Anastasie Zolnerowicha

Je suis née en 1918, à Londres. Mes parents peuvent être considérés comme des nobles car ils sont assez riches. Fidèle à leur principe, j’ai été élevée depuis mon enfance à la manière des nobles, recevant des cours de piano, de maintien, d’équitation. Je ne suis jamais allé à l’école, recevant tous les cours par des précepteurs. Bref, la vie parfaite d’une petite enfant modèle, enfin presque.

Depuis toujours, j’étais passionnée par les créatures volantes kidnappant les princesses de mes contes de fées. Je ne connaissais pas leur nom car j’avais toujours été élevé dans un cocon, loin du monde extérieur. Et puis, connaitre les dragons ne m’apporterait rien du point de vue de mon éducation très élitiste. Les livres mêmes que j’avais trouvés sortaient d’une malle abandonner au grenier, lieu qui m’avait toujours été interdit, raison pour laquelle je l’avais exploré. Après tout, dite à un enfant de pas faire quelque chose et il fera exactement l’inverse, juste pour vous contrarier. Enfin bon, ces monstres me passionnaient, il n’y avait pas à dire, s’ils pouvaient exister, j’en voudrais un dans le jardin de la maison.

Le jour fatidique arriva un beau jour, je manifestai les premiers signes de la magie, au grand damne de mes parents qui osait espérer que je serais une cracmol pour ne pas à devoir sortir de ma cage doré. Et ce jour-là, resta dans les mémoires de toute la famille, et surtout de notre porte-monnaie. Sous un accès de colère, je fis exploser toutes les surfaces en verre présentes dans le salon où j’étais. Nous dûmes nous rendre à l’évidence, j’étais une sorcière. A partir de ce jour, la magie ne fut plus cachée, on l’utilisait dans la vie quotidienne, et je sus enfin comment s’appelait les lézards géants, c’était des dragons. Et le grenier ne présenta plus aucun attrait pour moi car j’eu la permission d’y accéder, et même d’y passer mes journées pour y découvrir l’histoire de ma famille exilé.

En effet, j’appris que j’étais d’origine russe mais que ma famille avait été exilé du pays par la révolution mené par les russes rouges comme on les appelait. Ces russes prônaient le communisme. Mes parents étant pour le Tsar Nicolas II, ils leur fallaient quitter le pays. Le communisme m’ayant chassé de ma patrie, je me mis à le haïr au plus profond de moi.

Cependant, mes envies révolutionnaires furent refroidies par un événement important dans la vie de tout sorcier, la lettre d’entrée à Poudlard. J’allais rejoindre une école consacrée aux sorciers où on m’apprendrait les rudiments de la sorcellerie. J’allais également quitter mon cocon pour évoluer dans le monde, que cela allait être amusant.
Le vieux chapeau tout décrépis m’envoya à la maison Gryffondor, peut être présentait ils ma curiosité pour les dragons et mon goût du risque, je ne le sus jamais car je ne lui posai jamais la question. Je fis ainsi mes études parmi les lions et obtient mes diplômes haut la main avant de revenir à la maison pour deux ans, totalement métamorphosée. J’avais pris en assurance, mais également en impétuosité, ayant encore plus le goût de l’aventure qu’à mes onze ans. Le résultat fut le déshonneur que j’infligeai à mes parents selon leurs propos. Selon eux, il n’était pas digne d’une fille de mon rang que de travailler, encore moins aux contacts des dragons, créatures réputés pour leur dangerosité. Mais je n’y fis pas attention, et m’engagea dans ma formation, sous le regard impuissant de mes parents.

Ils me soutinrent toutefois en voyant que ce n’était pas un caprice, que je persévérais dans cette direction et je prenais très au sérieux mon rôle. Au final, ils furent très fiers de moi, et le sont toujours.

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Aileen : vu ♥