Le Deal du moment : -29%
PC portable – MEDION 15,6″ FHD Intel i7 ...
Voir le deal
499.99 €

Partagez
 

 Une aube nouvelle (avec Oliver Sangried, bureau du Pr. Lawford, fin mai 1943).

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas 
AuteurMessage
Isaac Lawford
Isaac Lawford
d'histoire de la magie
d'histoire de la magie

Date d'inscription : 06/09/2014
Messages : 200

Une aube nouvelle (avec Oliver Sangried, bureau du Pr. Lawford, fin mai 1943). Empty
MessageSujet: Une aube nouvelle (avec Oliver Sangried, bureau du Pr. Lawford, fin mai 1943).   Une aube nouvelle (avec Oliver Sangried, bureau du Pr. Lawford, fin mai 1943). Icon_minitimeMar 27 Jan - 14:24

Une aube nouvelle (avec Oliver Sangried, bureau du Pr. Lawford, fin mai 1943). 646876bloggif54c92e9956f2f


We but teach bloody instructions, which being taught, return to plague th’inventor.

Macbeth, act 1, scene VII.



Trois coups résonnèrent à la porte. Je levais des yeux du livre que j’étais en train de lire (une remarquable biographie d’Helga Poufsouffle) et invitai la personne qui se tenait de l’autre côté de l’huis à entrer. Quand elle pénétra dans la pièce, son identité ne me fut pas une surprise. Je posai mon bouquin et me levai poliment.

- Ah, M. Sangried, dis-je d’un ton aimable. Merci d’être venu. Asseyez-vous, je vous en prie. Souhaitez-vous un peu de thé ?

Je lui servis une tasse sans attendre sa réponse puis m’approchai de la fenêtre derrière mon bureau et, tournant volontairement le dos à mon élève, j'ajoutai d’une voix détachée :

- Je suppose que vous vous doutez de la raison pour laquelle je vous ai convoqué…

La raison, oui… Une histoire bien longue et bien stupide… Rien de tout cela n’aurait jamais dû arriver, j’avais été négligent, imprudent. J’en payais le prix, maintenant, obligé que j’étais de perdre mon temps à arrondir les angles auprès d’un vampire adolescent et sans intérêt.

Tout cela avait commencé…  au détour d’un couloir, le croiriez-vous ? C’était un peu la faute de Fawkes, aussi : ne pouvait-il donc pas attendre cinq minutes pour me parler du livre que je lui avais prêté ? Cinq minutes, le temps d’aller dans mon bureau, et tout aurait été tellement plus simple… Mais je ne peux le blâmer : j’étais entré dans son jeu, j’avais cautionné son audace et, à ce titre, j’étais tout aussi coupable que lui, sinon plus. En tant qu’adulte et « mentor », si je puis dire, je devais assumer l’entière responsabilité de cette imprudence. Quelle idée j’avais eue de discuter de tout ceci au beau milieu d’un endroit où tout Poudlard était susceptible de nous surprendre…

Ca n’avait donc pas loupé. Alors que M. Fawkes abordait l’épineuse question de la métamorphose des organes internes telle qu’elle se pratiquait sur certains champs de bataille d’Europe de l’est jusqu’à une période encore assez récente, un bruit suspect, comme un frottement, avait résonné à mes oreilles. Je m’étais brusquement retourné pour découvrir le visage honteux de M. Sangried qui tentait précipitamment de se dérober à ma vue. J’avais aussitôt fait taire M. Fawkes et m’étais précipité vers l’extrémité du corridor… trop tard. Sangried avait déjà disparu dans le dédale des escaliers mouvants qui s’étendait un peu plus loin. Une certaine inquiétude s’était alors emparée de moi. Oh, rien de violent, rassurez-vous ; de toute façon, quoique le vampire eût entendu, Fawkes et moi n’avions rien dit d’illicite, ni même de véritablement compromettant, mais… la Magie Noire était un sujet tabou, à Poudlard, et, dans la mesure du possible, je préférais éviter que qui que ce soit d’autre qu’Alan, Lavinia et mes « élèves particuliers » sachent que je n’étais pas totalement ignorant en la matière. Dippet se montrerait certainement compréhensif, mais Dumbledore, beaucoup moins. Or, il était essentiel que je demeure dans les bonnes grâces de ce dernier. J'avais donc laissé filer Sangried pour cette fois… mais ce n’était que partie remise.

J’avais donné à Alan l’instruction de garder un œil attentif sur son camarade tout l’après-midi, de me signaler un éventuel comportement suspect, puis, une fois mes devoirs d’enseignant accomplis, je l’avais convoqué dans mon bureau. Et c’est ainsi que nous nous retrouvions chez moi, ce soir-là, lui assis dans son fauteuil, moi, debout devant la fenêtre, afin de régler toute cette lamentable histoire. J’avais décidé de ne pas y aller par quatre chemins. Sangried n’était pas une personne que j’estimais suffisamment intéressante pour que je perde mon temps à essayer de la cajoler : quelques menaces diplomatiquement avancées nous feraient gagner du temps à tous les deux.

- Vous savez qu’écouter les conversations des autres n’est pas… correct, dis-je d’un ton dont la douceur était destinée à rendre mon propos gentiment réprobateur. J’ignore comment se font ces choses là d’où vous venez, mais les règles enseignées à Poudlard, elles, le condamnent. Par conséquent, j’aimerais que vous me disiez exactement ce que vous avez entendu, puis nous nous assurerons que la leçon soit rentrée. Et ne me mentez pas, je le saurai.

Je me détounnai de la fenêtre pour regarder M. Sangried droit dans les yeux et accompagnai cette dernière phrase d’un froncement de sourcils. Je n’étais qu’occlumens, pas legilimens, mais laisser mon jeune élève imaginer que j’avais des moyens autres que ma perspicacité naturelle pour deviner la vérité ne pouvait pas nuire. Il fallait régler cette affaire au plus vite.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
avatar
Invité


Une aube nouvelle (avec Oliver Sangried, bureau du Pr. Lawford, fin mai 1943). Empty
MessageSujet: Re: Une aube nouvelle (avec Oliver Sangried, bureau du Pr. Lawford, fin mai 1943).   Une aube nouvelle (avec Oliver Sangried, bureau du Pr. Lawford, fin mai 1943). Icon_minitimeJeu 29 Jan - 16:49

Convoqué chez Lawford. Quelle blague. Ce vieux péteux de professeur d'Histoire de la magie .. Enfin, du moins c'est ce que j'avais pensé jusqu'à présent. Car il faut bien avoué que les récents événements m'avaient donné à réfléchir.

- Ah, M. Sangried, merci d’être venu. Asseyez-vous, je vous en prie. Souhaitez-vous un peu de thé ?

- Je crains de devoir m'en passer. Comme vous le savez, ce n'est pas que je ne le supporterai pas, mais ça n'aura pas grand-chose d'agéable.

C'était bizarre de faire référence à ma race librement. J'avais pris l'habitude d'user de périphrases ou d'allusions, mais avec un professeur, qui était déjà au courant, j'aurai pu aussi bien dire clairement que j'étais un vampire. Je m'assis toutefois comme le professeur m'y invitait, curieux de la suite que prendraient les événements.

- Je suppose que vous vous doutez de la raison pour laquelle je vous ai convoqué… Vous savez qu’écouter les conversations des autres n’est pas… correct.

Oh. Mais c'est que ça devenait intéressant. C'était donc bien cette conversation que j'avais surprise qui l'avait mené à me convoquer. Je m'autorisais un léger, très léger sourire : on n'appelle pas un élève en lui reprochant d'avoir "écouté aux portes" si ce qu'il avait entendu n'était qu'une simple conversation. Les raisons pour lesquelles j'étais partis semblaient trouver ici leur confirmation : Lawford avait quelque chose à cacher.

- J’ignore comment se font ces choses là d’où vous venez, mais les règles enseignées à Poudlard, elles, le condamnent. Par conséquent, j’aimerais que vous me disiez exactement ce que vous avez entendu, puis nous nous assurerons que la leçon soit rentrée. Et ne me mentez pas, je le saurai.

- Ce que j'ai entendu ... J'ai entendu des horreurs, en fait. J'ai entendu un professeur évoquer quelque pratique bien pire que d'écouter aux portes avec un élève. Mais ...

J'avais entièrement abandonnée ma façade douce et joyeuse. J'avais laissé de côté ma fausse naïveté et mes sourires. J'avais devant moi quelqu'un qui s'y connaissait, ou du moins savait où et comment trouver des informations, en matière de magie noire. Et qui n'avais passez de déontologie pour garder cela pour lui ... à moins qu'il ne vise un objectif précis ? Qu'importe, j'avais là une chance d'obtenir les armes des mages noirs, afin de les retourner contre eux. Je ne devais pas la laisser passer.

- Mais au-delà de la surprise qui me fit tourner les talons. Il se trouve que j'ai été ... curieux ? Je suis certain que ce genre de savoirs pourrait être utile à plus d'une personne. Pour ... compléter les cours de défense contre les forces du mal, par exemple, non ?

L'ironie était parfaitement lisible dans ma voix, de même que mon expression faciale n'avait rien de celle du gentil élève, du masque que j'arborais habituellement. Pour le temps que j'étais ici, j'avais décidé de laisser tomber les masques : de me dévoiler, aussi retors que je l'étais ... ou presque.

Je voulais m'assurer que je pourrais utiliser cet homme pour atteindre mes objectifs ... et si je le pouvais, garder au moins une partie de mes talents dans l'ombre ne serait sûrement pas un luxe : si j'avais raison de m'adresser à lui, cela voudrait dire qu'il n'était pas plus digne de confiance que moi, après tout.
Revenir en haut Aller en bas
 
Une aube nouvelle (avec Oliver Sangried, bureau du Pr. Lawford, fin mai 1943).
Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut 
Page 1 sur 1
 Sujets similaires
-
» [1943 - Fin Novembre] Blow my mind (Onyx Williams et Isaac Lawford)
» Oliver Sangried, pour vous desservir.
» [Septembre 1943] I'll go get a ring ( Isaac Lawford )
» [Mi Novembre 1943] Snobbish Sight || ft. Alan Lawford
» [1943 - Janvier] Bonne tenue obligatoire | Isaac Lawford

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Felix Felicis 1942 :: Le Chaudron Baveur :: Rp Abandonnés-
Sauter vers: