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![[Octobre] A la rescousse ! - Elizabeth F. Rosenbach Empty](https://2img.net/i/fa/empty.gif) |  Sujet: [Octobre] A la rescousse ! - Elizabeth F. Rosenbach ![[Octobre] A la rescousse ! - Elizabeth F. Rosenbach Icon_minitime](https://2img.net/i/fa/icon_minitime.gif) Sam 14 Déc - 20:55 | |
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A la rescousse ! Dans un escalier froid entre le second et le troisième étage, assise inconfortablement sur l'une des marche en pierre, un livre de botanique à l'aspect plus ancien qu'il ne l'est réellement, plume à la main, Sally prend des notes. Pourquoi une jeune fille qui a à sa disposition un château aussi imposant se retrouve à faire ses révisions à même les couloirs ? Pour la simple et bonne raison que la bibliothèque n'était plus accessible une fois la nuit tombée, ainsi que la plupart des salles, et quand à la salle commune des Serpentards, elle était inondé d'ado' inconscient qui semble moins se soucier de leurs réussite aux B.U.S.Es que d'un Gryffondor en détresse.
En soupirant lourdement elle posa près d'elle son livre et ses notes, resserra sur elle sa cape. Octobre, il commençait légèrement à faire froid dans le château. Et le froid Sally détesté ça. Le mois d'Octobre prévoyait les quatre prochains mois de mauvaise humeur pour la serpentarde. Elle sortit de la sacoche en tissue qui l'accompagnait une vieille coupe qu'elle positionna devant elle puis approcha sa baguette. L'aguamenti résonna dans le couloir vide suivit d'un grand bruit ressemblant à un splash. L’utilisation de cette technique demandant plus d'entraînement qu'une nouvellement cinquième année peut avoir, Sally éprouvait des difficultés à évaluer la pression de l'eau qui découlerait de la baguette et se retrouva ainsi arrosé. Un regard dans la coue. Au moins elle est pleine. Un nouveau sort et voilà l'eau contenue dans la coupe chauffée. La rouquine sortit ensuite un sachet de thé qu'elle trempa dans l'eau.
Quel délice d'être au calme, le soir, avec son thé pour se réchauffer.
Sally regarda par l'énorme fenêtre qui lui servait de luminaire grâce à la lune et contempla le parc calme du château qui se terminait dans la forêt interdite. Cette vision lui donna un frisson ; Déjà que dans la vie de tous les jours, la forêt n'était pas rassurante, la nuit elle n'en était que plus inquiétante.
Un sourire se dessina sur les lèvres ; elle se rappela tout de même de sa troisième année, quand son professeur de soin aux créatures magiques les avaient exceptionnellement emmené dans la forêt avec des élèves d'autres années pour admirer la rareté d'un troupeau de licorne en pleine saison.
Les seules fois où elle y avait été depuis ce n'était qu'avec des amis, pour se faire peur, mais même là ils n'allaient jamais bien loin.
Elle fut interrompue dans son sirrotage de thé quand elle cru percevoir une toute petite ombre sortir du château à toute vitesse.
Elle se pencha un peu pour mieux voir et elle reconnut la silhouette d'une, semble-t-il, jeune fille courir das le parc. « Juste un gamin entrain de s'amuser. » pensa-t-elle d'abord. Mais alors qu'elle ne voulait pas s'en préoccuper, son regard ne se détachait pas de la petite silhouette. Qu'est-ce-qu'ils font à Poudlard ? Ils laissent leurs enfants courir partout de nuit ? Et Sally savait, d'après les histoires et d'expérience qu'on était jamais à l'abi d'un désagrément.
C'est sur cette pensée qu'elle fit une constatation alarmante : la petite silhouette se dirigeait droit sur le Saule Cogneur qui était entrain de se réveiller.
Paniquée, Sally espéra un instant que la silhouette s'écarterait, mais apparemment, elle avait décidé d'aller faire un gros câlin à l'arbre capricieux. Ni une ni deux, Sally se saisit de sa sacoche, abandonnant ses livres et reversant sa coupe dans la course et se lança aussi vite qu'elle pu dans les couloirs sombre de Poudlard. Ses pas résonnaient dans la château vide et elle se fit la remarque que des membres du personnels qui ne seraient pas alarmés par des bruit de pas en course quand tout le monde devait être au lit était bien inefficace.
Elle sortit finalement du château et se lança à la poursuite de la silhouette.
Elle hurla à l'hypothétique gamin de se pousser, mais c'était trop tard, elle pu voir une première branche du Saule Cogneur fondre sur la pauvre petite chose. Encore à quelques mètres de l'inconsciente victime, et n'ayant pas le temps de réfléchir, Sally Brandit sa baguette.
« Mobilicorpus ! »
Avant de donner un coup sec de la main vers la gauche pour déplacer la pauvre petite chose. Elle prit cependant garde à ce que la chute ne soit pas trop douloureuse, mais dans la panique, tout peut arriver. Tout en gardant un œil sur le Saule, Sally s'approcha de la petite chose, prête à la réprimander comme il se doit et faire déferler la peur qui s'était emparé d'elle. |
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