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 [1943 - Mi-Décembre] “ Because brothers don’t let each other wander in the dark alone.”

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A Griffith Weiss
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MessageSujet: Re: [1943 - Mi-Décembre] “ Because brothers don’t let each other wander in the dark alone.”   [1943 - Mi-Décembre] “ Because brothers don’t let each other wander in the dark alone.” - Page 2 Icon_minitimeMer 16 Déc - 23:18

ft. Aaron

ft. Arthur

「 Brothers... 」
Yaxley? Il connaissait les Yaxley mais pas au point de se rappeler le nom des femmes de la génération de son père. Yaxley.

« Tu mens. »  

Le regard d'Arthur accrocha cette fossette, dans le sourire d'Aaron, qui ressemblait tellement à celle qu'il partageait avec son père.
La forme de son menton peut-être? De son nez...?
Merde. Voila qu'il commençait à douter. Le doute aurait sa peau.

« Pourquoi je n'ai jamais entendu parler de toi, alors? »  

Quel âge avait-il? Vingt-cinq ans? Moins?
Qu'est-ce que je faisais, moi, il y a vingt-cinq ans? Il jouait avec Pénélope dans le jardin, derrière le manoir. Il jouait des tours à l'Elfe de Maison... Et père? Que faisait son père?
Il aurait voulu dire qu'il était impensable que son père ait eu une aventure avec une autre femme. Après tout, il n'avait jamais envisagé cette possibilité. Mais il voyait ses parents, le couple qu'ils formaient... et il savait bien que l'amour n'avait jamais été le ciment de sa lignée. Jamais.

... Et toi Aaron? Tu es né par amour?
Ce serait une sacrée nouveauté, pour un Weiss.
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MessageSujet: Re: [1943 - Mi-Décembre] “ Because brothers don’t let each other wander in the dark alone.”   [1943 - Mi-Décembre] “ Because brothers don’t let each other wander in the dark alone.” - Page 2 Icon_minitimeMer 16 Déc - 23:24

What's up Bro ?
With A. Griffith Weiss



Ca fonctionnait. Ca fonctionnait si bien. Il aurait sourit si il ne devait pas jouer cette comédie.
Voila que maintenant il se demandait pourquoi il n'a jamais vu son adorable petit frère.
Aaron planta ses yeux dans ce d'Arthur

Aaron Weiss
Parce que je vivais loins. Faustus nous a renié, jusqu'au jour ou... tes parents.... *rire* ils ont cru que tu étais cracmol. Alors Faustus m'a reconnu, au cas ou.



[HRP: -2minutes 10secondes.]


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MessageSujet: Re: [1943 - Mi-Décembre] “ Because brothers don’t let each other wander in the dark alone.”   [1943 - Mi-Décembre] “ Because brothers don’t let each other wander in the dark alone.” - Page 2 Icon_minitimeMer 16 Déc - 23:36

ft. Aaron

ft. Arthur

「 Brothers... 」
Arthur se leva brusquement, repoussant la table de quelques centimètres par le même coup. Ce sont les menottes qui le retinrent, mais pendant un instant il cru pouvoir arracher ses liens, pendant un instant il cru pouvoir écraser son poing sur ce visage juvénile.
Mais il ne pouvait pas et, une fois dressé aussi haut que sa colère pouvait le mener, il demeura immobile, à trembler de rage, poings et mâchoire serrés.

Et s'il était cracmol?
La voix de sa mère était aussi basse que révulsée.
Et s'il était cracmol?
Seul le silence lui avait répondu.

Pendant de longues secondes, Arthur rêva de faire bouffer la foutue table à ce petit salopard de ramassis de moldu qui se permettait de le narguer en jouant sa farce gerbante.

« Tu mens. »  

Il se laissa retomber sur sa chaise et s'efforça de chasser de son esprit la moindre once de doute que les paroles du garçon avaient pu y glisser. Malgré tout, le visage distant de son père transparaissait dans les traits de son interlocuteur. Ses convictions vacillèrent. Il considéra d'un œil nouveau les efforts renouvelés de sa mère pour le maintenir dans les bonnes grâces de son grand père...
Si pendant tout ce temps, il avait eu un concurrent sans le savoir? Un remplaçant...?
Mère et lui avaient été remplacés...?

« C'est Zach qui t'envoie? »  

Qui d'autre le connaissait suffisamment bien pour le torturer de la sorte?
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MessageSujet: Re: [1943 - Mi-Décembre] “ Because brothers don’t let each other wander in the dark alone.”   [1943 - Mi-Décembre] “ Because brothers don’t let each other wander in the dark alone.” - Page 2 Icon_minitimeMer 16 Déc - 23:42

What's up Bro ?
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Il regarda son frère se donner en spectacle et se redressa, restant de marbre face à la torture de se dernier. Il commençait a en avoir marre de ce petit jeux et comptait toujours chaque secondes qui s'écoulaient en esperant que cela passerait plus rapidement.

Aaron Weiss
Je ne connais personne de ce nom. Il te reste 10 seconde.


Au même moment, on apporta le journal que le jeune Weiss avait demandé. Il sourit a ce timming parfait puis ce retourna vers le détenu.

[HRP: -2minutes 50secondes.]


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MessageSujet: Re: [1943 - Mi-Décembre] “ Because brothers don’t let each other wander in the dark alone.”   [1943 - Mi-Décembre] “ Because brothers don’t let each other wander in the dark alone.” - Page 2 Icon_minitimeMer 16 Déc - 23:52

ft. Aaron

ft. Arthur

「 Brothers... 」
Il ne connaissait pas Zach. Soit. Et après? Tout cela n'avait de sens qu'en considérant qu'il avait bel et bien bu du veritaserum; fait dont Arthur doutait grandement. S'efforçant à écarter chaque graine de doute semée par le menteur, Arthur entreprit une fois de plus de vider son esprit de la même manière que s'il s'apprêtait à faire face à un legilimens. Merlin! La dernière fois qu'il s'était exercé à cela, il était assis dans le salon privé d'Armin Edelstein et craignait autant pour ses pensés que pour sa vie...
Cette situation n'était finalement pas si terrible.

Il garda le silence pour les dix dernières secondes.
Il avait eu tors d'accepter ce jeu de questions-réponses et, s'il voulait réussir à étouffer les doutes qui l'assaillaient, il fallait qu'il refuse tout net l'idée du veritaserum.
Le veritaserum était faux.
Les réponses étaient fausses.
Les doutes n'avaient pas lieu d'être.
C'était...
Aussi simple que cela...

Arthur compta silencieusement. Dix, neuf, huit, sept, six... Lorsque le gardien ouvrit la porte et déposa un numéro de la Gazette dans les mains du menteur, il venait d'atteindre zéro.

Il garda le silence, obstinément.
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MessageSujet: Re: [1943 - Mi-Décembre] “ Because brothers don’t let each other wander in the dark alone.”   [1943 - Mi-Décembre] “ Because brothers don’t let each other wander in the dark alone.” - Page 2 Icon_minitimeJeu 17 Déc - 0:13

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Dix. Neuf. Huit.
Il gardait le silence.
Sept. Six. Cinq.
C'etait peut être mieux comme ca. Il aura juste a lui tendre le vieux journal. A lui montrer l'ultime preuve de sa franchise. il ne pourrait plus nier.
Cinq. Quatre. Trois.
Mais l'acceptera t'il pour autant ?
Deux. Un.
Qu'est ce qui peut lui certifier qu'il ne va pas le rejeter ? Comme ses oncles, tantes, grands parents, père l'avait fait ? Ils avaient le même sang. au yeux d'Aaron ca ne disait rien. Il se retrouvait dans son grand frère. il s'y voyait et voulait continuer de s'y voir.
Zero.

Il se redressa, ce mit à l'aise, racla sa gorge et secoua la tête. Il soupira en regardant son frère. Il allait s'addressait à un mur. Il fallait se montrer plus doux. Il le savait.

Aaron Weiss
Tu doutes pas vrai ? *silence* Tu te dis que ce n'était pas du veritaserum n'est ce pas ? Tu as raison. Je pensais que j'allais gagner ta confiance. Je n'aurai pas du. Je suis désolé Arthur. Si tu le souhaite... Je te laisse tranquille. Tu peux retourner dans ta cellule. Mais avant.. Je voudrai que tu lises ca, s'il te plait."


Il ouvrit le journal. A une page d'un article a scandale, ou l'on pouvait lire en gros son nom "Aaron Weiss" et toute la tromperie du père des deux jeunes hommes. Son âge figurait. Le nom de sa mère "Agatha Yaxley" celui de son père "Faustus Weiss" leur liaison, la naissance d'Aaron... tout ce petit baratin sur sa vie caché...
Il le tendit au partisan. Il attendis. Attendis qu'il éclate. Son regard ce fit doux, compréhensif.

Aaron Weiss
"Si tu veux pleurer, pleure, si tu veux me frapper, frappe moi, si tu veux que je parte, je m'en vais. Si je suis là... C'est parce que j'avais besoin de te voir. Je pouvais pas continuer a vivre comme ca. Toi et moi... On est pareille. On a vécu des merdes dans nos vie. Surement toi plus que moi... On a détesté la famille... On la haït. Je veux sincèrement t'aider Arthur... Mais pour ca... il va falloir me parler, un minimum. Ce que tu veux. Me faire confiance. un minimum aussi. je peux te parraitre naïf de vouloir construire cette relation fraternelle mais, ca te sauvera.

Il se dit qu'il devait arreter de parler. Juste un peu. Lui laisser le temps de... digérer. C'était dur, il le savait. Il tendit sa main vers le bras de l'homme, voulant le réconforter mais avant une longue hésitation. Il revint en arrière.


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MessageSujet: Re: [1943 - Mi-Décembre] “ Because brothers don’t let each other wander in the dark alone.”   [1943 - Mi-Décembre] “ Because brothers don’t let each other wander in the dark alone.” - Page 2 Icon_minitimeJeu 17 Déc - 1:03

ft. Aaron

ft. Arthur

「 Brothers... 」
Tout était là, écrit noir sur blanc dans les pages de la presse à scandale. La nouvelle n'avait pas dû intéresser grand monde -qui se souvenait encore de cette famille décrépite qu'étaient les Weiss?- mais l'article avait paru. Il était là. Aussi réel qu'Aaron Weiss de l'autre côté de la table.
En une fraction de seconde, la belle carapace mentale d'Arthur s'effondra. Il parcourut l'article sans parvenir à le lire vraiment, ses yeux bondissaient d'une ligne à l'autre attrapant une bribe d'information Agatha Yaxley, un chiffre, un commentaire grivois, une moquerie acerbe du journaliste de pacotille qui s'était fait rapporteur de ragots. Et soudain les pièces du puzzle se mirent en place; l'acharnement de sa mère dont chaque geste, chaque décision était destiné à remporter une compétition dans laquelle il n'avait jamais compris qui étaient leurs adversaires. La facilité avec laquelle son père avait jeté l'éponge et accepté son départ, sans se battre, sans taper du poing sur la table... Comme si tout pouvait encore s'arranger. L'absence glaciale de contact entre son père et sa mère, statues de marbre insensibles et sans amour.

Et s'il était cracmol? - était-ce ce jour là qu'il lui avait révélé la vérité? Sa vie avait basculée sous ces mots, mais il n'avait jamais eu conscience de l'ampleur de leur signification. En une soirée il n'était pas seulement devenu une honte, il était devenu remplaçable.

Arthur remua sur sa chaise. Il aurait voulu se prendre la mâchoire dans la main mais ses poignets, liés à la table par l'intermédiaire des menottes, n'allaient pas si loin. Alors il se contenta de serrer les poings, une main dans l'autre, avant de repousser le journal du bout des doigts.
L'ultime coup de poignard.
Cette famille...
Cette maudite famille...
Aaron parle et Arthur plonge. Dans ses souvenirs. Dans ses émotions. Vingt trois ans. Ils avaient été à Poudlard ensemble, au moins pendant un an. Pendant un an... Comment avait-il pu ignorer l'existence de se frère dans le même château, dans les mêmes couloirs que lui? Il se sentait incapable de le regarder. Aaron Weiss, Aaron Yaxley, s'il le regardait encore une fois c'était fini. Il n'aurait plus d'alternative. Il ne pourrait plus nier. Il aurait un frère. Il aurait perdu le peu de sincérité, le peu de vérité que contenait encore son histoire. Il avait vécu dans le mensonge de Zach, vécu dans le mensonge de Penny, vécu dans le mensonge de son père... Y'avait-il eu un seul instant vrai? Un seul instant?

Il pensa à sa mère, qui avait vécu avec l'humiliation et la honte de ce secret sordide. Il pensa à sa dévotion envers lui, sa froide et cruelle dévotion mue par le besoin, la nécessité, de tenir tête face à cette deuxième famille contre laquelle père aurait pu les échanger, s'il leur arrivait de faillir. Et il avait failli. Il avait failli à sa mère. Et aujourd'hui, il avait un frère. Aujourd'hui, elle et lui, ils étaient fichus.
Pour la première fois depuis l'enfance, il ressentit le besoin de la serrer dans ses bras.

« Je saurais pas dire si j'ai passé ma vie à poursuivre notre famille, ou à la fuir. A me plier à ses exigences ou à les refuser. A l'aimer ou à la haïr... »  Le bilan atterrant de sa vie lui arracha un sourire désespéré; « 'Jamais réussi à partir. 'jamais réussi à l'endosser. Putain... »  Un silence consterné. « Et j'ai un frère...? »  

Il leva les yeux vers Aaron Weiss, la question transparaissant dans tous ses traits. Trop abasourdi pour y croire. Trop naïf pour en douter.

« Ça nous fait une belle jambe de nous rencontrer maintenant. C'est comme se rencontrer sur notre lit de mort. »  

Parce qu'Azkaban, c'est la fin. Azkaban, c'est la douleur. La démence. La fin. J'ai un frère. Aaron Weiss, c'est cette étrange possibilité, au crépuscule de ta vie, qui te rappelle à quel point t'es passé à côté de tout. Ce nouveau chemin possible que vous ne pourrez jamais explorer.
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MessageSujet: Re: [1943 - Mi-Décembre] “ Because brothers don’t let each other wander in the dark alone.”   [1943 - Mi-Décembre] “ Because brothers don’t let each other wander in the dark alone.” - Page 2 Icon_minitimeDim 20 Déc - 0:44

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Il resta a fixer son frère avec douceur, le temps pour ce dernier de s'en remettre, de dire quelques choses.  Il observait chaque réaction du détenu, se demandant ce qu'il pouvait ressentir. Il savait ce qu'il pouvait ressentir, de la colère ? De la honte ? Une certaine trahison venant de sa famille ? Qu'importe, les faits étaient la maintenant. Ils ne pouvaient plus revenir en arrière.

Il s'enfonça dans sa chaise, et attendit. Une boule se formait au niveau de la gorge en entendant Arthur. Rien de ce que disait son frère, Aaron l'avait imaginé. Non, ca ne devait pas se passer comme ca. Il resta bête a le défigurer de la sorte, son doux regard se changea en une expression indescriptible. Sa machoire se contracta, ses yeux se firent plus perçant, sa respiration s'accelera.  Il le sentait, il allait rentrer dans une colère noire, il voulait lui cracher les mots les plus affreux aux visages pour se sentir mieux. Il voulait lui foutre des baffes, lui lancer un sortilège impardonnable, lui tordre le cou ou lui briser la nuque.

Mais il ne bougea pas. Il baissa la tête, comme pour cacher son regard de fou. S'énerver ne servait a rien. Il fallait continuer le dialogue, de la façon la plus... calme possible. C'est ce qu'il se dit. Il fallait se montrer plus altruiste, plus compatissant.
Mais il n'y arriva pas.

Les derniers mots de son frère ainé était comme un poignard en pleins coeur, l'ultime blessure qui entrainera le jeune vers le chemin de sa vengeance, et de la mort.

Qu'avez t il en tête en venant ? Toute sa famille, aussi bien du coté Weiss que Yaxley l'avait rejetté. Personnes n'avaient jamais aimé Aaron. Même sa mère lui en voulait de lui avoir procurer une vie pareille. Il n'y avait eu que James dans sa vie. Et il n'était pas de sa famille. Personne de son sang ne l'avait jamais reconnu a sa juste valeur. Son père, ne voyait qu'un enfant de trop, un enfant de change. Alors pourquoi cela aurait été different avec Arthur ? Qu'imaginait il ? Arthur restait un Weiss. Aucun Weiss n'aimait Aaron.
Il déglutit.

Aaron Weiss
"Oooh arrêtes. Tu vas m'faire pleurer."

Il releva la tête, affichant son air le plus sombre. Rien ne pouvait décrire la rage dans ses yeux. Il ne souriait pas, il avait une attitude froide et calme, trop calme. Seul sa voix le trahissait.

Aaron Weiss
"Comme si on se rencontrait sur notre lit de mort hein ? Oh c'est triste ca grand frère, tu as prévu de mourir à la trentaine ? Qu'elle vit de merde tu as en même temps. A coups sur, tu dois juste être un pauvre partisan de pacotille. Tu en as pour quoi, un an ? Même moins si ils comprennent que tu sais rien. Ils te relacherons. Mais si tu tiens vraiment à mourir avant trente ans, ca peut s'arranger tu sais. T'es vraiment... Tu vaut pas mieux que notre père. Tu crois que je suis là pour te prendre par intérêt personnel ? Que j'ai de la chance d'être de l'autre coté de la table ? Que je fais ca pour... je ne sais pas, l'héritage ? J'en ai rien à foutre, des Weiss. Notre père ,n'est qu'un creuvard qui nous a abandonné pour ta mère et toi, la queue entre le jambes. Il se faisait chier avec ta mère, alors il s'est amusé avec une autre qu'il n'aimait guère plus. Tu as tout eu toi. Tout ce que je voulais. Tu crois que c'est qui, dans l'histoire, qui a le plus souffert de tout ca ? Toi ? TOI !? L’HÉRITIER QUI A TOUT EU.


Il grogna, main sur la bouche comme pour s'empecher d'en dire plus. Il ne savait pas quoi faire. S'énerver contre lui, ca n'avait aucun sens. Il resta sans rien dire, tentant de se calmer, essuyant une larme au coin de l'oeil. Il repensait a tout ca, a tout ce qu'il avait vécu en se demandant si ce combat en valait la peine.

Aaron Weiss
"Ce que j'ai voulu faire en venant... Ce que je voulais faire pour toi... J'aurai voulu que quelqu'un le fasse pour moi... que quelqu'un plonge, ses mains dans la crasses, pour que les miennes restent blanches comme neige. Cette main que je te tend, si tu n'en veux pas alors très bien, je la reprend. J'aurai voulu grace a toi, avoir une illusion de vie normal. Espérer que mes enfants aillent voir leurs oncle Arthur, ou que mes neuveux viennent le dimanche. Je suis naïf. Beaucoup trop naïfs. Y a pas de place pour la famille dans ce monde.On va rester seul, toi et moi. J'aurai jamais du venir."

Il soupira longuement. Fermant les yeux il fixa le plafond. Il réfléchi, encore. Qu'allez t il faire ? Il aurait préféré n'être jamais venu, ne jamais s'être présenté devant son frère, qu'il ne soit jamais entré dans sa mémoire.

Sa colère s’apaisa, tout d'un coup. Il était lunatique, bi-polaire et colérique, il le savait. Ses sceaux d'humeurs avaient empiré après la mort de James.

Aaron Weiss
"Arthur... "


Il laissa un blanc, préparant soigneusement ses mots. Son expression n'avais plus rien de dangereux. Une lueur d'espoir dans ses yeux trahissait une nouvelle fois sa naïveté.

Aaron Weiss
"Je suis oubliator de profession. Je peux te lancer une variante d'Oubliette avec une autre baguette que la mienne. Histoire que tu oublies durant... oh allez, disons quelques temps, une partie de ta vie. C'est peut être effrayant, mais si on se rend compte qu'on t'as fait taire, ils n'auront plus aucune raison de te garder. Tu oublieras tes semaines d'attentes au ministère, tu oubliera tes amis partisans, et tes supérieurs et... tu oublieras que je suis venu te rendre visite aujourd'hui. Ta mémoire reviendra petit a petit, mais elle mettra du temps."

Il ne prit pas d'attendre la réponse. Il se leva. Il se leva et fixa froidement l'homme en face de lui. Il sorti sa baguette, comme pour faire pression. Il n'allait pas le faire maintenant. Il voulait qu'Arthur lui réponde, il voulait qu'il réponde à tout.


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MessageSujet: Re: [1943 - Mi-Décembre] “ Because brothers don’t let each other wander in the dark alone.”   [1943 - Mi-Décembre] “ Because brothers don’t let each other wander in the dark alone.” - Page 2 Icon_minitimeMer 30 Déc - 4:18

ft. Aaron

ft. Arthur

「 Brothers... 」
L'amertume d'Aaron Weiss ressemblait à une vieille amie qu'Arthur et lui auraient eue en commun. Le détenu, rendu hagard par la révélation qu'il venait de recevoir, écoutait avec un étrange sentiment de nostalgie la complainte de ce frère qu'il ne connaissait pas. Son discours ressemblait aux paroles désespérées qu'il avait pu tenir, parfois, lorsque l'alcool lui dénouait la langue et que Zach était là pour l'écouter. Il avait peine à croire que cet homme et lui partageaient le même sang, mais chaque nouvelle exclamation venimeuse l'en persuadait un peu plus. Ils avaient enduré, chacun à leur manière, cette étrange maladie qu'était la famille Weiss.
Dans leur sang, les mêmes stigmates.
A cet inattendu sentiment de proximité succéda une envie difficilement répressible d'éclater de rire. L'héritier qui a tout eu. Arthur serra les dents pour ne pas laisser cour à cette pulsion impromptue mais ne pu retenir le sourire désespéré qui lui étira les lèvres. Il détourna les yeux de l'homme qui l'appelait frère, fixant le mur un instant. Gris et froid. Comme cette maison dans laquelle il avait grandit.
Une carcasse habitée de charognards.

Son cœur se serrait, à écouter Aaron s'épancher plus encore et il garda les yeux fixés sur l'angle inférieur du mur en s'efforçant de repousser les souvenirs qui s'accumulaient sous son crâne. Un recoin indiscipliné de son esprit s'acharnait pourtant à fouiller dans sa mémoire, inlassablement. A y dénicher les plus insidieux incidents, les plus petits fragments de son enfance dans lesquels il cherchait frénétiquement l'ombre de ce frère absent. La détresse de ma mère. C'était le témoignage le plus flagrant de l'existence d'Aaron. Ce combat incessant qu'elle avait mené pour qu'Arthur brille parmi les siens. Un combat qu'elle avait mené avec tant d'acharnement qu'elle en avait épuisé son fils à la tâche. Physiquement. Mentalement. Jusqu'à ce qu'il craque... Des paroles qu'il n'avait pas comprises. De la part de ses parents. De la part des portraits de ses ancêtres; Dire que je me suis fait peindre pour pouvoir assister à cette déchéance! ... Au bord de la crise de nerf, le visage figé, Arthur passait en revue les centaines de visages croisés à Poudlard, à la recherche de cet enfant de onze ans qu'il avait fatalement croisé. Cet enfant de onze ans qui partageait son sang.
Et puis il ferma les yeux, ordonnant à son esprit de se taire.
De le laisser en paix.

... Merlin... Les Détraqueurs allaient recevoir un putain de festin.

« Je peux te lancer une variante d'Oubliette avec une autre baguette que la mienne.  »

Comme cela semblait simple lorsqu'il en parlait! Un Oubliette et il n'aurait plus rien à craindre du veritaserum ou des legilimens du ministère. Un Oubliette et même les Partisans lui ficheraient la paix. Un Oubliette et il n'aurait plus rien à rabâcher, dans sa cellule, plus rien pour se tenir éveiller la nuit, ou alimenter ses cauchemars.
... Pourquoi la vision de cette baguette le révulsait-elle autant? Pourquoi un frisson glacé, dans son échine, lui hurlait-il la présence d'un danger?
Il avait souhaité -vraiment souhaité!- cet Oubliette qui le délivrerait un instant pour le plonger dans un paisible état d'inconscience, mais à présent qu'Aaron lui offrait cette échappatoire, la vérité lui sautait à la gorge.
Il ne voulait pas oublier. Il ne voulait pas.

Il avait tué cet homme.
Il avait marché parmi les Partisans.
Il avait été dupé et trahi.

Lorsqu'on viendrait le chercher, dans sa cellule, pour le livrer aux Détraqueurs... Il voulait se souvenir de chaque instant pour lequel il allait payer.

C'est à cette pensé, finalement, que sa vision se troubla.

« Non. Il faudrait effacer des années de ma mémoire pour me disculper efficacement. Des dizaines de personnes.»  

Dans quelle mesure Aaron pouvait-il travailler à l'aveugle? Il pouvait effacer la dernière année de sa vie d'un mouvement de baguette, mais il n'effacerait pas Will. Il n'effacerait pas Murphy et Regis Conley. Des dizaines de détails demeureraient solidement encrés dans son esprit, ne pouvant être délogés à moins que l'Oubliator ne se laisse guider vers eux. Arthur ne considéra pas une seule seconde cette possibilité. Il ne guiderait pas la main de son frère au milieu de ces souvenirs répugnants. Pas même pour y foutre le feu.

« J'apprécie ton offre Aaron, vraiment. C'est impossible. Tu creuserais de tels gouffres dans ma mémoire que les aurors finiraient forcément par tomber dessus. J'ai pas reçu beaucoup de visites dernièrement; baguette ou pas, ils finiront forcément par tourner leurs soupçons vers toi. »  

Et tu ne tombera pas.

« Et en toute honnêteté... L'idée de me complaire dans l'ignorance me répugne. »  

Pas maintenant. Pas maintenant, lorsque tous les masques tombent. Zach est un traitre. Mon père est un connard. Conley m'a abandonné. Edelstein s'est joué de moi. Je ne veux pas l'oublier.
Même si la vérité est hideuse, vue en face...
J'ai un frère.

« Y'a juste des choses que t'as pas le droit d'oublier.»  

Son sourire lui fit si mal qu'il le ravala aussitôt. Il revoyait cette femme, inconsciente, assise sur un banc. Ses pieds chaussés de pantoufles enfoncés dans la neige. L'odeur de la fumée tandis que la maison brûlait à dix mètres de là, en emportant les cadavres de son frère, de son époux...
Qu'était-elle devenue, cette femme?
S'était-elle réveillée avant l'arrivée des aurors?
Avait-elle couru parmi les décombres? Avait-elle plongé ses mains dans la cendre, jusqu'à déterrer le crâne de ces hommes qui avaient compté pour elle? Avait-elle hurlé à en perdre la raison, ou gardé le silence, frappée par l'horreur? Combien de fois l'avait-elle maudit? Lui? Foster? Sans connaître leurs noms, avec quelle force les avait elle haï?
... Il n'avait pas le droit d'oublier.

Sa vision était toujours aussi trouble, mais Arthur se félicita de ne pas sentir une seule larme couler sur ses joues. Une pointe d'orgueil qui lui arracha un rictus amer.

« Un frère... » Il se concentra sur le visage d'Aaron, sur ses traits familiers et étrangers tout à la fois. « C'est moins une famille qu'une lignée, que l'on partage. Des centaines d'étrangers liés par un sang aussi pur que s'il avait coulé dans les veines de Merlin en personne. » Un arbre alimenté de sang et de mensonges. « Je me demande s'il t'a réservé une branche, juste au cas ou... Il doit être en train de la faire broder sur la tapisserie à l'instant où l'on parle. Juste a côté du portrait cramé qui accompagne mon nom.» Un silence. Même s'il s'accroche à sa colère, il sait bien qu'il retournera dans cette maison. Il s'y est trop blessé pour pouvoir la quitter. « Si je dois avoir un frère, j'aimerais que ce soit pour une autre raison. Pas à cause d'une branche sur une tapisserie défraichie. »

Il voulut poursuivre, ne sut que dire, demeura silencieux un instant de plus...

« Parle moi de toi. Baisse cette baguette, putain! Donne moi une chance de te rencontrer avant de vouloir disparaître à nouveau. »

Il avait eu  un frère, une fois. Zach. Si Will était là, il n'en finirait pas de le mettre en garde contre ce remplaçant sorti de nulle part. Mais Will n'était pas là, et de toute façon, Arthur n'avait jamais écouté un seul de ses conseils... Irrécupérable.
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MessageSujet: Re: [1943 - Mi-Décembre] “ Because brothers don’t let each other wander in the dark alone.”   [1943 - Mi-Décembre] “ Because brothers don’t let each other wander in the dark alone.” - Page 2 Icon_minitimeSam 9 Jan - 0:15




Because brothers don’t let each other wander in the dark alone.





Son idée sonnait comme futile et stupide. Il ne savait rien de lui et il ne pouvait pas effacer la mémoire des gens comme ca. Sur des moldus, aucun soucis, sur un sorcier dont on ne sait rien... C'était plus délicat. Il n'avait pas relevé le sourire moqueur de son frère pendant qu'il parlait. Son sourire avait disparut et alors qu'il cherchait à aider cet homme condamner pour Azkaban qu'il appelait "frère" le souvenir douloureux de sa promesse de vengeance lui revint en mémoire.

James...
Tout en fixant les cheveux de l'homme en face de lui, les images lui revint en tête. Des images affreuses. Le corps inconscient de son ami, cette femme devenue amnésique après l’agression. Il se mit à comprendre alors les paroles d'Arthur. Il y a effectivement certaines choses qu'on n'avait pas le droit d'oublier. Son orgueil lui interdit de montrer un nouveau signe de faiblesse au prisonnier. Il s'était, à son gout, bien assez ridiculiser comme ca.

Si il avait oublier James... Oh, quelle belle vie il mènerait tout de même. Il serait heureux d'être chef de brigade pour son jeune age. Il serait heureux de rendre sa mère fière de lui. Il serait heureux d'être un Weiss même. Il serait heureux d'être là... Mais à quel prix ? On aurait effacé non pas dix ans comme l'ainé Weiss mais toute sa vie. Il aurait du vivre sans savoir qui il avait été et il se connaissait, l'ignorance l'aurait rendu fou.
Il n'avait plus envie.

Il fixait le détenu d'un regard froid et méprisant tout en rangeant sa baguette dans sa poche et leva le menton pour que son regard atteigne le plafond. A quoi bon se battre. Tout ca ne rimait à rien. Son coeur se serra et il essaya de taire le souvenir de James qui hurlait dans son esprit. Il ferma les yeux, espérant pouvoir vider sa tête. Il se rassit, écoutant à moitié ce que ce frère avait à dire maintenant. Son regard s'abaissa pour fixer la vieille table ou on les avait installé et pendant qu'Arthur parlait, inconsciemment son jeune frère se caressa la nuque.

Parler de lui hein ?
Ca sonnait presque faux. L'oubliator en cet instant n'avait rien à dire. D'ailleurs si on était là, ce n'était pas pour causer de sa petite personne. Bien qu'il était parfois obligé de se mettre en avant, à cause de son boulot ou simplement pour faire bonne figure, il haïssait l'attention. Il aimait l'ombre, pendant qu'un autre brille à sa place... avant c'était comme ca, et c'était très bien. Si on ne le forçait pas ce n'était pas quelqu'un de bavard, si il pouvait éviter de sortir il le faisait, si il pouvait éviter les doux rayons chaleureux de la lumière du jour et restait là ou on ne pouvait pas le voir dans l'obscurité et le froid, il y resterait.

Mais depuis qu'il été revenu à Londres c'était ainsi. On lui demandait de se mettre en avant, tout le temps, sans que lui même ne sache trop pourquoi. Aaron Yaxley n'avait pas vraiment d'importance, pourquoi cela aurait été différent pour le Weiss ?

Ses mots avaient du mal à sortir. Aaron se rendit compte comme c'était dur maintenant de se confier à quelqu'un dont on ne connaissait absolument rien si ce n'est le nom. Pour Arthur aussi ca devait être délicat... Pourtant cette situation des plus atypiques ne faisait que commencer...

Il râla. Un peu nerveusement, comme pour se détendre. Il n'avait pas l'habitude de râler mais bordel comme ca pouvait être bon par moment. Il fixa Arthur, observa chacun de ses traits attentivement... La ressemblance n'était pas flagrante mais la mâchoire, leur mâchoire... Ce regard que les deux Weiss adopté par moment... C'était des frère. C'était son frère en face de lui.

Il avait besoin d'y croire, juste de croire, d'espérer qu'un jour l'homme en face jouerait avec lui cette comédie, sans savoir la raison. Il s'accrochait à cet espoir, à cette possibilité sans savoir ou elle le mènerait.


Aaron Weiss
"Je n'ai pas grand chose à raconter. Ce n'est pas vraiment le lieux.. Apres je doute qu'on te fasse sortir pour aller boire une bière alors ...Tout ce que je peux te dire c'est que je suis ton.. enfin ouai. J'existe. J'en suis presque navré pour toi... J'ai horreur de parler de moi. J'ai horreur de parler tout court en fait. j'Fais un effort monstre pour pas me terrer dans un silence qui te mettrait mal à l'aise."

Son langage était bien plus familier, il n'y prêté plus attention. Sa langue se dénouait presque mais il fit attention. Il n'était pas naïf au point de déballer toute sa vie à cette homme. Son regard examinait toujours le visage d'Arthur Weiss et il arrivait à l'oubliator de fixer l'instant d'une ou deux secondes l'homme dans les yeux. Son regard était confiant, Aaron était un peu trop calme. Il réfléchissait, du moins c'est l'impression qu'il donnait.

Qu'est ce qu'il devait lui dire ?
En vrai il avait pleins de chose à dire, à raconter. Un frère c'était fait pour ca. Un grand frère devait guider le petit vers la bonne voix... Ou du moins lui évité de tomber dans des troues ou ce derniers c'est cassé la gueule et ouvert le crâne. Il voyait bien qu'Arthur était du genre à s'être ouvert le crane. Lui aussi c'était ouvert le crâne, il se l'était même explosé.

Toi aussi non ?
Inconsciemment il posa une main sur ces bandages à sa nuque. Ils étaient d'un blanc terne et avait besoin d'être changé. Il fixa le mur tout en appuyant sur cette cicatrice encore douloureuse autant émotionnellement que physiquement. La lui retirer maintenant, c'était comme lui retirer un bras. Non décidément il ne pouvait pas...


Aaron Weiss
"Tu n'as qu'a commencer Arthur. Dis moi  quelque chose sur toi, je te donne quelque chose sur moi en retour. Donnant donnant. Avant de disparaître... Donne moi un bout de ta vie, allez. Je te l'échange contre la mienne. Pas sûr que ca en vaille le coup cela dit."



Au moins il pourra contrôler ce qu'il allait dire.  Si Arthur lui avouait une quelconque implications sur es partisans, il n'aura qu'a parler de son passé de mage noir. Ca semblait être la seule idée potable qu'il avait eu depuis qu'il était dans cette salle.

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A Griffith Weiss
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MessageSujet: Re: [1943 - Mi-Décembre] “ Because brothers don’t let each other wander in the dark alone.”   [1943 - Mi-Décembre] “ Because brothers don’t let each other wander in the dark alone.” - Page 2 Icon_minitimeDim 28 Fév - 23:23

ft. Aaron

ft. Arthur

「 Brothers... 」
Était-ce injuste de sa part de réclamer une telle confession à cet homme qu'il ne connaissait pas? En un autre lieu, à un autre moment, cela ne lui aurait même pas paru envisageable; quelque chose, respect ou pudeur, le tenait à l'écart de ce genre d'intrusion. Il ne voulait pas savoir ce que dissimulait le passé d'autrui, tout comme il ne voulait pas que l'on fouille le sien. Mais les choses étaient différentes à présent. Tout était différent à présent.
Il était en cage pour un mois, un an, pour toujours- il était en cage et sa seule certitude était que son esprit ne survivrait pas aux barreaux. Son esprit n'y survivrait pas. Les Détraqueurs... Il fouilla un instant dans sa conscience à la recherche d'un motif quelconque de se battre- d'une lueur d'espoir qui lui donnerait de la force... mais ne trouva rien. Sa combativité était morte, étouffée par le reflux des secrets qui avaient bercé sa vie jusque là. Comme un poisson hors de l'eau. Il ne restait pas un seul mensonge pour lui donner du courage. Il était désespéré, en ruine et n'avait plus foi en rien. Il attendait, passif, résigné à cette fin humiliante qui l'attendait à Azkaban, dans une cellule à son nom.
Alors pourquoi aurait-il eu, aujourd'hui, le moindre respect pour l'intimité de cet homme? Pourquoi aurait-il eu la moindre réserve?
Ce salopard -ce frère?- débarquait un beau jour dans son couloir de condamné et il osait -bâtard!- le tirer de sa torpeur. Il l'éveillait alors qu'il aurait dû dormir. Il l'appelait alors qu'il aurait dû sombrer dans l'oubli... Il lui donnait de l'espoir -salaud!- il s'évertuait à lui en donner. Et lui, l'idiot, se laissait avoir...
Non, il n'éprouvait aucune gêne à creuser dans le passé de cet homme pour le mettre à nu. Il s'y attelait presque autant par besoin de cet amour fraternel dont Zach l'avait brutalement privé, que par malveillance.
Il voulait un frère.
Il voulait lui faire payer. Il voulait lui faire payer pour le cruel espoir qu'il venait d'éveiller en lui.

« T'es un putain d'escroc. Des bouts de mon passé contre des bouts du tien? C'est pas équitable. » Le passé c'est tout ce qu'il me reste... « Tu rends ça ridiculement compliqué de te faire confiance. »

Mais il voulait lui donner une chance, malgré tout. L'espoir. L'espoir, ce putain d'ennemi insidieux...
Et une partie de son esprit s'évertuait à jouer la prudence; et s'il n'était pas celui qu'il prétend être? Et quand bien même? S'il était juste ici pour te faire parler? T'arracher des informations?
Arthur s'accorda un instant pour jauger l'homme en face de lui. Il avait envie de lui faire confiance. Il avait envie d'y croire.
C'était un jeu bien cruel pour qui marchait vers sa fin.

« Tu dis que c'est pas le lieu pour se raconter quoi que ce soit mais en toute franchise, je crains fort que ce soit le lieu le mieux approprié qu'il me sera donné de voir pour les prochaines années. C'est probablement le meilleur moment aussi; une fois qu'ils m'auront emmené à Azkaban, il restera plus grand chose de ton frère à quoi t'adresser. »  

Il parlait aussi calmement que possible pour étouffer l'angoisse que ces mots faisaient croitre en lui. Il avait la trouille, ô Merlin il avait vraiment la trouille! Il ne voulait pas finir la bave aux lèvres, délirant, roulé en boule dans une cellule gelée, pleurant et gémissant comme un enfant apeuré. Cette fin humiliante le terrifiait au delà de tout, mais il l'aborda malgré tout avec dignité -lui sembla-t-il-. Sa voix était restée ferme, ses doigts avaient à peine tressauté... Il avait bien senti ses lèvres trembler dans une grimace souriante mais il avait sauvé la face -c'est du moins ce qu'il se répétait en poursuivant son discours.

« Pour autant que je le sache, ça peut advenir d'un jour à l'autre. Mon transfert je veux dire. Azkaban.»  

Merlin que ce mot pesait lourd sur ses lèvres!

« Ça fait un an que j'en suis sorti, mais parfois, en me réveillant, je crains d'y être encore. Je peux te parler de ça: la première heure en sortant d'Azkaban...
On est venu me chercher dans ma cellule et je crois bien avoir supplié qu'on m'y laisse. Les pensés heureuses n'existent pas là-bas, je ne sais plus trop ce que j'imaginais, pour être honnête. J'étais pathétique et misérable et quoi que ces hommes eussent en tête, ça ne pouvait être qu'une torture de plus. Je me suis débattu, et puis j'ai cessé de remuer une fois sorti de ma cellule et je me suis laissé trimbaler au gré des couloirs. Quand ils ont ouvert la porte et que le vent m'a frappé le visage, j'ai eu un haut-le-cœur. Le genre qu'on a avant de vomir. On s'éloignait des Détraqueurs et je redevenais doucement un homme. Une fois au large, on a transplané - j'ai vraiment vomi cette fois-là - et on est arrivé au Ministère. Y'avait plus un seul Détraqueur à des lieues à la ronde cette fois ci, et j'ai respiré comme si c'était la première fois. Mon esprit est sorti de la brume petit à petit pendant qu'on me déclamait mes droits et un tas de consignes que j'écoutais pas.
Ils m'ont rendu ma baguette...
»  


Un sourire radieux lui fendit le visage sans qu'il ne puisse rien y faire. Aucun mot n'aurait pu expliquer à son frère l'émotion qui l'avait étreint alors. Ce brusque retour à l'humanité. Ce brusque retour de lui-même. De la folie à l'humanité. De la bête au sorcier.

« J'ai remis les vêtements que je portais le jour de mon incarcération et qui étaient devenu trop grands. On m'a largué dans le hall du Ministère et je suis parti en titubant comme un pilier de bistrot.
»


Un nouveau sourire lui fendit le visage, aigre et accompagné d'une flamme furieuse dans son regard.

« J'ai pas mal erré et puis j'ai voulu trouver Zach, mais j'ignorais s'il était encore en prison ou si on l'avait relâché en même temps que moi. Il y a sûrement jamais foutu les pieds. De toute façon, je savais pas où il habitait. J'ai bu du whisky dans un bar du Chemin de Traverse et je me suis endormi sur la table... »

Tout juste assoupi en fait- et puis il avait rendu visite à Murphy Conley, en qui il avait une aveugle et totale confiance. Mais ce nom de pouvait pas franchir ses lèvres, pas ici, alors Arthur mit fin à son récit et fit signe à Aaron Weiss de prendre la parole à son tour.
Il s'en était bien sorti, songea-t-il. C'était un bon souvenir à partager avec un frère; un souvenir qui comptait. Un souvenir qui brûlait encore dans sa poitrine comme s'il pouvait encore sentir le whisky lui dévaler l’œsophage.
Et c'était un souvenir sûr. Pas de nom. Pas de lieu. Pas de risque. Rien que le bureau des aurors ne sache déjà.
Un souvenir sûr qu'il pouvait servir à cet inconnu qui s'appelait son frère.

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MessageSujet: Re: [1943 - Mi-Décembre] “ Because brothers don’t let each other wander in the dark alone.”   [1943 - Mi-Décembre] “ Because brothers don’t let each other wander in the dark alone.” - Page 2 Icon_minitimeMer 3 Aoû - 5:01




Because brothers don’t let each other wander in the dark alone.







Il eu un petit rire. un Escroc ? Peut être. A bien y réfléchir c'en était surement un. James l'avait gentiment surnommé "Le charlatan" parce qu'il arrivait toujours à obtenir ce qu'il voulait par son parlé délicat et émotionnel. De grand discours pour ne pas se prendre d'heure de colle, de grandes tirades pour louer un service ou un bien. Puis avec son petit air inoffensif, autrefois cela fonctionnait pas mal.

Mais là c'était différent. Il n'avait pas envie de faire semblant comme les autres fois et il aurait beau raconter n'importe qu'elle histoire émotionnellement bouleversante qu'il aurait inventé, jamais ca n'aurait eu autant d'impacte que le récit du partisan. Parce qu'il le disait avec ses tripes.

C'était vécu, Aaron fixait son frère, puis la table, honteux de ne pas pouvoir comprendre sa douleur... une boule dans la gorge s'installa, e plus jeune Weiss essayait de l'extraire avec quelques inspirations fortes mais rien n'y faisait. C'est pas une vie ça...

Il serra le poing et dégluti. Alors c'est ca qu'on fait à Azkaban ? On vous enterre, on vous jette dans le froid et on vous crève a petit feux, avec des détraqueurs comme seule compagnon ? On vous laisse perdre la boule seule, sans vous donner une deuxième chance de vous racheter. Comme si vous n’étiez plus un homme.

Puis ces chiens vous reprennent et si vous avez la chance d'être encore vivant et à peu près dans les normes psychologiquement parlant ils vous jettent comme une bête de foir au beau milieu du ministère, afin de montrer au grand jour ce qui arriverait aux peuple si l'on venait défier l'autorité. On vous humilie publiquement. On joue avec vous jusqu’à l'usure, on vous presse comme un citron et quand il n'en reste plus une goûte on vous balance.

Cette justice le dégoutta un peu plus, chaque jour. Puis il se rendit alors compte et se fut la chute émotionnelle pour le faux Albinos.
Ce traitement que ce mage noir avait subit, il en était ressorti lui. Mais pas James, et rien qu'en écoutant le récit, cette boule dans la gorge se perça et transperça directement l'aorte, comme un pieu dans le cœur.
Il aurait presque demandé à son frère d’arrêter là, mais après le temps qu'il a fallut pour que ce dernier s'ouvre à Aaron, ca serait comme l’hôpital qui se fou de la charité.

Il attendu en silence, se détestant un peu plus chaque seconde. Il avait été lâche. Il avait abandonné la seule personne qui ne l'aurait jamais abandonné pour ne pas mourir. Il se détestait, il aurait voulu mourir et partir à Azkaban pour lui. La bas il aurait peut être croisé Griffith. Il aurait compris et même si la prison l'aurait endurcit, il aurait toujours son ami et pas ce sentiment affreux d'être une sous merde.

Il retint comme un semblant de larme, mais ne broncha pas. Le visage dur, fermé, c’était une torture mais elle lui était nécessaire. Il fallait qu'il s'inflige ça pour réaliser sa lâcheté. Pour qu'il puisse les buter. Tous. Quitte à  y passer. Quand il repense qu'on l'avait mis chez les jaunes à Poudlard sous le signe de la loyauté... Il était pitoyable.

"... Je savais qu'Azkhaban c'etait horrible... mais... putain."
Vallait mieux rien dire. du moins pas trop. Ca servait à rien de dramatiser sur son sort, alors il se la ferma. Puis il fallait réfléchir a ce qu'on pouvait dire. La vie du petit Aaron parraissait tellement plate par rapport à ca.
Il ne pouvait rivaliser avec son frère qu'en lui racontant le jour ou il à été lache.
Mais il ne pouvait pas.

" C'est cette justice de crevard qu'on devrait abattre. Je vais pas dire que tu devais être un enfant de coeur mais. Personne mérite ca."
Pas parce qu'on les écoutaient surement, non, ca il n'en avait rien a foutre. Mais parce qu'il ne pouvait simplement le dire à personne. Peut être un jour, sur son lit de mort, ou si l'alcool vint lui démêler la langue sans qu'il s'en rende compte.
Mais pas aujourd'hui.

"Des souvenirs comme les tiens... a vrai dire j'en ai pas des masses. mais il y en a quelques un qui me trottent encore dans la tête."
Il plaça ses mains sur la table, ne sachant pas trop quoi faire avec. Il fouilla. Quelques choses qu'il l'avait marqué, quelque chose qui l'avait forgé.

"Je peux te raconter... Les mois, les premiers mois ou je me suis rendu à Berlin puis là bas... il y a 4ans de ça."

C'était un bon souvenir. Le seul qui ne contenait pas James, ou du moins qui pouvait ne pas trop l'impliquer.

"Ca peut paraître con comme souvenir. A vrai dire j'en ai jamais parlé à personne. tout le monde sait que c'est horrible mais je pense que, c'est comme pour toi à Azkaban. Les gens savent pas à quel point c'est l'enfer.
Je suis parti avec un ami. On était heureux, deux abruti qui découvraient le monde, ayant gagner leur indépendance à coup de batte par leur mère. J'avais prit un travail dans l'armée du troisième Reich... Une sorte de sous Auror pour moldu quoi. J'étais assez fier de moi. Même si je méprisais les moldus au plus au point, j'avais rien contre eux. Ils faisaient leur vie et moi la mienne. J'avais même trouvé quelques collègues sorciers bien sympathiques aussi. J'étais content, je crois. Du moins j'avais pas encore ces grosses cernes noires sous les yeux."


après tout c'était facile au début.
"Puis après je me suis un peu intéréssé à ce... Furher. J'étais mort de rire. Un moldu qui m'éprisait d'autre moldu parce qu'apparemment il n'avait pas les mêmes croyances ? C'était débile. Rien que croire en Dieu était débile. Et pourtant ce petit moldu pas bien grand il avait tout le pays a ses pieds. Il avait tout. Tout le monde le soutenait, ils le vénéraient comme un dieu. Encore plus fort qu'un partisan du Plus Grand Bien. Ce qui me choquait, c'était de voir des sorciers adhérer à tout ca. A bien réfléchir en fait, ca éliminer des moldus. Donc bon. Quelques pars."
Moins y en a mieux sait après tout.
"Un jour on m'a demandé de rassembler une liste sur Berlin d'enfants handicapés. Apparemment il y avait des projets de tester des trucs... enfin j'avais pas compris. Puis après bah... J'ai fini par comprendre. Il les gasent. Puis ils te demandent tout sourire de leur retirer leurs affaires, vêtements, parce que ca peut servir. Je crois que ce jour là ce qui m'avait vraiment marqué c'était d'avoir retrouver une baguette dans la poche d'un petit de pas plus 13 ans."


C'était sans doute le seule petit qui l'avait profondément choqué. Parce que le reste, certes c'était triste et éprouvant, et ils ne méritaient surement pas ça, mais c'était des moldus.

"Puis ensuite il m'ont envoyé dans une sorte de prison. Ils ont appelé ça un camp d'extermination. Le titre annonçait le tout. Je savais que j'allais croiser des jeunes sorciers en train de crever la gueule ouverte à cause d'un fou mais tant pis. La prime était tellement importante que je ne pouvais pas me permettre de refuser... Ni mon ami.
C'était un peu a en devenir fou. Parfois la nuit j'entend encore leurs hurlements dans ma tête. Mon ami lui devait les envoyer dans les douches. Les douches c'était le gaz. On leur faisait croire qu'on allait les laver, ensemble. Puis au final on lançait le gaz. Combien j'ai tuer d'homme comme ça ? trente, cent cinquante peut être même mille. Je crois que c'est ce jour ou je me suis vraiment mit a les détester. J'étais presque heureux de leurs sors. Et ce Hitler qu'ils vénéraient tant était pour moi la preuve et l'unique que les moldus ne pouvait en aucun cas gouverner. On ne peut être qu'inferrieur quand on sait pas voir les tyrans."


A bien y réfléchir c'était a ce moment que James et lui avaient ouvert les livres de magies noires.

"On en est pas ressorti indemne de ça. même si vous êtes de l'autre coté, que vous risquez rien, même si on les considère comme inférieur... c'est pas humain de pas ressentir quelques choses. Et ces sorciers qui se perdaient en route et finissaient le corps brulé par les toxines... c'était pas humain. Ce jour là j'ai compris. La justice, la politique, les codes. C'est juste une mauvaise blague. On se sert de vous puis on vous basarde à la première alarme ou pour contenter la foule. La moralité... Dès qu'il y a un p'tit coup dur. Qu'est ce qu'ils font ces civilisés irréprochables ? Ils se bouffent entre eux."
Il se remit droit sur sa chaise en soupirant.

"à toi."

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MessageSujet: Re: [1943 - Mi-Décembre] “ Because brothers don’t let each other wander in the dark alone.”   [1943 - Mi-Décembre] “ Because brothers don’t let each other wander in the dark alone.” - Page 2 Icon_minitimeVen 5 Aoû - 0:16

ft. Aaron

ft. Arthur

「 Brothers... 」
Il s'était préparé à bailler ouvertement durant le discours d'Aaron Weiss et à manifester son déplaisir avec ostentation, mais le récit de son frère supposé le cloua sur place. Il crut d'abord que l'autre se moquait de lui mais réalisa bien vite, à la ride soucieuse qui barrait son front, que les souvenirs étaient encore frais dans l'esprit de l'oubliator. L'incrédulité interrompit sa respiration alors que les révélations d'Aaron jetaient le trouble sur son esprit en état de choc.
C'était donc à cela que ressemblait la guerre qu'avaient mené les moldus pendant les cinq dernières années? La folie de leurs actes le laissa muet, l'esprit rempli de nouveaux sujets de réflexion et d'inquiétude. Tous les discours de race sorcière supérieure qu'il avait pu entendre, ou proférer lui-même, lui donnèrent tout à coup la nausée. Était-ce à cela que menait leur idéologie? A la haine? Au massacre?

Des êtres inférieurs.
Qui pouvait dire qu'il avait tort? Les sorciers possédaient bel et bien des capacités dont les moldus ne pouvaient que rêver. Peu importait l'angle sous lequel Arthur envisageait la question, il était contre nature que la société sorcière se cache et vive dans la clandestinité au milieu d'un monde qu'elle pourrait -qu'elle devrait- dominer. N'était-il pas naturel de rendre leur place aux sorciers? Ne plus vivre dans l'ombre, mais à la tête de l'humanité? Dans une société où les sorciers tels que lui, les sorciers de sang pur, feraient office de noblesse?
Il déglutit en silence sans répondre à l'invite d'Aaron.
Quelle place son monde idéal laissait-il aux moldus et aux sang-de-bourbe?

Inférieur... un être humain pouvait-il vraiment être inférieur à un autre? Le simple fait de se poser la question le révulsa. Non. Non, on ne pouvait pas penser de la sorte mais...
... Que restait-il pour les Weiss, si la magie n'était pas souveraine?
Si leur sang-pur ne valait rien?

« J'en ai assez dit. Et assez entendu. »

Le récit d'Aaron l'avait totalement retourné et Arthur oublia promptement le frère possible qui se présentait à lui pour ne plus voir que le complice. Une chance de sortie.
Il fallait qu'il sache. Il fallait qu'il retrouve Conley, Edelstein... il devait savoir où allait Le Plus Grand Bien. Il devait leur entendre dire que leur idéal n'était pas la domination des moldus, mais la libération des sorciers.
Il ne pouvait pas partir maintenant. Pas avec de tels doutes. Il restait tant à accomplir pour sa Cause!
Il faut que je sache...

« Je ne peux pas te faire confiance. Avant que tu protestes, et si tu as été honnête avec moi, je veux que tu considères avec sérieux ma situation. » Il cherchait quelque chose dans les yeux d'Aaron Weiss, quelque chose qui lui prouverait la sincérité de cet homme... Mais même Zach n'était pas digne de confiance, alors cet étranger...? « J'ai été emprisonné, capturé après que les leaders de ma Cause nous aient livrés en pâture aux aurors du Ministère. Tous sacrifiés pour purger les rangs des sorciers dangereux pour la Cause; des sorciers comme Ziegler, en qui j'avais une confiance aveugle et qui nous a tous trahi... »

Il ne pouvait pas lui faire confiance, pas si vite. Pas aussi facilement.

« Si je veux protéger ce qu'il reste de ma Cause, dehors, la confiance est un luxe que je ne peux plus m'offrir. Elle nous mettrait tous en danger. »

Il baissa les yeux sur ses poignets entravés, affamé de liberté mais craignant de trop y croire. Craignant de s'accrocher à un espoir fantoche.

« Mais si tu veux m'aider, il y a quelqu'un à qui j'aimerai transmettre un message. » Il parlait lentement, mesurant chaque mot. Il ne voulait pas la mettre en danger, mais elle était sa meilleure chance, et s'il devait risquer quelqu'un, mieux valait que ce soit elle plutôt que Will. « Eden Valentyne. » Il inspira un grand coup. « C'est une amie, elle aussi a placé sa confiance en quelqu'un qui n'en était pas digne. Dis lui... Dis lui que nous avons ça en commun. Dis lui que je suis ici. »

Venait-il de lancer le Ministère sur la trace d'Eden? Merlin, s'il lui attirait des problèmes, cette femme aurait sa peau! Il se sentait presque coupable d'envoyer un bataillon d'aurors à la merci de ce cette démone...
Mais peut-être Aaron Weiss disait-il vrai. Peut-être souhaitait-il vraiment lui venir en aide et si quelqu'un était capable de tenir tête au Ministère pour le faire sortir, c'était elle.
Il ne pouvait plus compter sur les Partisans à présent, Aaron Weiss et Eden Valentyne étaient sa dernière chance.

Mince. Cesse d'y croire! L'espoir menaçait de lui exploser le cœur.
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