[Fin Mai] Breath and Life (Lamby Artefact)

∞ Breath and Life

Lamby Artefact

Le 25 Mai 1943, dans la journée.

Peut être que je n'aurais pas dus évoquer ce sujet. Je le prenais avec une certaine légèreté qu'elle n'avait pas la force d'imiter. Je le sentais dans ses regards et dans sa voix. Elle avait toujours était d'une sensibilité surprenante, beaucoup plus que moi, c'est aussi pour ça qu'elle m'était spécial, par moment elle m'apportait un peu d'humanité et d'empathie dont j'avais besoin pour ne pas finir par sombrer dans l'indifférence et la morosité. J'allais finir par détester tout ce qui m’entoure s'il n'y avait pas quelqu'un pour me rappeler que tout ça n'est pas si horrible. Je voulais m'excuser de l'avoir fait pleuré. Elle chassa les larmes d'un revers de la manche avant de ce tourner de nouveau vers moi et de m’entraîner dans une danse folle et libératrice. Elle ne voulais plus y penser, ne plus ce dire qu'elle pouvait tout perdre d'un instant à l'autre, peut être que c'était préférable de croire que tout irait bien, que ces choses là n'arrivent pas vraiment, ou alors, qu'elles n'arrivent qu'au autres.

❝ On a déjà vus beaucoup de souhait devenir réalité. Ne t’arrête jamais d'y croire. Le jours ou toi tu n'y croira plus, le monde seras vraiment fichu.

Si même quelqu'un comme elle perdait espoir un jour, c'est que le monde sera devenus bien trop sombre et qu'il ne restera plus rien de beau ou de joyeux auquel s'accrocher. Pour le moment, j'avais ma famille, et j'avais Lamby. Je tournoyais avec elle et ses rires, encore une fois j'admirais sa capacité à tout effacer, comme si elle laissait tout derrière elle le temps d'une pirouette. Je laissais tout ces soucis derrière moi aussi pour l’accompagner dans cette farandole folle. Je riais toujours à ses sourire, le faisant tournoyer comme un soleil jusqu’à en avoir le vertige.

❝On peut être heureux, quelque part je le suis toujours maintenant. L'amour, l'amitié, toutes ces petites choses qui rendent la vie moins dure. Et puis en toute honnêteté, je ne pense pas que l'herbe sera plus verte ailleurs. Ou que l'on aille, quoi que l'on fasse, est ce qu'on sera vraiment plus en sécurité qu'ici ?

Je la pris dans mes bras quelques instant avant de prendre une grande inspiration. Le monde était ainsi fait, les sorciers seront toujours dépendant des moldu, à leurs mercis, espérant qu'ils ne leurs vienne jamais l'idée de nous éradiquer nous aussi. Je me souvenais maintenant de pourquoi je faisais « tout ça », ma volonté à vouloir prendre parti dans ce conflit pour que les choses changes, et qu'elles changent en notre faveur même si cela voulait dire : ce montrer sans pitié. Après tout, nous n'étions pas plus extrême qu'eux, et tout ceci était motivé par des intentions justes et honorable. Voilà être en sécurité, vouloir être certain que jamais ils viendront exercer une justice sur le monde sorciers, sous prétexte que nous somme dangereux parce que nous somme différents.

❝Ne t'en fais donc pas, tu sais, il y a des gens qui travaillent sans relâche pour que ces choses horribles n'arrivent jamais, que ça ne nous arrive jamais. Même si beaucoup ne semblent pas ce rendre compte de cette réalité, ou que d'autres jugent ce raisonnement trop extrême. Je sais qu'au fond on a raison de vouloir que ça change.

Je la regardais un instant dans les yeux, certain qu'elle ferait parti des gens qui seraient ravie de m'expliquer en quoi les projets de Grindwald étaient fous et aberrant. Mais si le monde avait besoin de douceurs comme Lamby, il avait également besoin d'une part d'ombre comme moi. Ces pour ces raisons qu'on s'était toujours si bien entendu, on ce ressemble, mais avant tout, on ce complète.  

❝Enfin.. Ne parlons plus de ça. Raconte moi une histoire amusante. Tu dois bien en avoir quelques unes en resserve depuis tout ce temps. Je t'ai dis que j’allais avoir un enfant. Et toi ? Tu n'as toujours trouvé personne qui puisse te retenir ?

L'amour. Le meilleurs échappatoire que je connaisse. C'était toujours agréable de parler de passion et de sentiments, ça nous ferait vite oublié cette conversation sinistre que nous venions d'avoir, et peut être même qu'elle allait encore une fois me surprendre en m'avouant s'être marié à un esprit de la foret ou un sorcier vaudou de passage dans ce beau pays. Ça ne m'étonnerais même pas de sa part.