à subir quelques sortilèges censé lui faire entrer dans le crâne qu'être " méchant " n'est pas une bonne chose. ( Manque de pot, la tête en bas, le sang circule trop mal pour que cela lui soit rentré dans le crâne ).
Quand bien même il n'est et n'était pas le mal en personne à l'école, il avait une certaine réputation de personne peu fréquentable à cause de son comportement. Mais malgré tout, il n'était pas un mauvais élève, bien au contraire, il se voyait et se jugeait comme étant une tête de Serpentard. Certains de maisons différentes pensaient peut-être qu'à défaut d'être un connard, il arrivait - à sa façon - à tirer la maison serpentard vers le haut.


Pourtant, malgré tout ces dires, certains arrivent à dire qu'il est sympa, voir... gentil ?  Naïf, con, ou maso, allez savoir si ces personnes ont raisons.
Emmerder le monde et de manière toujours plus forte que lors de ses précédents coups. Et éventuellement... trouver un taff qui lui convient, si ce dernier ne se décide pas à être batteur pro dans un groupe. ( Peut être former le sien ? )
Une mère morte à sa naissance et un père qui s'occupe moyennement de lui, pour ne pas dire pas du tout. D'où son caractère ? Il possède un grand frère, mais il l'ignore complétement, vivant sa vie de son côté et inversement.
Il possède aussi des cousins, un oncle et une tante qui l'hébergeaient quand il venait chez eux pour tuer le temps et des passants.
Dans la vie, on dit que le destin commence dès la naissance. En supposant que je sois un connard depuis tout petit, est-ce que cela veut dire que la mort de ma mère à ma naissance était un signe du destin ? Dès que j'ai vu le jour, je faisais déjà des conneries et ma première a été la mort de ma mère... Joli n'est-ce pas ? Bref, le jeune homme que je suis a du vivre ( et vie encore ) avec ça sur le dos. Est-ce que je culpabilise ? Au fond de moi oui, mais jamais je n'irais jusqu'à me livrer à des confessions à quoi que ce soit. De toute manière, ce n'est pas comme si j'avais des " amis " capable de m'écouter non ?

En effet, le jeune homme que j'étais a vécu la majeure partie de sa vie dans une quasi solitude totale. Mon père était un de ces hommes plus occupé aux affaires, plutôt que du genre à fonder une grande et belle famille. Du moins, seul, il n'imaginait pas devoir s'élever de nombreux enfant et c'est ainsi que moi et mon frère, nous vivions ensemble et encore c'est un bien grand mot... Ce dernier âgé de deux ans de plus que moi ne faisait rien pour m'épauler. Bercé dans la solitude et la noirceur des nuits que nous vivions, il se contentait de vivre sa vie. Et moi, en gentil petit frère, je pris son exemple sans le vouloir. Vivant de manière libre, je me contentais de vivre entre plusieurs demeures, chacun se situant dans la version sorcière du monde. Ma vie de jeune se passe principalement à Oxford, mais pour voir de la famille qui était indirectement ma " vraie " famille à mes yeux, je vivais à Londres.
Mon seul "soutient" était donc l'autre partie de ma famille, bien que je ne le considèrent pas comme mes vrais parents. Ils ne sont que des " connaissances " que j'utilisais et utilise encore aujourd'hui pour tuer le temps. Mes cousins et cousines me donnaient une envie de vivre certaine et me rendaient heureux si l'on peut dire, même si je vouais toujours une certaine colère à mon paternel qui me donnait à peine droit à de l'argent en masse, des lettres sans goût et des elfes de maison en guise de servants.

Heureusement, ma vie changea en partie à mes onze ans, quand j'eus l'âge d'aller à Poudlard. Sans hésiter, à la grande surprise du reste de sa famille - sauf son frère - il fut mis à la maison Serpendard. Encore un coup du destin ? Allez savoir... Quoi qu'il en soit, comme l'avait peut-être prévu le fameux chapeau magique, je fis rapidement parler de moi et pas en bien, ou très peu en bien. Turbulent, le jeune homme que j'étais démontrait un goût pour les actes en tout genre et notamment ceux qui me mettaient sous les feux des projecteurs. C'est ainsi que je fis  quelques connaissances, comme celle d'un jeune homme du nom de Noise ? Quand bien même son nom était Naoise, je me contente toujours de l'appeler Noise, car comme je dis encore en parlant de lui dans mes souvenirs : " il me cassait les noises... "
Ma réputation se faisait grandissante sans être légendaire comme je l'aurais souhaité, pourtant, mon palmarès de conneries et de punition pourrait former un beau dossier de criminel chez les humains. Pour sûr, les poulets humains se pisseraient dessus en lisant ce que j'ai fais et subit, mais bon... Les profs ne me voyaient pas toujours d'un bon oeil et le seul qui m'encourageait à user de mon énergie pour le bien de Serpentard n'était autre que le professeur en direction de la maison. Et même si je ne suivais pas tout le temps ses conseils et notamment ce dernier, cela ne m'empêchait pas de faire avancer la maison.

La vie continuait par la suite. Cachant ma nature de vampire et essayant de ne pas attirer l'attenton là dessus - jugeant ce détail trop cool pour les autres - je vivais parfois avec une certaine souffrance en moi. Mais très vite, je la mettais de côté via mes ambitions et les efforts dont je faisais preuve lors de ces années à " Poud' ".
Quand bien même je n'étais pas le responsable de la victoire ou la défaite de Serpentard durant ces années, je me laissais connaitre comme étant quelqu'un d'archarné, qui n'hésitait pas à user de n'importe quel moyen pour gagner - sauf la tricherie inutile - et qui se faisait respecter chez les siens notamment via la peur. Si on devait me décrire, je crois que les gens me comparaient à un chien enragé, ou quelque chose du genre... La brute, ou le sanguinaire, voilà ce que j'avais gagné comme surnom.

Suite à ces études, le jeune homme que je suis quitta Poud, sans rien demander. Que ce soit de l'aide des profs ou de connaissance, je quitta aussi gentiment que j'étais venu. Selon moi, j'espère juste avoir laisser un certain souvenir de moi derrière ces murs, aussi bon ou mauvais soient-ils. Et qui sait si un jour je n'irais pas y refaire un tour pour saluer des profs ou moi-même devenir prof ? Après tout, j'ai quitté les lieux avec trois Aspics en poche :
- DCFM
- Métamorphose
- Moldus.
Aussi surprenant cela soit-il, je ne m'en vantais pas autant qu'on pourrais le croire.  J'agissais comme si cela était normal, démontrant une certaine estime de moi-même et une grande arrogance, bien que cette dernière était plus douce qu'on aurait pu le croire. Puis suite à cela, je disparaissais de la surface de la terre pendant quelques années, cherchant quoi faire. Et c'est durant cette absence que je découvris une passion pour la musique, et plus particulièrement la batterie. C'est donc en continuant de jouer à cache cache dans ce monde que je parcours le monde, jouant ici et là, et il m'arrive aussi parfois d'avoir l'envie de rencontrer des gens, notamment certains qui ont eu le don de m'énerver, tel " Noise ".

De plus, on dit qu'il agit toujours de manière aussi brutale. Certaines rumeurs parlent de sortilèges non appris en cours, mais... jamais il n'a osé dépasser le stade de l'acceptable, se refusant d'utiliser un sortilège impardonnable.