[Début Août] What do I stand for? (Jordan)

Ça faisait du bien de revenir au Ministère, depuis l'histoire avec Edward je sentais toujours une gêne en mettant les pieds ici, même s'il n'était plus une menace depuis le passage de Lyrah.. c'était quand un ennemi. Après que tout ce soit finit, j'avais forcément du expliquer, ou même simplement trouver quelque chose à dire à les supérieurs. Officiellement, à la suite des attaques de la banque, un des partisans m'avait reconnu, j'ai voulu m'en charger seul, j'ai échoué. Pas de noms, quelques vagues descriptions physiques, rien qu'ils ne savent déjà. Ça pouvait couvrir l'attaque à mon domicile sans pour autant réellement impliquer les deux partisans. Il n'y avait que Lyrah qui savait la vérité, étant tout autant que moi impliqué dans cette histoire elle n'allait pas me trahir, pas tans qu'on aurait pas trouvé une solution définitif à cette histoire.
Cette histoire qui commençait vraiment à remettre beaucoup de choses en question, à en détruire d'autres. Je ne savais même pas si Lyrah me pardonnerait un jour, si elle ne le faisait pas je ne pourrais même pas lui en vouloir. J'essayais de pas trop y penser, de toute manière c'était entièrement ma faute. Moi et mon grand cœur, cette foutu manie de vouloir sauver tout le monde même ceux qui le méritent pas. Pourquoi fallait toujours que je fasse ça ?! C'était idiot en plus, je m'en rendait compte, mais je pouvais juste pas me résoudre à accepter de ne rien faire quand quelqu'un a besoin d'aide. Je comprenais même pas qu'on puisse regarder quelqu'un mourir sans agir, ou tuer sans bonne raison de le faire. Beaucoup disaient que j'avais pas l’étoffe pour être Auror, le devenir c'était aussi montrer qu'on pouvait avoir un sens moral et des principes comme ne pas tuer tout ce qui nous gêne ou simplement parce qu'ils sont « dans le mauvais camps ». Bon pour le coup j'avais pas mal foiré, mais c'était ma première mission, je suppose qu'ils sont beaucoup à pas être grandiose à leurs début.
Ça me remontait vaguement le moral.

Arrivé là, je me préparait à me faire ensevelir sous une tonne et demis de paperasse. Il fallait mettre tout ça au propre et par écrit, sans compté les deux demis douzaines d'autres parchemins à rendre avant la fin du mois. L'administratif.. ça devrait être interdit par la lois... mais une fois de plus c'était ma faute. Moi qui passais ma vie ici en temps général,c es deux derniers mois j'étais rentré chez moi aussi souvent que possible, pas étonnant que j'ai du retard. Je me demandais ce qu'il ce passait si on rendait pas ces documents d'ailleurs... ça m'était jamais venus à l’esprit de le faire ... ça ce trouve y'a un service spécial pour les retardataires et le feignants. J'envisageais de plus en plus de ne rein faire juste pour voir, mais une fois arrivé aux bureau, l'agitation tout autour de moi m'avait bien vite fait oublié toute la paperasse.
Qu'est ce que j'entendais ? Quelqu'un était revenus du bout des enfer. Quelqu'un qu'on ne s'attendait même plus à voir rentré depuis le temps. J'arrivais pas à en croire mes oreilles... d'ailleurs fallait que je le voit de mes yeux pour arriver à y croire. Je m'étais mis à la recherche du revenant, arpentant les couloirs de long en large, j'avais passé plus de deux heures à vagabondé un peu partout, questionnant les gens en attendant qu'il apparaisse. Tout le monde avait l'air étonné mais personne ne savait grand choses, y'en a même qui le croyaient mort.

J'ai bien attendu des heures ici, j'en avait profité pour gribouillé quelques rapport histoire de rendre cette journée productive, mais l'impatience et la nervosité me rendaient simplement encore plus survolté que d'habitude. Heureusement, le vétéran finit par ce montré, avancé innocemment au bout d'un couloir. Sans plus de cérémonie ou même de retenue je m'étais presque jeté sur lui en l’observant comme si je venais de voir un fantôme.

- Alors c'est vrais... t'es revenus...

Il était bien là avec sa mine de crétin qui s'y croit, les filles adorent ça y parait, même si elles appellent ça le coté « mystérieusement ténébreux » de l'homme. Après ces quelques secondes à resté pantois devant lui, je m'étais finalement mis à lui sourire osant une brève étreinte qui signifiait : Bon retour chez toi.

- J'ai encore du mal à le croire mais... Tu peux pas savoir comme ça me fait plaisir !