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 [ 20 Mai 1943 ] Requiem for my Memories [ Pv. Samuel & Lyrah ]

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MessageSujet: [ 20 Mai 1943 ] Requiem for my Memories [ Pv. Samuel & Lyrah ]   [ 20 Mai 1943 ] Requiem for my Memories [ Pv. Samuel & Lyrah ] Icon_minitimeLun 5 Jan - 23:52


Requiem for my Memories
Trois jours s'étaient écoulés depuis son réveil chez Sam. Quand la journée serait finie, il aurait disparu depuis une semaine. Edward était tout sauf satisfait. Oswin devait s'inquiéter sérieusement, et les partisans qui connaissaient la situation de près comme de loin devaient se dire qu'il était un sale traitre. Quand au sale traitre, il devait non seulement se réjouir, mais en plus il mettait sa tranquilité ici en danger. S'il se mettait à signaler ma disparition, pour se couvrir, ses jours allaient sérieusement être en danger. Bref. C'était le bordel.

Sam n'était vraiment pas un mauvais type, et ça l'agaçait encore plus. Ils avaient passé trois jours à cohabiter plus ou moins, les deux semblant éviter les sujets sensible le plus possible. Ils en venaient parfois à vivre côte à côte sans se parler, tous les deux, de peur de déclencher l'apocalypse. Edward ne voulait pas énerver son geolier et l'autre voulait surtout continuer d'être gentil avec lui. Le cracmol avait l'impression que l'autre essayait de l'attendrir, de le convaincre ou de le remettre dans le bon chemin et, que ce soit conscient ou pas, ça avait le désagréable résultat de l'énerver encore plus ! Edward aussi, essayait d'avoir l'air plus sympa. Il ne lui parlait pas des autres partisans, ni du ministère, ni de ce qu'il faisait comme travail officiel, ni de quoique ce soit de personnel, mais ils pouvaient avoir des dicussions neutres à propos de tel ou tel livre. Il s'était mis à lire beaucoup, n'ayant pas vraiment d'autre choses à faire dans cet appartement.

Sam avait finit par le détacher la journée, puisqu'il pouvait le surveiller, et Edward accueillait gracieusement sa liberté à moitié retrouvée en tirant un peu moins la tête, mais ça restait encore léger. Il avait pu prendre un bon bain - et constater l'étendue des dégats et des coupures partout sur son corps - et même cuisiner quelque chose de commestible pour les deux, sous la surveillance de l'Auror, quand même. Jour après jour, il se rendait bien compte que Sam n'avait aucune idée de quoi faire de lui, et l'inquiétude grandissait à chaque fois. Il se demandait encore combien de temps Sam tiendrait avant de le livrer à ses copains Aurors, et il était au bord de la panique à chaque fois qu'il se disait que, de toute façon, il n'avait pas d'autre choix que de subir et de laisser l'autre décider. Il pouvait toujours essayer de l'assommer avec un livre et de s'enfuir, mais il n'était pas sûr d'aller bien loin, d'autant plus que l'autre ne quittait pas sa baguette. Son désespoir venait également du fait qu'il était bien loin de Londres, et qu'il était incapable de transplaner, lui. Combien de jours et de semaines il lui faudrait, si par miracle il arrivait à s'enfuir, pour rejoindre Londres ?

Bref, Edward n'avait aucune solution et il commençait à désespérer de plus en plus, coincé au fin fond de nulle part. Sam avait poussé les meubles et agrandit le lit, d'autant plus qu'Edward lui avait dit qu'il se fichait pas mal de dormir avec lui, et que Sam le menottait toutes les nuits pour éviter qu'il ne s'enfuie - une précaution tout à fait normale, d'autant qu'il se serait effectivement enfuit s'il l'avait pu. Tous les soirs, le prisonnier redoutait ce moment, se sentant comme... humilié. Toute la persuasion du monde ne pouvait pas l'empêcher de se sentir faible, et il détestait ça. Un soir, il s'était endormi avant que Sam ne l'attache, et bien que le réveil fut désagréable, il en avait conclu que c'était quand même mieux pour ses nerfs.

La cohabitation aurait pu se passer comme les autres jours si Sam n'avait pas eu la bonté de le prévenir que quelqu'un allait venir aujourd'hui. Edward avait d'abord piqué une colère, l'accusant - à raison - d'être un traitre et d'avoir brisé sa promesse, puis les heures passant, sa fureur s'était transformée en une bête résignation bornée, puisque de toute façon, il n'avait pas son mot à dire. Il lui en voulait toujours énormément, et ne lui avait pas adressé un mot du reste de la journée. Les jours précédents où il avait pu se détendre un peu avec lui, et même faire la sieste appuyé sur son dos, étaient révolus. Il était tendu, stressé, inquiet, et il attendait que les minutes passent avec une envie profonde de meurtre qui le taraudait. Acculé dans un coin du lit, il avait pris un oreiller pour s'installer confortablement, et s'était planqué derrière une demi-pile de livres. Il en avait lu à peu près la moitié quand on vint frapper à la porte de manière énergique. Il tassa les épaules, rentra la tête et essaya de se faire oublier, derrière son livre ouvert. Pieds nus, en pantalon souple et tee-shirt qui appartenait à Sam, il était loin d'être capable de faire le malin, et encore plus loin de se sortir de là, surtout face à deux sorciers.
Tout ce que Sam pouvait bien lui dire pour le rassurer était absolument inefficace. Il avait peur.

Ton invitée est là, Sam.



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Samuel MacKenzie
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MessageSujet: Re: [ 20 Mai 1943 ] Requiem for my Memories [ Pv. Samuel & Lyrah ]   [ 20 Mai 1943 ] Requiem for my Memories [ Pv. Samuel & Lyrah ] Icon_minitimeJeu 8 Jan - 22:26




Requiem for my Memories

I never meant to lose control


Je savais que j'étais dans un beau pétrin. Je ne trouvais pas de solution, je n'en voyait pas, du moins aucune qui puisse nous convenir à tout les deux. Le temps passait lentement, je le gardais ici depuis presque une semaine. Tans qu'il était endormis, je pouvais encore repoussé l'échéance en me disant que de toute manière.. il n'était pas « vraiment là ».. mais maintenant. Je devais faire quelque chose.
Il était plutôt gentil, il ne ce débattait pas, il n'essayait pas de me faire du mal ou de fuir. Je ne pense pas que c'était par sympathie, il devait ce douter qu'il n'aurait pas le dessus, mais cela n’empêche qu'il n'essayait pas de me nuire. C'était presque simple. Quand il n'était pas menotté au lit, il lisait des livres, il demandait simplement quand est ce que j'allais le laisser partir, et je lui répondais toujours par les même mots : Un jour.
On évitait de trop parler, du moins de parler des choses qui fâche, ça meublait un peu de temps en temps quand ça nous semblait trop long. Il était pas méchant, au contraire. J'ai hésité à le libéré mais quand j'ai put lui faire assez confiance je m'étais résigner à le faire... et puis il avait besoin d'un peu d'autonomie aussi. D'espace et d'intimité, et moi aussi. Je gardai toujours un œil sur lui ma baguette était toujours à porté de main. Je peux pas vraiment dire que je lui faisais confiance.. mais disons qu'on cohabitait sans trop de problème. Il me faisait même la cuisine! Et il était doué pour ça en plus, j'en regretterais presque de devoir le laisser partir. Pour la nuit j'avais également aménagé le lit pour qu'on puisse y tenir à deux. La première nuit j'étais pas vraiment à l'aise, j'avais un peu peur qu'il essai de m’étouffer avec l'oreiller pendant mon sommeil. Je n'avais dormis qu'un oeil , le seul qui me reste d'ailleurs, mais finalement il n'avait rien tenté. Il ne tenterais rien jusqu’à ce que je le libère.. il attend simplement..

C'est pour ça que j'avais du mal à faire ce que j'allais faire. Le deuxième soir, il s'était endormis sur le lit avant moi. Je me rendais compte que je ne pouvais as gérer cette situation. Que c'était trop compliqué et que trop de choses étaient en jeu. Je n'avais plus le choix, je devais demander du soutiens. Un autre avis, de quelqu'un de neutre, mais aussi de quelqu'un qui pourrait comprendre la situation. J'avais naturellement pensé à Lyrah, même si la nouvelle allait certainement pas la ravir, c'était la seule en qui j'avais le plus confiance, je lui aurais confié ma vie si je devais.. Alors j'espérais qu'elle me vienne en aide. Peut être qu'a deux la solution nous viendrait plus facilement. Le hiboux était parti, je l'attendais dans la journée de demain, cherchant comment je pouvais annoncer ça sans que ça ne crée trop de conflit.
Je ne voyais aucune moyen d'y arrivé calmement.

Quand il s'était réveillé le lendemain, j'avais prit soin d'attendre que tout soi calme pour lui dire que quelqu’un allait venir. Évidemment, il avait explosé. Il me traitais de traître, ce qui n'étais pas tout à fait faux si on regarde la situation. Je savais qu'il ne comprendrait pas que c'était aussi pour son bien. Il ce contentait de ce murer dans sa colère, la peut et la panique des premiers jours avait refait surface à une vitesse folle. J'avais beau lui dire qu'on allait pas l'envoyé à Azkaban.. il ne me croyait évidemment pas.
J'avais réduit en miette le peu de confiance qu'il y avait entre nous. Il s'était assis dans son coin sans un mot, simplement son regard noir, blessé et trahis. Je n'essayais même plus de le persuader de quoi que ce soit. Je dois dire que c'était pas super glorieux tout ça, je me sentais mal, mais j'étais assez désespéré. Je voulais qu'une seule chose. Que Lyrah ce dépêche d'arriver et qu'on trouve une solution. Je crois que la voir remettrait pas mal de choses en place dans ma tête, c'était un peu comme ce ressourcer quand elle est là, elle me rappelle toujours mes convictions et toutes ces choses que je dis tout le temps pour garder espoirs. Je l'avais même pas revus depuis Gringotts, je voulais pas qu'elle ce doute d'un truc.. au finale c'est moi qui l'ai appelé. Tout ça pour rien. Elle allait pas aimé, fallait vraiment que je trouve quoi lui dire pour pas trop la décevoir et la persuadé de rester.

Quelqu'un frappa à la porte. Je m'étais redressé dans un sursaut. C'est le premier bruit qui venait troublé le silence de la pièce. J’entendis mon « invité » me préciser qu'elle était là. Je m'étais précipité vers la porte, marquant un moment d'hésitation en fixant l'homme sur le lit.. Est ce que tout ça est une bonne idée finalement ? Oui. Il fallait que ce le soit. J'ouvris la porte sur la nouvelle arrivante, risquant un demis sourire avant de la faire entrer.

- T'as fais vite.

Elle n'avait aucune idée de ce pourquoi elle était là. Je lui avait juste dit que j'avais un problème. Un gros problème que je n'arrivais pas à régler seul et que je lui lui demandais de l'aide même si ça allait sûrement lui déplaire..
J'espère qu'elle ne va pas crier trop fort...




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MessageSujet: Re: [ 20 Mai 1943 ] Requiem for my Memories [ Pv. Samuel & Lyrah ]   [ 20 Mai 1943 ] Requiem for my Memories [ Pv. Samuel & Lyrah ] Icon_minitimeLun 2 Fév - 0:16

FEAT. Edward W. Green
& Samuel MacKenzie
875 mots • #EE8C45


Requiem for my Memories


Elle lisait et relisait la lettre qu’elle avait reçue depuis qu’elle s’était levée ce matin, tendant de voir ce que pouvait bien être ce « gros problème » dont Sam voulait lui parler. Lorsqu’elle avait récupéré la lettre sur le pigeon la veille, elle avait même hésité à y aller directement, sans même attendre le lendemain. Elle s’était résignée au moment où elle enfilait son manteau d’ailleurs, avant de s’affaler sur son lit, tournant et retournant les mots inscrits sur le parchemin, dans l’espoir de trouver quelque chose qui la mettrait sur la voie. Sauf qu’au final, elle avait passé la majeur partie de la nuit à se torturer l’esprit pour pas grand-chose. Le lendemain, elle avait dû ronger son frein pour ne pas débarquer la bas dès son réveil, elle doutait sérieusement que Sam apprécie si elle débarquait aux aurores. Si c’était vraiment urgent il l’aurait fait venir directement et ne lui aurait pas demandé d’attendre jusqu’au lendemain… Si ? Elle tenta de s’enfoncer ça dans le crâne au fil des heures qui malheureusement avaient décidé de passer le plus lentement du monde.

Finalement, elle craqua en fin de matinée. Sans attendre une minute de plus, elle transplana dans une rue du centre ville de Glasgow. Elle avait évité de transplaner devant sa porte, pensant que marcher pour se vider l’esprit avant de faire face au problème qu’évoquait Sam ne pouvait être que bénéfique. Elle traversa la petite distance qui la séparait du grand immeuble sans même prêter attention à l’agitation des non-sorciers autour d’elle, sa main encore utilisable dans sa poche, elle serait le bout de parchemin plus qu’elle ne l’aurait dû. Elle avait beau se dire que ce n’était surement pas grand-chose, elle s’inquiétait. Et elle le ferait payer à son ami si c’était pour rien. Les regards des passants qui s’attardaient sur elle n’arrangeaient d’ailleurs rien à son humeur. Son bras droit bandé et mis en écharpe un peu plus tôt par les soins d’une médicomage lui faisait un mal de chien et elle grimaçait un peu trop souvent à son gout, elle en venait même à ce demandé comment elle avait pu avoir le courage d’enfiler un manteau avant de partir.

En arrivant au pied du grand immeuble, elle leva les yeux vers le dernier étage, ce demandant ce que Sam avait bien pu trouver à ce bâtiment pour décider de s’y installer. Faisant confiance aux sortilèges anti-moldu qui entouraient l’édifice, elle poussa la porte de la cage d’escalier avant de poser son regard sur la multitude de marches qui l’attendaient. Et une injure lui échappa. Toute la motivation qu’elle avait eue jusque là pour marcher jusqu’à sa porte s’était envolée en l’espace d’une minute à peine. Elle remua doucement les doigts pour voir si son bras meurtri supporterait un deuxième transplanage en si peu de temps. Finalement, la paresse l’emporta sur la raison et elle se concentra pour atterrir devant la porte en bois. La douleur se réveilla d’un coup et elle dû serrer les dents pour ne pas laisser s’échapper le cri de douleur qui failli traverser ses lèvres. Ce qu’elle pouvait détester cet enfoiré de mage-noir en ce moment même. Elle laissa échapper un petit soupir avant de frapper à la porte.

Elle n’attendit pas longtemps, même si elle était presque prête à frapper de nouveau au moment où Sam ouvrait la porte. Elle le regarda bien de bas en haut avant d’entrée, soulagée de voir qu’il n’était pas blessé, c’était déjà ça. Elle laissa s’échappé un rire qui s’apparentait plus à un discret ricanement. Vite ? Qu’aurait-il pensé si elle avait débarqué la veille, à peine quelques minutes après avoir reçu sa lettre ?

« Bien sur que j’ai fais vite, tu m’a foutu la peur de ma vie, idiot. »

Elle se débattait avec sa veste depuis une bonne poignée de secondes, avoir un bras en moins c’est quand même vraiment handicapant au final, surtout quand il s’agit de votre bras principal. Elle réussi cependant à s’en débarrasser avec l’aide de l’Auror, qu’elle remercia d’un sourire. Elle allait lui demandé quel pouvait bien être le « gros problème » qui avait pu attendre jusqu’au lendemain pour être réglé et avait même commencé à formulé sa phrase. Avant de la laisser en suspend en plein milieu. Elle planta son regard dans celui de l’inconnu actuellement assis dans le lit de Sam, la bouche à demi ouverte pour prononcer un mot qui ne pu jamais sortir. Elle ne l’avait absolument pas remarqué jusque là, le jeune homme tentant visiblement de disparaitre derrière une pile de livres. Elle laissa son regard parcourir la pièce afin de trouver un quelconque indice qui aurait pu la mettre sur la voie. Mais rien ne lui sautait aux yeux. Rien à par une paire de menottes accroché aux barreaux du lit. Si son cerveau avait eu des jambes et une volonté propre, il est certain qu’il aurait pris des jours de congés. Elle posa de nouveau de regard sur l’intrus.

« Sam. » Elle se retourna vers lui avec un visage qui signifiait clairement de la situation la dépassait, le suppliant presque du regard de lui dire que ceci n’avait aucun rapport avec son soucis.  « C’est quoi, ça ? »




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MessageSujet: Re: [ 20 Mai 1943 ] Requiem for my Memories [ Pv. Samuel & Lyrah ]   [ 20 Mai 1943 ] Requiem for my Memories [ Pv. Samuel & Lyrah ] Icon_minitimeJeu 19 Fév - 17:29


Requiem for my Memories
Sam. C’est quoi, ça ?

Il sentait son regard sur lui. Edward n'était pas dupe. Cette fille était très probablement quelque chose comme une autorité compétente et il pouvait presque parier que c'était une Auror comme Sam. La colère et la frustration bouillonaient avec violence dans son corps. Si, au début, la fille l'avait plutôt ignoré... avec les minutes, elle s'était intéressé à lui. Il était incapable de savoir si elle avait compris ou non. Mais la colère qu'il gardait en lui éclata soudainement.

CA ? Ca t'emmerde d'abord !

Il donna un coup de pied dans les livres à côté de lui, et se redressa. Il regretta presque immédiatement son geste, mais c'était trop tard pour faire marche arrière. Il n'alla toutefois pas jusqu'à se mettre debout sur le lit. Les deux s'étaient, du coup, retournés vers lui.

Tu fais vraiment chier, Sam ! C'est quoi ça encore ?!

Il pointa son index vers Sam. Il fulminait complètement maintenant. Il fallait croire que ses nerfs, mis à rude épreuve depuis quelques jours, avaient fini par craquer. Il n'en pouvait plus. C'était trop dur de retenir tout ça, et il était complètement en train de sortir de ses gonds.

T'es qu'un sale traitre !

Il attrappa un livre qui était encore sur le lit, son doigt vira pour pointer la donzelle. Elle était plus blessée encore que Sam. Il se fichait pas mal d'ailleurs, de savoir où elle avait pu être blessée comme ça.

Je ne vais pas rester là à accepter tous tes caprices ! On avait un marché ! Et CA n'en fait pas partie !

Il était déjà obligé de rester là, coincé dans cet appartement miteux et minuscule, à porter des fringues pourries qui appartenaient à quelqu'un d'autre ! Menotté tous les soirs pour passer la nuit, et en surveillance constante d'un Auror. Et en plus il était certain qu'un traitre se trouvait dans leur camp et qu'il allait profiter de son absence pour qu'on ne se préoccupe pas de lui ! Et qui allait trinquer dans cette histoire... Edward. Edward le cracmol qui allait être immédiatement considéré comme un traitre.

Tu avais promis !

Le livre partit. Il s'envola de sa main vers Sam. Avec le recul, Edward se dit qu'il aurait peut être du prendre un oreiller. Il n'aimait pas vraiment abîmer les livres. C'était plutôt précieux... Mais il l'avait cherché ! Ca ne pouvait que finir comme ça ! On ne pouvait pas faire confiance aux Aurors ! Il fronça ensuite les yeux en attrappant son bras. Il se souvint alors que Sam lui avait presque cassé le bras pendant leur combat, et qu'il faudrait peut être qu'il fasse attention... Sam n'était pas le meilleur combattant mais il était sans aucun doute un piètre guérisseur, et il n'avait pas eu le loisir de faire une escale à Ste Mangouste, lui.




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MessageSujet: Re: [ 20 Mai 1943 ] Requiem for my Memories [ Pv. Samuel & Lyrah ]   [ 20 Mai 1943 ] Requiem for my Memories [ Pv. Samuel & Lyrah ] Icon_minitimeSam 21 Fév - 19:10




Requiem for my Memories

I never meant to lose control


Peur ? Je lui avait fait peur moi ? En y réfléchissant je n'avais pas été très explicite dans ma lettre.. Mis à part une requête urgente pour qu'elle ce dépêche de venir c'est vrais que ce manque d'info pouvait laisser plané un certain nombre de doutes et de craintes... Mais je voyais pas comment lui expliquer la situation sur un simple bout de parchemin.. et ça m'aurait certainement causer plus de soucis que j'en ai déjà.. Maintenant au moins elle était là.. Mais elle avait pas l'air franchement ravie. La fatigue ce lisait facilement sur son visage et ses trait tiré lui donnait l'air un peu de mauvais poile chose qui pouvait ce comprendre, elle aussi avait sacrément dégusté l'autre nuit, la culpabilité m'envahit de nouveau en songeant que je n'avais pas vraiment prit la peine de m'informer de son état après que l'on ce soit quitté ce soir là... Elle avait l'aire d'aller bien malgré son bras toujours douloureux, je m'étais précipité pour l'aider avec sa veste histoire qu'elle soit plus à l'aise car la suite des événements allait être quelque peu.. désagréable.
Elle mis quelques secondes a remarquer la présence de mon « invité » et quand ses yeux ce posèrent sur ce visage inconnue, une sorte d’incompréhension s’installa naturellement dans la pièce. J'avoue que c'était assez, étrange, voir même inattendue.. je n'avais aucune idée de ce qu'elle allait dire ou même faire, elle ce contenta d'abord de l'observer avant de ce tourner vers moi pour me demander ce que c'était que « ça ».

- En faite ....

Trop tard. Le partisan n'avait clairement pas apprécié d'être attaché là en attendant qu'on veuille bien lui prêté attention, le peu de reconnaissance dont faisait preuve Lyrah à son égare n’arrangea pas son humeur, bien au contraire, il ce mit à frapper dans les livres pour expulser sa colère vus qu'il ne pouvait de toute façon pas faire grand chose de plus. Pire, le garçon m'en voulait à mort, ce que je pouvais comprendre même si dans le fond, c'était pour son bien.. Je suis certain que c'est le genre de phrase surfaite bien chiante qu'on aime dire pour ce justifier d'être un bel enfoiré mais.. là pour le coup c'était vraiment le cas !

- Arrête de t'énerver ! .. je vais t'expliquer... Lyrah, c'est pas ce que tu crois, en faite c'est même peut être pire...

J'osais un sourire histoire de détendre l'ambiance, ce qui était,pas franchement gagné puisque mon « invité » continuais de crier au scandale et à la traîtrise en s'agitant sur le lit comme un animal prit au piège. Je gardais mon calme, je savais que j'allais en avoir besoin même si je commençais déjà à me dire que tout ça était une bien mauvaise idée.. c'est la seule que j'ai. Dans un soupir, je m'étais tourné vers mon accusateur en essayant de le calmer lui aussi.

- C'est pas un caprice.. Et le marché c'est que je t'ai promis que personne allait t’emmener à Azkaban, ou au Ministère, ou n'importe ou d'autre susceptible de te mettre en danger.

Machinalement je m'étais tourné vers Lyrah.. Un peu comme si ces derniers mots étaient pour elle. Je suis certain qu'elle allait essayé de me convaincre que c'était stupide et qu'il fallait que je le livre à nos supérieur ou Merlin sait qui.. mais j'avais promis...

- J'ai juste besoin d'un avis extérieur. Alors tu arr....

A peine j'avais prononcé ces mots que je senti quelque chose me percuté le crâne. Un livre. Un livre lancé par notre otage furieux qui ne trouvait rien d'autre pour passer ses nerf que de lancer ce qu'il a sous la main. Évidemment il ce trouvais à ma droite, en plein dans mon angle mort. Avec un seul œil je perd pas mal de champ visuel, surtout à droite alors forcément... de plus la fatigue et l'espèce de lassitude ne m'aidaient pas beaucoup niveau réflexes.
Cette situation est vraiment à chier...
Je m'étais simplement penché pour ramasser le livre et, d'un coup de baguette, j'éloignais la pille de livre du garçon histoire qu'il n'en ai plus à porté de main. On y arrivera jamais si on commence à ce disputer comme un vieux couple. Cette fois mon attention ce reporta exclusivement sur Lyrah, la pauvre n'avait toujours aucune idée de ce qui ce passait, et pour bien clarifier la situation, je l'avais entraîné vers la seule chaise de cet appartement, dans la cuisine qui ce trouvait à cinq pas de ce qui était supposé être une chambre.

- Écoute, en faite la situation est assez bizarre.. Je sais pas trop par ou commencer du coup....

Tout d'un coup ça me semblait être d'une complexité démesuré. Il fallait que je lui explique pourquoi et comment, aussi , j'allais devoir justifié d'avoir fait le choix de l'aider et de ne pas le livrer... Ça allait être long... Très long..

- En faite lui là.. bah c'est un des partisans qu'on a croisé ce soir là.. mais avant que tu t’énerve ou.. que tu cris.. ou que tu me frappe ou n'importe quoi d'autre de plus ou moins douloureux.. j'avais pas trop le choix... En faite je pensais qu'il était sous sortilège d'Imperium.. Parce que .. bah. C'est un cracmol... t’avoueras que ça prête à confusion. Je pense que c'était une sorte d’appât ou un truc comme ça... Alors je l'ai aidé à sortir.. Je devais juste le laisser ce débrouiller à la sorti.. mais il y'a eu des compilation et il était juste en train de mourir.. Alors encore une fois.. Je l'ai sauvé.

Pour le moment ça résumait assez fidèlement la situation. Jusque là ça aurait même put paraître héroïque.. si la suite n'était pas mille fois plus étrange..

- Après trois jours il s'est réveillé et il m'a avoué être Partisan.. de son plein grès... Ce qui est assez absurde mais.. enfin je suis certain qu'il dit la vérité.. Mais ... en tans que cracmol on peut pas vraiment dire que.. c'est un mage noir... Alors je voulais trouvé une solution pas trop emmerdante autant pour lui que pour moi... Parce que je peux pas juste le relâche.r. je tiens à ma vie et aussi à ce job..  J'ai besoin que quelqu'un m'aide, et puis.. bah en faite t'es la seule en qui j'ai assez confiance pour lui demander ça... Alors je m'excuse déjà de t'embarquer là dedans.. et si tu veux partir je comprendrais...

Même si ça me fendrait le cœur en plus de me plonger dans le désespoir le plus totale.. mais ça je me gardais bien de lui dire. Je ne me rendais pas vraiment compte de ce que je lui demandais, ce n'est qu'en la regardant assise là en face de moi que la réalité et la gravité de mes actes et de mes mots prit un sens bien concret. Je voulais me montrer un minimum rassurant rn feignant un sourire même si mon regard trahissait mon anxiété.





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