Sujet: Oliver Sangried, pour vous desservir. Ven 31 Oct - 15:00
Comment suis-je ?
Je suis un vampire, mais c'est un secret ;). Je me comporte comme un ange, mais c'est pour mieux vous poignarder :D Je cherche à devenir un mage noir, mais c'est pour mieux les détruire ! :P Je suis opiniâtre et intelligent, j'aime manipuler et trahir les gens et je déteste ceux qui font preuve de plus de talent ou de force que moi. J’aime porter le masque de l'innocence candide pour obtenir ce que je veux.
Je suis Oliver Sangried, et je vous veut probablement du mal o/
Hum, que dire de lui ... ? Depuis que j'ai compris que Zoey l'aime malgré tout, je ne peux m'empêcher d'avoir une boule au ventre à la simple idée qu'ils se réconcilient ou même qu'ils aient l'occasion de le faire. Il est cependant le neveu de l'homme par qui j'apprend les arts noirs, aussi ais-je décidé de feindre de l'apprécier. De la même façon que nous nous servons l'un de l'autre avec son oncle, nous affichons une amitié de façade lui et moi. Mais à cause de son lien avec Zoey, il est parmi les premières personnes que je prévois de "neutraliser".
Qui aurait pus croire que ça m'arriverait ? Et pourtant, c'est ce qui c'est passé ... au premier cours de potion de l'année. Elle s'est assise à côté de moi, sans dire un mot. Avant me^me que de voir son visage et de chercher à savoir ce qu'elle faisait là, son odeur, l'odeur de son sang, est parvenue à mes narines. Si jamais les potions de Slughorn ont sauvé une personne, c'est elle. Comment décrire cette fragrance ... Les sang-pur ont un fumet merveilleux, grisant ... et elle, elle était au-delà de ça. Sans les potions, je lui aurais sans doute sauté à la gorge pour me nourrir du nectar qui doit encore couler dans ses veines ... Et puis je l'ai vue. Un visage parfait. Une silhouette miraculeuse. Peut-être la fragrance faisait-elle partie de son charme, mais jamais je n'ai sentis mon cœur battre si fort, jamais l'afflux du sang dans mes veines ne m'avais parut si violent. Malgré la profonde soif qu'elle faisait naître dans ma gorge, cette fille était trop ... parfaite ... pour que j'envisage une seule seconde de lui faire du mal.
Depuis, chaque cours de potion est une douce torture, et je m'efforce toujours de cacher mes sentiments, et ma soif, à tout le monde. Elle est devenu mon secret, mon trésor interdit, et si je me refuse à jamais l'avoir à moi ... je ne supporte pas l'idée qu'elle puisse être à quiconque d'autre.
Si Johan est le fléau de la maison Gryffondor, Ethan dois être celui des Poufsouffles. Il traîne une malchance incroyable, assaisonnée d'un bonne dose de maladresse. Je comptais, au départ, utiliser cette malchance pour camoufler les "révisions" que je ferais des cours de Mr Lawford. Cependant, sa naïveté quasi-maladive contraste avec le volontarisme de Johan, au point que je l'ai pris en pitié. Je retourne plus souvent ma baguette et ma sournoiserie pour punir ses persécuteurs, et moins sur lui. Ethan est mon terrain de manipulation protégé, personne d'autre que moi n'a le droit de le mettre dans l'embarras ou de le tourmenter.
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Sed laeditur hic coetuum magnificus splendor levitate paucorum incondita, ubi nati sunt non reputantium, sed tamquam indulta licentia vitiis ad errores lapsorum ac lasciviam. ut enim Simonides lyricus docet, beate perfecta ratione vieturo ante alia patriam esse convenit gloriosam. Saraceni tamen nec amici nobis umquam nec hostes optandi, ultro citroque discursantes quicquid inveniri poterat momento temporis parvi vastabant milvorum rapacium similes, qui si praedam dispexerint celsius, volatu rapiunt celeri, aut nisi impetraverint, non inmorantur.
Johan, le fléau de Gryffondor. la plupart des Serpentards ne l'apprécient que pour les bourdes qu'elle fait, et qui coûte des points à sa maison. Pour ma part, je pense avoir su déceler un potentiel différent chez cette petite ingénue hyperactive. Sa tendance quasi-suicidaire à faire les 400 coups lui a permit de découvrir un grand nombre de passages secrets dont l'utilité ne saurait être niée. Le prix pour en connaître les emplacements et mécanismes reste de partager ses "aventures" plus ou moins puériles, mais je ne me prive pas non plus, à l'occasion, de me venger d'une façon ou d'une autre. Et puis, je ne peux pas refuser de traîner avec elle si je veux garder mon joli masque d'ange sympathique ...
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Sed laeditur hic coetuum magnificus splendor levitate paucorum incondita, ubi nati sunt non reputantium, sed tamquam indulta licentia vitiis ad errores lapsorum ac lasciviam. ut enim Simonides lyricus docet, beate perfecta ratione vieturo ante alia patriam esse convenit gloriosam. Saraceni tamen nec amici nobis umquam nec hostes optandi, ultro citroque discursantes quicquid inveniri poterat momento temporis parvi vastabant milvorum rapacium similes, qui si praedam dispexerint celsius, volatu rapiunt celeri, aut nisi impetraverint, non inmorantur.
Nous nous utilisons réciproquement, et nous le savons parfaitement. Je n'ai pas encore très bien saisis ce que ce professeur d'histoire de la magie attendait de moi, mais c'est auprès de lui que je vais obtenir le savoir nécessaire pour devenir un mage noir. Il a presque l'air plus manipulateur que moi, et se considère comme supérieur ... Je le hais pour cela, mais j'ai besoin de son enseignement. Mais le jour où Je n'aurais plus besoin de lui, je retournerais les leçons de cet homme contre lui, j'en fais le serment.
Sed laeditur hic coetuum magnificus splendor levitate paucorum incondita, ubi nati sunt non reputantium, sed tamquam indulta licentia vitiis ad errores lapsorum ac lasciviam. ut enim Simonides lyricus docet, beate perfecta ratione vieturo ante alia patriam esse convenit gloriosam. Saraceni tamen nec amici nobis umquam nec hostes optandi, ultro citroque discursantes quicquid inveniri poterat momento temporis parvi vastabant milvorum rapacium similes, qui si praedam dispexerint celsius, volatu rapiunt celeri, aut nisi impetraverint, non inmorantur.
Cet homme est une sorte de cadeau empoisonné tombé du ciel. Le sang fournit par Poudlard n'est évidemment pas du sang humain, et à cause de cela, sa fadeur n'a d'égale que la répugnance que j'ai à le consommer. Cependant, c'est en passant par l'allée des embrumes que j'ai rencontré cet homme. Il deal du sang humain. C'était une trop belle occasion pour moi de varier mon ordinaire. Je ne vais le voir que pendant es vacances, pour ne pas alerter Poudlard, mais ouvrir l'une de ses pochettes est une véritable délivrance pour mon palais. En échange, il demande un peu de mon sang, puisque je n'ai pas vraiment une fortune à dépenser (et que même si c'était le cas, je reste mineur et n'ai pas franchement accès à mes comptes). C'est toujours humiliant, mais le goût du sang humain vaut bien cette humiliation ...
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Sed laeditur hic coetuum magnificus splendor levitate paucorum incondita, ubi nati sunt non reputantium, sed tamquam indulta licentia vitiis ad errores lapsorum ac lasciviam. ut enim Simonides lyricus docet, beate perfecta ratione vieturo ante alia patriam esse convenit gloriosam. Saraceni tamen nec amici nobis umquam nec hostes optandi, ultro citroque discursantes quicquid inveniri poterat momento temporis parvi vastabant milvorum rapacium similes, qui si praedam dispexerint celsius, volatu rapiunt celeri, aut nisi impetraverint, non inmorantur.
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Sujet: [Avril 1941, Poudlard] le sourire d'Oliver Mer 26 Nov - 13:21
"Tu ne veux pas sourire, pour me faire plaisir ?"
Ça fait quatre mois. Vridan s'est engagé dans l'armée la semaine dernière. Les gens disent que c'est impressionnant de sa part, qu'il a su passer outre la mort de papa et maman, surpasser sa peur de la guerre et le traumatisme de CETTE nuit. Je ne sais pas si c'est vrai, mais c'est ce que tout le monde dit, même lui. Mais je m'en fiche, moi. Je m'en fiche, de son courage, de sa bravoure, de sa valeur, du traumatisme. Papa et maman ne sont plus là, et c'est tout.
Ça fait quatre mois. J'ai été transféré à St Stephen le mois dernier. Après tout, nous n'avions plus de maison. Papa et maman avaient de l'argent, de quoi couvrir mes frais, largement : on ne fait pas payer un orphelin pour lui permettre de vivre dans un orphelinat, ils sont fait pour ça. Je n'y vais que pour les vacances : ces humains moldus ne sont rien que des fioles de sang sur patte. Je n'ai aucune raison de me sentir bien avec eux. Ni avec les sorciers de Poudlard. Ils restent des humains.
Ça fait quatre mois. Depuis le bombardement de Conventry, depuis la destruction de la maison, depuis que nous avons tout perdu, je ne me sens bien nulle part. Seule la forêt me semble accueillante : après tout, c'est là que vivent les créatures magiques, non ? Les cours ne m'intéressent plus. C'était ma façon de briller auprès de papa et maman, le seul domaine où je surpassais Vridan. Mais ça n'a plus de sens : papa et maman ne peuvent plus être fiers de moi, ils ne peuvent plus être fiers de personne.
Ça fait quatre mois. Quatre mois que j'ai peur, que je dors mal. Quatre mois que j'entend les bombes tomber sur la maison, comme si j'avais été là. Mais j'étais à Poudlard, dans cette nuit du 14 au 15 décembre. C'est par la gazette du sorcier que j'avais appris qu'il y avait eu un bombardement sur Conventry. C'est par Vridan, qui avait fait le chemin, que j'avais appris pour la maison, pour papa, pour maman. Son visage défait m'avait déjà tout appris avant même qu'il n'ouvre la bouche. Ses mots ... il avait détruit mon monde en quelques mots. Tout s'était écroulé autour de moi : nous n'avions plus ni foyer ni parents.
Ça fait quatre mois. Je suis au cœur de la forêt interdite, un écureuil entre les crocs. Je ne prend plus les potions de Slughorn quand je sors du château. Ils finiront par me renvoyer, je le sais. Je m'en moque. Je suis assis contre le tronc d'un arbre large et noueux, et je bois du sang d'écureuil. Je pourrais disparaître dans la forêt, n'est-ce pas ? Mon frère ne pourrait pas être contacté parce qu'il était au front, et ils ne se risqueraient pas à être découverts par l'orphelinat. Ils truqueraient les registres et m'effaceraient des mémoires. Je ne suis pas humain après tout : je vis de sang et j'en suis satisfait. Une vie à chasser, une vie à oublier. Oublier papa, maman, les cauchemars, oublier Vridan et la magie, oublier les hommes et les sorciers.
Ça fait quatre mois. Je jette le rongeur exsangue au sol. Mes yeux accrochent mes mains : tâchées de sang. Je suppose que mon visage n'est pas en meilleur état. Je tend ces mains devant moi, ce sont les miennes, celles d'un monstre buveur de sang, un monstre qui n'a plus rien à quoi se raccrocher. Rien que la peur. La peur des allemands, la peur des mages noirs. Pourquoi les mages noirs ? Je ne sais pas. Ils me font penser aux allemands, mais en plus dangereux, à cause de la magie. Ils nous tueront tous. Moi, et tous ceux qui ne sont pas dans leur camp. C'est évident : ils ont détruit ma vie, sans même que j'ai fais quoique ce soit contre eux. Qu'est-ce qui les retiendrait de me la prendre, cette vie brisée ? Pourquoi y tiens-je pourtant autant ?
Ça fait quatre jours. Ils vont vraiment me renvoyer cette fois, je dors dans la forêt. Encore un écureuil. Encore mes mains couvertes de sang. Mais cette fois, mes yeux glissent et avisent un point lumineux sous ma chemise. L'amulette de maman, qui brille dans la nuit. Je la sors, je la prend entre mes doigts : le sang la tâche, mais la lumière ne faiblit pas. C'est la lumière du sourire de maman, quand elle me déposait un baiser sur le front pour me souhaiter bonne nuit. Mes doigts se crispent. Je ramène mon poing contre ma poitrine : pourquoi j'ai si mal ? Pourquoi maman, pourquoi papa ne seront-ils plus jamais là ? J'ai encore besoin d'eux, de leurs sourires, de leur fierté, de leur regard. Mon visage est humide, je pleure. Des larmes imbibées de sang d'écureuil tombent sur le petit talisman lumineux. Ma vue est trouble, les sanglots, violents, m'empêchent de reconnaître quoique ce soit autour de moi : seule, la source de lumière est reconnaissable. Je pose la petite amulette sur mon front : avec les larmes humides, j'ai l'impression que maman vient de me faire un bisous sur le front. Je me laisse emporter par l'illusion, recroquevillé contre l'objet dérisoire :
"Oliver, pourquoi tu pleures ? Parce que je suis triste. Tu es tellement plus joli quand tu souris. Mais je ne peux pas sourire, je suis triste. J'ai mal ... Tu ne veux pas sourire, pour me faire plaisir ? Pour te faire ... plaisir ? Oui, allez, sèche ces larmes, et fais un grand sourire à maman ! C... Comme ça ? Encore un peu ... Comme ça ? Oui, comme ça : tu es vraiment adorable quand tu souris. Maman ... Tu me promets que tu vas sourire, maintenant ? Oui maman, je vais sourire, je te le promet."
Ça fait quatre mois. Quatre mois qu'on m'a volés mes parents. Ça m'a pris quatre mois. Quatre mois pour chasser la peur, pour l'enchaîner. Ça fait quatre heures. Quatre heure que tout ce qui brûle dans ma poitrine, c'est la haine. Les allemands, les mages noirs ... ils sont plus forts que moi, mais je deviendrais plus fort qu'eux : après tout je suis un monstre. Je prendrais leurs armes, et je les tuerais avec. Je les tuerais tous. Ils regretteront, ils paieront pour avoir tué papa, pour avoir tué maman, pour avoir détruit la maison, pour avoir emmené Vridan loin, à la guerre. JE LEUR FERAIS PAYER. Et mieux encore ...
Je le ferais en souriant. Je le ferais avec ce sourire que maman aimait tellement.
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