[mi-mai 1943] qui ose interrompre mon sommeil ?

Date d'inscription : 14/12/2013 Messages : 144

Poule mouillée ? Poule mouillée ?! Non mais il osait sérieusement lui dire ça ? A elle ? Mais évidemment qu’elle était une poule mouillée enfin ! Toute l’école le savait ! Personne n’était plus lâche qu’Elizabeth devant le danger. Certes elle n’avait pas sa pareille pour martyriser quelques petits élèves par-ci, par-là – d’accord elle était même très douée pour traumatiser les gens – mais dès que les choses se gâtaient, Elizabeth fuyait plus vite que son ombre voyons. Sa devise ? Toujours s’éloigner un maximum du danger. Pas que Lance soit très dangereux mais tout de même… Enfin non réflexion faite, il n’était en aucun cas un quelconque danger pour elle. Pour les autres à la limite, mais elle, jamais. A part peut-être le fait que n’importe quelle fille pouvait tomber enceinte rien qu’en le regardant dans les yeux. Mince, c’est vrai que c’était vachement dangereux ça ! Si on pouvait avoir un chiard sur les bras rien qu’en le regardant alors avoir été aussi proches physiquement allait avoir un effet néfaste sur sa ligne de rêve.

Elle lui lança un regard plus que suspicieux avant d’éclater d’un rire cristallin. C’est fou ce que Lance pouvait être drôle quand il voulait. Comme si elle, Elizabeth Levy, pouvait ne pas avoir d’expérience dans le domaine. Mais allons bon, sa mère lui tallait les griffes depuis sa plus tendre enfance pour que sa chère fille puisse mener les hommes par le bout du nez, soi-disant que c’était un talent hautement important quand on était une femme du monde. Lizzie n’avait jamais vraiment compris en quoi, elle préférait de loin réussir par elle-même et son nom plutôt que de devenir la petite poupée mariée d’un crétin congénital, mais elle s’appliquait tout de même à la tâche avec beaucoup d’assiduité. C’est bien simple, si sa mère avait pu lui payer un gigolo sans que le père Levy ne pleure toutes les larmes de son corps en prétextant que personne n’enlèverait l’innocence de sa fifille, elle l’aurait fait depuis longtemps, histoire d’apprendre les rudiments du métier à Elizabeth comme elle disait. Enfin, tout cela pour dire que de l’expérience elle en avait. Pas non plus tant que ça, Elizabeth se devait de rester une femme respectable après tout, mais le minimum syndical quoi. Voilà donc pourquoi elle trouvait Lance absolument désopilant. D’autant plus qu’il essaie visiblement de la provoquer avec des piques gentillettes.

- Allons bon Lance, et moi qui te pensais plus futé que ça. Tu sais, je devrais franchement te gifler. A-t-on idée d’être aussi goujat quand on est supposé être un tombeur ? En plus, je me demande bien ce que tu essaies de faire avec tes pitoyables tentatives pour me faire réagir, tu insultes plus ma personne à penser que ça va fonctionner qu’en me traitant ouvertement de lâche…

Elle soupira avant de lui donner une pichenette sur le front et se redressa finalement, peu désireuse de finir avec le dos en compote même pour ennuyer Lance.

- En plus techniquement, tu n’as pas précisé quel type de baiser tu voulais. Je t’en ai donné un dans mon immense générosité et tout ce que je récolte ce sont tes reproches. Tu es bien difficile ma foi !

Après tout il aurait dû s’en douter non ? Elizabeth respectait toujours ses marchés, elle les appliquait juste à sa sauce. Après tout ce n’était pas sa faute si les gens avaient la fâcheuse tendance à ne pas s’attarder sur les détails, c’étaient pourtant ceux-ci qui faisaient toujours toute la différence ! Alors certes, elle jouait sur les mots, mais il fallait avouer qu’il avait demander à être embrassé, elle avait déjà été bonne joueuse pour ne pas s’être contentée d’une simple bise sur la joue.

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Elizabeth sembla trouver d'un comique à toute épreuve ce qui sortait de sa bouche. Tant mieux pour elle. De toute façon, Lance lui même ne croyait pas à ses paroles : elle était sûrement expérimentée, à sa manière. Pas autant de lui, qui avait fait le tour de pratiquement toutes les lèvres de Poudlard, mais quand même. Son physique était plus qu'agréable et il avait déjà vu des garçons lui lancer des regards pour le moins évocateurs. Il n'avait jamais apprécié ça, d'ailleurs, parce qu'il avait toujours considéré qu'Elizabeth était à lui et que personne ne devait la toucher. L'idée de penser à d'autres hommes enfonçant leurs langues dans sa bouche lui décrocha une grimace. Non, décidément, il n'arriverait jamais à accepter de la voir en couple avec quelqu'un d'autre que lui, même s'il se rendait compte que ce dernier fait n'arriverait sûrement jamais. Elle se défendit, admirablement pensa-t-il, et le sourire lui revint sur les lèvres alors qu'elle faisait sa petite tirade. Elle avait raison, ce n'était pas très malin de l'insulter comme cela s'il voulait attendre quelque chose d'elle, mais bon, il n'avait pas pu s'empêcher de faire la remarque et Lance n'était pas exactement connu pour être le plus intelligent de Poudlard.

« Hey ! » s'exclama-t-il en sentant la pichenette. Il fronça les sourcils et l'observa, l'air un peu boudeur. Peut-être qu'il avait adopté la mauvaise technique, mais ce n'était vraiment pas son genre de se confondre en compliments devant la Levy. Leur relation n'était pas dans l'ordre du léchage de bottes, et il était toujours honnête avec elle. Surtout qu'il savait qu'elle le sentirait si jamais il se mettait à mentir ou à trop en faire, quand c'était fait pour passer inaperçu. Que pouvait-il faire, à présent, pour avoir un nouveau baiser ? Avait-il laissé passer sa chance ? La déception se lisait perceptiblement sur son visage et il poussa un soupir avant de fermer les yeux.

« Tu as raison. J'aurais dû dire que je voulais un baiser dont je me souviendrais toute ma vie, du genre avec de la langue et de la passion, qui me donnerait si chaud que j'aurais envie de me déshabiller. C'est assez précis, comme ça ? Mais je doute que tu me le donnes. »

Il rouvrit les yeux pour la jauger du regard. Il se doutait que jamais il n'aurait de telle action de sa part, mais elle pouvait le surprendre. Après tout, elle était une de ces personnes avec qui il ne savait jamais vraiment à quoi s'attendre.

« « Bien sûr ça ne serait pas la même chose qu'avec toutes les autres filles. Ne crois pas que je te flatte car honnêtement, tu es bien énervante la plupart du temps, mais tu es spéciale, en quelque sorte. »

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Elle le regarda avec des yeux ronds, plutôt pantoise devant le culot dont faisait preuve le rouquin. Elle ne s’attendait pas à ce qu’il réponde à sa pique et se mette à décrire le type de baiser voulu. Pour peu, la description lui aurait bien donné envie aussi. Alors comme ça il voulait se déshabiller ? Mais rien ne l’en empêchait voyons… Elle n’aurait pas été contre un petit coup d’œil. C’est qu’il était plutôt bien fait le Lance alors le voyeurisme ne devait pas être un passe-temps désagréable quand on pouvait le mater, surtout d’aussi près.

Elizabeth passa une main distraite sur la chemise de l’uniforme de son camarade en se demandant pendant un bref instant ce qu’il cachait là-dessous avant de secouer la tête pour reprendre ses esprits et de le regarder en train de la jauger du regard. Elle se recoucha dans l’herbe en haussant les épaules, peu désireuse de s’attarder à regarder Lance, et se retient de rire de justesse à la mention de son côté énervant. Alors comme ça elle l’énervait, s’il continuait elle allait vraiment l’énerver et le laisser ici comme une vieille chaussette. Mais bon, elle ne se faisait pas d’illusions, Lance s’en ficherait éperdument et retournerait simplement à sa lecture sur ses monstres poilus et pour le coup, c’est elle qui serait énervée. Foutu rouquin va !

- Fait gaffe Lance, à cette allure-là tu me demandes en mariage dans deux minutes et dans cinq je suis enceinte. Le mariage, passe encore, mais franchement les enfants je ne suis pas prête tu comprends…

Elle disait ça en riant, mais c’est vrai que ça flattait l’ego l’air de rien. Après tout, elle savait bien qu’il ne la complimenterait jamais s’il ne le pensait, il tenait bien trop à la vie pour ça et semblait savoir que Lizzie ne serait pas dupe. Etonnant de voir comme il la connaissait bien après leurs années passées à Poudlard. Mince, ça faisait presque peur quand on y pensait, que quelqu’un la connaisse aussi bien ou du moins sache exactement à quoi s’en tenir avec elle.

- Alors comme ça je suis énervante sinon ? demanda-t-elle finalement au bout de quelques minutes à ne rien dire, narquoise. Mais spéciale… Tu vas encore en entendre parler pendant des années de celle-là Lance ! Enfin bon, assez ri !

La préfète se leva, faisant de l’ombre au Serpentard avant de venir s’asseoir sur lui cette fois, un air sérieux sur le visage et de lui faire relever suffisamment la tête pour qu’il soit face à elle en le tirant par la cravate. Elle avait toujours eu un faible pour les cravates. Et puis pour les beaux garçons aussi en y réfléchissant.

- Donc si je te suis bien, tu termines nu si je t’embrasse correctement cette fois, c’est ça ? susurra-t-elle d’un air diabolique et foutrement machiavélique.

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Franchement, Lance n'y croyait plus. Elle le taquinait, elle le provoquait, mais au final, Elizabeth ne lui donnerait jamais satisfaction. Et c'était également pour ça qu'ils se parlaient après tant d'années, malgré leurs caractères assez particuliers l'un comme l'autre. Ils relevaient des défis, elle ne succombait pas à son charme comme toutes les autres, et il continuait à se heurter à un mur. Attention, cela ne voulait absolument pas dire qu'il perdrait intérêt si elle l'embrassait véritablement, ou qu'il n'apprécierait pas ça .. Mais le jeu était agréable. Elle le cherchait, il le voyait bien, et Lance ne pouvait qu'apprécier. Il frissonna sous le contact des doigts d'Elizabeth sur son torse, imaginant la sensation si la chemise ne gâchait pas le contact.

L'épouser n'aurait pas dérangé Lance une minute. Elle était son idéal féminin, et il n'avait pour l'instant rencontré personne qui aurait pu l'égaler. Elle disait ça pour rire, il le savait, mais son sourire s'agrandit à imaginer la situation. Serait-il un jour assez motivé pour être fidèle à une seule femme ? Il en doutait fortement, mais tout pouvait arriver. Si ça se faisait, dans plusieurs années, il serait un homme respectable et aimé de tous. Un homme sérieux, très bon dans son travail et qui serait parfait en tout aspects .. Enfin, parfait de façon différente que maintenant.

« Fais attention à ce que tu dis. Il faut que je prépare ma demande en mariage, maintenant .. Tu préfères quelque chose de public, ou de privé ? Tu veux avoir honte ? Tu auras honte. Et tu n'as pas intérêt à me dire non quand je me mettrai sur un genou »

Il savait bien qu'Elizabeth n'oublierait pas un mot de ce qu'il disait, surtout quand il la complimentait. Mais après tout, si elle voulait lui répéter tous les jours jusqu'à sa mort, libre à elle, il n'avait pas honte ni ne regrettait ce qu'il avait dit. Elle était spéciale, c'était vrai. Pas forcément dans le sens positif du terme, en tout cas pas tout le temps, mais tout de même. Lorsqu'elle lui annonça qu'ils avaient assez ri, Lance fut un peu surpris et ne sut à quoi s'attendre. En deux temps trois mouvements, elle se retrouvait.. Sur lui, oui.

Il entrouvrit la bouche, affichant un air bête et abasourdi. Elle le força à relever le buste pour lui faire face. Elle était assise sur lui. A califourchon. Il n'arrivait pas à en croire ses yeux, mais ce n'était sûrement qu'une autre de ses tactiques pour le chauffer sans pourtant rien lui faire. Il devait avouer que ça lui faisait de l'effet, d'être dans cette position, de se faire tirer par la cravate .. ça semblait être tout bien le début d'un scénario érotique. Mais il ne fallait pas se faire trop d'idées.

« Pourquoi, tu as envie vraiment de me voir à poil ? Je ne te pensais pas aussi perverse » dit-il avec un demi sourire taquin. Ce qu'il adorait jouer avec elle. « Tu vas encore trouver une ruse pour ne pas tenir ta part du marché, mais je suis sûr que je serai obligé de tenir la mienne. Alors je ne dirai pas oui avant de voir » fit-il en rapprochant un peu plus son visage du sien et venant attraper son menton.

« Tu n'en es pas capable de toute façon. »

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Oh assurément, elle aurait honte s’il osait ne fusse qu’essayer de poser une genou à terre devant elle, même pour rire. Il aurait rapidement son genou à elle dans la tête et s’en irait la queue entre les jambes. Avait-on idée de dire des bêtises plus grosses que des manoirs ! Il rigolerait beaucoup moins à ce moment-là, et elle saurait se venger de manière particulièrement douloureuse. Mais soit, Lance ne serait jamais suffisamment stupide ou fou que pour essayer de la demander en mariage et c’est bien ça qui était tellement pratique avec lui. Un coureur pareil ne s’embarrasserait jamais, à moins d’y être obligé, à s’attacher à un seul et unique être. C’était peut-être pour ça qu’elle l’aimait bien, au moins on savait à quoi s’attendre avec lui. Quoi qu’il en soit, pour le moment elle riait bien. Il ressemblait à un strangulot hors de l’eau à ouvrir la bouche bêtement comme ça, à croire qu’il n’y croyait plus justement. Enfin il avait raison, avec Elizabeth on ne pouvait pas se permettre d’espérer, où aurait été son amusement sinon ? Mais franchement, cette tête de poisson cherchant de l’air était tout simplement impayable, dommage qu’elle n’ait pas d’appareil photo magique sous la main, elle aurait bien immortalisé la scène. Un Lance choqué était un spectacle bien trop rare et décidément bien trop délicieux à voir.

Aussi perverse ? Allons bon, ce n’est pas parce que les bonnes mœurs l’interdisaient aux filles qu’elles n’y pensaient pas pour autant. Les mœurs ne faisaient jamais qu’interdire de le dévoiler ouvertement en public, ce n’est pas pour autant qu’elles pouvaient encore contrôler ce que la préfète en pensait et puis, les règles n’avaient jamais arrêté Elizabeth, cela aurait été bien trop ennuyant. Alors elle ne se trouvait pas perverse, juste… curieuse. Voilà, curieuse. De plus un beau garçon nu n’était jamais un spectacle désagréable à voir.

Une moue moqueuse sur les lèvres, elle relâcha légèrement sa prise sur la cravate avant de le regarder droit dans les yeux et d’approcher sa bouche de la sienne, allant jusqu’à sentir la souffle de l’autre contre ses lèvres. Pas capable hein… Mais c’est qu’il la mettait au défi le bougre ! Eh bien il allait voir si elle n’en était pas capable tiens. Depuis quand Elizabeth n’était-elle pas capable de faire quelque chose ? Hormis quand ça impliquait une situation un peu trop dangereuse ?

- Pas capable hein… Mince et dire que si j’avais mieux négocié j’aurais pu avoir un strangulot et te voir nu à la fois. Enfin bon, je me contenterais de la deuxième partie alors, on négociera les circonstances après…

Elle se retrouva simplement avec une main s’enroulant derrière la nuque de Lance, l’autre toujours sur cette fichue cravate, tandis que son sa respiration s’accélérait légèrement, appréhendant délicieusement le moment. Et pour la seconde fois en un temps bien trop court à son goût, Elizabeth se retrouva avec la bouche de son camarade contre la sienne, pressant sa lèvre inférieure contre les lèvres du rouquin avant de venir lui mordiller celle du bas. Alors comme ça elle n’en était pas capable hein…

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LANCE

ELIZABETH

Qui ose interrompre mon sommeil ?

Il la provoquait et .. ça semblait marcher. Tant mieux. Elle s'était à présent approchée de lui et il avait l'impression de sentir la chaleur qui irradiait de son visage. Leurs souffles se croisaient et il l'observait dans les yeux. Il ne ferait pas le premier pas, ça gâcherait tout le moment et lui défi qu'il lui avait donné. En plus, il aurait l'air désespéré. Encore plus que d'habitude, en tout cas. Non, il attendait qu'Elizabeth vienne toucher ses lèvres, plus que la seconde qu'elle lui avait accordé un peu plus tôt. Mais il la voyait bien se reculer au dernier moment et partir avec un sourire aux lèvres. Si elle l'embrassait vraiment, bien .. Ils n'étaient pas dans un endroit très privé. Si Lance n'irait pas raconter ça à tout le monde, il se pouvait que d'autres élèves qui profitaient du parc les aperçoivent au loin, et Lance ne pourrait alors pas contrôler les rumeurs. Elizabeth prenait peut-être en compte tous ces facteurs, sans vraiment s'en soucier. Il aimait à croire que la jeune femme était, comme lui, au dessus de tout. Et que rien ne l'atteignait, ce qui était sûrement faux, comme pour lui .. Mais les apparence étaient tellement importantes quand on était dans leur position.

Ce qui sortit de sa bouche ne confirmait pas l'hypothèse de Lance, au contraire. Mais elle pouvait très bien jouer, faire semblant, pour le faire rager un peu plus quand elle partirait en sautillant. Il frissonna en sentant sa main contre sa nuque et son cœur commença à battre un peu plus vite, émotion qu'il ressentait toujours lorsqu'il s'apprêtait à embrasser une jolie fille, même après toutes ces années à le faire. Lance ne s'ennuyait jamais de ce genre de moment. Il préférait presque les quelques secondes qui précédaient le baiser plutôt que le baiser lui même .. Cette tension, ces questionnements, cette excitation .. C'était addictif. Puis, elle était contre lui. Ou plutôt ses lèvres étaient venues se poser contre les siennes, et après plusieurs secondes, elle ne s'était toujours pas reculé. Lance expira difficilement pas le nez en la sentant le mordiller .. C'était qu'elle savait y faire, la Elizabeth. Combien de gens avait-elle embrassé avant lui ? Ce n'était pourtant pas le temps de se poser ce genre de questions. Il fallait profiter du moment .. Et Lance passa ses bras autour de la mince silhouette de la jeune fille pour la presser un peu plus contre elle et approfondir le baiser.

Il savait que ça ne voulait rien dire, il savait qu'ils ne s'embrasseraient probablement pas après cette unique opportunité, et Lance mit donc bientôt toute la passion possible dans ses gestes. Ses lèvres étaient douces, agréables à embrasser. Il ne compta pas les secondes, les minutes, avant d'être le premier à se détacher d'elle en soufflant.

« Tu es sûre que tu as envie de me voir nu ? .. ça te fera tellement d'effet que je doute que tu t'en remettes un jour »

fit-il en ricanant doucement, toujours proche de son visage. Il profitait de son odeur et commença à caresser ses cheveux. Même s'ils n'étaient pas ensemble et qu'ils ne le seraient probablement jamais, et si Lance pouvait être un gros goujat, il était toujours .. très affectueux et attentionné dans ce genre de moment.

« Tu t'es beaucoup entraînée pour m'embrasser comme ça ? »

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