Sujet: [Août] They see me rollin (Lamby) Lun 26 Jan - 0:54
They see me rollin
Une belle journée d'été comme on en voyait pas assez, le soleil était haut dans le ciel et tapait fort, au point d'en faire rougir mes épaules dénudées pour l'occasion. Et quelle occasion.. Pour une fois j'avais une excellente raison de sortir mon bébé. Une merveille de technologie et de mécanique. Une élégance froide cachant un cœur sauvage. La plus belle des Rolls-Royce que ce pays ai porté . Cette petite beauté m'avait affreusement manqué durant l'année ! Je ne comprenais pas pourquoi on me refusait toujours l’accès au château avec ce petit bijoux, trop moldu peut être.. Trop voyant, trop bruyant et nauséabond... Les sorciers sont pointilleux pour pas grand chose, c'est assez triste. Toutes mes idées avaient plus ou moins été rejeté par le conseil, et le directeur lui même. Mes méthodes pédagogiques ne sont pas au goût de tous, mais si je pouvais leurs montrer que Moldu et Sorcier ne sont en rien différents, qu'ils arrivent tous au même conclusions, mais en utilisant des méthodes différentes, une vision différente... Je suis certain que les esprits changeraient ! Chaque choses en son temps, je vais déjà tenter d'obtenir le droit à une excursion à la rentré prochaine. Si Lawford s'était vus l'autorisation d’emmener ses élèves ce faire croquer par des gnomes, je pense qu'une excursion en pleine ville, ou même au abord, pour observer les Moldu.. ça devait être envisageable.
Mais la rentrée n'était pas avant de nombreuses semaine, la fin de l'année s'était révélé plutôt mouvementé.Le meurtre, les examens, les parents inquiets, le monstre toujours en liberté. Tout ça était inquiétant, mais c'était finit, c'est la conclusion que tout le monde en avait tiré. La rentrée ce ferait non sans crainte, mais elle ce ferait avec le sourire. D'ici là j'avais largement trouvé à m’occupe. Depuis quelques temps déjà, voilà que je converse avec une charmante sorcière du nom surprenant de Lamby Artefact , c'est une amie commune qui nous avait mit en relation, la dame avait l'air intéressée par mes idées et ma personne, elle avait quelque chose de fascinant, je ne l'avais jamais vus de ma vie mais le portrait que je pouvait peindre d’après ses lettres était tout à fait intriguant ! Il était convenue d'une rencontre en ce beau jour d'été, échanger des lettres ne suffisait plus, il fallait absolument ce parler de vive voix lors d'une balade ou d'une dégustation de vin. Je suis certain qu'elle aurait adoré ça ! Pour ne pas devoir ce perdre dans je ne sais quelle campagne ennuyeuse, je lui avait proposé Londres et ses banlieues, de nombreux parc et jardins en tout genre nous étaient offert pour un tour d'automobile, certain que ce programme allait lui plaire ! Peut être même que ça la changerai de son quotidien, les sorciers ne ce mêlent vraiment pas aux Moldu, c'est regrettable, la plupart d'entre eux n'auront jamais la joie de conduire une merveille comme la mienne, c'est aussi excitant que de voler sur un balais ! Pour l'occasion, j'avais revêtu quelque chose de plus ordinaire, chemisé, jupe plissé et chapeau rond. Les robes de sorciers sont trop voyantes et les femmes en pantalons sont regardés d'un mauvais oeil. Autant ce fondre dans le décors, j'en avait toujours eux l'habitude ! J'espérais que mon invitée ce montre aussi ingénieuse que moi ! Elle n'avais pas semblé gêné par le lieux de notre rendez vous, j'en conclue que la présence des Moldu n'est donc pas un soucis, la balade n'en serait que plus agréable ! Je n'avais pas de réel description de cette dame mis à part sa chevelure de feu. Un élément qu'on remarque tout de suite, ce qui devrait me faciliter la tache.
J'avais eu la brillante idée de lui donner rendez vous prêt du seul kiosque à journaux du parc, ainsi j'avais peut de chance de la raté, d'autant plus que la circulation s'était bouchonnée en ville, il m'avait fallut bien dix bonnes minutes en plus pour arriver à notre point de rencontre. A mon arrivé, je vis une chevelure rousse parmi les quelques passant sans même prendre le temps de savoir si c'était elle, mon klaxon m'interpella quelques fois avant que je ne vienne me garer à la bordure du trottoir.
« Miss Artefact ?! »
Un sourire radieux illumina mes lèvres tandis que je me penchais sur ma portière pour l'observer à travers ma vitre ouverte. Si ce n'étais pas elle je pouvais toujours démarrer en vitesse après m'être simplement excusé. Une folle de plus dans les rues, c'est pas si inhabituel.
Sujet: Re: [Août] They see me rollin (Lamby) Jeu 5 Fév - 23:51
Le soleil était haut dans le ciel et la journée, déjà lourde, s'annonçait harassante. Sans doute étais-je trop habituée au confort ombragé de la Forêt de Dean au cœur de laquelle je vivais, profitant allègrement de mes congés saisonniers. J'aimais autant courir le monde à la découverte de civilisations perdues ou oubliées que les ballades quotidiennes dans la très anglaise campagne anglaise, savourant avec délassement parcourir les forêts aux arbres centenaires, écoutant leurs chants de vie et de mort.
Londres n'était vraiment pas l'endroit que j'appréciais le plus en été. La réverbération y était trop forte donnant l'impression de se trouver dans une fournaise, la foule est grouillante et bruyante, la ville sale et malodorante. N'importe quelle personne sensée fuirait les lieux pour l'air bienfaiteur de la campagne, mais ce n'était hélas pas le cas de tous.
Dans un soupire consterné, je quittai les grandes avenues commerçantes, gagnant une zone plus pavillonnaire, vers un rendez-vous que j'attendais avec impatience et contentement. La preuve, j'en venait même à braver Londres en plein mois d'août, l'un de mes cauchemars du moment. Rendez-vous convenu avec Talli Salmon, une jeune femme enseignant l'étude des moldus à Poudlard. Professeur dont le nom, de nombreuses fois mentionné par certaines de mes connaissances, avait commencé à titiller ma curiosité légendaire.
En effet, les échos reçus à son sujet, la dépeignaient comme une personne à la vive intelligence, créative, curieuse, volontaire, assez sûre d'elle et très ouverte d'esprit. Une sorte de luxe dans le monde magique des années 40, venant certainement autant de sa personne que de son ascendance et de son éducation. Ce portrait me plut intensément et me poussa à chercher à engager une correspondance. Cette dernière ce révéla plus que satisfaisante et intrigante sur le plan intellectuel.
La notion de mécanique était venue se glisser progressivement dans nos missives, attisant le feu de ma curiosité et le mot voiture réveilla en moi un goût presque oublié de défis, tant j'avais été prise par mes patients et les problèmes de ma modeste officine. Comme une grande majorité des habitants du monde magique, je ne savais pas conduire malgré l'aspect familier que pouvait revêtir l'engin pour moi.
La famille Artefact, bien que membre de l'aristocratie sorcière anglaise, vivait dans le monde moldu et devait vivre en conséquence. Elle était de plus actionnaire dans de nombreuses sociétés moldues, n'attisant ainsi que peu la concurrence sorcière. Son arrière-grand-père, en homme avisé et surtout concupiscent, avait su voir les possibilités financière qu'offrait ce monde alors inconnu. Il investit avec les quelques galions qu'il avait en poche et en était ressorti riche. Il était assez connu que les Artefact étaient des arrivistes près à tout pour gagner le pouvoir et surtout à le garder, quitte à payer pour cela. Peu importe la chose, un acte de naissance, un ordre de tuer ou la ruine organisée d'un concurrent. Ce passé familiale était trop abject selon moi, et était un élément à évincer en priorité une fois en charge du clan. Enfin, si aucun de mes nombreux cousins ne parvient à gagner la place m'incombant.Cela relevait à présent du jeu et de l'intrigue. Je ne m'en préoccupais pas vraiment, ayant d'autres priorités de vie.
Je trouvais que le manque de curiosité ou peut-être est-ce un manque d'intelligence, des sorciers envers le monde moldu des plus regrettable. Cette constatation évidente m'amusa autant qu'elle me déconcerta. Je me mis donc en tête de me démarquer une nouvelle fois du lot en voulant apprendre à conduire. Talli accepta avec un grand enthousiasme, balayant, comme une peccadille, le fait que l'expérience pouvait se révéler fortement dangereuse. Elle me rétorqua qu'après avoir appris à tenir sur un inconfortable balai et avoir su le manier, le confort mécanique d'une voiture serait un atout à l'apprentissage de la chose. Cela m'avait fait rire mais ne m'enlevait pas tous mes doutes sur le sujet. La plus grande différence entre les deux était la possibilité de blesser autrui lors des déplacements. Sur un balai, un accident avait peu de chance d'engager le pronostic santé d'une autre personne que le conducteur. Une mauvaise conduite en voiture était une calamité pour les autres, faucher un piéton ou emboutir une autre auto n'était pas rien. D'où ce rendez-vous à point nommé, afin de discuter des leçons.
Cette première rencontre m'enchantait, je marchais à présent de bon train vers le lieux de rendez-vous. Je souris en m'imaginant l'image que je pouvais renvoyer au monde, celle d'une adolescente marchant espiègle vers son premier amoureux.Deux hommes arrivant en sens inverse, animés par une discussion des plus stimulante en illustrait les mimiques et vives gesticulations des compères. Je fis trois pas sur le côté, prenant bien garde à ne pas me faire bousculer alors que la foule se ratifiait. Je ne voulais en aucune façon briser les fragile contenu de mon sac de toile écru, refermant l'un des secrets de la possible bonne marche de la journée.
J'arrivais en vu du fameux point de repère du rendez-vous: l'unique kiosque à journaux du parc. Facile à voir et à y être vue. Je sentais quelques regards, mélange de curiosité et d'admiration. Ma tenue était fort simple d'apparence, etavait des allures très provinciales, mais la qualité du modèle rehaussait la sensation qu'il s'agissait d'une modèle haute couture des atelier Schiaparelli installé rue de la Paix à Paris. Etant actionnaire de l'enseigne et amie d'Elsa Schiaparelli, ça n'était pas étonnant que je porte une de ses créations hors de pris, lui servant d'effigie dans le tout Londres. J'étais tombée amoureuse de ses créations fortement originales pour notre époque, elle avaient un goût d'enfance et un véritable sens artistique. La robe que j'avais revêtu, nommée "Le cirque" était de couleur azurée et agrémentée d'animaux stylisés dans des positions rocambolesques, me rappelant certains dessins de craies sortis d'un roman moldu que j'avais adoré adolescente: Marie Poppins de Pamela L. Travers.
Mon visage partiellement défiguré par un accident passé était dissimulé sous une paire de lunette ronde et teintée de noir. L'ombre demon large chapeau de toile, allant de paire avec le sac, était recouvert de ça et là de petites miniatures d'insectes création encore une fois de ma chère Elsa. Des airs de paysannes dans des robes hors de prix moldue...je me fondais tout à fait dans le flux londonien malgré mon originalité. Je laissais cependant le soin à Talli Salmon de juger mes faux pas vestimentaires si l'envie lui en prenait. Le classique conformisme ne serait pas pour moi, quoi que l'on en dise.
« Miss Artefact ?! »
Mon attente prenait fin avec un long bruit de klaxon et une interpellation des plus sonore, amenant un grand sourire gavroche à mes lèvres. Je pris le temps d'apprécier la carrosserie de cette machine de fer nommée communément voiture, avant de lorgner sa tenue. Elle était relativement classique au premier abord et j'aurais pu en être déçu s'il n'y avait pas ce grain de folie apporté par ce joli chapeau rond. Mon sourire s'agrandit alors que acquiesçait en réponse la diffusion de mon nom.
▬ Enchantée de faire votre connaissance Professeur Salmon.
Sujet: Re: [Août] They see me rollin (Lamby) Sam 21 Fév - 20:40
They see me rollin
Rayonnante à tout point de vue ! J'étais absolument ravie d'avoir laissé ma curiosité permettre cette rencontre, la demoiselle devant mes yeux était bien plus intrigante que le portrait que je m'en étais fais à travers ses quelques lettres. Sa robe lui allait à merveille et avec ses lunettes elle avait tout d'une jeune Lady fraîche et audacieuse comme on en voit pas assez. J'aimais beaucoup ça ! Une fille avec qui j'allais, je l'espère, avoir plaisir à bavarder, peut être même qu'elle serait assez dingue pour retenter l’expérience d'une conduite, mais chaque chose en son temps. A peine arrivé que je pensais déjà à l'avenir, je ne voulais pas non plus l'effrayer. La demoiselle avait l'air ravie d'être là, je la vis examiner la voiture qui devait certainement être l'engin le plus étrange qu'un Sorcier puisse découvrir, quoi que le vélo tenait certainement une bonne place aussi dans la catégorie moyen de transport. Pourquoi un sorcier s’embarrasserait il d'un tas de ferraille alors qu'il peut transplané avec simplicité ? C'est triste. Vraiment triste, mais cette « Lamby » avait plus de jugeote que ça. Portière ouverte, je la laissais prendre place à mes coter, elle devait être confortablement installé sur le cuir peut être un brin chauffé par le soleil, mais c'était certainement tout aussi agréable.
« Grimpez très chère, Vous verrez qu'on y est sacrément plus confortablement installé que sur un balais.»
J'en riais à pleine voix, même si pour une née moldu comme moi, voler sur un balais restait une des expériences les plus marquantes de cette « nouvelle vie » je dois avouer que je préfère largement le contacte d'une banquette à celui du bois d'un manche. Mais bon ça, c'est une question de goût. Une fois la demoiselles bien assise je pouvais reprendre la route, me jetant littéralement dans la circulation molle du centre ville en grillant la politesse à une pauvre petite américaine qui passait par là. Concert de klaxons, j'en abusais un tantinet simplement pour avoir le plaisir de montrer à ma nouvelle amie toutes les fonctionnalité de ma merveille à moteur. C'est tout bête un klaxon et pourtant..
« C'est pour les réveiller un peu. Au volant ou sur un balais j'ai toujours eu une conduite agressive, du moins c'est ce qu'on me dit. J'aime simplement que ça avance.»
Sourire au lèvres, je poursuivais cette petite balade qui servirais de prologue à notre aventure. La faire conduire dans Londres sans avoir auparavant ne serait ce que fait une petite démonstration serait dangereux. Même si j'aime l'audace, je n'aime pas l’irresponsabilité, pas question de mettre des vies en danger, je pouvais toléré que mon petit bijoux subisse une ou deux griffures, ou de la taule en moins, mais quand on parle de vie humaine. Le plus grand sérieux s'impose.
« La conduite en ville est agréable quoi que lente, mais il y'a beaucoup trop de règles et d’automatismes à connaître pour que je me risque à vous laisser au volant. Une femme qui conduit c'est déjà assez dramatique !»
Je riais de nouveau, la dérisions était mon point fort, même quand j'en étais la cible. Il est vrais que dans un monde ou les hommes sont souvent les seule a pouvoir profiter des petits plaisir de la vie, il est vrais qu'un femme n'y a pas souvent sa place, du moins pas encore, aussi, voir une femme conduire pouvait encore faire jaser, même à notre époque ou tout semble brutalement changer. Inutile de s’encombrer de protocole, les routes en bordure de banlieue sont bien plus agréables !
« J'avoue que j'attendais cette rencontre avec une pointe d'impatience.. Une vrais gamine la veille de son anniversaire.. Je ne saurais dire pourquoi d'ailleurs, peut être est ce la simple perspective de vous initier à la conduite moldu ! Vous allez voir c'est bête comme tout, mais avant ça profitons de cette promenade et souriait à tout ces passant et leurs grand yeux rond ce tournant à notre passage.»
J'avais deux fois plus l'habitude de ce genre de regards, je crois même que je me plaisais un peu trop à les provoquer. Moldu comme sorcier d'ailleurs ! Casser les approprie et les cliché tout fais était un de mes petit plaisir caché., et de toute manière ça ne fait de mal à personne, au pire ça leurs donne une bonne occasion d’alimenter ragots et commérages !
Sujet: Re: [Août] They see me rollin (Lamby) Sam 7 Mar - 14:04
Grimpez très chère, Vous verrez qu'on y est sacrément plus confortablement installé que sur un balais.»
Le rire était contagieux, au même titre que la douce folie émanant du personnage face à moi. Suivant l'ordre enthousiaste de la jeune professeure. Ce trait d'humour, rappelant nos missives échangées, ne me laissa pas de marbre et je me laissai bercer par cette douce quiétude. Par la suite, un rire me prit, accompagnant celui de Talli, m'englobant dans ses pitreries. Sa conduite nerveuse possédait une fluidité certaine et ne souffrait d'aucune hésitation. Elle était reine et sûre d'elle, libre aussi. Et ça me plaisait, faisant encore gonfler mon rire. La voiture poursuivait sa route, s'éloignant de bon train du centre ville. Au fur et à mesure de son avancée, le paysage se transformait, gagnant en verdure et luminosité. Je profitais allègrement du temps, visage tourné vers le ciel, penché vers la fenêtre. Une réplique me fit doucement quitter cet état d'esprit, reportant mon attention sur la conductrice:
« La conduite en ville est agréable quoi que lente, mais il y'a beaucoup trop de règles et d’automatismes à connaître pour que je me risque à vous laisser au volant. Une femme qui conduit c'est déjà assez dramatique !»
Je ne pouvais qu'acquiescer, soulagée par ce résonnement plus que sensé,mais ne put m'empêcher de grimacer légèrement en pensant à l'opinion misogyne de certaines personnes. Non, pas hommes car bon nombre de femmes se complaisaient dans leur condition et ne faisaient rien pour en sortir. Pire même, elles dévisageaient et jugeaient dans un mélange d'envie et d'outrance ces femmes prenant leur destin en main et ayant l'envie de faire bouger les choses. Le droit de vote des femmes acquit aurait put faire avancer les choses de manières drastiques la condition des femmes si ses plus farouches opposantes n'avaient pas été des femmes...ironique vision. En serait-il toujours ainsi? La notion d'égalité serait-elle encore et toujours remise en cause par des mentalités arriérées? Je souris face à mon propre cynisme, connaissant déjà la réponse à ses questions purement rhétoriques. Ça serait bien évidemment les personnes comme elle, comme Talli Salmon, Lavinia Black, Elizabeth Adams, Ada Lovelace, Hannah Arrendt, Annie Kenney, Amelia Mary Earhart et tant d'autres passées et à venir. La journée s'annoncée vraiment belle, trop belle pour broyer du noir. Je rejoignis une nouvelle fois son rire.
« J'avoue que j'attendais cette rencontre avec une pointe d'impatience.. Une vrais gamine la veille de son anniversaire.. Je ne saurais dire pourquoi d'ailleurs, peut être est ce la simple perspective de vous initier à la conduite moldu ! Vous allez voir c'est bête comme tout, mais avant ça profitons de cette promenade et souriait à tout ces passant et leurs grand yeux rond ce tournant à notre passage.»
▬ J'étais moi même comparable à une jeune vierge attendant avec impatience un premier rendez-vous. Amusant vision, non?
Mirant l'étonnement incrédule des passant au vu du spectacle que nous projetions, un grand éclat de rire m'échappa de nouveau.
▬ Je pense en effet pouvoir faire cela. La contemplation leurs airs outrés est pour moi un vrai délassement.
Je lui renvoyai un sourire complice en finissant mon ergotage. Mon scepticisme quant à mes capacités de conduites resta muet car, qui sait, je pourrai me surprendre à avoir un don en la matière. L'aventure n'en demeurerait pas moins distrayante en tout cas.
Sujet: Re: [Août] They see me rollin (Lamby) Sam 7 Mar - 18:07
They see me rollin
Grand dieu que c'était agréable de s'échapper comme ça. Quand je prenais ma voiture javais vraiment la sensation de m'évader de tout. Les sorciers né de famille sorcières ne peuvent pas ce rendre compte de ce sentiments, ils rechignent tellement à ce mêler aux moldu, pourtant, c'est un univers de merveilles, il faut parfois savoir changer d'horizons, on apprécie deux fois plus les retrouvailles de notre quotidien par la suite. Pour moi, que ce soit d'un coter ou de l'autre, je me sentais toujours comblé. Cette Miss Artefact était un enchantement, j'étais ravie de voir que mon impatience était partagé, à vrais dire j'avais eu peur qu'elle n'ai accepter ce rendez vous que par politesses. Ces gens qui ce croient forcé de tenir des conversations qui ne les intéresses pas simplement pour ne pas froisser les gens.. je pouvais comprendre que ça partait d'un bon sentiment mais tout de même.. je ne voulais faire perdre de temps à personne, et pour mon plus grand plaisir, la sorcière sembla ravie de sa balade, rires enjoués et sourire radieux, ça ne pouvait ce feindre ce genre de choses !
La voiture continuait son chemin à travers la ville, ville qui s'était changé en campagne au fils des minutes, nous avions laissé les grandes maisons bourgeoises pour laisser place à de petits amas de maisonnettes bordé de verdures et de pâturages. La banlieue de Londres était calme en cette belle journée, les gens n'aiment pas ce perdre sur les routes de campagnes, du moins, pas cette ou l'on peut croisé des voitures. C'est un peu trop bruyant pour être agréable, et c'est tans mieux, je pouvais laisser mon amie conduite ma merveille sans craindre qu'elle ne renverse toute une famille de moldu sorti en pic nique. Après quelques minutes à sillonner les chemins bordé d'arbres , je m'étais enfin arrêté au bord d'une route avant de couper le moteur. On y était enfin ! Maintenant la question c'était de savoir comment procéder. Même si je savais conduire et que j’étais Professeur, je n'étais pas certain de pouvoir lui apprendre correctement comment dompter cette bête, mais c'était beaucoup plus amusant comme ça. Dans un sourire, j'avais défais ma ceinture pour sortir du véhicule avant de me pencher par la fenêtre pour faire face à la demoiselle.
- Ne tournons pas autour du pot. Pour ce genre de choses, pas de grand discours, il faut essayer soi même !
Je l'invitais à prendre place devant le volant, je pouvais lui parler tout ces aspect technique comme l'embrayage ou le levier de vitesses, mais ce serait certainement du chinois, et de toute façon, on apprenait plus vite, quand on pratique !
- Asseyez vous là. Oui voilà. Est ce que vos jambes sont à la bonne longueur ? Il faut surtout que vous soyez à l'aise. Une fois bien installé on vérifie la visibilité, une voiture , tout comme un balais, ça ne ce conduit pas les yeux bandé. Ici on a des rétroviseurs. Ce sont ces miroirs ici et là qui permettent de voir derrière nous. Notez qu'on a pas ce luxe sur un balais.
Déformation professionnel. Moi et mes similitudes entre moldu et sorcier, c'était plus fort que moi. Chassant ce petit moment d'égarement, je pris place au coté passager laissant la demoiselle profité de ce moment pour ce familiariser avec son nouveau jouet. C'était important de prendre le temps de tout contraires, glisser ses mains un peu partout pour explorer les secrets que cache cette merveille. Une voiture ou un homme, c'est sensiblement là même chose dans ce genre de moment.
Sujet: Re: [Août] They see me rollin (Lamby) Lun 23 Mar - 22:44
- Ne tournons pas autour du pot. Pour ce genre de choses, pas de grand discours, il faut essayer soi même !
Je fronçai les sourcils perplexes de peur de comprendre ce qu'elle voulait dire. Elle m'invitait donc à prendre place au volant. La chose me semblait bien téméraire, à l'image de la brune pensai-je amusée. Je m'exécutai assez perplexe car ça ne pouvait être qu'une plaisanterie, elle ne pouvait décemment pas faire confiance à une sorcière à demi folle pour conduire sa voiture flambant neuve, n'est-ce pas? Peut-être qu'elles pourraient passer ensemble un bilan psychiatrique, ça pouvait s’avérer urgent là. Y avait-il un piège? Le défi lancé, je me levai tout de même et m'installai. Je m'étais renseignée sur la mécanique, suffisamment pour savoir discerner un volant d'une boîte de vitesse, pas de quoi casser 3 pattes à un canard en réalité.
- Asseyez vous là. Oui voilà. Est ce que vos jambes sont à la bonne longueur ? Il faut surtout que vous soyez à l'aise. Une fois bien installé on vérifie la visibilité, une voiture , tout comme un balais, ça ne ce conduit pas les yeux bandé. Ici on a des rétroviseurs. Ce sont ces miroirs ici et là qui permettent de voir derrière nous. Notez qu'on a pas ce luxe sur un balais.
Une fois assise, je suivis ses instructions comme elle me l'avait demandé. Et, bien que légèrement plus grande que moi, le positionnement du siège m'allait parfaitement. Mon étonnement ne dura qu'un instant. Je préférai me concentrer sur le son de sa voix, cherchant à accumuler de nouvelles connaissances sur le sujet. Sa boutade finale me fit beaucoup rire.
▬ Oui et le prix n'est pas tout à fait le même non plus. Vous êtes sûre de vraiment vouloir qu'une sorcière déjà peu habile que moi sur un balais, et relativement folle de surcroît, se tienne ainsi au volant de ce petit bijou?
Ma réplique était légère et moqueuse, cachant parfaitement mon scepticisme sous-jacent.
Sujet: Re: [Août] They see me rollin (Lamby) Dim 29 Mar - 22:47
They see me rollin
Elle était mignonne avec ses grand yeux à me regardé comme si j'étais folle. Je savais parfaitement ce que je faisais et c'est pour ça que je ne lui en voulais pas vraiment de me regarder avec cet air là. Laisser le volant à une débutante était peut être inconscient, c'était même risquer de la casse, beaucoup de casse, mais j'étais certaine que la demoiselle saurait dompter ce fauve de fer ! Elle en avait le tempérament et la volonté même si ce léger doute venait ébranler son regard. Je m'étais mise à rire avant de prendre place à ses cotés, m'installant confortablement à mon tour.
«Allons allons... est ce que ça vous fait peur ? C'est assez impressionnant en effet, comme chaque première fois. Mais vous verrez que cette petite merveille ce conduit plus facilement qu'un balais !»
Remuant sur mon siège, je cherchais ma baguette pour l'avoir à porté de main. Il est évident que je n'allais pas la lâché comme ça dans la folie d'une course. Ce serait comme apprendre à voler en ce jetant d'une falaise. Ça risque de faire mal à l'arrivé.
«Voyez, j'ai eu tout le loisir de recourir à quelques .. expériences. Si on arrive à ensorceler des balais pour qu'ils volent au lieux de chasser la poussière.. pourquoi est ce qu'on ne pourrait pas lancer quelques sort au automobiles ! Ce n'est pas si farfelue que ça quand on y pense. Le mythe des sorcier volant sur des balais c'est un peu démodé ! Même les moldu nous imaginent ainsi. La peau verte, des verrues sur le visage et un nez crochus. On enfourche nos balais de bois dans des ricanement strident avant de voler à travers la nuit pour jeter sorts et maléfices aux petites enfants ! C'est amusant non ? Enfin amusant.. disons que c'est original ! Bref tout ça pour dire que rien n'est impossible, même ensorceler une voiture.»
D'un coup de baguette, je fis ronronner le moteur, ou le fit taire en une seconde. Le volant exécuta un tour complet, puis un autre, le klaxon retenti quelques fois comme si l'automobile tenait à nous faire savoir qu'elle était là et prête. On croirait presque qu'elle est vivante ! Dans un autre rire, je fis tournoyer la baguette de droite à gauche pour que la voiture démarre et s'élance de quelques mettre avant de s’arrêter.
«Ingénieux non ? Oh elle est encore loin de pouvoir s'envoler ou de faire toutes ces choses fascinante comme le Magicobus.. mais elle ce débrouille bien ! Ça m'a prit un temps fou. Ce n'est pas encore vraiment parfait, elle a tendance à faire ce qu'elle veux de temps en temps mais.. je peux l’arrêter si jamais vous vous élancez dans un arbre.»
Je lui adressais un sourire complice, je crois qu'elle s'inquiétait de la casse qu'elle pouvait provoquer, c'est vrais que les réparations ne sont pas donné, mais l'avantage d'être sorcière c'est que tout est toujours plus simple maintenant ! Quelques coups de baguettes et les éventuelles rayures ou bosses sur mon petit bijoux n'auront jamais existé !
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