[Mi Octobre 1943] Drôle d'endroit pour faire des courses 'normales' ( Pv William Marshall

Suite à ma retrouvaille avec Samuel, je m'étais mis en tête de retrouver certaines personnes. Et même si Naoise était un nom important dans l'histoire, quand bien même sa disparition me tracassait encore et toujours - et surtout vu que je refusais de croire qu'il était mort ou autre - je me disais qu'à côté de cette affaire, je pouvais vivre ma vie. Et cela se traduit par l'envie de revoir des amis. Le premier nom qui me venait en tête était Lyrah, cependant, bien d'autres connaissances me revenaient à l'esprit. Manque de pot... Je ne suis pas un spécialiste des recherches et de ce fais, je ne connaissais pas leurs localisations exacts. Que ce soit la position actuelle, ou le lieux de vie, je manquais de matière pour les retrouver.

C'est donc quelques jours plus tard, après un repas ici et là chez des " confrères " vampires que j'eus droit à un conseil de premier choix. Une personne semblait se faire plus ou moins connaitre pour ses items en tout genre. Bien entendu, on ne parlais pas là d'un commerce très... légal. M'enfin, jusqu'à maintenant, je n'ai pas plongé mes mains dans des affaires trop sales, alors ce n'est pas comme si j'allais rencontrer le fils ou une personne proche d'un mage noir puissant n'est-ce pas ? Ayant confiance en moi et ayant mes raisons de désirer quelque chose de " sombre " ou pas super " légal ", c'est donc sans états d'âme que j'allais m'y rendre au plus vite. J'en oubliais presque un conseil qu'on m'avais donné comme quoi, c'est la famille " Byron ".

C'est donc après quelques heures de voyages et une marche reposant que je me retrouvais au Pré-Au-Lard. Voilà bien un temps que je n'y avais pas remis les pieds. Repensant à mes années à Poudlard, j'en vins à soupirer de lassitude... Dommage que la pluie me fit revenir à moi. Un orage venait d'éclater, mettant sous l'eau quiconque serait resté planté comme un con - telle ma personne - Remettant donc en position ma capuche, je me dirigeais vers ce qui semblait être le fameux lieu où je trouverais mon bonheur. J'espérais ne pas m'être trompé, car si j'avais fais tout ça pour rien, j'en serais grandement énervé...

Ainsi donc, regardant l'heure qu'il était, à savoir, presque 19h, je toquais à la porte avant de finalement la pousser. Entrant sans tarder pour ne pas fondre sous cette pluie, je refermais brutalement derrière moi avant de m'exclamer pour moi-même.

" Foutue pluie... "

M'agitant quelques secondes tel un chien qui se secoue pour retirer l’excédant d'eau sur ses poils, je vins à plisser les yeux en repensant à une chose conne : il existe un sort pour se rendre imperméable. Soupirant en douceur, je revins à moi et commençais à observer les lieux. Hm ? ... C'est clean... Trop clean même. Super, j'ai fais tout ça pour rien me disais-je. M'enfin, autant en avoir le coeur net n'est-ce pas ? De ce fais, désirant parler avec le proprio, je vins donc à avancer dans le magasin.

" Hey, il y a quelqu'un ? "

Chacun sa méthode pour dire bonjour. Retirant ma capuche et dévoilant mon visage au grand jour, je cherchais du regard une personne dans ce drôle d'endroit où les plantes - en majeure partie - semblaient être mises en avant. Super... Moi qui suis merdique en plantes.

" Un jardinier se cache-t-il dans le coin ? "

Blague à la con à part, je commençais non pas à fouiller les étagères pour trouver mon bonheur, mais je cherchais du regard une présence. Se pourrait-il que le proprio ait oublié de fermer la porte à clé ? Perdant espoir durant un bref instant - et me permettant donc de donner un coup dans un meuble, tout en jurant via quelques mots charmants - je vins alors à rattraper une fiole qui avait manqué de se briser au sol suite à mon coup. N'arrivant pas à distinguer de quoi il s'agissait dans la fiole, je m'apprêtais à l'ouvrir pour respirer ce dont il s'agissait, sans remarquer une possible étiquette afin de prévenir de ne pas faire cela.

∞ Drôle d'endroit pour faire des courses.

James K. Leython

Mi octobre, 1943

Un après midi pluvieux. Je crois que je ne me sentais pas tellement prêt à reprendre une activité normal mais il le fallait. Je ne pouvais pas réellement continuer comme ça... ça ne menait nul part et de toute façon il fallait que je m'occupe l'esprit pour éviter de simplement devenir fou. La première semaine était consacré au rangement. C'était plutôt en ordre à l’intérieur même si je commençait à manquer de réserve. Le plus urgent c'était le jardin. Il fallait que je reprenne toutes mes plantations et que je défriche une bonne parti. Un travail qui ce faisait en grande parti sans baguette d'ailleurs, mais j'aimais plutôt le contacte de la terre, ça m'avait même manqué en réalité.
Je profitais que le petit dorme pour commencer le nettoyage, Minuit semblait tout aussi motivé que moi, il creusait de gros troue dans le sol en envoyant voler la terre derrière lui avant d'y enfouir son museau et de recommencer un peu plus loin. Je n'avais même pas la force de protester, et de toute manière j'étais plutôt content de le voir si énergique. Après une bonne heure à patauger dans la terre boueuse, j'avais enfin retiré toutes les mauvaises herbes et autre nuisible qui étaient venus grignoter la parcelle de jardin abandonné. D'un coup de baguette je fis disparaître le reste de plantes mortes et solidifia les structures de la serre qui avait elle aussi malheureusement mal vécus le manque d'entretien. Tout était presque comme neuf. Comme si rien ne s'était passé.. c'était bien, même si c'était complètement absurde.

Je décide de rentrer, gardant Minuit dans la cuisine qui donnait sur le jardin. Je ne voulais pas qu'il mette de la terre de partout. Il détestais que je le lave mais cette fois il n'allait pas y échapper. Étrangement il ce laissa faire docilement, remuant la queue qui venait rythmé ce cogner contre la bassine de métal, donnant un certain rythme à ce bain. Il n'avais pas réveillé le petit, c'est bien la seul raison qui m’empêcha de lui rouspéter après. Une fois propre je le laissais s’installer dans un coin pour ce remettre de ses émotions. C'est à ce moment là que la cloche de l’entrée ce mit à teinter. Je n'attendais personne mais c'était certainement quelqu'un du village, il attendra quelques instant que je me fasse plus présentable. Je l'entendais déjà m'appeler ce qui eu pour effet de me faire soupirer. D'un coup de baguette je fis disparaître la terre de mes vêtements avant de passer mon visage sous l'eau pour y faire disparaître les traces de fatigue et me rendre à l’avant de la maison là ou ce situait le commerce.

En entrant je vis un homme au visage découvert qui semblait impatient à en juger par ses appelles. Il avait donc décidé de commencer ses emplettes tout seul en venant farfouiller partout. J'ai horreur qu'on touche à tout comme ça.. Mais pour garder bonne figure je crois que je vais simplement lui évité de tourner de l’œil en reniflant la fiole qu'il venait d'attraper. D'un coup de baguette je la fi voler jusqu’à mon comptoir avant de poser les yeux sur lui et détailler son visage. Il ne me disait absolument rien, ce n'étais pas un habitué, ni quelqu'un du village. Peut être un voyageur de passage. Je pose la fiole délicatement sur le bois du comptoir sans le quitter du regard.

❝ A votre place j'éviterais de renifler n'importe quoi. Il y'en a des vraiment vicieuses. 

Je n'avais pas envie de le retrouver évanouie sur mon planché, ou en train de vomir ses tripes ou tout un tas d'autres choses déplaisantes dans ce genre là. Après ce bref conseil, je pris place derrière le comptoir en joignant les mains sur ce dernier.

❝ En quoi puis je vous aider ? 

C'est ce moment là qu'avais choisi Minuit pour venir accueillir le client. Il s'approcha de lui en reniflant le sol avant de simplement le fixer en venant s’asseoir à coter de moi. Il semblait content, comme à chaque fois que quelqu'un pose le pied ici. Je sais pas pourquoi mais y'avait quelque chose de bizarre chez lui. Un sentiment de déjà vus qui ne m'inspirais pas tellement confiance. Heureusement que j'avais ma baguette et que ma maison était blindé de sortilèges..

Ce lieu semblait tellement faux... De ce que j'avais entendu, je m'imaginais un autre genre de magasin, mais là, s'était tellement saint que n'importe qui avec les informations que j'avais se serait dit d'aller ailleurs. Pourtant, je voulais savoir. De ce fais, ne voyant pas le ou la propriétaire débarquer, je commençais mes recherches, ou plutôt, assouvir ma curiosité. Des fioles, ça fais immédiatement penser à " ne pas toucher ", or, que se passe-t-il quand on met cela ? L'enfant touche bien entendu. Qu'on soit un monstre, un vampire, un humain ou un sorcier, cette règle vaut pour tout le monde. On est attiré par l'inconnu, l'interdit. La meilleur chose de ne pas faire un acte, c'est de l'ordonner, plutôt que l'interdire. Bref, je m'apprêtais à déboucher la petite fiole , mais voilà, celle-ci s'envole, m'échappant d'entre les doigts. Mon regard vif admire le vol de l'objet et je pose alors mes yeux d'un vert émeraude sur la silhouette d'une personne présente dans la pièce. Cette dernière me donnait un petit avertissement qui me faisait presque sourire. Vicieuses ? On va bien s'aimer tient.

Observant l'homme se cacher derrière un comptoir je vins donc simplement à regarder autour de nous avant de simplement m'approcher. Mais voilà, sortit de je ne sais trop où, un chien débarque. Au départ, je pensais qu'il allait m'attaquer, mais rien, il repart aussitôt vers son maître après m'avoir reniflé tel un morceau de viande qui lui plaisait. Entendant l'homme demander la raison de ma présence, je me contentais de regarder à droite, puis à gauche avant de soupirer. Sauf s'il a une arrière boutique spéciale, je ne le voit pas vendre des trucs peu légaux... Mais qui ne tente rien n'a rien, n'est-ce pas ?

" C'est compliqué... "

Il a une tête à être sournois... Ce qui rime avec être un bon vendeur. De ce fais, je m'approche jusqu'à être face au comptoir. Loin d'imaginer tout ce qui se cache - et à commencer par l'identité réelle de cet homme et sa faction - dans ce lieux, je vins donc le regarder droit dans les yeux un court instant.

" Je cherche quelque chose de spécial... Un objet précis, ou du moins, qui a des effets précis. "

Pas vraiment besoin d'en dire plus, mon regard, mon attitude et mon ton indiquait clairement mon avis que à première vue, cet endroit ne détient pas ce que je désire. Mais... Qui sait s'il n'a pas le fameux lapin blanc dans son chapeau qu'il n'a pas sur sa tête hm ? De ce fais, je jetais un ultime regard vers les plantes et autres babioles qu'il avait en rayon avant de finalement m'exclamer clairement.

" Je recherche éventuellement de quoi emmerder le monde. Une potion qui fais boum, de quoi rendre muet certaines personnes... Des choses qui sont dans le domaine de la blague, allant à la blague de très mauvais goût. Mais... "

Reprenant la contemplation de ses yeux, ce simple regard signifiait que la vraie demande arrivait et elle allait surclasser les autes au niveau de la recherche et de l'importance à mes propres yeux.

" Ce que je recherche avant tout serait quelque chose, capable de localiser des gens précisément sur le globe... ou dans les alentours... Qu'importe les manipulations à faire, s'il faut imiter la cible, avoir quelque chose qui lui appartient... Le but est de trouver une personne précise, qu'elle soit morte ou vivante. Bien entendu, un tel objet n'est pas très... réglementaire et vous semblez si... honnête. "

Le ton devenant bien plus froid qu'au début, j'espérais faire comprendre qu'il n'avait pas besoin de me prendre pour un pigeon, j'étais au courant de certaines choses, et je ne comptais pas me laisser aller bêtement. Ainsi donc, histoire qu'il ne le prenne pas trop comme une future agression dans son propre logis, je vins à murmurer un nom, comme si j'avais peur que sa prononciation déclenche une catastrophe.

" Mon petit doigts a plusieurs surnoms... et celui du jour est : Mr Byron. "

∞ Drôle d'endroit pour faire des courses.

James K. Leython

Mi octobre, 1943

Je l'observais toujours d'un œil critique, je sais pas pourquoi mais j'avais une très mauvaise impression. Il observait un peut les lieux, semblant chercher quelque chose ou juste juger les lieux, je crois qu'il ne s'était pas attendu à ça, depuis quelques temps j'avais tendance à être plutôt paranoïaque, avec tout ce qui ce passait, chaque nouvelle tête m'inspirait simplement la méfiance. Il s'approche de moi en me fixant du regard avec une certaine insistance, je soutiens le sien, gardant ce demis sourire de circonstance. Il finit par ce mettre à table même si ses questions étaient plutôt évasive. Compliqué. Quelque chose de particulier. Je crois que ça n'allait vraiment pas me plaire, ils voulait deux trois truc embêtants, sans vraiment dire ce qui semblait réellement l’intéresser. Je le laisse s'étendre sur le sujet comme il le souhaitait gardant un calme professionnel face au jeun homme jusqu’à ce qu'il ce décide à faire sa vrais demande. Il était là pour ça. Mon regard s'était assombri, plus suspicieux et alerte. Comment est ce qu'il pouvait savoir ? Ce n'étais pas un client, peut être un connaissance de ces derniers, quoi qu'il en soit il avait une façon de faire assez inhabituelle.. En général on prend au moins la peine de me prévenir par hiboux.. peut être qu'il l'avait fait.. mais comme le reste des lettres elle avait due finir au feu. Peut être ce serait il présenté autrement si ça avait été le cas. Je préférais rester sur mes gardes.

Quelque chose qui pouvait repérer les gens. Cette fois j'en était certain, ce n'était pas pour une potion ou un remède. Je ne disais rien, le laissant finir tout en réfléchissant à l'éventualité de sa requête. Quelque part ça m’embêtait de continuer ce trafique pour le moment. Les Aurors sont partout, mais je suppose que s'il y mettait le prix je pourrais faire un effort. J'avais besoin d'argent et ce serait idiot de refuser si c'est bien payé. Je n'en était pas moins curieux.. Il avait perdu le peu de sympathie qu'il avait, cherchant peut être à ce montrer sérieux étant donné ce qu'il me demandait. Ou alors il essayait simplement de m'intimider, ce qui ne marchait pas tellement. Je garde un sourire malgré tout, septique face à son attitude et à son sourire qui ce faisait un peu plus sournois à chaque secondes. Ça aurait put simplement bien ce passer, mais non, il fallait qu'il prononce le seul nom que je n'avais aucune envie d'entendre.

L'espace d'une seconde le temps s'était figé, mon sourire glissa lentement pour n’afficher qu'un visage glacial et méprisant. Pourquoi ça arrive maintenant ? C'était trop tôt, trop douloureux encore. La colère venait à peine de s'effacer qu'elle revenait brusquement en me fauchant ce que j'avais reconstruit de mon moral. Qu'est ce que ça voulait dire tout ça ? Est ce que c'était lui qui l'envoyait ? Il aurait put choisir quelqu'un d'un peu plus menaçant et crédible franchement. Je le toisais toujours un peu du regard en essayant de le jauger d'un simple coup d’œil. Il devait avoir la vingtaine lui et son air arrogant, je pense pas que ce soit le paternel Byron qui l'ai envoyé pour me chercher misère, la dernière fois lui avait certainement suffit.. Mais peut être que mon nom s'était glissé dans une conversation, d’où cette visite.
Je le fixe sans un mot avant de saisir ma baguette pour fermer la porte à clef ainsi que les volets. Les gens avaient prient l'habitude de me voir fermé sans prévenir à cause de Lucian, ça n'aurait rien de suspect. Une fois à l’abri des regards et des oreilles curieuses je reporte toute mon attention sur le jeun homme devant moi en le questionnant d'une voix traînante.

❝ Qui es tu ? Un Vampire c'est ça ? Si tu fréquente les Byron c'est certain. Je sais pas ce qu'ils t'ont dis mais tu as l'aire de croire que je peux t'aider et qu'en plus de ça je vais le faire avec le sourire.

Les Vampires sont peut être aussi arrogant et invivable que les Sang pur, de la mégalomanie étouffante, du narcissisme et de la suffisance à en faire vomir... Mais il fallait de la patience avec tout le monde même si j'allais certainement pas lui laisser croire que tout lui était permis. Je savais très bien comment me débarrasser d'un Vampire.. mais évitons d'en arriver là.

❝ Tu veux que je t'aide ? Je peux le faire, mais ce sera mes règles et mes exigences, si tu as quelque chose contre ça tu peux tout de suite sortir.

Je ne l'avais pas quitté des yeux une seul seconde. Froid et calme, je crois qu'il n'y avait rien de plus persuasif.. Après tout je ne le force à rien alors s'il voulait vraiment des solutions il allait devoir y mettre du sien.

Faire mes courses ici était une chose que j'estimais comme normal. Bon, ok, le truc qui me faisait sourire, s'était le fait que ce mec semblait cacher ses réelles intentions. Un herboriste ? Allons... qu'il se foute pas de moi, de la bouche de certaines personnes, j'ai clairement compris qu'il pouvait m'aider, alors je n'allais pas le lâcher. Loin de me douter de l'emmerde dans laquelle je me foutais, je m'étais présenter en bonne et due forme espérant bien me faire comprendre. Tant que son chien ne me saute pas dessus, tout ira me disais-je.

Cependant, quand j'avais annoncé un certain nom censé faire pression, je sentis comme un vent froid parcourir mon échine. Le sourire de mon interlocuteur se transformait en impassibilité impressionnante, voir en un rictus inversé. Oups ? Aurais-je dis le nom de son pire ennemi ? Quoi qu'il en soit, d'un geste de baguette, tout se referme comme une toile qui emprisonne le moucheron. Putain... Je suis pas un moucheron moi. Bref, me concentrant sur lui, je saisis ma baguette, m'apprêtant à la lever au moins mot suspect. Il serait con de me faire coller à un mur, sous prétexte que j'ai prononcé le nom de la mauvaise personne à la mauvaise heure. De ce fait, le fixant droit dans les yeux, je me mis à boire ses paroles, alors qu'il déversait son venin sur moi.

Visiblement, ce type ne porte pas ma race dans son coeur - un peu comme 99% de la population magique - mais passons. Souriant de manière narquoise, dévoilant mes canines discrètement, je vins alors à poser un coude sur le comptoir avant de réponse de manière arrogante comme bien souvent.

" James Klyde Leython, un vampire effectivement. Comme on me l'a dit, tu as l'oeil vif huhu.  Bref... On m'a dit clairement que hm... tu ne faisais pas des herbes, d'où pa présence ici, alors ne cherche pas à m'embrouiller, ça me facilite les morsures. "

Blague de mauvais goût à laquelle j'ajoutais un claquement de dent. Certes, cela peut sonner comme une menace, mais jusque là, je n'avais pas jeté un seul coup d'oeil à sa nuque, ou une quelconque partie de son corps. Je m'en désintéressé, tellement j'étais focalisé sur la raison de ma présence ici : trouver ce putain de " gps " - si on peut dire - afin de retrouver certaines personnes.
Malheureusement, le vendeur enchaîne et cette fois, il me met au pied du mur. S'il y a bien une chose dont j'ai horreur, c'est de pas être maître de la situation et cette sensation là, j'ai l'impression de presque revivre ce soir avec cet enflure de Nao' ... Incapable de contredire sans m'en prendre plein la gueule. Tsss... Serrant les dents, mon poing se serre, prouvant à cet homme que visiblement, sa prise de pouvoir est efficace, à défaut de me plaire. Manque de pot, on m'avait bien vanté ses capacités à avoir ce que l'on veut, de ce fait, je ne pouvais pas l'envoyer totalement chier. J'étais pris au piège, obligé de suivre son caprice dans le même sens que ce dernier. Frappant le comptoir - démontrant mon énervement - je vins à reprendre une respiration normalement avant de me raviser.

" ... Suis le putain de client, et toi le vendeur. Mais... comme je n'ai pas le choix, on va dire que je coopère. "

Bordel, après avoir avoué ça, j'étais bon pour me laver la langue avec du savon moi. Avouer mes torts ou autre, c'est d'une plaie. Le fixant droit dans les yeux, laissant ma rage se propulser vers lui via mes deux yeux, je repris la parole, toujours aussi enjoué.

" Quelles sont tes conditions ? Ou ta condition ? Jte préviens, si c'est un truc du genre me farcir ton clebs, c'est hors de question, je fais pas dans le zoophile... Si c'est une histoire du genre je ne dis pas ce que tu fais etcetc, c'est bon, je n'allais rien dire de toute façon, surtout si ce que je cherche est dans le coin et qui plus est, en état de marche. Alors vas-y, accouche ! "

Me faisant pressé, je faisais une erreur en montrant un réel intérêt en ma demande. Cela allait peut-être le pousser à profiter de ma personne, et dieu seul sait ô combien je n'aimerais pas cela...

∞ Drôle d'endroit pour faire des courses.

James K. Leython

Mi octobre, 1943

Ce type, je sais pas d’où il sort mais vraiment, il avait le don de me taper sur le système sans même ouvrir la bouche. Le temps et les événements m'avaient certainement rendu moins patient et tolèrent qu'avant. La vérité c'est qu'effectivement je n'avais aucune envie de supporter ses grand aires et son arrogance. Il serait tout aussi bien dehors après s'être prit deux trois diffindo ou tout autre sort expriment mon  humeur massacrante. Il avait pas l'air tellement ravis que je lui oppose de la résistance, peut être qu'il s’imaginait que j'allais l’accueillir à coup de courbettes et de quelques sourires. On en était plus la, de plus, vus son jeun âge j'avais d'autant plus intérêt à me méfier de lui et de ses air méprisant.
J'aimais définir les base, c'est lui qui a besoin de moi, pas l’inverse. Ce vampire avait intérêt à vite le comprendre. Je n'allais pas céder devant lui parce qu'il ce montre vaguement grossier ou provoquant. J'avais passé l'age de ce genre de choses alors il avait intérêt à simplement descendre d'un cran avant que je le foute à la porte.. Surtout qu'il était là sous les conseils de Byron. Ça pouvait pas être pire.. Heureusement que les vampires ça commençait sacrément à me connaître depuis le temps. Je savais exactement quoi faire pour simplement le chasser d'ici définitivement.. Mais je vais essayer d'être un minimum patient avec lui, après tout s'il y met le prix je pouvais faire cet effort.

❝ Garde tes remarques idiotes pour toi et commence par effacer ce sourire de tes lèvres. Ou tu crois que tu te trouve ? Tu crois que tu peux débarquer ici et faire tes courses comme dans n'importe quelle friperie de Grande Bretagne. Soit tu le fais exprès et tu peux t’arrêter là, soit t'es réellement demeuré et je peux simplement rien pour toi.. 

Je m'agace malgré tout. Les mains sur la table, je le fixe d'un regard dénué de toute forme de sympathie. J'aimais les gens professionnels et mesuré, pas les garnements qui pensent que tout leurs est du et qui s'imagine que de nos jours la provocation à remplacé la politesse.

❝  Si tu veux qu'on fasse affaire, il va falloir que tu y mette un peu du tien et que tu me montre que je perd pas mon temps avec des caprices. Tu es capable de faire ça ?.. Si oui, on peut partir sur de bonnes bases et analyser ton problème. Dans le cas contraire sache que te taper mon chien sera certainement plus réjouissant que ce que je suis en mesure de t'infliger. Et je ne te conseil même pas d'essayer d'utiliser ta baguette. 

Cette maison était bourré de protections et sortilèges en tout genre. Des mesures de sécurités nécessaires pour empêcher qu'on vole, vandalise, ou simplement qu'on fouine un peu trop. De plus Minuit n'aimait pas tellement qu'on ce montre menaçant avec moi et l'animal mordait assez fort peut être même plus que ce vampire. La balle était dans son camps il ne tenait qu'à lui de ce montrer raisonnable, polie et avenant. Après tout j'étais ici pour faire des affaires même si ce qu'il me demandait n'était pas tellement habituel surtout en ce moment.

Bon... J'en ai marre. Ce lieu m'énerve, ce mec m'énerve et cette situation m'énerve. Si je le pouvais, j'exploserais en faisant tant de dommages que même les bombes que se lancent les moldus entre eux, ce serais rien à côté... Bref, le regardant froidement, j'espérais avoir été clair, mais au lieu de ça, il me prends de haut selon moi, sous entendait que j'étais débile. Wait what ? Ni une ni deux, les mots sortent tout seul, et c'est un joli " ta gueule " que je me permet de lui dire entre deux grognements. Effectivement, comme si je cherchais à me modérer, je ne l'avais pas gueuler, sans quoi, ça aurait sans doute scellé notre affaire via un échec total.

Ni une ni deux, celui-ci remet les pendules à l'heure et quand bien même l'envie d'envoyer chier ce clebs à ses pieds me titillait, je le regardais lui et ses yeux et immédiatement, je repensais à celui de Lyrah. Tch... J'aime pas les chiens en faite, surtout quand ces derniers mordent les fesses. Vous voyez le tableau ? Un mordeur qui se fait mordre ? Ainsi donc, après ce bref échange où la haine, la mauvaise humeur du soir et le sarcasme étaient maîtres, finalement, je me calmais en comprenant que quoi que je fasse, il aurait toujours un coup d'avance. Or, si je voulais retrouver mon a.... a... ami ? Je devais bien faire des efforts non ?

" ... Tsss... "

Croisant mes bras, je vins à " bouder " quelque instants avant de le regarder, espérant lui faire comprendre que je capitulais. Mais autant le faire comprendre oralement plutôt que simplement physiquement. Déposant ma baguette sur le comptoir en guise de bonne foi, je vins alors à parler d'un ton moins acerbe.

" Ok... Parlons affaires. "

Et quitte à faire ça rapidement, autant être précis.

" Histoire de gagner du temps, considère que ton prix est le mien. Qu'importe si je dois m'amsuser à bosser derrière, si je dois faire des emprunts, ce que je cherche est rare et je me fou du prix. "