[1943 - Décembre - Le 15] Un honneur, qu'y dizaient ! [ Libre ]

Un honneur, qu'y dizaient

Thais Graves & Cie

Vivement les vacances. Je crois que j'ai jamais été aussi content de rentrer chez moi, d'habitude fallait que je me traîne jusqu'au train pour retourner au pays, mais cette fois j'y serais bien allez campé sur le quai tout de suite... Quoi que, j'allais devoir négocier cette histoire de boulot avec ma mère, je suis certain qu'elle va me prendre la tête des jours entiers et possiblement me gâcher mes vacances. Finalement j'aimerais simplement être loin. Ça devait être possible ça non, partir loin de tout sans rien dire à qui que ce soit. Personne pour venir me faire chier, deux semaines de paix totale. Je crois que je vais simplement continuer d'en rêver. De toute façon c'était toujours plus intéressant que ce devoir de Défense contre les forces du mal. A trois jours des vacances fallait pas trop m'en demander non plus. Les yeux fermé, j'entendais vaguement les autres s'exciter entre eux pour savoir qui avait raison sur quelle contre sort utiliser. Ils sont vraiment trop à fond quand ils s'y mettent. Je suis tranquille, je suis bien quand une douleur à la tête surgit de nul part suivie très rapidement des railleries de Graves.

« Oh, pourquoi tu me frappe là ? »

Elle me regarde d'une façon qui ne me rassure pas du tout. Parchemin à la main, elle sourit un peu trop avant de venir me faire culpabiliser pour sa chute de balais, encore une fois.. Sauf que cette fois c'était pour que je l'accompagne à la soirée du club de Slug. Alors là, elle a beaucoup d’espoir que j'y foute les pieds tiens... Mais je l'ai fais tombé de balais.. et elle en profite beaucoup trop. J'accepte à la condition que ce soit la dernière fois qu'elle profite de cet accident pour me trimballer à des truc aussi chiant..

[...]

C'est comme ça que je me suis retrouvé à devoir me fringué correctement pour accompagner Mademoiselle à cette sauterie de cul serrés et d'hypocrite. J'en avait tellement pesté que même Onyx avait finit par me trouvé chiant... C'est vrais que je l'étais en ce moment et j'avais toutes les raisons du monde de l'être, du moins c'est ce que j'aimais bien me dire. Le pire c'est que j'avais vraiment rien à me mètre, j'ai du demander à mon vieux de m'envoyer quelque chose de portable et de possiblement snob histoire de coller à l'ambiance quoi, il m'avait fait parvenir un costume élégant, peut être un peu trop même et s'était senti le besoin de m'envoyer un trench ainsi qu'un chapeau en feutre. Comme quoi qu'on sait jamais si je veux sortir au moins je ressemblerais à quelque chose. Je lui ai pas dis que c'était pour une soirée du Club, il devait supposé que c’était pour une sorti à Prés au Lard. Tans mieux. J'avais déjà beaucoup de mal à me dire que j'allais réellement assister à ça. Qu'est ce que je vais aller foutre là bas sérieux ?! Cette question me trotta dans la tête jusqu’à ce qu'on soit en face de la porte. Évidement, en plus du costume de la cravate du chapeau et le reste j'avais aussi fait l'effort de me coiffer.. ce qui arrive relativement assez rarement. Autant avoir la classe puisque de toute façon je vais certainement me faire remarqué par tout le monde étant donné que je suis probablement la dernière personne au monde qu'on attend à voir apparaître à cette mondanité.
Peut être que j'y vais aussi pour ça.. Pour venir faire chier tout ce petit monde par ma simple présence. Ça va être long et pénible.. mais Thais elle, ça a l'air de beaucoup la faire marrer. Elle portait un costume elle aussi, ça lui allait étrangement bien, peut être plus qu'une robe, au moins je serais pas le seul qu'on dévisage comme ça. A force moi j'avais l'habitude et puis franchement elle est très bien comme ça, jamais faire comme les autres c'est un truc qui lui va au teint. On faisait la paire tout les deux et je suis certain que c'est pour ça qu'elle me l'a demandé.. mais ça rend pas l'épreuve plus facile pour autant. Planté devant la porte, elle me demande si je suis prêt, je lui répond par un soupir qu'aurait déraciné un arbre avant de caler une cigarette nerveusement entre mes lèvre et de l'allumer à la hâte.

« Bof.. est ce que j'ai le choix de te toute façon ? »

Je souffle longuement la fumé en tournant la tête, heureusement que mon paquet était neuf parce que j'allais vraiment en avoir besoin si je voulais pas me tirer d'ici tout de suite.. J'avais très envie de le faire.. Mais bon... Après tout on était déjà là.. On entrait, alors non, je ne pouvais pas tellement me dérober aussi facilement. En entrant dans la salle méconnaissable, mes yeux ce posèrent sur les nombreuses décorations et mobilier qui suintaient le luxe et l’élégance, un peu comme la foule d'invités en faite. J'avais rarement vus autant de gens si bien habillé au même endroit. Tout ici était snob, les gens, leurs rires, la bouffe, la musique, et même les serveurs. Des vrais, pas des elfes.

« Foutre dieu dans quoi que tu m'as embarqué Graves... »

On pouvait encore partir, je suis sur que personne nous avait remarqué malgré les visages tournés vers nous. Après tout c'était notre première apparition en sept ans alors.. Mis à part les élèves le reste connaît sûrement pas notre nom. Mon regard glisse vers la jeune fille, j'espère vraiment qu'elle sait ce qu'elle fait..

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Un honneur, qu'y dizaient

Thais Graves & Cie

Désolée mon cul. Elle avait pas du tout l'air désolé, je crois même que ça la faisait assez rire d'être ici en faite, surtout en ma compagnie. On avait tellement rien à faire ici que forcément ça donnait un petit coté provocateur. Elle me tira dans la pièce ce qui ne me laissa plus aucune chance de fuir.. parce que je l’aurai fais sans hésité en faite mais la porte s'était refermé derrière nous. Voilà. On est pris au piège dans cette soirée de rapace et de harpies... Mais qu'est ce qu'on fout la bordel ?! Est ce que c'est possible d'avoir des plans aussi naze que ça ? Bon c'était pas si horrible, en faite si on oubli t la dizaine de regard braquer sur nous à chaque pas qu'on fait ça peut  presque être amusant !

«  Riddle.. Levy.. sérieusement ? Je crois que j'aurais adoré te voir leurs demander tien.. Mais j'avoue que c'est rien en comparaison de l'image de toi et du nain Levy qu'entre ici tien. »

Ouais finalement y'a pire que nous deux. Je lui rendais vraiment service même si ça me les brisait un peu... voir totalement. Thais ce traîne et me traîne par la même occasion vers un plateau remplis de truc qu'avaient l'air mangeable. Elle en goût un et j'avoue que je préférais attendre de voir si elle mourait de dégoût ou pas avant de m'y risquer. Bon ? Ces truc là ? Je m'y risque aussi et constate qu'elle a raison mais je préfère quand même me noyer dans le ponche que de l'avouer à haute voix. A la place je remue vaguement dans une moue désintéressé pour  râler deux trois mots à la demoiselle.

« Ouais s'mangeable quoi... J'suis sûr que c'est fait avec un machin super rare. S'vaut quand même pas le poulet au Whisky. »

Rien ne vaut le poulet au Whisky de toute façon. Thais ce tourne vers moi en me complimentant. Ca senti le piège.. je sais pas pourquoi mais je le sentais pas. Je comprenais ou elle voulait en venir. C'est vrais qu'on collait pas tellement avec le décore en faite elle devait être contente que je sois la elle ce sentais moins seule à pas être a sa place. Je lui souris en me tournant un instant vers le reste de l'assemblé qui nous jetai de temps en temps des œillades pas tellement discrètes. Elle a raison, on va pas ce faire chier pour ces gens, je crois même qu'on ce devait d'en profiter juste pour leurs ruiner la soirée.

« Bah.. tans que tu me demande pas d'en cogner un, ouais je crois que je suis plutôt pour casser l'ambiance de cul serré q'y'a ici. Je propose de parler trés fort de rire beaucoup et de vandaliser le buffet, peut être même qu'on pourra danser en écrasant deux trois oreilles au passage.. Enfin sauf si faut que tu sois.. Heu... Respectable ?.. Pourquoi t'es venue ici en faite.. ça te ressemble vraiment pas.. »

Je la voyais tellement pas à ce genre de truc.. c'était quand même pas obligé nan ? Bordel que ce serait chiant sinon, j'en viendrai presque à les plaindre les pauvres.. presque...

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