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 [23 Juillet/Irlande] L'art de fêter une bonne nouvelle ! [pv Gillean]

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MessageSujet: [23 Juillet/Irlande] L'art de fêter une bonne nouvelle ! [pv Gillean]   [23 Juillet/Irlande] L'art de fêter une bonne nouvelle ! [pv Gillean] Icon_minitimeVen 30 Jan - 18:16

Quelle heure était-il déjà ? Il fallait bien l'avouer, ce pauvre Mycroft n'en avait pas la moindre idée. Si le sorcier possédait bien un défaut, c'était qu'il ne savait pas gérer son temps et cela était d'autant plus flagrant pendant les vacances d'été, lorsqu'il n'avait pas à tenir compte de ses horaires de cours et d'autres obligations que la direction de la maison Serdaigle lui donnait. A Poudlard, il arrivait plus ou moins à se souvenir que tel jour se déroulait un match de Quiddicht ou une bêtise du genre, puisqu'il y avait toujours quelqu'un pour le lui rappeler, même sans le faire exprès. Hors, en tant que veuf, le rouquin n'avait plus grand monde pour lui rappelait quoi que ce fut une fois qu'il se trouvait chez lui. Peu importe de toute façon, sa femme était une véritable mégère… Très belle, mais très autoritaire. Pourquoi lui manquait-elle donc déjà ? Ah oui, il l'avait aimé… Mais inutile de ressasser le passé, cela ne pouvait ramener personne à la vie après tout, mieux valait se concentrer sur l'avenir et dans un avenir proche, Mycroft était certain d'avoir quelque chose de prévu… Mais pas moyen de se souvenir de quoi. C'était tout de même ironique de retenir autant de chose sur tout et n'importe quoi, de pouvoir citer des lignes entières d'un livre qu'il avait lu plus tôt mais de ne pas arriver à se souvenir de chose aussi simple que des dates franchement. Fort heureusement, il connaissait ce défaut et avait donc noté cela quelque part… Quelque part oui, c'était bien le cas de le dire justement.

Ce que voulait signifier un "quelque part" chez Mycroft ? Très bonne question tient. Il faudrait d'abord détailler le lieu pour avoir une réponse cela dit… Vous avez du temps devant vous ? Parfait ! Imaginez donc pour commencer une petite ville d'Irlande tout à fait paumée… Non loin de celle-ci, mais assez retiré tout de même pour garantir une certaine intimité, se trouvait la maison de Mycroft. D'un simple coup d'œil, il n'était pas très difficile de deviner la passion de son propriétaire pour l'astronomie. En effet, le toit de la demeure était constitué d'une sorte de dôme en verre permettant d'admirer le ciel à sa guise tout en étant protégé d'éventuelle pluie à la mauvaise saison. Et c'était souvent la mauvaise saison en Irlande. Bien entendu, le dôme pouvait s'ouvrir, mais mieux valait s'assurer qu'aucun Moldu n'était à l'horizon pour en être témoin. Cela dit, même fermé, le sorcier avait muni son toit d'un télescope d'une taille impressionnante qui lui permettait d'approfondir ses recherches. Heureusement que les Moldus s'intéressaient aussi à l'astronomie tient, sinon Mycroft aurait été plus que suspect en plus de passer pour le dernier des excentriques.

Pour ce qui était de l'intérieur de la maison, cela restait tout de même assez classique. Pour l'habitation d'un sorcier en tout cas. Ce qui pouvait le plus choquer en réalité, c'était le désordre qui y régnait constamment. Bien entendu, Mycroft savait être organisé et ordonné, mais il en avait tout simplement la flemme, alors du moment que lui retrouvait ce dont il avait besoin quand il en avait besoin, il ne voyait pas là un besoin urgent de faire du rangement. Le véritable problème venait peut-être tout simplement du fait qu'il n'y avait jamais assez de place pour entreposer tous ce qu'il voulait garder. Ainsi, des piles de livres s'entassaient d'un bout à l'autre de la demeure, allant même jusqu'à trouver leur place dans la cuisine. Au-dessus de la cheminée, plusieurs fioles poussiéreuses s'entassaient, preuve que le rouquin pouvait aussi s'adonner à l'art de la préparation des potions quand le cœur lui en prenait… Pas sa spécialité en fait, mais un touche à tout comme lui devait bien varier les plaisirs quelques fois. Quoi qu'il en soit, au milieu de tout ce foutoir se trouvait le carnet sur lequel Mycroft notait tous ce qui était plus ou moins important et qu'il ne voulait pas oublier. Cela dit, comme c'était plutôt une mauvaise journée pour sa mémoire, le sorcier mit un petit moment à tomber dessus… Une fois sont saint graal retrouvé, il se mit à en tourner paresseusement les pages dans l'espoir de voir ce qu'il avait prévu pour aujourd'hui.

23 Juillet… Voyons… Ah oui ! En lisant sa note qui ne datait pourtant que de quelques jours, le rouquin eut l'impression de se souvenir de quelque chose d'aussi évident que 2+2=4…. Gillean Farquharson, probablement son plus vieil ami en date lui avait récemment annoncé par courrier qu'il avait été promu au poste de Professeur d'Alchimie à Poudlard. Une nouvelle qui ne pouvait que faire plaisir à Mycroft, qui voyait déjà là de bonnes occasions de combler du temps libre qu'il pouvait avoir au collège. Et s'il n'avait pas de temps libre ? Tant pis, il en trouverait bien pour passer un peu de temps avec lui. Pour le professeur d'astronomie, ce n'était jamais une perte de temps que de parler avec Gillean tant celui-ci avait de point commun avec lui… Non, il n'y avait aucun égocentrisme là-dedans, il voulait juste dire par là qu'en tant qu'érudit, l'alchimiste était d'une conversation tout à fait intéressante. De plus, quand on avait peu d'ami, mieux valait profiter un maximum de ces derniers, non ? Voilà pourquoi Mycroft l'avait donc invité à venir fêter cela autour d'une tasse de thé… Oui du thé… Peut-être étaient-ils tous deux trop raisonnable après tout, mais c'était leur côté anglais dirons-nous.

Balançant le carnet par-dessus son épaule (qu'il ne vienne pas se plaindre après de ne pas le retrouver) notre homme se dirigea donc vers la cuisine pour préparer un plateau qu'il emmena ensuite sur le toit. D'un seul coup d'œil, on pouvait deviner que c'était le lieu où il passait le plus de temps. Ce n'était pas pour rien qu'un coin était aménagé pour s'y détendre après tout. S'installant tranquillement dans un fauteuil après avoir déposé le plateau sur la table basse, notre homme chercha des yeux une pendule tandis qu'il patientait… Oh, il fallait peut-être ouvrir à Gillean non ? Pff, qu'importe, il était grand, il trouverait bien un moyen d'arriver jusqu'ici. L'odeur des scones et du thé l'attireraient certainement au bon endroit après tout… Oui, Mycroft avait la flemme de se relever et il assumait. La flemmardise vraiment, quel handicap !
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Gillean Farquharson
Gillean Farquharson
d'Alchimie
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MessageSujet: Re: [23 Juillet/Irlande] L'art de fêter une bonne nouvelle ! [pv Gillean]   [23 Juillet/Irlande] L'art de fêter une bonne nouvelle ! [pv Gillean] Icon_minitimeSam 31 Jan - 22:02

[23 Juillet/Irlande] L'art de fêter une bonne nouvelle ! [pv Gillean] 657790bloggif54cd3cc6b48f5


Professeur à Poudlard… La nouvelle de l’acceptation de ma demande m’était parvenue par hibou quelques jours plus tôt. Mes sentiments à ce sujet étaient restés… partagés. Oh, ne vous méprenez pas, ma décision était prise, je ne reviendrais pas dessus. Mais je suis un philosophe alchimiste, et la remise en question perpétuelle est ma raison d’être. Il y avait plusieurs années que je songeais à l’éventualité d’aller enseigner au sein de l’illustre collège, que l’idée d’accéder à la plus grande bibliothèque magique de Grande-Bretagne me trottait dans la tête. Mais bon… il me faut bien l'avouer, je n’avais guère envie de quitter le confort de mon salon, la quiétude de mon laboratoire. Aujourd’hui encore, alors même que je m’étais finalement décidé à franchir le pas, je me demandais si cette décision était la bonne : la perspective de me retrouver dans une école grouillant d’adolescents en pleine crise de puberté comme aux temps de ma propre scolarité m’inquiétait un tantinet, je dois bien le reconnaître. Je savais que je pourrais rester hors de la masse, comme déjà à l’époque, mais tout de même… certains aléas étaient impondérables, à commencer par le bruit que faisaient sans arrêt ces damnés braillards. C'était effrayant.

Enfin, je râlais, je râlais, mais la somme des bénéfices que j’allais retirer de cette expérience était tout de même considérable : en premier lieu, comme je le disais, un accès illimité à la bibliothèque de Poudlard. Et comme les ouvrages d’alchimie n’étaient pas précisément les plus demandés, je doutais que l’on vînt m’en contester l’emprunt. Mais il n’y avait pas que cela : cela faisait un moment que j’envisageais paresseusement la possibilité de prendre un apprenti, un jeune alchimiste en devenir avec lequel je pourrais partager mes découvertes et qui prendrait mon relais si malheur devait m’arriver. Malheureusement, je savais d’expérience que ce genre de choses pouvait survenir à tout moment. Or, quel meilleur endroit y’avait-il, en Grande-Bretagne, que l’école de Sorcellerie la plus réputée qui soit pour recruter pareille perle rare ?

Je dois dire que le fait que le Pr Dippet m’ait promis un laboratoire complet dans les sous-sols avait également grandement contribué à me faire franchir le pas. Mais le dernier élément n’était pas à négliger pour autant, au contraire, il avait été déterminant : s’engager à Poudlard, en effet, signifiait que j’allais avoir l’occasion de travailler quotidiennement aux côtés de mon excellent ami le Pr Mycroft O’Donnel, un irlandais que je connaissais depuis une petite éternité et qui y enseignait l’astronomie. La perspective de pouvoir poursuivre quotidiennement nos interminables discussions sur tout et n’importe quoi au sommet de la tour d’astronomie m’était particulièrement agréable.

Je lui avais d’ailleurs écrit pour lui annoncer que nous allions être collègues et, ma foi, nous avions convenu que le meilleur moyen de fêter ça était de nous retrouver autour d’un bon thé, chez lui. C’est ainsi qu’à seize heures moins cinq ce jour-là (oui, j’ai toujours veillé à respecter les cinq minutes d’avance du gentleman), je me retrouvais devant la porte de l’imposante maison-observatoire qu’il avait dans la campagne Irlandaise, la main sur la cloche qui faisait office de sonnette.

Avant de poursuivre, je dois dire qu’aller rendre visite à Mycroft était toujours une expérience… enrichissante. Quoique je ne suis pas sûr que le terme d’enrichissement soit aussi approprié que celui de… surprenant. Oui, c’est cela : mon ami Mycroft, après vingt ans, avait encore la délicatesse de ne jamais cesser de me surprendre. Ce qui était une attention certes fort appréciable, j’en conviens volontiers, mais aussi assez, hum… exténuante. Si l’on aspirait au repos, ce n’était pas forcément l’idéal. Et mon âme d’alchimiste ne sollicitait rien d’autre qu'un doux repos...

La première surprise qu’il eut l’amabilité de me ménager ce jour-là fut de ne pas venir m’ouvrir la porte. A vrai dire, ce n’était en réalité qu’une demi-surprise, la chose étant déjà survenue une fois ou douze par le passé. Plus surprenant, la pression exercée sur la poignée de la porte me révéla que celle-ci avait été verrouillée avec habileté. Admirable mais fâcheuse précaution en ces temps troublés. Je caressai brièvement l’idée d’un paisible Alohomora qui viendrait régler cette cocasse situation, puis je me dis que si Mycroft avait posé des défenses magiques sur sa porte, ce n’était pas pour qu’un ami vienne les lui briser. Qu’à cela ne tienne, j’allais donc agir de manière à ne pas le déranger.

Pour ce faire, une solution très simple : entrer par une fenêtre.  J’admets, sans complexe aucun, que l’idée a de quoi surprendre l'âme non avertie, mais je n’avais nul doute que s’il était une personne, dans ce bas-monde, qui ne m’en tiendrait pas rigueur, c’était bien Mycroft. J’entrepris donc de faire le tour de sa maison afin de déterminer le point d’accès le plus adéquat.

Il faisait chaud, dans la campagne irlandaise, en ce mois de juillet, et une douce brise salvatrice permise par l’ouverture partielle d’une fenêtre de la salle à manger était probablement une judicieuse solution pour se prémunir contre ladite chaleur. Louons la prévoyance de mon vieux camarade. Sans compter que ç’allait m’être bien utile, puisque je n’aurais pas à casser de carreau. Mycroft me serait certainement reconnaissant de lui faire faire des économies. Une légère pression sur le cadre, et le sésame s’ouvrit complètement. Je dois dire que l’expérience était nouvelle, pour moi, et également que je n’avais pas vraiment la carrure la plus appropriée qui fût pour passer à travers les fenêtres. J’aurais été plus à l’aise si j’avais eu à défoncer une porte. Cependant, au prix de quelques contorsions plus ou moins réussies, je parvins à franchir l’obstacle sans même froisser ma cravate. Bien, j’étais dans la place, restait à trouver le propriétaire des lieux. Tout en enlevant un grain de poussière de mon épaule, je jetai un regard autour de moi. L'endroit était… il était comme j’aurais dû m’attendre à ce qu’il soit, en fait.

Quand je repensais à Mycroft dans l’intimité de mon salon, bien au chaud devant un verre de whisky, je me disais que lui et moi avions beaucoup en commun, que nous aurions presque pu être frères. Mais curieusement, c’était uniquement quand je me rendais chez lui que je me souvenais brusquement pourquoi nous ne l’étions, en réalité… pas. A cela, une raison essentielle : son bordélisme chronique. Eh oui… Si lui et moi avons des divergences d’opinion sur un point, c’est bien l’importance qu’il convient de donner au sens du rangement. Parce que de ce point de vue… force était de reconnaître que le bougre avait des progrès à faire. De sérieux progrès. De considérables progrès. D’insurmontables progrès. En fait, quand j’y repensais, il avait même tout à apprendre… Par tous les athanors… la cause était perdue d’avance. Je soupirai et commençai à avancer dans le fatras ambiant à la manière d’un magizoologiste s’avançant dans la savane à la poursuite d’un Nundu. Le Nundu présentant tout de même l’avantage de constituer une vision moins désolante et de vous offrir un mort rapide, je tiens à lui rendre cette justice.

Salon, cuisine, hall d’entrée, chambre, salle de bain… même les coups que je frappai contre la porte des toilettes ne donnèrent lieu à aucune réponse. Mille gargouilles, où était-il donc passé ? Avait-il oublié notre rendez-vous ? Non, il était tête en l’air, mais pas à ce point-là… Restait un dernier endroit que je n’avais pas inspecté : le dôme d’observation. Dans la mesure où, par ce ciel d’un bleu radieux, il n’y avait rien d’autre à observer dans la voûte céleste qu’un soleil cuisant, je ne voyais pas trop ce qu’il aurait été faire là-bas, mais enfin comme il y passait le plus clair de ses nuits, il était raisonnable de penser qu’il pouvait pousser la conscience (ou l’inconscience, dans son cas) professionnelle jusqu’à y camper le jour également. Si je n’avais pas peur de sombrer dans le jeu de mot facile, j’aurais volontiers dit qu’il était suffisamment dans la lune pour le faire.

Je me dirigeai donc vers le toit. Mycroft me faisait faire de l’exercice, je suppose qu’il fallait que je lui en sois reconnaissant. Un aimable petit paquet de marches plus tard, j’étais arrivé au sommet de la bâtisse. Mon hôte était bel et bien là, installé dans un fauteuil avec l’attitude du propriétaire terrien qui avait envie qu’on lui fiche la paix. Je sais de quoi je parle, je suis un propriétaire terrien qui a envie qu’on lui fiche la paix.

- Et bien, et bien, le saluai-je d’un ton posé, je vois que ça bosse dur. Ton travail est de plus en plus é-pui-sant, mon pauvre, quand tu te seras tué à la tâche, compte sur moi pour dire ton homélie, ce sera même un plaisir.

Je lui tendis le paquet que je tenais sous le bras puis m’assis dans un autre fauteuil sans lui demander son avis. Mycroft était l’une des rares personnes avec lesquelles je me permettais d’assouplir mes manières.

- Tiens, j’ai trouvé ça dans une libraire, l’autre jour, et je me suis dit que ça t’intéresserait, même si je ne suis pas sûr que tu le mérites... C’est une édition rare des Réflexions sur le Ciel de Paracelse.  Je l’ai eu à quinze gallions, une affaire. Je suis passé par la fenêtre de la cuisine, au fait, ajoutai-je comme si c’était la chose la plus naturelle du monde. Je ne crois pas avoir refermé, ça ne te gêne pas, j’espère.
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