Lyvie Achenza

Lyvie est connue pour être une petite furie au sang chaud qu'il vaut mieux éviter. La petite anecdote du jour où elle a métamorphosé un 4e année qui la cherchait trop en danseuse tutu lorsqu'elle n'était, quant à elle, qu'en 2e année s'est répandue comme une trainée de poudre, lui donnant une petite (et mauvaise) réputation qu'elle traine souvent derrière elle. Pour sa défense, l'histoire a été largement modifiée au fil du temps et peu connaissent réellement la vérité, que Lyvie ne semble pas vraiment désireuse de défendre, sa renommée de dangereuse lanceuse de sorts lui convenant tout à fait.
Ouvrir une boutique de fleurs magiques. Oui, c'est la vérité.
Lyvie est née d'une mère moldue et d'un père sorcier. Elle a également une jeune sœur nommée Nora qui n'a malheureusement pas hérité de pouvoirs magiques.
Elisabeth était une jeune fleuriste, d'une situation bien trop modeste pour se permettre un mariage fortuné, mais qui possédait néanmoins une bonté et une gentillesse qui égayait ses clients. Esteban, quand à lui, était un jeune sorcier archéologue, « aventurier et explorateur », comme il aimait lui-même le dire, taquin et emplis de courage et de bonne volonté. Il venait d'Italie, avait un accent chantant, un charisme incroyable et de nombreuses prétendantes.

Pourtant, c’est vers Elisabeth que son amour s’est tourné, cette jeune femme qui n’avait pourtant rien pour elle, qui n’était pas une sorcière, qui n’était pas non plus d’une beauté renversante. Mais le sorcier trouva dans son sourire un refuge, un repère, et peu de temps après, il lui déclara ses sentiments. Il fut brusquement renvoyé à la réalité par son dur rejet. Ce n’était pas sa nature de sorcier qui effrayait Elisabeth, ni même cette promesse d’un avenir qui la dépassait, mais bien le fait de se sentir inférieure à toutes les jolies prétendantes du charmant jeune homme : il méritait mieux qu’elle.

Alors, Esteban s’entêta, lui offrit des fleurs, laissa déborder son imagination d’astuces et de stratagèmes pour essayer de capter l’attention de sa douce, allant toujours de plus en plus loin. Ce fut seulement le jour où il lui ramena un jeune sphinx d’Egypte (un vrai), que la demoiselle s’énerva vraiment. Elle était évidemment touchée par ses intentions, me cela la faisait énormément souffrir qu’il se décarcasse autant pour elle. Le jeune homme avait souris, tout doucement, et lui avait pris la main, la menant dans les rues larges, puis les ruelles sinueuses de la belle Londres. Il lui montra la ville telle qu’elle ne l’avait jamais vu, bien qu’en étant native. Il lui dévoila le monde magique qui se trouvait juste devant ses yeux, peuplé d’innombrables personnes aux personnalités différentes. Un an plus tard, ils se marièrent, et naquit Lyvie, une jeune enfant turbulente et pleine de vie.

Elle fut élevée avec un amour envahissant de la part de ses parents, dans une boutique de fleurs (avec un petit sphinx de compagnie qu’ils durent néanmoins renvoyer en Egypte car illégal et faisant une peur bleue à la bambine). Ses dons magiques se montrèrent très tôt, et elle devint très vite une petite terreur sur pattes. Elle grandit, éduquée par son père en matière de magie et par sa mère pour le reste. Très tôt, elle prit goût à la gestion des fleurs et apprit à les différencier, s’en occuper. La magie l’impressionnait beaucoup également, et son père était son héros (surtout quand il faisait exploser des choses, au grand damne de sa femme qui devenait folle de rage). Elle grandit, développant un tempérament brûlant comme la braise et fonceur comme son père.

A onze ans, elle fut envoyée à Poudlard, où elle fut envoyée dans une maison et où débuta sa vie de sorcière, à son plus grand bonheur. Elle est désormais en sixième année, est passée par bien des péripéties et des aventures. Mais qui sait ce que lui réserve l’avenir ?