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 [Début Août] A Little Sweat Never Hurt Nobody - Samuel MacKenzie

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MessageSujet: [Début Août] A Little Sweat Never Hurt Nobody - Samuel MacKenzie   [Début Août] A Little Sweat Never Hurt Nobody - Samuel MacKenzie Icon_minitimeDim 1 Fév - 16:06




a little sweat never hurt nobody

Entre deux piles de paperasse à remplir et classer, Sally faisait claquer les talons de ses bottes contre le carrelage clinquant du second niveau du ministère de la magie. Il devait être tard dans la journée, maintenant. Elle ne savait pas. Elle s'orientait mal dans cet édifice sous le sol. Les seules ouvertures sur le monde extérieur étaient artificielles et elle ne comprenait pas comment tant de personnes pouvaient passer leurs vies ici sans sombrer dans la folie. Tu m'étonnes qu'il y avait tant de traître au sein de ce bâtiment.

Elle avait passée sa journée, comme toujours dans la quartier de la brigade de police magique. Parfois, elle sentait l'ombre de l'armoire à glace qui lui servait de père se glisser dans son dos, analyser son travail sans mot dire puis se retirer.
L'austérité était palpable et elle qui le connaissait non pas comme le chef des brigadiers magiques mais comme Papa Chapman, le choc était réel. Pour elle, il était l'archétype du papa nounours qui avait encore 12 ans dans sa tête. Mais ici, il se comportait en véritable meneur et si sa carrure impressionnante ne faisait pas peur du premier coup, son regard sévère, rehaussé par la balafre qui danse sur son visage faisait le reste. C'était drôle, mais elle ne savait plus sur quel pied danser avec lui. Ils ne se parlaient que très peu et c'était toujours avec la courtoisie qu'elle devait à un supérieur hiérarchique. Elle n'avait pas pensé qu'en tant que sa fille, elle aurait eu droit à un traitement de faveur, mais tout de même...
Enfin, c'était toujours mieux que si elle avait choisie d'aller travailler dans le secteur de sa mère. Depuis le début de l'année, leur relation était conflictuelle. Et toutes deux étaient trop têtues pour courber l'échine devant l'autre. La raideur du second niveau était donc préférable.

Mais quand elle avait le temps, comme ici, et que son père n'était pas dans les parages, elle se rapprochait des bureaux des aurors.
Ces gars étaient un peu la légende des couloirs de Poudlard. Elle entendait son père grogner, parfois, marmonnant que leur boulot n'était pas plus important que le leur... Mais c'est comme ça, la vie des aurors est bien plus souvent relatée. Alors Sally s'engouffre dans les quartiers de ces guerriers de l'ombre, surtout quand peu de monde s'y trouve. Elle ne veut pas se faire remarquer, elle ne sait même pas si elle serait vraiment autorisée à passer par là, de toutes façons...
Mais ce qui l'intéresse, ce sont les salles d'entraînement. On dit que la formation des aurors est parmi les plus difficiles. Beaucoup d'appelés, peu d'élus.

Elle avait souvent pu se rendre compte, à force de déambuler dans ces couloirs, que les personnes les plus importantes n'étaient pas forcément les plus intéressantes et elle aimait parfois se cacher presque quand elle entendait un des aurors s'entraîner. La lumière des sortilèges qui venait colorer les murs obsidienne ne manquait jamais de lui faire l'effet d'un matin de noël pour un gamin de cinq ans. Elle avait toujours aimé ressentir la puissance magique, la vraie. Elle faisait des merveilles en cours de duel et hé, elle offrirait comme héritage au château le club de duel clandestin ! Qui sait, peut-être que finalement ce « stage forcé d'observation » ferait naître en elle une nouvelle vocation ?

Mais ce soir -ou simplement aujourd'hui, l'heure n'étant plus qu'une hypothèse...-, il ne semblait y avoir personne. Contre le mut, pas de beaux éclairs colorés, pas de crépitement de baguette, et les seules bottes qu'elle entend claquer sont les siennes.
Elle regarde à gauche. A droite. Elle s'humecte les lèvres... Est-ce-qu'elle devrait ? Non, sûrement pas. Elle pourrait même apporter des ennuis à papa...
Ah ! Mais n'est pas Chapman qui veut, il comprendra !
Ses pas s'accélèrent alors qu'elle s'approche de l'ouverture qui conduit de son éternel couloir de spectatrice aux salles d'entraînement.

Elle arrive enfin à portée de vue... Et elle est déçue.
La salle est noire. Gigantesque mais terriblement vide. Elle s'imaginait... Quoi ? Des stands de tir ? Ca aurait été le cas pour les tireurs d'élite... Non, elle ne savait pas trop ce qu'elle s'imaginait. Elle passa la tête, peut-être que ça fonctionnait comme la salle sur demande ? Non, si ça avait été le cas, elle aurait déjà droit à la bataille épique qu'elle s'imaginait à trouver.

Quelle déception. Mais les aurors, eux, devaient savoir comment faire marcher cette salle. Ou bien elle se trompait depuis le début et ce n'était pas du tout l'endroit où ils s'entraînaient.
Son père l'avait tannée, souvent, pour qu'elle assiste aux entraînements des brigadiers. Disons-le, ce qu'il voulait, c'était qu'elle apprenne à se battre. Surtout par les temps qui courent... S'il l'avait obligée à rester près de lui et de sa mère, c'était parce qu'il avait peur de ce qui pourrait lui arriver en dehors.
Elle avait suivie le style vestimentaire des personnes dont elle croisait le chemin. Elle avait tiré un trait sur les robes et les jupes -c'est dire l'effort que ça lui demandait!- mais quand son père lui avait préconisé de se couper les cheveux, elle les avait maudits, lui et son crâne rasé.

Mais maintenant elle était là.. Et elle désespérait de s'essayer à la cour de jeu des aurors. Toujours à cause de ce stupide conflit familial ? Certainement. Dans le genre borné, on faisait pas mieux qu'un Chapman.


Samuel MacKenzie
Sally Chapman




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MessageSujet: Re: [Début Août] A Little Sweat Never Hurt Nobody - Samuel MacKenzie   [Début Août] A Little Sweat Never Hurt Nobody - Samuel MacKenzie Icon_minitimeDim 1 Fév - 22:32




A Little Sweat Never Hurt Nobody

And in the end I'd do it all again


Le mois d'Aout est toujours dépriment, même pour les Aurors. Les couloirs étaient vides les gens partis, en vacance ou simplement en repos. C'était le moment idéal pour faire ses papiers en retard... et y en avait un sacré paquet. J'étais conscient que j'avais clairement rien fais depuis presque deux mois.. je m'étais complètement laissé dépassé par les événements.. Une mauvaise passe, le contre coup de ce qui s'était passé à Gringotts, bref, ils avaient tous un terme différent pour qualifier ça.. mais y'a qu'une chose qui en ressortait vraiment. Fallait ce ressaisir.. et pas que moi. L’image du Ministère, mais aussi des Auror en avait prit un sacré coup après ce fiasco... fallait redorer un peu tout ça et montrer qu'on était toujours compétant et pret à l'action. Résultat, on redoublait d’entraînement et de missions mineur, on cherchait des mages noirs partout, parait que ça rassure les gens de voir leurs dévoués protecteurs ce balader parmi la plèbe pour montrer qu'ils sont là et faire comme s'ils avaient la situation en main.
Je me sentais comme un parfait pantin.. C'est pour ça que je préférais rester ici pour finir la paperasse.. et m’entraîner parce que.. ça aussi j'en avait besoin. Fallait d'ailleurs que je pense sérieusement à remédier à mon léger handicape.. J'avais des idées.. plein d'idées.. trop d'idées. Mais là tout de suite je devais retourner vers les salles d’entraînements. Il était déjà tard, c'était toujours plus pratique de s’entraîner au calme.. et de toute manière c'est pas comme si j'étais super pressée de rentrer chez moi.

En prenant le couloir qui y menait, je remarquais que je n'étais peut être pas si seul que ça. Des bruit de pas ce faisaient entendre, ils résonnaient à travers le couloirs mais je n'aurais pas vraiment réussit à dire si c'était avant, ou après moi. En y repensant je me souvenait de la discutions d'un confrère plus tôt dans la matinée. Quelque s'amusait à venir traîné ici de temps en temps. On voyait une ombre qui rôdait, on voyait un éclaire de tignasse rousse partir et revenir. Je ne savais pas qui c'était, mais d’après les anciens, pendant l'été ce n'était pas rare de voir les enfants des gradés venir traîner ici. En stage ou apprentissage ou n'importe quoi d'autre, ici c'était un peu comme le trésor caché du Ministère... On voulait tous voir ça ! J'avoue sans gêne qu'à leurs âge j’aurai sûrement tué pour pouvoir mettre les pieds ici. Un sourire s'étira sur mes lèvres à la mémoire de ces souvenirs, je pouvais pas vraiment leurs en vouloirs.. mais c'était interdit.. simplement question de sécurité. Va falloir leurs apprendre les règles à ces jeunes ! Et je savais exactement comment faire.
En trois seconde, à peine le temps qu'il fallait pour dire Belette, j'avais pris ma forme animal avant de parcourir la pièce dans un couinement discret. Si je pouvais les prendre sur le fait c'était encore plus amusant. Oui c'était un jeu. Pour une fois qu'on a un peu de distraction ici.. ça nous sort de la rengaine un peut trop stricte et sérieuse qu'on nous impose depuis des mois.

Elle était là. Je m'étais approché de la fraudeuse discrètement, elle avait la taille d'un géant vus sous cet angle. Elle marchait à pas feutré vers la salle d’entraînement. Je lui donnais la quinzaine, quoi que peut être un peu plus en la voyant de profil. Une jeune fille à la chevelure flamboyante très jolie, mais trop curieuse. Son visage m'était inconnu, et je ne voyait pas vraiment de liens possible avec d'éventuel collègues.. peut être qu'elle venait d'un autre secteur, ce qui expliquait qu'elle ce faufile comme une petite sourie à travers les couloirs pour pas ce faire repéré. Bien essayé ma jolie.
Couinant un peu je m'étais avancé jusqu’à ses pieds, la dépassant en sautillant, lui tournant un peu autour pour attirer son attention. Une belette en plein Ministère c'était assez inattendu, mais je crois que la suite allait la surprendre encore plus.
J'avais repris forme humain, avançant encore d'un pas en sa direction, lui souriant tout de même pour pas l'effrayer. Voir un type ce matérialiser comme ça de belette à homme c'était toujours surprenant quand on s'y attend pas.

- Alors Miss. On s'est perdu ? Cet endroit est interdit au publique.

J'avais hâte d'entendre ses excuses. A cet âge là on a l'esprit vif, on est capable d’inventer au moins cinq excuses différentes en moins de dix secondes ! Mais ce que je préférais, c'était les gens sincères et bon joueur, ce qui admette qu'ils ce sont fait prendre, et avec le sourire. Est ce que cette rouquine était du genre à ce chercher des excuses ou est ce qu'elle va simplement ce contenter d'un « oups ».  



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MessageSujet: Re: [Début Août] A Little Sweat Never Hurt Nobody - Samuel MacKenzie   [Début Août] A Little Sweat Never Hurt Nobody - Samuel MacKenzie Icon_minitimeDim 1 Fév - 23:11




a little sweat never hurt nobody

Elle s'avançait dans la salle, toujours en faisant très attention à où elle mettait les pieds... Et si les pièges se déclenchaient sous la pression des pas ? Bon, c'était un peu tiré par les cheveux mais hé, on est au ministère de la magie après tout.
Mais elle fut attiré par des petits couinement et les clapotis discrets de petites pâtes sur le sol. Par réflexe, Sally s'entendit chuchoter.

Pas maintenant, Blue, pas maintenant...

Mais elle se rappela que sa mère avait menacé de mettre le feu à son furet si elle le trouvait dans son ministère... Donc la boule d'amour blanche dormait sagement dans sa cage... A la maison...
Lentement, elle posa son regard sur le sol et quand elle aperçut une belette rousse, elle eut un mouvement de recul, comme si cette innocente petite bête pouvait en vouloir à sa vie. Elle se ravisa très vite, laissant un petit et ridicule haaaaaaan ❤... Qu'elle regretta assez vite, quand la bestiole prit la forme d'un homme de sa taille. Ou à peine plus.

Nouveau mouvement de recul. Mais ce garçon, avec son sourire avait l'air tout aussi adorable que sa forme belette.
« Sa forme belette ».. Est-ce-qu'elle venait d'assister à une manifestation d'animagi ?! Les yeux de Sally s'illuminèrent à nouveau comme ceux d'un enfant. Elle raconterait ça à Nevender dès qu'elle le retrouverait à Poudlard, elle venait de rencontrer une véritable auror animagus !

Enfin... Auror ? Il était à peine plus grand qu'elle, donc, et avait l'air vraiment jeune... Elle, quand on lui parle d'auror, elle voit plutôt de gros barbares dans le genre de son père... Peut-être que lui aussi était stagiaire ? Pourtant il semblait lui parler comme s'il avait de l'autorité ici. Du moins, l'autorité qu'un employé peu avoir sur un visiteur.

Mais moi, je suis pas le public !

Mais qui est-ce-qu'elle essayait d'embrouiller ? Elle n'était pas à Poudlard, ici, elle n'était rien. Ou au mieux, « la fille de... ». Elle avait affichée la moue fière qui sied si bien aux serpentard mais alors qu'elle s'apercevait de la futilité de sa tentative, ses joues s’empourprèrent légèrement et ses lèvres affichèrent un sourire gêné.

Ah. J'imagine que ça sert à rien de la jouer comme ça, pas vrai ? Je suis Sally Chapman et en fait, je suis stage sous les ordres de Dweezil... Chapman.

Même quand elle essayait de ne pas passer pour la pire des fille à papa, elle ne pouvait pas s'empêcher de parader. Elle se frappait mentalement parce qu'elle n'aurait jamais voulu que le jeune homme prenne ça comme un « Je suis la fille d'un chef alors laisse moi passer, manant ! », puisque tout ça au final c'était plus un « Vous êtes trop cool, s'il vous plaît, pensez que je suis cool comme ça on fera des trucs cools ensemble.... »
Risible, non ?

J'ai pas pu m'empêcher de passer par là, désolée, je voulais pas déranger... C'est seulement qu'il y a pas des trucs aussi cools dans les quartiers des brigadiers !

Si Papa Chapman l'avait entendue dire ça, il l'aurait déshérité sur le champ...
Il sembla qu'elle s'en aperçut puisqu'elle regarda furtivement autour d'elle pour être certaine que l'armoire à glace qui lui servait de géniteur n'était pas dans les parages...


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MessageSujet: Re: [Début Août] A Little Sweat Never Hurt Nobody - Samuel MacKenzie   [Début Août] A Little Sweat Never Hurt Nobody - Samuel MacKenzie Icon_minitimeLun 2 Fév - 0:09




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Elle était amusante cette fille, et culotté aussi ! Sa réponse avait fusé, glissant sur une pointe de fierté et d'arrogance, ponctué d'un trait d'humour. Elle n'était pas le public. Ça a au moins eu l'effet de me faire rire, mais son assurance s'envola rapidement, un peut comme si elle venait de ce rendre compte de son comportement. Téméraire cette demoiselle, mais malheureusement tu n'as pas de pouvoir ici. Ça en restait assez amusant dans un sens. Je la regardais en haussant légèrement les sourcils face à son aise, elle s'était tout de même mise à rougir, rattrapé par la gêne que lui inspirait sûrement sa réflexion. Elle tenta par la suite de ce justifier, jouant la carte tant prévisible de la famille. La fille Chapman hein ?

- Je savais pas qu'il avait une fille. Mes condoléances, ça doit pas être la joie tout les jours.

Je connaissais son père de nom. Il passait toujours prêt de nous en levant bien la tête, nous toisant presque du regard comme s'il voulait bien nous rappeler qu'on était pas au dessus des autres... j'avais toujours trouvé ce comportement étrange, et un brin inquiétant.. quoi qu'il en soit ma remarqué était sans doute assez déplacé mais.. comme la jeune fille, j'avais tendance à laisser place eà la spontanéité plutôt que la réflexion.

- Enfin c'est pas ce que je voulais dire.. Quoi qu'en faite si.. c'est totalement ce que je voulais dire mais.. pas comme ça. Monsieur Chapman est quelqu'un d'assez... Impliqué ?... Rigoureux ? Effrayant des fois aussi... mais je suis certain qu'il est très gentil !

Rattrape toi comme tu peux Sam... Si je me retrouve pas dans le collimateur du père Chapman ce sera un véritable miracle... Mais qui sais si je suis gentil avec elle peut être qu'elle me caftera pas.. surtout qu'elle connaît pas mon nom, quoi que des rouquins borgne y en a pas tans que ça au finale. J'avais donc littéralement sauté sur l'occasion de parler d'autre chose, comme par exemple le faite que notre section est sûrement plus intéressante à visité que out les autres secteurs de ce bâtiment. Et .. c'est vrais en faite.

- Ah. Je peux pas t'en vouloir pour ça. C'est un endroit un  peu... je sais pas... impressionnant.. y a des légendes qu'ont pissé le sang dans ces couloirs. Je te jure ! Ouais les entraînement c'est assez ... intense.

Après tout si fallait redonner une bonne image des Auror et du ministère autant commencer en impressionnant deux ou trois jeunes. Je suis certain d'avoir vus un éclat d'admiration dans ses yeux quand elle est entré dans cette pièce.. peut être qu'une petite visite lui ferait plaisir.

- Peut être que tu veux.. je sais pas.. te balader. Même si t'as pas le droit on va dire que c'est ton jour de chance.

De toute façon y'avait très peu de chance que quelqu'un entre ici, et de toute manière même si quelqu'un venait à râler, comme ils savent si bien le faire ici, je leurs dirait qu'elle est potentiellement intéressé par un métier d'avenir dans notre branche et qu'elle avait rendez vous pour visiter et ce faire une idée du métier. Ce baratin ça marche toujours.



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MessageSujet: Re: [Début Août] A Little Sweat Never Hurt Nobody - Samuel MacKenzie   [Début Août] A Little Sweat Never Hurt Nobody - Samuel MacKenzie Icon_minitimeLun 2 Fév - 1:11




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Le jeune homme avait l'air embarrassé à son tour. L'adolescente souriait et refréné un léger rire moqueur quand il tenta de se rattraper. Pourtant, s'il ne l'avait pas fait, elle n'aurait certainement pas relevé sa remarque... Après tout, elle pensait à peu près la même chose de son père, quand elle travaillait avec lui.
Elle ne pu s'empêcher de ponctuer la maladresse du garçon d'un petit commentaire.

Oh, quand vous voyez cette montagne « effrayante », comme vous dites, s'amuser à faire des bonhomme rigolos avec ses œufs, sa saucisse, son bacon et ses légumes le matin, vous le voyez plus exactement aussi « rigoureux » qu'avant...

Elle avait offert cette petite anecdote inédite à l'auror comme une confession. Peut-être sa façon à elle d'essayer de passer dans ses petits papiers ? Enfin, ça la faisait rire de voir que des personnes avaient réellement peur de son père alors qu'il était le nounours humanoïde le plus adorable du monde.

Quand il lui parla de la salle et de ce qu'il avait pu y voir, son sourire s'étendait même sans qu'elle s'en aperçoive. C'est vrai que ça donnait envie... S'imaginait que des sorciers parmi les plus illustres, ceux qu'on voyait dans les livres d'histoire de la magie, étaient passés par ici, se prendre des coups pour le bien du monde magique ? C'est juste énorme !

Alors bien sûr, quand il lui proposa un tour du propriétaire, elle se retourna vers lui les yeux écarquillés et le visage illuminé par l'excitation. Elle n'aurait pas osé le demander elle même.
A qui est-ce-qu'elle essayait de mentir ? Bien sûr qu'elle l'aurait demandé, mais c'était encore mieux de se le voir proposer.

Vous feriez ça ?! Vous êtes génial, m'sieur l'auror ! Vous êtes bien auror, n'est-ce-pas ? Non parce que vous avez l'air à peine plus vieux que m... Vous vous entraînez souvent ici ? Comment ça marche ? C'est ici qu'ont lieu les examen ?

Le pauvre rouquin ne savait dans quoi il s'était fourré en se faisant l'hôte de Sally. Sa curiosité n'avait d'égale que la portée de voix dans les aigus quand elle était excitée.
Elle entra de plein pied dans la salle qu'elle ne s'était, jusqu'à lors, seulement autorisée à effleurer. C'était un rêve de gosse de pénétrer ici. Peut-être même qu'on la laisserait taper un ou deux sacs de sables ? Enfin, chaque choses en son temps...
Non, c'était pas le moment d'être raisonnable. Elle se retourna vers le garçon au bandeau et avec tout l'assurance du monde, l'apostropha.

Montrez-moi un truc ! Je sais pas... Tapez un truc, je veux voir comment vous faites ! Si vous étiez venu là, c'était pour vous entraîner, non ?

Elle l'affirmait, et pourtant ça sonnait un peu comme une supplication. Elle allait peut-être enfin voir l'action qu'elle avait dû s'interdire en se cachant derrière les murs du département quand tous les aurors étaient présents.


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MessageSujet: Re: [Début Août] A Little Sweat Never Hurt Nobody - Samuel MacKenzie   [Début Août] A Little Sweat Never Hurt Nobody - Samuel MacKenzie Icon_minitimeMar 3 Fév - 0:17




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Cette image va rester gravé au fond de mon crâne jusqu’à mon dernier souffle.. Ce sera pas facile de regarder Monsieur Chapman désormais sans l'imaginer jouer avec ses saucisses et des oeufs.. Il va pensé que je me paye sa tête... ce qui sera du coup.. pas entièrement faux.. mais ça n'allait clairement pas aider la relation Brigadier Auror...  Au moins j'aurais une image un peu plus positif de lui maintenant , c'est un bon début. Sa fille avait l'air gentille, il devait en être fier, même si elle venait mettre son nez là ou elle doit pas ! Visiblement il semblait moins stricte avec la chaire de sa chaire.. Sinon elle aurait jamais mis le petit orteil ici, ou elle aurait frissonné de tout son être en me voyant. Avec toutes ces histoires, ça fait plaisir de voir un peu d'amour familial, c'est certain qu'elle devait l'adorer.. j'aurais pas le culot de lui demander si c'était réciproque par contre.

Elle avait l'air contente que je lui fasse visiter. Ravie même.. je crois que j'aurais rien put lui offrir de plus merveilleux. Son enthousiasme faisait vraiment plaisir à voir. Ça me rappelais moi il y'a pas si longtemps que ça. La même énergie, la même malice accroché aux lèvres, et le regard pétillant de curiosité. Je sais pas si elle envisage d'être Auror mais en tout cas elle avait la détermination pour ! Le fait qu'elle m’appelle Monsieur me donna soudainement un gros coup de vieux.. Ou c'était le fait que ça sortait de la bouche de quelqu'un de pas vraiment plus jeunes que moi peut être.. Ce faire appeler Gamin par les ancien c'est une chose difficile, ce faire appeler Monsieur par une jeune fille c'est pire ! Mais j'étais effectivement un « Monsieur », et j'allais lui montrer les coins et recoin de ce lieu légendaire.

- Je m’appelle Samuel MacKenzie, ça évitera les Monsieur à tout bout de champ parce que crois moi.. j'ai pas l'habitude. Et oui je suis Auror. Enfin je suis encore novice mais officiellement j'ai finit mes trois années de formation.

C'est avec le temps qu'on devient vraiment un Auror.. mais je dois quand même avouer qu'une certaine fierté m'animait à cet instant, j’aurai presque bombé le torse pour faire le beau, mais c'était pas dans mes habitudes de trop en faire. D'un signe de main je lui désignai la grande salle de pierres froides, salle réservé aux duels et évaluation. Ses murs solides étaient enchanté contre les sort, histoire d'évité qu'elle ne s'écroule sous l'assaut de sorciers un peu trop enthousiastes.

- Ici, c'est pour les entraînement en groupes, ou les évaluations ouais. Si un jour tu postule pour être Auror c'est ici que tu devras faire tes preuves et montrer que toutes ces années passé à suer eau et sang pour atteindre cet objectifs n'ont pas été vaines.. jusqu'a ce qu'un vétéran finisse par te piétiner et détruire tout ton surplus de zèle et de confiance !

Fallait pas faire semblant.. être Auror ça demande du temps, ça demande des sacrifices, mais surtout, ça demande du travail. Beaucoup pense qu'il suffit d'être plutôt doué en Défense contre les forces du mal.. Mais c'est tellement plus compliqué que ça !.. Je voulais pas casser son moral, loin de la, et de toute façon elle avait l'air intelligente cette fille, elle devait bien ce douté qu'il fallait un peu plus de deux trois tours pour devenir l'élite, comme tout le monde aime le dire.

- Oh je venais passer le temps ouais.. T'aimerais essayé ? On a des mannequin pour l’entraînement solo. T'as envie de t'y frotter ?

Même si elle voulait me voir à l’action, j'étais certain qu'elle préférait mille fois faire parti de cette action. Après un clin d'oeil complice, je lui fis un signe de tête pour l'inviter à prendre ma suite. Aprés quelques couloirs sombre, on tombait maintenant sur une salle remplis de mannequins en bois, une cible était tracé sur leurs torse, et sur leurs tête, ils avaient également été enchanté pour donner du fil à retordre aux recrues.. Après tout taper dans un mannequin en bois était à la porter de tout le monde. Un mannequin qui bouge et qui réplique c'était déjà différent.

- Attention, cela sont presque vivant... Mais t'en fais pas, y'en a que très peut qui meurs, au pire tu perdras peut être une jambe, ou un oeil. Mais tu survivras.

Je tapotais son épaule en jouant la compassion. C'était évidemment faux, ils ne faisaient que lancé des sort paralysant semblable à une décharge électrique, ce n'était pas très agréable, mais ce n'était en aucun cas dangereux. Les seuls qui ce blessent le font avec leurs propres sorts en général... mais ça, elle ne le savais pas.




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MessageSujet: Re: [Début Août] A Little Sweat Never Hurt Nobody - Samuel MacKenzie   [Début Août] A Little Sweat Never Hurt Nobody - Samuel MacKenzie Icon_minitimeMar 3 Fév - 21:32




a little sweat never hurt nobody

Sally suivait le jeune homme de près. Elle avait conscience que ce privilège ne davait pas être donné à tout le monde et elle comptait bien profiter du peu de temps que Samuel lui offrait. Il lui proposa de se faire la main sur le lieu d'entraînement des aurors, seul un idiot aurait refusé ! Mais certainement pas une ambitieuse serpentarde accro aux sortilèges. Les cibles qu'il lui montra l'intriguait. "presque vivant ?" Sally sourit légèrement quand il lui indiqua que très peu mourraient, pensant qu'il parlait ainsi des mannequins, mais lorsqu'elle comprit qu'il sous entendait que non, les mmannequins ne risquaient rien, les apprentis auror, par contre... Son sourit s'estompa net. Mais en regardant le garçon, un nouveau rictus s'installa, rassuré. Il se fichait d'elle, bien entendu. Pas vrai ?
De toutes façon, elle avait une belle assurance de ne pas être trop blessée. Cette assurance pesait 120kilos de muscles et bossait dans le bureau d'à côté. Bon, bien entendu, elle comptait bien rencontrer un peu de challenge, sinon, à quoi bon ? Le moindre poufousffle pourrait très bien passer par cette épreuve si ça ne demandait pas un minimum au sorcier qui en profitait...
Elle accepta donc l'invitation de Samuel puis tâta ses hanches pour attrapper sa baguette... Puis tâta encore un peu... Puis encore un peu.
Elle se rapella soudain que son père lui avait demander de déposer sa baguette dans son bureau le temps que la paperasse soit remplit. Il mourrait de voir sa fille filer au plus vite quand il essaye de lui inculquer des notions de gestion administrative. C'était terriblement ennuyeux, certes, mais tous bon soldat devait passer par là ! Et au fond de lui, papa Chapman espérait un peu, comme tout père, que sa fille suive le chemin paternel. En soi, Sall n'était pas contre cette idée car la rapellait à la réalité du fait que la magie ne l'aiderait pas pour tout toute sa vie était louable. Mais là, ça voulait dire devoir retournr dans le quartier des brigadiers, récupérer sa baguette et revenir ici sans éveiller les soupçons...

Samue... J'peux t'appeler Sam ? J'vais t'appeler Sam. J'ai... Juste un petit truc à régler avant, d'accord ? Tu t'en vas pas, hein ? Juuuste... Deux minutes? Trois maximum. J'arrive !

Et sur ce elle était partie.
Elle avait priée à mi-mot pour que le jeune homme ne s'en aille pas vers son devoir le tant qu'elle retrouve sa baguette. Quelle déception ce serait de passer à côté d'une telle opportunité ! Donc sans même se retourner pour voir si il la suivait ou non, elle avait démarrée en quatrième vitesse.
Elle ralentissait alors qu'elle arrivait chez les brigadiers.

Elle prit un instant pour souffler, faire comme si de rien n'était et la voici en direction du bureau de son père.
Elle passe entre les employés, on la salue, elle salue puis entre finalement.
Son père est en face d'elle, debout devant son bureau, le nez sur un dossier. Elle maudit un instant le fait qu'un fléreur ne oit pas allée se mettre dans un arbre et qu'il aurait dû aller le récupérer... Sérieusement, en remplissant la paperasse, elle avait pu s'imaginer des arrestations héroïques mais les problèmes les plus nombreux étaient majoritairement triviaux... N'était-on pas en guerre ?

Tu arrives enfin ? J'imagine que c'est pour me demander de rallonger ta pause ?

... Oui monsieur.

L'administration n'est pas palpitante, n'est-ce-pas ? Tu as envie de changer d'air

... Oui monsieur.

Du coup tu décides sans même m'en parler de faire un tour dans le ministère ?

... Oui monsieur.

Et tu vas t'entêter à m'appeler "monsieur" même en privé juste pour m'embêter ?

Oui monsieur.

Un rire rauque se laissa entendre dans la pièce et certainement en dehors quand son père accepta de laisser sa fille déambuler librement. Elle pu alors s'approcher de son bureau et lui demander de retrouver sa baguette. Dweezil Chapman arqua un sourcil d'incompréhension. Connaissant sa fille et son talent pour les situations rocambolesques, en tant que bon père et bon chef de service, il aurait du continuer à la priver de sa baguette... Mais il suffit d'un battement de cil de sa rouquine de fille pour qu'il fonde. Pratique.

Maintenant qu'elle avait retrouvé son bout de chêne roux, Sally repartie, comme si de rien n'était avant d'accélérer à nouveau le pas quand elle se croyait hors de vue puis courir, simplement, pour rattraper la salle d'entraînement.
Après un dérapage contrôlé, elle entra.

Ça y est, je suis là ! Décimons la race mannequin à présent !

Se rendant compte de son soudain excès de zèle, elle se frappa mentalement. C'était vachement difficile de faire la petite fille bien sous tout rapports en fait !
Elle prit alors place au centre de la salle, le premier mannequin s'animant. Elle dégaina, un peu maladroitement, impressionnée qu'elle était par la vivacité du machin. Elle se serait plus attendu, au moins pour un début, à de simples mouvements. Mais un instant, elle avait oubliée où elle était puis elle se dit, un sourire se dessinant sur les lèvres qu'il lui en FALLAIT un pour le club de duel clandestin.
Elle se mit donc à l'attaque ! D'un geste souple du poignet, elle prononça la formule "incarcerem" mais rata de peu la cible. Son égo en prit un coup mais elle retenta sans attendre en lançant un "expedimenta" qu'elle réussit, transportant la figure inanimée dans les airs par la base. Elle relança directement un incarcerem ce qui eut pour effet d'envelopper le mannequin dans des cordages quand celui-ci retomba au sol, cependant ayant enchaîné les deux sortilèges, elle ne pu pas se protéger quand sa victime lui envoya une décharge, légère, certes, mais surprenant. Sous l'effet de celle-ci, les doigts de la serpentarde jonglèrent avec sa baguette qui avait faillit lui glisser des mains mais qu'elle réussit à stabiliser à nouveau avant d'envoyer un "reducto" sur la figure immobile, ou presque, réduisant sa taille à quelques centimètres. Elle s'en approcha légèrement, peut-être de deux pas puis presque dans un souffle lança un "waddiwasi" qui envoya la sculpture de quelques centimètre s'encastrer dans le mur d'en face dans un bruit aigu.

Elle resta un moment impassible avant de... Sautiller en rigolant comme une enfant.
La sensation était enivrante, même si elle savait que cette chose qu'elle avait "affrontée" ne valait pas les trois quarts d'un véritable adversaire, elle se sentait bien. Elle se tourna vers l'auror, excitée à l'idée de recevoir ses critiques -et surtout ses compliments !-, les yeux brillants et reconnaissant de l'avoir laissée s'essayer à ce jeu d'adulte.


Samuel MacKenzie
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Samuel MacKenzie
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MessageSujet: Re: [Début Août] A Little Sweat Never Hurt Nobody - Samuel MacKenzie   [Début Août] A Little Sweat Never Hurt Nobody - Samuel MacKenzie Icon_minitimeSam 21 Fév - 19:12




A Little Sweat Never Hurt Nobody

And in the end I'd do it all again


Elle était marrante cette petite, et volontaire en plus du reste. Ses yeux s'étaient carrément illuminé quand je lui ai proposé de tester un ou deux mannequins, moi qui croyais que mettre les pieds ici serait le comble de la joie pour elle, boxé du pantin en bois c'était mille fois mieux même si je l'avais vus douté un peu à propos de cette histoire de blessé. Les entraînements des Auror son intensif mais pas à ce point, enfin pas à ma connaissance, mais les bruit de couloirs aimaient bien chuchoter quelques légende comme quoi certain ce seraient littéralement tué à la tache, ça gonflait un peu notre ego. Ici tout est tellement extrême que même les entraînements veulent votre mort. Je suis certain que ça ferait un bon slogan.
La demoiselle était parti aussi vite qu'elle était arrivé, visiblement elle avait quelque chose à faire, ou une permission à demander en faite.. et c'était pas plus mal, je crois que je préférais savoir qu'elle avait le droit de traîner dans les couloirs plutôt que de me dire que je l'encourageais à braver l’autorité ministériel... Pour ce qui est de son père je ne me faisais pas d'illusions, je suis certain qu'il passera le reste de sa vie à essayer de me pourrir la mienne s'il apprend que j'ai entraîné sa fille ici.. Il en saura rien.. C'est ce que j'essayais de me dire pendant que je rangeais l'endroit. Personne prenait le temps de le faire.. Une espèce d'accord tacite entre nous qui disait que le dernier sur les lieux devait ranger et laisser cet endroit propre.. sauf qu'avec nos horaires impossible c'était toujours difficile de savoir.. qui était le dernier ? Aujourd'hui c'était certainement moi.
Après quelques coup de baguette la pièce sembla aussi propre que si elle n'avait jamais été utilisé. J'avais rangé les mannequins de sorte à ce qu'ils soient en rang, ce n'était pas utile de commencer avec plusieurs cibles en même temps. Si elle finit blessé je crois que je peux dire adieux au mission de terrain jusqu’à mes trente ans au moins... Ne tentons pas le diable, et de toute façon fallait bien que je me fasse une idée de son niveau.
Elle était revenus au bout de deux minutes, à en juger par son souffle et ses joues rougis par l'effort je devinais facilement qu'elle avait couru aussi vite que ses pieds lui avait permis pour ne pas perdre un instant de plus. Ça m'avait fait sourire. Elle sembla plus détendu même si je voyais qu'elle essayait de garder un minium de sérieux histoire de pas ce laisser emporter par l'impatience. A son arrivé, je m'étais écarté du pantin de bois en le désignant d'un simple geste de la main pour l'inviter à attaquer.
Et elle ne perdit pas une seconde pour me montrer l'étendu de ses talents. Elle était rapide, son mouvement était vif et assuré quoi qu'un brin décentré. Elle manqua d’ailleurs la cible mais eut le bon réflexe d’enchaîner rapidement. C'était vraiment bien pour son âge, je suis certain que la moitié des gens de son années ne sont pas capable d'en faire autant. Cette fois elle toucha la cible qui s'éleva dans les aires avant de ce faire ligoter de tout part pour retomber lourdement sur le sol.

- Bravo !

Je ponctuais de quelques applaudissent même si je la vit tressaillir quelques instant à cause de la décharge que lui avait assener le mannequin. Pas agréable ça. Je me gardait bien de lui dire qu'en situation réel elle serait blessé ou même morte... ça aurait plombé l'ambiance bon enfant et ce n'était clairement pas mon but. Elle répliqua encore, réduisant la taille du mannequins avant de le faire voler à tout vitesse contre le mure dans un sifflement ridicule. C'était parfait. Enfin pour une première fois en tout cas ! Pourtant elle n'avait pas l'air aussi enjoué qu'a son arrivé.. enfin.. ça ne dura que quelques secondes avant qu'elle ne ce mette à sauter sur place en riant visiblement contente de sa prouesse et elle avait parfaitement raison.

- Pour un premier essai c'est vraiment bien, t'es doué, tu pourrais même faire carrière ! Bon il t'as eu aussi mais on va dire que ça compte pas la première fois ! Maintenant laisse moi te montrer.

J'avais sorti ma baguette avant de m'avancer vers elle dans un autre sourire. C'était à mon tour de lui montrer deux trois truc, je suis certain qu'elle était du genre curieuse et jamais assez satisfaite de tout voir et tout savoir. D'un coup de baguette, un mannequin de bois nous faisait de nouveau face. Je la laissais reculer de quelques pas avant d'entamer le combat. Des mannequins immobiles qu'on utilise pour les aspirants et les nouveau.. rien de bien effrayant pour moi, mais j'avais décidé de lui montrer un peu d'originalité cette fois.
Dans un mouvement de poignet souple j'avais devancé le pantin en lui faisant subir une sortilège de métamorphose. Ce genre d'exercice n'était clairement pas difficile quand on garde la même « matière ». Le mannequin passa d'homme de bois à celui de train pour enfant, il roula le long de la pièce dans un sifflement régulier, crachant par moment de petit nuages blanc tout en nous gratifiant de quelques « tchou tchou » mélodieux.

- Je leurs ai sorti ça le jour de mon exam. Je crois qu'ils s'étaient pas attendu à ce genre de truc.

C'est bien moi ça, transformer un objet destiné au combat en jouet pour enfant.. Du MacKenzie tout craché ! Je m'étais mis à rire en repensant à ce jour là, c'est à ce moment là que je m'étais rendu compte que je n'avais clairement pas le même point de vus que la plupart de mes « confrères » sur des principe de base comme « neutraliser un ennemie ».

- On devait neutraliser l’adversaire. La moitié l'ont fait explosé, certains ce sont contenté de le malmener en lui cassant deux trois truc... Mais le coup du train c'est quand même vachement plus cool.

J'ai le droit d'être un peu fier de moi de temps en temps. Là, c'était le cas. Je regardais le train tourner en rond encore et encore avant de le retransformer en mannequin immobile. Inutile de casser du matos supplémentaire si y'en a pas « vraiment besoin ». Mon regard ce tourna vers la jeune fille, en faite j'étais curieux de savoir comment elle imaginait ça.. si elle passait tout ce temps à espionner c'est que ça devait l’intéresser non ?

- Alors, c'est comme ça que tu imaginais les Auror ? Quand j'avais ton âge je crois que je me disais que c'était tous des sortes des super sorciers de la justice. Mais t'as pas l'air aussi naïve toi.
 



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