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 [Concours n°2] Sweet Dreams

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MessageSujet: [Concours n°2] Sweet Dreams   [Concours n°2] Sweet Dreams Icon_minitimeDim 14 Déc - 19:14

Sweet Dreams

Ouvert jusqu'au 28 février


[Concours n°2] Sweet Dreams Sg36

L'idée de ce deuxième concours vient à l'un de nos membres: Lavinia Black!
On vous propose d'écrire un petit récit contant le rêve de votre personnage. Pas n'importe quel rêve! Le genre de rêve que l'on fait en dormant et non éveillé. Vous pouvez donc raconter un rêve ou un cauchemar que votre personnage a fait et comment il l'a vécu avant, pendant et après!

Pour le fonctionnement, vous n'avez qu'à poster votre texte à la suite. Sachez qu'il n'y aura qu'un texte par membre (par contre il est possible de faire un texte avec 1 élève et un autre avec 1 adulte, mais pas 2 élèves pour le même membre). Chaque récit pourra rapporter des points à votre maison et les adultes participeront pour le plaisir.  <3


panda Vous avez jusqu'au 28 Février pour poster vos créations ici.
Faîtes de beaux rêves et à vos plumes, sorcières et sorciers!  panda
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MessageSujet: Re: [Concours n°2] Sweet Dreams   [Concours n°2] Sweet Dreams Icon_minitimeMer 11 Fév - 14:47

Malia Haliwell, profondément endormis dans son lit rêvais d’un pays lointain, imaginaire, merveilleux. Dans son inconscient d’enfant heureuse, elle s’était créé un petit monde remplis de confiseries et bonheur. Les habitants étaient heureux d’y vivre et la paix régnais depuis toujours, et ne cesserais jamais. Personne ne manquait de rien. Malia en était reine et était adoré de tous et toutes. Tous les jours on venait lui apporté montagnes de bonbons et chocolats pour son plus grand plaisir, puisqu’elle pouvait en manger autant qu’elle voulait sans jamais tomber malade.
Malia était sur le toit du château mouvant (Son château aimait bien, tout comme la cabane hurlante, allé au gré des flots sur son île entouré de chocolat liquide) et elle admirait les étoiles en sucre dans le ciel en guimauve. C’était un beau spectacle ! Elle pouvait y voir la fontaine merveilleuse au fond du village, au loin, déversant son eau sucrée dans le grand lac ou les habitants y venaient puiser leur bonheur quotidien. Elle entendait qu’on l’appelait au loin. C’était à l’intérieur du château.
Sauf que voilà. Un maudit rayon de soleil, sur le matin, chatouillais le visage de la belle endormie. Et dans le rêve, ce même rayon la rendait complètement aveugle à ce qui se passait. Elle voyait flou. C’était horrible. Elle avait beau secouer la tête, rien n’y faisais ! Ce flou ne partait pas, et cette grosse tache blanche devant ses yeux non plus !

-Je ne vois rien! Qui m’appel ! Demanda-t-elle essayant de lutter contre ce nouveau mal.

Mais personne ne répondais et la tache blanche, à mesure qu’elle avançait se faisais plus intense et la douleur de lutter était bien présente. Elle voulut aller vers la voix mystérieuse, mais voilà qu’à cause du flou qui causait sa cécité, et la bougeotte du château branlant, l’enfant tapais dans les murs moelleux des escaliers et, à force, passa même à travers pour atterrir dans le chocolat coulant.
On aurait pu croire que le flou aurait disparu, sauf que ce fut pire ! La chaleur qui l’enrobais était insupportable et elle se mit a transpiré très fort. A cause du chocolat qui commençais à durcir sur elle, elle n’arrivait presque plus à bouger et doucement, ses pas et gestes furent ralentis une fois sur l’herbe sucrée. Elle avait trop chaud. Elle avait mal aux yeux. Elle n’y voyait rien… C’était un cauchemar !

Bientôt, elle n’a riverais plus à respirer comme il faudrait, et l’enfant se mis à suffoquer avant de vaciller et de tomber dans les pommes… Les pommes d’amour bien entendu !

_______________

Malia se réveilla en sursaut. Elle avait beaucoup trop chaud que diable ! Oh mais ? Que faisait-elle donc par terre ? Enroulée dans ses couettes à n’en plus bouger ? Le soleil lui éclairait le visage à un point qu’elle… En était aveugle ? Ce vilain rayon de soleil ! Tout était de sa faute ! C’était à cause de lui qu’elle était tombée dans le chocolat liquide ! Finalement, le chocolat qui avait durcis n’était autre que ses propres couvertures et draps… Et sa cécité, c’était les rayons de soleil dans ses yeux !

-MALIA ! On va être en retard enfin, tu te dépêche oui ?! Ça fait 1/2h que j’essaie de te réveiller ! J’ai failli partir sans toi tu sais…

D’un coup de baguette, sa camarade de chambre l’avait sorti de ses couettes et remise debout. Ho voilà donc la fameuse voix de son rêve, celle qu’elle ne voyait pas à cause du soleil, et qu’elle ne pouvait rejoindre à cause de ses couettes qui la retenaient prisonnières.
La jeune fille s’habilla en vitesse et s’empressa surtout de raconter ce rêve des plus fous à son amie tout en partant pour les cours matinaux de Poudlard.
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A Griffith Weiss
A Griffith Weiss
Mort vivant
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MessageSujet: Re: [Concours n°2] Sweet Dreams   [Concours n°2] Sweet Dreams Icon_minitimeJeu 19 Fév - 15:05

[HRP: je participe une fois pour le fun avec Griffith, je re posterais avec un de mes élèves plus tard pour grapiller des points! Mais pour l'instant, je suis inspirée avec mon gros malabar :'D]


« Deep into that darkness peering, long I stood there, wondering, fearing, doubting,
dreaming dreams no mortal ever dared to dream before. »


La neige craque lorsqu'il la foule du pied, son pas est régulier, sa tête lourde l'oblige à regarder vers le bas. Un pas de plus. Crak, crak, crak, un pas de plus. Quelque chose grince sous ses côtes, dans ses côtes, comme un instrument qui déraille... « Mes os. » Ses os ne jouent pas en solitaire, un tambour irrégulier lui martèle la poitrine, bam, bam bam, un souffle roque lui transperce la gorge. Douloureux. Las. L'angoisse danse dans ses tripes, la douleur lui donne le vertige et le froid lui griffe la peau, impitoyable.
Il s'obstine sur quelques mètres, puis ses jambes flanchent. A genoux dans la neige, il écoute ses os vibrer et subit chaque coup de tambour frappé sèchement dans sa cage thoracique. « Ce n'est pas si dur à supporter... » Si, ça l'est. « Tant que rien ne casse, ça va. » Ça va.
- Je vais te rendre fière, maman.
Il marchait vers le manoir -il s'en souvient à présent!- mais déjà les contours de sa vision s'obscurcissent et l'obscurité érige des murs de pierre. Derrière lui, un spectre glisse sur les dalles gelées. « Non, s'il vous plait non... » le froid le mord à la nuque, les larmes gèlent dans ses yeux, lui collent les cils. « Non, non, non, non, non... » Il se recroqueville. S'il se fait assez petit, on ne le verra pas. Il rampe vers l'angle du mur et s'y blottit, tétanisé, incapable de fermer les paupières. « Je suis un vrai sorcier... » L'ombre dans son dos s'en fiche. Il n'a pas sa baguette. Son regard se perd sur ses mains rougies par le froids, tremblantes, juvéniles; il déglutit. Cracmol! Scande la voix de sa mère, se mêlant au claquement des chaines qui lui nouent les poignets. Cette fois ci, il ferme les yeux. Cracmol! C'est faux, il aura de la magie bientôt. Elle finira par venir. Il faut lui laisser un peu de temps, juste un peu de temps... Le souffle malade du détraqueur lui caresse la nuque.
- Je vais te rendre fière, maman! Et sa voix se brise.
Et tu comptes t'y prendre comment?
Tout est noir. Il n'ouvre pas les yeux et se laisse dériver dans le vide. Petit à petit, il s'éloigne de la prison -il le sait-, s'il n'y pense pas alors il dérivera encore un peu plus loin.
Tu vas devenir riche? Tu vas devenir important?
Sa gorge se noue; il ne peut pas devenir riche. L'or lui fond sur les doigts, les gobelins n'aiment pas qu'on touche à leur or. Il s'étrangle; en guenilles dans les ruelles étroites, sale et épuisé, la porte des Conley est fermée. Il n'est pas important. Une route grimpe dans le ciel vers le manoir familial; il est plus grand, plus lumineux, plus vivant que jamais. Mais il ne peut pas prendre cette route -elle commence bien trop haut. « Je vais partir en guerre. »
En voila une idée.
Finalement, c'est l'odeur du fer et de la fumée qui le force à ouvrir les yeux. La maison brûle, les corps sont pendus aux fenêtres. Sur le banc, les pieds dans la neige, une femme hurle. Oswin Foster se tient près de lui, un poignard à la main, un sourire affamé lui déformant les traits. Il prend peur mais ne bouge pas.
- Je vais partir en guerre!
Mais il n'a pas dix ans, et le chien fou rit.
- Je vais partir en guerre!
Tu vas mourir à la guerre.
Son nez pisse le sang, ses doigts ont gelé. Noirs, ils lui font un mal de chien. La baguette de tremble blanc s'est si bien mélangée à sa main qu'elle lui passe sous la peau. Et sa peau tire, tire tire tire... Quelque chose souffle sur sa nuque -effrayant!.
L'obscurité dans son dos le rattrape.

Une dernière image.
Dans sa chambre d'enfant, une tapisserie, et une devise.
Pureté, Honneur, Grandeur.

Avant de s'éveiller en sueur.
codage par Junnie sur apple-spring
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Ysengrim Rhys
Ysengrim Rhys
Loup-garou
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MessageSujet: Re: [Concours n°2] Sweet Dreams   [Concours n°2] Sweet Dreams Icon_minitimeJeu 19 Fév - 20:03

[Concours n°2] Sweet Dreams 280242bloggif54e6335ce24cf


Je suis au milieu des montagnes, dans une petite vallée, il fait froid. Un léger vent d’est souffle sur ce que je crois être ma peau. Mais je ne crains pas le froid, je ne l’ai jamais craint. Au contraire, il me caresse, il me fait frémir… Il me fait me sentir vivant.

Sous l’impulsion de ce vent qui éveille et réjouit mes sens, je lève la tête vers le ciel. Il est gris, bas, chargé de nuages. Mais il ne pleut pas. Je sais qu’il devrait pleuvoir, que c’est un ciel de pluie, mais il ne pleut pas. Je n’en retire aucun étonnement.

J’aperçois un ruisseau de montagne qui coule un peu plus loin. Je m’approche. Je me sens léger, souple, moins lourd que d’ordinaire. Mais pas moins puissant, curieusement. Je me sens moi-même, à ceci près qu’on dirait que j’ai maigri de trente kilos. Je suis arrivé au ruisseau. Je penche la tête et vois le reflet que m’envoie l’onde cristalline. Le visage d’un loup. Je suis devenu un loup. Il n’y a pourtant aucune pleine-lune dans le ciel, mais, à nouveau, cela ne me surprend pas. Je me sens loup, c’est ce qui compte.

Une rafale de vent plus forte que les autres balaie les montagnes. Elle secoue tout mon être et me donne brusquement envie de me dégourdir, de courir à travers le vaste monde. Je me ramasse sur mes pattes arrières, tends mes muscles, prends une inspiration et me lance.

Une première foulée me mène hors de la vallée. Je me retrouve dans un quartier pauvre de Cardiff. Une bande de marmots affamés et déguenillés se dispute de maigres ordures. Une foulée. Je suis dans les champs dévastés et couverts de boue des Flandres. Le sergent Logan, les orbites vides, la mâchoire emportée par le souffle d’une explosion, m’observe de son regard aveugle. Une foulée. Je cours sur les sables brûlants de Somalie. Ce contrebandier moldu que j’ai tué parce qu’il faisait de la traite gît un peu plus loin, la tête enfoncée dans le sable. Une foulée. Je suis dans une forêt enneigée de Scandinavie. Mon ami Elias est là, étendu au milieu des cadavres des trolls qu’il a tués. Une foulée. Un bateau qui coule dans une mer glacée. Une foulée. Un enfant solitaire qui me regarde avec tristesse. Une foulée. Une belle femme blonde, pâle comme la mort, allongée sur un sol de marbre.

Tous ces cadavres venus de mon passé, je les reconnais avec des émotions diverses, mais aucun ne me trouble vraiment. Je les vois, je les regrette et je les oublie aussitôt. Je continue à courir, oublieux de tout, ne pensant pas à mon passé, ignorant mon présent, méprisant mon futur.

J’arrive au sommet d’une montagne. La même qu’au début ? Une autre ? Peu importe. Je m’arrête et contemple le paysage qui s’étend en contrebas. D’une façon ou d’une autre, je vois le Monde. Pas telle ou telle partie, le Monde dans son ensemble. A travers le prisme de mes yeux jaunes et froids, il me paraît moins laid. Est-ce que c’est ça, être un animal ? Voir la beauté de la Nature dans sa simplicité, sans qu’elle soit gâchée par les turpitudes humaines ? Sans que des pensées nauséabondes viennent en polluer la vision ? Mais ce n'est pas la liberté, je le sais, je ne sais comment.

Mes flancs écumant, tremblant sous l’effort de la course, je sens soudain le vent amener une odeur que je ne connais que trop bien : l’odeur des charniers, l’odeur de la mort. Je me retourne. Mes mouvements ne sont plus les mêmes, ils sont moins souples. Je regarde mes mains et m’aperçois qu’elles sont celles d’un humain. Je ne me sens pourtant pas différent : ma vue, mon ouïe… mes sens sont toujours les mêmes. Je lève mon regard et vois des nuages noirs s’amonceler au-dessus de la montagne, au-dessus de ma tête. Dans les ténébreuses nuées, une percée se fait jour et j'entrevois un ciel noir qui brille au-delà. Je sens que j’ai un choix à faire : continuer, m’avancer vers cette percée à la fois sombre et lumineuse, ou redescendre la montagne, redescendre là d’où je suis venu. Mais moi, je sais déjà ce qu’il y a, derrière les nuages. Je l’ai déjà vu, j’y ai déjà été, et j’en suis revenu. Je suis coincé en bas de la montagne alors que je sais déjà ce qui m’attend par-delà son sommet. Et, du coup, je n’aime pas qu’on ne me laisse que deux possibilités. J’aime avoir une porte de sortie,
ma porte de sortie. Alors je choisis de m’asseoir et de rester là, en haut de la montagne, entre ciel et terre. Ca ne m’avance à rien, mais c’est mon choix.

Je suis là, assis sur ma montagne, je sors une clope, je l’allume tranquillement, et je fume. Je regarde le monde et je fume. Je me sens bien. Ou pas. Je m’en fous, en fait. Je suis tranquille et je ne demande pas mieux. Je regarde ma main. Un instant, je vois une patte de loup, l’instant d’après, une main humaine. Je lève la tête à nouveau et vois la trouée, dans les nuages, qui se referme. Et je me dis que ce sera peut-être pour la prochaine fois.


Ysen se réveilla sans aucun souvenir d'avoir rêvé. Une nouvelle journée l'attendait, c'est tout ce qui lui importait. Il fallait vivre un jour de plus.
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MessageSujet: Re: [Concours n°2] Sweet Dreams   [Concours n°2] Sweet Dreams Icon_minitimeMer 18 Mar - 18:56

Le concours étant terminé depuis un moment, je propose que vous votiez par MP pour le récit que vous préférez /o/
Le gagnant sera nommé à la prochaine MAJ ♥

(désolée du retard, vous l'avez sans doute remarquez on est toutes un peu débordées en ce moment :'D)

Etant donner que peu de personnes ont participer, je me permet de rajouter un délais pour les retardataires qui sera donner jusqu'à la MAJ /o/ comme le recensement et le post des prefets/capitains.

Le vote est toujours en cours, mais possibilité d'annulation si d'autres personnes viennent et que ça plait mieux /o/
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Ethan Swanson
Ethan Swanson
Etudiant de Poufsouffle
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MessageSujet: Re: [Concours n°2] Sweet Dreams   [Concours n°2] Sweet Dreams Icon_minitimeDim 22 Mar - 23:19


Sweet Dreams.




Je me sens léger, comme si mon corps entier flottait à travers le ciel et les nuages. Un ciel teinté de couleurs chaudes, le rose ce mariait avec le bleu à l'horizon, le soleil brillait haut, pourtant, des milliers d'étoiles scintillaient au dessus de moi. Non, il n'y avait pas un soleil, mais il y'en avait trois. On aurait dit la lune, la lune en plein jours, c'était étrange. Mais quelque part ça n'avait pas d'importance.  Autour de moi, tout était calme, de grandes étendu verdoyantes s’étendaient sous mes pieds, peut être que c'était un camp, oui, comme un champ qui flottait dans les aires. Ça ressemblait plutôt à un rocher.. Un gros rocher vert, un rocher vivant, un rocher qui bouge, qui respire, il laissait une cascade s’échapper, elle coulait le long de la verdure pour venir disparaître dans les aires.
Ici, ça ne ressemble pas vraiment à Poudlard. Ça ne ressemble pas à la maison non plus. A vrais dire, ça ne ressemble à rien, et pourtant, j'avais cette sensation de déjà vus. J'étais déjà venus ici. Je ne m'en souvient plus trop.. mais je devais attendre. Attendre quoi en faite ? Je sais pas, je dois seulement attendre. Je restais assis dans l'herbe, observant l'horizon en me demandant si le ciel était vivant lui aussi car tout autour semblait en mouvement, ou alors c'était simplement mon rocher. Peut être que si je saute assez loin je peux sauté sur le rocher d'en face... mais j'entend qu'on approche.

Elle était arrivé. Je ne sais pas qui s'est, mais elle me sourit, son sourire scintille autant que le ciel, il est aussi beau que les trois astres au dessus de nos tête. Elle me regarde avec ses yeux étrangement blanc, une lueur candide les illumine, un reflet curieux les traverse. Le vent emporte ses long cheveux noir, il le fait tourné autour d'elle comme s'il essayait de l’embêter. Elle ce met à rire en levant les mains en l'air, chassant quelque chose d'invisible. Le vent est parti dans une bourrasque sifflante, laissant la fille aux cheveux noir dans sa longue robe blanche. Elle est jolie cette inconnue, elle est jolie, et elle a la peau bleu.

- Pourquoi ta peau est bleu ?
- Tu as bien les cheveux bleu toi.

C'est vrais, mes cheveux étaient aussi bleu que sa peau. Après tout pourquoi est ce qu'on ne pourrait pas avoir la peau bleu ? Elle sourit toujours, je lui rend son sourire en me levant et je m'approche d'elle. Elle est grande, beaucoup plus grande, pourtant elle a toujours les traits d'une enfant, ou peut être que c'est ce sourire qui lui donne l'aire doux. J'ai déjà vus ce sourire, c'est celui que je vois dans le reflets des miroirs.

- Tu vas pas rester assis ici toute la journée non ?
- Peut être.

Elle riait encore avant de tendre sa main vers moi, je la prend sans même réfléchir, comme si je savais ce que je faisais. Mon regard ne ce détachait pas de ses yeux toujours trop blanc. Je ne sais pas pourquoi mais son visage avait quelque chose de familier, comme un souvenir lointain, c'est peut être que j'étais déjà venus ici. Cet endroit qui flottait dans les aires au milieux du ciel étoilé. La jeune fille ce met à marcher sur l'herbe verte, ses yeux parcouraient le ciel comme si elle y cherchait quelque chose, je cherchais avec elle, détaillant les étoiles et ces étendu de lumières qui ondulaient autour de nous. Par moment, j'avais l'impression que c'était lui, le ciel, qui nous observait de ses millier d’œils. Lui aussi était curieux.

- Ou est ce qu'on va ?
- Ou est ce que tu aimerais allez ?
- Je ne sais pas.
- Je peux t’emmener ou tu voudras, te montrer ce que tu veux voir.

Sa voix était claire elle semblait presque chantée ses mots, ses pas accompagnaient la mélodie avec grâce, elle glissait sur le sol en tirant ma main, elle m’entraînait avec elle, elle m’entraînait loin, sans destination.. mais dans le fond ça n'avait pas d'importance, je pouvais allez ou je voulais. Je le savais, je le sentais au fond de moi.

- Ce serait bien de s'envoler non ?
- Oui, s'envoler là bas, vers les étoiles. Tu crois qu'on peut toucher l'horizon ?

Elle riait encore à pleine voix, son rire résonnait comme un écho à travers les rochers volants, il accompagnait le vent, et allait ce perdre ailleurs. Je riais avec elle, gardant sa main dans la mienne en courant toujours plus vite. On courrait vers l'horizon, on courait vers le bord du rocher, on était comme ces cascades, libre et vivant, on allait tomber nous aussi jusqu'a ce perdre dans les aires.

- Ne ferme pas les yeux!
- Non , je les ferme pas.

Je ne pouvais pas les fermer, ils restaient ouverts à fixer l'horizon et le bout du monde même si ce n'était qu'un rocher. On s'approchait du bord, chaque foulée nous portait un peu plus vers le précipice. On allait tomber, ce laissé glissé vers le ciel, sauter aussi loin qu'on peut comme si on voulait s'envoler. Ça ne me serait même pas venus à l'esprit de m’arrêter, pourtant je voyais le bord, je savais qu'il n'y avait qu'un vide infinie. On allait dégringoler, s'écraser contre les étoiles en dessous. Sauf si on arrive à s'envoler.
Ça y est on tombe, je sentais mon corps sombrez dans le vide, le vent venait caresser ma peau , il s’emmêlait dans mes cheveux, glissait sur mon visage et ma gorge quitte à me couper le souffle. On tombait, mais j'avais toujours sa main dans la mienne. Elle était chaude et rassurante, ses yeux blanc  riaient en me fixant de son regard doux, elle accroche mon regard elle le transparence. Je sentais mon corps entier vibrer, secoué par les frissons du vent et de cet instant. On ce sent vivant. Vivant comme on l'a jamais été. Je me met à rire, attrapant ses mains dans les miennes pour ne plus la lâché, on tombait toujours, on tombait sans s'en rendre compte, on volait dans le ciel comme deux plumes porté par le vent. On dansait là haut dans le ciel, cette fois on tombait plus, non, on flottait. Je me sentais léger, c'était un peu comme nager au milieux des étoiles, chaque pas nous portait un peu plus loin, autour de nous, l'univers s'était assombris, cette fois il était bleu nuit, quelques taches de mauves et de roses venaient teinter l'horizon. Autour de nous les étoiles scintillaient comme des diamants, plus brillantes que jamais, elles s'étaient mises à tournoyez lentement tout autour de nous, c'était peut être la plus belle chose que j'avais jamais vus, du moins, c'est ce que je me disait. Je tendais la main vers les étoiles comme si je pouvais les saisir. Elles sont repartis, elles nous ont laissé moi et la fille à la peau bleu, nos pas nous avaient conduit à ce rocher solitaire. Lui était sombre, envoûtant, un arbre unique y trônait au centre. Il avait de magnifiques feuilles roses, elles ce balançaient au rythme d'une brise, donnant à ce spectacle quelque chose d'apaisant.
Peut être qu'on pouvait rester là sous cet arbre et regarder les étoiles. J'aurais aimé resté encore, peut être même rester toujours, mais une voix m’appelle au loin. Un murmure porté par le vent, j'entendais clairement mon nom. Est ce que c'était cette fille ? Mes yeux accrochèrent les siens, elle ne disait pas un mot, seul un sourire illuminait son visage.

- Il faut que tu t'en aille maintenant.
- Pourquoi ?
- Pourquoi le soleil ce lève t-il le matin ?

Je m'étais mis à rire. Tout me semblais simple, presque évident même. Je devais partir car il en est ainsi.

- Est ce que je vais te revoir ?
- Si tu as envie de me revoir.
- Oui.
- Alors on ce reverra.

Je ne connais même pas son nom, tout ce que je savais c'était que j'allais la revoir, quelque part j'en étais certain, comme si ça aussi c'était une évidence. Je ne voulais pas partir, pourtant, je sentais mon corps ce faire transporter par des centaines de mains invisible, elles me traînaient en arrières, elles me traînaient vers le vide, loin de la fille à la peau bleu et de son monde suspendu. Je partais, mais je me sentais bien, je me sentais calme et surtout, je me sentais heureux car je savais que j'allais revenir. Cette fois je ferme les yeux, je les ferme mais je vois toujours son visage, elle me sourit encore, j’entends son rire résonne jusqu’à ce perdre au loin, son image ce brouille dans ma tête à mesure que je me sens traîner. La chute est plus éprouvante que la précédent, cette fois c'est comme tomber de son balais et rencontrer le sol. C'est brusque, violent.
Et ça me réveille.

Quand mes yeux s'ouvrent à nouveau, c'est  pour y découvrir les rideaux de mon lit. Les rayons du soleil inondent déjà la chambre d'une clarté qui m'oblige à plisser les yeux. C'est le matin, et tout ça n'était qu'un rêve. Je m'en rend compte en me levant, observant les autres ce préparer pour rejoindre la grande salle, ou simplement aller en cours. C'était un rêve, le rêve de quoi déjà ? Un visage s'impose à mon esprit, mais il est flou, presque grossier..
Et puis ... est ce qu'il est bleu ?...
Je dois vraiment arrêter d'écouter toutes les histoires farfelues qu'on me raconte en cours d'Astronomie... D'autres mondes loin dans le ciel, d'autres gens, peut être même des gens bizarres.  Ça semble un peu idiot... mais quelque part... c'est vrais que ce serait bien...




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Johan Penney
Johan Penney
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MessageSujet: Re: [Concours n°2] Sweet Dreams   [Concours n°2] Sweet Dreams Icon_minitimeLun 23 Mar - 1:30

[Concours n°2] Sweet Dreams 924166Rvetavieencouleurs
 ❝Rêve ta vie en couleurs... ❞

... c'est le secret du bonheur!
L'orage approche, noir, bas, menaçant. L'odeur de la pluie fait frémir les fleurs, le vent fait danser les arbres, l'herbe s'agite et siffle. Le monde entier est euphorique, les collines attendent la pluie, extatiques.
Comme une fête qui se prépare.
Le ciel gronde lourdement, d'une voix grave, profonde, chaude, qui fait vibrer les os de l'enfant qui l'écoute. Elle sourit de toutes ses dents, car c'est comme cela que la joie se partage, et il faut qu'il sache comme elle est heureuse de le voir.
Derrière elle, l'arbre à fées se courbe sous l'assaut du vent qui emporte ses habitantes et les fait virevolter. Il faut y aller! chante l'une d'elle, sa voix tintant clair malgré la tempête. Il faut y aller!
L'enfant regarde encore un instant. Les yeux grands ouverts pour ne rien manquer de l'impérieux spectacle du ciel sauvage au dessus d'elle. Il va lui manquer. Elle l'aime. Il lui manque déjà, mais les fées ont ouvert un passage dans son dos -une lumière dorée recouvre le sommet de la colline et fait trembler son ombre follement-. Elle doit y aller. Les mains tendues vers le ciel, elle cri aurevoir! et les nuages grondent en réponse. Alors, sans attendre, elle se tourne vers l'arbre à fées, et bondit dans la lumière.
Après la chute, le sol. Les ronflements de l'orage se taisent et laissent place au chant discret des fées minuscules qui font la ronde autour d'elle. L'enfant se redresse, de la terre sur les mains et des feuilles dans les cheveux, elle respire un grand coup... et court!
Le soleil brille ici et l'herbe se repose paresseusement, les arbres se prélassent dans la lumière et poussent, poussent, poussent... Elle se baisse en urgence lorsqu'une branche s'allonge au milieu de la route, et change brusquement de direction quand un arbre passe devant elle en glissant doucement. Tout est vivant, plus vivant que jamais, et elle ne questionne pas ce qu'elle voit. Tout est magique. Ce n'est pas comme l'orage qui lui fait un toit et lui chante des airs pour l'endormir; c'est une route. Un chemin qui s'éloigne, qui s'égare, qui mène à l'aventure... Un chemin qu'elle emprunte sans hésitation, les yeux grands ouverts, hors d'haleine et en courant. Elle éclate de rire et fonce -tête la première- dans les buissons qui poussent sous ses pieds et au devant d'elle. Derrière eux, la route continue. Il y a encore beaucoup à voir.

Tout n'est que feuilles, branches et brindilles, mais sous ses pieds nus elle sent l'herbe et la terre céder la place à la roche. Elle quitte enfin les buissons et tombe à plat ventre sur les dalles anciennes. Poudlard! Les murs s'élèvent, couverts de portraits vivants et multicolores; ils tournent, se tordent, se rejoignent. Les escaliers facétieux changent constamment de place et de sens, les fantômes glissent dans le vide et les élèves marchent au plafond. Johan s'élance. Quatre à quatre elle grimpe les marches et se jette derrière une tapisserie. Le passage secret l'entraine au travers des murs jusqu'au Grand Hall où il perce le mur juste sous le plafond. Elle s'arrête devant le vide, regarde les élèves qui se bousculent tout en bas, petits comme des fourmis...
Pour la première fois elle s'arrête et s'allonge dans sa petite cachète, pour observer la foule qui s'entasse devant les quatre Sabliers géants. Elle reconnait les cheveux roux d'Alyson et Malia juste à côté, entend le rire de Lian et les recommandations d'Orween faites aux plus jeunes Gryffondor. Le rouge et l'or sont partout. Elle aussi, porte la robe de sa Maison, et elle en éprouve une indescriptible fierté. Les fées qu'elle avait perdu de vue se sont assises sur les chandeliers. Enfin, les portes s'ouvrent et les élèves s'engouffrent dans la Grande Salle...

Johan se redresse en vitesse et fait demi-tour. Elle s'enfonce de quelques mètres dans le passage dans le mur et tourne à droite à la suite des petites fées, sans douter une seule seconde qu'elles l'emmènent vers la Grande Salle, elle aussi. C'est vrai. Le passage s'ouvre à nouveau et elle se tient au dessus des étoiles du ciel magique de la Grande Salle. De nouveau, elle s'allonge près du vide et regarde vers le bas. Les tables ont été poussées sur les côtés pour libérer un grand espace au centre de la pièce. Après un instant d'égarement, elle comprend. Le bal a commencé, la neige tombe, légère, sur les épaules des danseurs et un hoquet lui échappe: elle devrait être en bas, en train de danser avec...!


- [...]


Elle sourit en réalisant qu'il est là, allongé à côté d'elle, regardant lui-aussi les danseurs tout en bas. Elle a compris le sarcasme dans sa voix, un faux reproche et une moquerie, aussi. Les mots eux-même n'ont que peu d'importance, elle écoute les couleurs dans la voix de Fawkes et s'émerveille d'une palette si différente de la sienne... les bougies dérivent dans les airs, les fées dansent en ronde autour des chandeliers, les élèves tournent sous les flocons de neige et les hiboux, perchés sur les poutres de bois, hululent joyeusement.


- Je ne savais pas que c'était comme ça, au dessus du ciel!


Elle a de l'or dans la voix, du vert pistache et de l'opaline, du vermillon et de la vanille. Elle attend que les couleurs chaudes lui brûlent la gorge avant de les laisser sortir. Et puis elle s'émerveille du bleu safre, de la rouille, de la menthe et du rose orchidée dans les ricanements de Sanctius; de la manière dont les teintes se mélangent, tournent, chantent. Elle les entend rire en harmonie, lui résonant dans le crâne, alors elle rit aussi pour les laisser sortir et danser avec le reste du monde.

Elle se met à genoux, attrape Sanctius par le col et l'entraine dans le passage creusé dans le mur. Vite, avant que les fées ne les surprenne, avant que quelqu'un ne les voit et ne les suive. Tout est secret maintenant, l'important est d'avancer, de s'approcher, sans être jamais repéré. Les murs de pierre cèdent la place à des tapisseries, puis à des rideaux de soie colorée au travers desquels filtrent la lumière et la musique. Elle court plus vite dans le couloir qui n'en finit plus. Droit devant, une porte s’ente-ouvre sur quelque chose d'autre, quelque chose de grisant.
Et elle court, tirant son ami par la main, se délectant des voix de ceux qu'elle aime et qui filtrent, chantantes, au travers des étoffes colorées. Elle court et pose sa main sur le battant de bois...


Elle ouvre les yeux, tout à coup, sans se souvenir de rien. Les rideaux rouges de son lit sont entrebâillés et laissent passer la lumière de la lune. Tout le monde dort dans la tour, à part Johan, dont les draps sont à moitié arrachés, et qui se met à genoux sur les couvertures pour passer la tête entre les rideaux. Les dortoirs sont différents la nuit, bleus, silencieux, complices. Elle se penche un peu plus pour voir la lune à la fenêtre, et les étoiles... Un millier d'étoiles...
Et puis elle ferme les yeux. Se laisse glisser dans un sommeil profond, comme une enfant.


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MessageSujet: Re: [Concours n°2] Sweet Dreams   [Concours n°2] Sweet Dreams Icon_minitimeJeu 26 Mar - 17:39

Les votes et le concours continuent, hésitez pas a me MP pour voter pour le rêve de votre choix ou de posté pour raconter le rêve de votre personnage ♥

-Les votes sont modifiable jusqu’à la fermeture du concours ;
-Je rappelle qu'on peut posté avec un élève et un adulte par joueur seulement, mais pas 2 élèves par joueurs ;
-Le prix du gagnant sera annoncé a la fin de la MAJ ♥
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