Jefferson Lawford

« Je soutiens le premier ministre, ainsi que les défenseurs des sang pur. Mais je ne pense pas que le mage Grindelwald utilise les bonnes méthodes. La force et la violence ne résous rien»
Très bien vu par la plupart de ses congénères, il est respecté de tous, autant pour son poste que pour sa lignée et jouit d’une très grande influence au sein du ministère.
Aller toujours plus loin. Même si il occupe un poste déjà très important il ne se limite pas à ça et projette de monter toujours plus d’échelons.
La famille Lawford est une longue lignée de sangs purs. Son petit frère, Isaac est professeur d’histoire de la magie  Poudlart. Son fils, Alan, y est élève. Et sa femme, Artémise, est mère au foyer même si elle n’a plus d’enfant dont elle peut s’occuper depuis que Alan est à l’école. Elle vient elle aussi d’une lignée de sangs purs.
Comme beaucoup de sorciers de noble sang j’ai grandi dans la connaissance de la médiocrité des moldus et les nés-moldus. On ne m’a jamais rien caché, et maintenant je sais qu’ils ne nous valent pas. Quand mon petit frère est né j’avais 13 ans… Je n’ai pas vraiment eu l’occasion de le voir grandir… J’étais à l’école tout le temps mais pour les deux mois d’été et les vacances de Noël je m’occupais de lui et jouais avec lui tant que je pouvais. Entant que grand frère j’avais le devoir de veiller sur lui.
C’est à Poudlart que j’ai rencontré ma femme, une jeune fille dans la maison Serpentard avec moi. Nous étions amis, mais pour moi il y avait plus que ça… Une jolie adolescente, blonde avec des yeux magnifiques, deux ans plus jeune que moi, je l’ai aimée autant pour ses qualités que pour ses défauts. Quand nos parents nous ont annoncé nos fiançailles, je me suis sentit à la fois heureux et frustré. J’aurai aimé la surprendre et lui faire ma demande moi-même. Mais pour des sorciers de notre rang il est rare de choisir la personne que l’on va épouser, et je ne pouvais pas espérer mieux ! Dès qu’elle a quitté l’école je n’ai pas attendu pour lui passer la bague au doigt. Et nous avons eu une fille. Il merveilleuse petite fille. Ma princesse, mon bijou. J’étais si fière d’avoir une si jolie petite fille, tout le portrait de sa mère. Elle allait devenir une magnifique jeune femme… Mais nous n’avons pas profité longtemps d’elle… A l’âge de deux ans une maladie nous l’a enlevée. Nous avons eu du mal à nous relever de cette épreuve… J’ai fait de mon mieux pour continuer à jouer mon rôle de chef de famille. J’ai pris soins de ma femme autant que possible, sans négliger mon rôle au ministère. J’ai fait de mon mieux pour surmonter. Mais la maison me semblait tellement vide depuis que notre petite Amélia n’était plus là. C’était tellement… Oppressant… Mais je ne pouvais pas me résoudre à faire un nouvel enfant la douleur était encore trop forte, c’était la même chose pour ma femme… Mais finalement, quand j’ai eu 30 ans ma femme est tombée enceinte et Alan est né. Je me suis promis qu’il ne lui arriverait rien, qu’il aurait une vie parfaite. Je le chouchoutais… Un peu trop, je le sais, j’en suis conscient... Mais je n’arrivais pas à lui refuser quoi que ce soit… J’ai essayé d’être juste avec lui mais je n’arrive pas à résister à sa petite bouille.
L’année où il est entré à Poudlart j’ai accepté le poste de directeur du département des mystères que l’on me proposait depuis quelque temps. Je ne voulais pas que mon travail m’accapare de trop et que je ne puisse pas profiter de mon fils comme je le voulais. Puisque Alan n’était plus si souvent à la maison je pouvais assouvir mon envie de progression. Je savais qu’il suffirait d’un geste de ma part pour que le poste me revienne. Qui d’autre que moi aurait puy mieux diriger ce département ? Je pouvais prendre le temps que je voudrais.