Denzel Strawson (Finie)

Bon confident aux objectifs pas toujours clairs, bosseur acharné et rabat-joie de première.
    Traqueur de loups..
    Denzel est un sang mêlé mais peu de monde le savent dans la famille, pas même lui et ses frères. Un de ses frères est à Poudlard chez les Gryffondor en sixième année.
   
Sortez les cornemuses, Denzel est né en Ecosse dans la petite ville d'Edinburgh le 16 juin 1928. Sa venue fut accueillie non sans quelques surprises. Dès qu'on vit ses cheveux blancs, sa peau pâle et ses yeux rouges, on se demanda qui dans la famille pouvait avoir de tels traits physiques. Le bambin lui s'en moquait, il gazouillait près de sa mère sans se soucier le moins du monde de ce qui se déroulait autour de lui. Sa mère accusait son père, son père accusait sa mère tandis que son frère ainé était arrivé avec une tétine à la bouche. On calma tout le monde, on s'isola dans le salon en conviant toute la famille pour cette affaire d'état. Ses parents avaient certaines difficultés avec le fait d'avoir un enfant albinos, son père affirmait que l'on dirait qu'il avait trempé dans un baquet trop longtemps pour avoir une peau aussi claire, sa mère renchérit en disant que ses yeux donnaient l'impression qu'il soufrait. C'était un vrai échange sympathique à la naissance de ce nouveau né.

Donovan vint le voir avec l'une de ses peluches, il penchait la tête. C'était le premier né de la famille, mais il manifestait comme un retard sur certaines choses de la vie. Il faisait tout comme les autres enfants mais à son rythme. C'est ainsi qu'on le voyait avec sa tétine à la bouche ou son pouce. Il était resté un vrai bébé, mais il avait déjà cette qualité qui allait faire que les deux allaient bien s'entendre. Donovan était curieux et ce qu'il ne pouvait pas apprendre dans l'immédiat, il l'observait avec un oeil nouveau. Aussi son frère n'avait pour lui rien de différent avec Diego, son autre frère qui allait fêter ses deux ans. Denzel bougeait la bouche, comme un sourire on aurait dit. Donovan lui saisit le doigt et le secoua doucement comme faisaient les adultes pour se saluer.

Le temps passa. Les parents s'occupèrent de la même façon de leurs trois enfants sans qu'il y ait de favoritisme. Denzel n'avait cependant pas de chance, il avait la peau fragile et devait sans arrêt fuir le soleil au risque de se retrouver avec des marques rouges douloureuses. Le chômage sévissait chez les moldus, ses parents ne rencontraient pas ce souci. L'un travaillait en tant qu'auror et l'autre était traqueuse de loup. Les deux s'étaient rencontrés en pleine forêt, où ils avaient failli s'en prendre à l'un et l'autre. C'était une rencontre plutôt explosive. Malgré tout, ils étaient très attachés à leurs rôles de parents et ne manquaient pas une raison pour revenir au foyer. Donovan avait grandi en restant toujours un grand enfant avec des réactions lentes, mais une grande gentillesse. Diego était par contre un grand enquiquineur au grand damne de Denzel, sa victime préférée. Dans sa tête, les plus petits sont faits pour être embêtés, donc il ne faisait qu'appliquer. Souvent, ils se couraient après et.. Donovan regardait sans bouger sourire aux lèvres.

Un jour, il y eut une affaire plutôt lourde pour leur mère, elle parlait d'une meute plutôt hostile qui sévissait non loin d'ici. Son père dans son grand optimisme et à y bien réfléchir dans son idéalisme dit qu'il n'y avait aucune raison pour qu'ils viennent par ici. Voyons quelle idée ! Alors on oublia bien vite cette histoire, Denzel fit son entrée à Poudlard à ses onze ans comme ses frères. C'était le garçon qui réussissait le mieux, mais aussi celui qui apportait des problèmes sur son comportement. Il n'hésitait pas à reprendre les professeurs, les élèves, il n'était pas trop soumis à l'autorité et voulait souvent faire ce qui lui plaisait surtout quand le cours ne le satisfaisait pas. Du genre à cafter les autres aussi parfois, il ne s'attirait pas toujours les grâces qu'il convoitait. Donovan revint avec des notes catastrophiques à la maison une fois. Denzel ne se fit pas prier, il prit sa soupe en disant que cela ne le regardait pas, il n'était pas du genre à défendre tout du moins pas ce soir... Pour Diego, tout allait bien, en plus il était du genre un peu dragueur, il s'était déjà mis en tête de ramener une sorcière à la maison, pas un cracmol soyons bien d'accord.

" La D team" comme il s'appelait continuait de bien s'entendre avec toutes leurs différences. Donovan adorait les créatures magiques et la botanique, Diego les potions et Denzel la défense contre les forces du mal bien que sa curiosité ne se limitait pas qu'à cette discipline. A sa quatrième année, il revint pour les vacances de Noel, ils avaient passé le réveillon et commençaient à ranger les affaires quand un hurlement retentit. La mère se saisit de la baguette et partit aussitôt sans ajouter un mot. Le père hésita en la voyant partir, puis partit à sa suite. Mais ce ne fut pas les parents qui se firent attaquer... Diego ne supporta plus ces cris de loups, confiant en ses capacités de sorcier et voulant porter secours aux parents, il claironna que papa et maman auraient honte de leurs enfants, qu'ils n'étaient pas de vrais sorciers, bref des bêtises dont l'avaient bien abreuvé sa mère. C'était une pure provocation, mais l'ainé le vécut comme un reproche, comme s'il était trop lâche pour ne pas défendre les êtres auxquels ils tenaient. Donovan voulut suivre... bien que Denzel hurlait sur Diego d'arrêter son cirque. Denzel sortit sa baguette, mais ... ne fit aucun sort pour les éloigner de cette mission dangereuse. Voilà donc la D-team en vadrouille... Ils tombèrent sur un loup-garou, il était monstrueux...

*Des pattes gigantesques... Des crocs... L'odeur de l'herbe mouillée... Mon sang sur l'herbe... Mon frère à côté... Dono... relève toi, je t'en prie... souris moi comme autrefois... On m'emmène, mais ... non je ne veux pas partir sans toi. *

Donovan fut tué... Diego n'en pouvait plus, il déversait toutes les larmes, larmes que l'on avait encore jamais vues encore. Jour sombre pour la famille. Diego devint très pot de colle et très protecteur envers lui, ce qui jeta sur leur relation un certain froid. Et ce fut ainsi que débuta sa cinquième année... ".