Le Deal du moment :
Bon plan achat en duo : 2ème robot cuiseur ...
Voir le deal
600 €

Partagez
 

 [1943 - Mai] Des vivants et des morts

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas 
AuteurMessage
Invité
avatar
Invité


[1943 - Mai] Des vivants et des morts  Empty
MessageSujet: [1943 - Mai] Des vivants et des morts    [1943 - Mai] Des vivants et des morts  Icon_minitimeMar 17 Fév - 18:56



Des vivants et des morts

-Lavinia, je vais à Pré au Lard

Je venais de toquer à sa porte avant de l'ouvrir, le sourire aux lèvres. Elle savait ce que cela signifiait. En vérité, je ne sortait à Pré au Lard que pour cela, revoir Sir MacLindsay.
Mais ce qui était étonnant, c'était mon sourire et mon entrain. En effet, à notre dernière entrevue, on s'était quittés fâchés suite à une petite dispute. Ça, Lavinia le savait très bien car j'étaie venue m'en plaindre et en pleurer auprès d'elle à mon retour. Mais ce qui lui était inconnu, c'était que la lettre que j'avais reçu le matin même émanait d'une main fantôme qui me priait de l'excuser. Elle me donnait même rendez-vous si je les acceptait.
Bien sur que je les acceptait! Je lui avait même pardonner au retour dans ma chambre le jour où mon amie m'avais consoler. Mais je ne savais pas son état d'esprit et n'avait pas oser faire le premier pas.

Refermant la porte communicante, j'entrepris de me préparer. Aujourd'hui mon choix s'était porté sur une robe noire avec un corset de couleur. D'un coup de baguette je me fis un chignon dans lequel je plantais l'une des roses que j'avais cueillis dans les serres du château. J'avais modifier son apparence d'un coup de baguette, la faisant changer de couleur. La rose rose était devenue noire à la base avec un coeur et le début des pétales blanc. De plus, des tâches rouges était parsemés sur la partie blanche.

Cette nouvelle rose me ressemblait énormément et avait une haute portée symbolique pour moi. Elle symbolisait tout ce que j'étaie actuellement.
Sortant de ma chambre, je refermais la porte derrière moi avant de prendre le chemin de Pré au Lard.




robe:
Revenir en haut Aller en bas
Isaac Lawford
Isaac Lawford
d'histoire de la magie
d'histoire de la magie

Date d'inscription : 06/09/2014
Messages : 200

[1943 - Mai] Des vivants et des morts  Empty
MessageSujet: Re: [1943 - Mai] Des vivants et des morts    [1943 - Mai] Des vivants et des morts  Icon_minitimeMar 24 Fév - 12:21

J’étais attablé à mon bureau, corrigeant les copies de la classe de 5ème année de Serdaigle, quand un petit couinement derrière moi me fit me retourner. Un coup d’œil à la mine contrite de Gunhilda m’indiqua que celle-ci était sujette à un besoin pressant, très pressant. Je poussai un soupir et remis ma plume dans son encrier. Bah, c’était l’occasion de prendre un peu l’air. De plus, il fallait que je pousse jusqu’à Pré-au-Lard, un colis de Jefferson m’attendait à la Grand-Poste du village, des bouquins qu’il avait achetés pour moi à Londres, apparemment. Je ne pouvais que me féliciter d’avoitr un grand-frère si attentionné, mais toujours était-il que, pour des raisons mystérieuses, le recommandé s'était retrouvé bloqué là-bas et n’était pas parvenu jusqu’au château. Il fallait donc que je prenne une bonne demi-heure pour faire l’aller-retour. Ma foi, songeai-je, autant joindre l’utile à… l’utile. Si Gunhilda pouvait éviter de se soulager sur mon tapis, ce ne serait pas plus mal.

Je me levai, enfilai mon manteau, saisis ma canne, fis sortir Gunhilda et quittai la pièce à sa suite. Ma croup fila sans m’attendre en direction de l’escalier. Souriant, je descendis les marches jusqu’au rez-de-chaussée d’un pas tranquille et la retrouvai quelques minutes plus tard, en sortant du château par les grandes portes, fort occupée à faire profiter de son engrais naturel un tilleul qui passait par-là. C’était une belle journée de mai, douce et pimpante.

Je passai le portail du parc et pris le chemin de Pré-au-Lard. Un peu plus loin sur le sentier, j’aperçus une silhouette fine et sombre qui avançait d’un pas vif. Je ne connaissais qu’une seule personne qui avançait ainsi à Poudlard, fonçant droit devant elle sans regarder le paysage : Isobel Arrington, la bibliothécaire de l’école. J’hésitai un instant, sachant qu’elle n’était pas toujours la plus sociable des femmes, puis je décidai de tenter ma chance : je me sentais d’excellente humeur, un peu de conversation viendrait compléter cet état à merveille... et puis je n’avais pas encore eu l’occasion de parler avec elle depuis notre sortie avec Lavinia. Or, entrer dans ses grâces faisait partie de mes petits projets, car je savais combien cela pourrait s’avérer utile à plus ou moins long terme.

- Miss Arrington, lançai-je d’un ton joyeux. Comment allez-vous, en cette belle journée ?

Au son de ma voix, elle se retourna, et Gunhilda alla lui renifler soigneusement les pieds avant de bondir pour réclamer des caresses. Je m’approchai.

- Vous vous rendez à Pré-au-Lard, je suppose ? demandai-je d'un ton aimable. Je dois y aller aussi, comme ça se trouve... Nous pouvons faire le chemin ensemble, si vous le souhaitez. Ou peut-être préférez-vous rester seule ?

Ca ne m’étonnerait qu’à moitié, connaissant votre sens des relations sociales, songeai-je avec ironie. Mais il ne coûtait rien de demander. Je lui adressai un sourire aimable, attendant sa réponse sans trop croire à son approbation pour autant.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
avatar
Invité


[1943 - Mai] Des vivants et des morts  Empty
MessageSujet: Re: [1943 - Mai] Des vivants et des morts    [1943 - Mai] Des vivants et des morts  Icon_minitimeVen 6 Mar - 20:06



Des vivants et des morts

Marchant le long du chemin pour Pré au Lard, je ne faisais pas attention à ce qui m'entourait, presser d'arriver à destination. Cependant bientôt une voix me stoppa net et m'arracha un soupir. Me retournant, je remarqua que c'était le professeur Lawford et me baissai pour caresser sa petite croup qui s'amusait à me renifler les pieds avant de faire des bonds.

-Bonjour mademoiselle.

Me relevant, je regardais son maître, les mains croisés.

-Bonjour Professeur Lawford, en effet je me rendais à Pré au Lard. En ce qui me concerne, je vais assez bien, et vous ?

Je penchais la tête sur le côté tout en le regardant, un air de parfaite neutralité sur le visage. Finalement je décidai de lui répondre. Me retournant avec un mince sourire, je lui fis juste un signe de la main avant de me remettre à marcher.

-Allons y, j'ai rendez vous et je ne souhaiterai ne pas être en retard. Je ne vous attend donc pas mais votre compagnie ne m'importunerais pas.

Touchant ma rose du bout des doigts, je marchai d'un pas vif mais serein. Il était vrai que j'avais rendez vous et même s'il n'était pas conventionnel, j'était tout de même attendu. Cependant, cela ne m’empêchait pas de meubler la conversation.

-Qu'est ce qui vous amène donc à Pré au Lard Professeur Lawford, vous avez des achats à faire ? En ce qui me concerne, je n'ai pas une mornille sur moi donc je ne refuserai pas votre offre de la dernière fois si elle venait à se renouveler aujourd'hui, ce dont je doute étant donner mon programme prévu.

Un petit rire m'échappa au souvenir de ce fameux jour où j'avais oser lui tenir tête et l'empêcher de me payer mes achats de livre.
Revenir en haut Aller en bas
Isaac Lawford
Isaac Lawford
d'histoire de la magie
d'histoire de la magie

Date d'inscription : 06/09/2014
Messages : 200

[1943 - Mai] Des vivants et des morts  Empty
MessageSujet: Re: [1943 - Mai] Des vivants et des morts    [1943 - Mai] Des vivants et des morts  Icon_minitimeMer 11 Mar - 18:18

- Bonjour Professeur Lawford, me salua Miss Arrington avec sa froideur coutumière. En effet je me rendais à Pré au Lard. En ce qui me concerne, je vais assez bien, et vous ?

- Très bien, très bien, merci, répondis-je d'un ton enjoué. Je profite du beau temps tant qu’il dure, l’Ecosse est rarement si généreuse.

Soudainement, ma consœur me tourna le dos sans crier gare. J’eus un instant d’étonnement, puis, reprenant sa marche, elle me lança :

- Allons-y, j'ai rendez vous et je ne souhaiterais ne pas être en retard. Je ne vous attends donc pas, mais votre compagnie ne m'importunerait pas.

La surprise était de taille : Miss Arington qui sociabilisait avec quelqu’un d’autre que Lavinia… Je volais de surprise en surprise, depuis le raid sur Gringotts. Le monde avait profité de cette maudite nuit pour se retourner, ou quoi ? J’aurais pu prendre ombrage du fait qu’elle m’eût tourné le dos et repris sa course sans m’attendre, mais bon… c’était Miss Arrington, il ne fallait pas trop en demander non plus. Elle m’avait presque explicitement invité à la suivre, et cela constituait un exploit à peu près équivalent à celui de recevoir l’Ordre de Merlin de 1ère classe pour services rendus au monde magique. Pour moi qui avais presque fait mon métier de déjouer les méandres de l’esprit humain, c’était une véritable consécration. A moins que ce ne fût qu’un coup de chance, mais à la guerre, l’une des principales qualités était de savoir exploiter ce que les militaires moldus appellent la « friction », en d’autres termes : le hasard. Et si le hasard voulait que Miss Arrington fût dans de bonnes dispositions envers moi, alors je devais déployer toute mon habileté pour en profiter.

Je m’empressai de mettre mes pas dans les siens. Heureusement que j’étais plus grand qu’elle, mes longues enjambées me permirent de la rattraper sans avoir à courir. Parvenu à sa hauteur, je calquai mon allure sur la sienne.

- Oh, je ne veux pas vous déranger, ma chère. Vous avez rendez-vous avec quelqu’un ? Dans ce cas, je vais me contenter de vous accompagner jusqu’au village, je ne veux surtout pas m’imposer.

Je regardai la rose noire qui ornait les cheveux de Miss Arrington. Diantre ! Pour elle, c’était là le comble de la fantaisie. Je ne pus retenir un fin sourire. Que d’attentions pour un revenant… J’espérais au moins que ce dernier se rendait compte de la chance qu’il avait.

- Par Merlin, vous êtes en beauté, aujourd’hui, m'exclamai-je. C’est pour la… personne… avec laquelle vous avez rendez-vous, je suppose ?

Une question peut-être indélicate, mais comme, pour Miss Arrington, un simple « bonjour » suffisait parfois à être indélicat, je m’étais fait une raison. Et puis, j’espérais que le compliment la toucherait. Compliment sincère, d’ailleurs : cette fleur lui allait très bien. Moins bien qu’elle ne serait allée à Lavinia, cependant… Mes pensées vagabondèrent vers ma collègue jusqu’à ce que la bibliothécaire me tire de ma rêverie :

- Qu'est ce qui vous amène donc à Pré au Lard Professeur Lawford, vous avez des achats à faire ? En ce qui me concerne, je n'ai pas une mornille sur moi donc je ne refuserai pas votre offre de la dernière fois si elle venait à se renouveler aujourd'hui, ce dont je doute étant donner le programme prévu.

Suite à quoi elle se mit à rire. Par toutes les gargouilles de Faery Court… Si Mr McLindsay parvenait à la dérider à ce point-là, alors la théorie qui voulait que l’amour fît des miracles se vérifiait.

- Oh, euh… répondis-je d'une voix faussement hésitante, pour ma part, j’allais faire un tour chez ce petit bouquiniste que nous avons découvert avec Lavinia ; il m’a envoyé un hibou pour me signaler que l’édition en version originale de La notion de feu dans les batailles magiques de Népomucène Guilleret que j'avais commandée est bien arrivée. Mais, euh… si vous n’avez pas de monnaie sur vous, il me semble que la moindre des choses serait que je vous invite… Sans vouloir être trop présomptueux… votre rendez-vous serait-il avec Mr. McLindsay ? Si c’est le cas, je le vois assez mal régler le barman en pièces fantômes… Je serais ravi de pouvoir vous aider, le cas échéant. Et si je fais fausse route… et bien je vous présente mes plus humbles excuses, je ne voulais pas vous offenser.

Le pari était osé ; à me montrer si cavalier, je courais le risque de la fâcher pour de bon. En même temps, il ne faisait quasiment aucun doute dans mon esprit qu’elle allait rendre visite à son ectoplasme préféré : que serait-elle allée faire d’autre, toute seule, à Pré-au-Lard ? Pari osé, donc, mais qui me paraissait en valoir la peine.
Revenir en haut Aller en bas
Talli Salmon
Talli Salmon
d'étude des moldus
d'étude des moldus

Date d'inscription : 20/01/2015
Messages : 97

[1943 - Mai] Des vivants et des morts  Empty
MessageSujet: Re: [1943 - Mai] Des vivants et des morts    [1943 - Mai] Des vivants et des morts  Icon_minitimeVen 20 Mar - 9:52



Des vivants et des Morts


Une journée radieuse comme on en voit trop peu par ici. Ce serait idiot de ne pas profiter de ce beau temps pour aller s’aérer les méninges ! Les derniers mois de l'année sont sûrement les plus éprouvants, avec les BUSES et les rares ASPICS qui n'allaient pas tarder, je mettait un point d'honneur à préparer mes élèves à la perfection, je devais donc profiter de toutes les distractions possible que m'offrait quelques heures de libertés. A trop travailler en en devient complètement cinglé, et aigrit aussi par dessus le marché. Il y avait assez de vieux fous dans ce  monde et j'étais encore trop jeune pour la dépression, mine de rien ils sont coriace ces gamins quand ils veulent, heureusement pour moi, mes élèves étaient vraiment adorable, je n'avais pas encore trop de soucis à me faire en comparaison à d'autres Professeur qui eux, étaient nettement moins privilégiés.

Une promenade s'imposait ! Peut être même une viré à Prés au Lard pourquoi pas, avec un temps pareil, le village sera certainement plein de vie, c'était milles fois plus plaisant que l'ambiance sordide et oppressante qui nous avait bercé depuis le début de l'année, hors de question de rater ça. Pour l'occasion, j'avais même sorti de mes placards une invention Moldu qui prenait un peu trop la poussière depuis cet hiver. Une magnifique bicyclette. Il faut avouer que j'ai rarement l'occasion de pouvoir parader avec cet engin, je passe ma vie dans ce château et hors de question d'utiliser ça dans les couloirs. Le parc à la limite.. Mais ça ne remplaçait pas une escapade au cœur de la nature.
Plus la peine d'hésiter, j'enfourchais mon engin à deux roue et me dirigeais déjà vers le parc. Tout était calme, quelques élèves ce rendaient à Prés au Lard eux aussi, tout les regard ce tournaient vers moi à mon passage. Il faut dire qu'ils n'étaient pas encore tout à fait habitué à voir quelque chose comme ça par ici, mais pour les rares qui avaient la chance de me contraires, je crois qu'ils n'étaient plus étonné de me voir agir de la sorte. Je filais à travers les sentiers, j'avais la sensation que le vent m'accompagnait dans cette escapade, rien aurait été capable d’arrêter ma course.
Excepté peut être des collègues.
Professeur Lawford et Miss Arrington. Ils marchaient vers le villages en échangeant quelques mots, du moins c'est ce que j'avais eu le temps d’apercevoir en les frôlant à toute allure sur mon bolide de course.

- Place! Place !

Ma sonnette sonna frénétiquement pour les avertir de mon arrivé, par chance on avait évité la collision ! Je ne me serait jamais pardonné d'avoir écrasé des collègues, ils ce font déjà assez malmener par les élèves comme ça...  Je m'étais arrête à quelques mettre d'eux, freinant dans un dérapage contrôlé qui souleva un léger nuage de poussière. Un arrêt superbe.

- Professeur Lawford, Miss Arrington, quelle surprise de vous voir ici. Excusez mon arrivé un peu fulgurante, d'habitude les chemins sont plutôt calme à cette heure ci. Vous vous rendez à Prés au Lard ? Miss Arrington vous êtes radieuses.

Éternellement noir. Mais radieuse quand même, et puis j'étais plutôt mal placé pour donner le moindre conseil vestimentaire, même si la demoiselle avait constamment l'air de ce rendre à des funérailles, au moins elle avait l'allure d'une dame avec ses robes et ses bustier. Mon pantalon retroussé et mes chaussures d'hommes ne faisaient pas vraiment meilleurs impression.. mais d’expérience, faire du vélo en robe n'est vraiment pas conseillé !

- Peut être pouvons nous faire la route ensemble. Si vous êtes d’accord bien entendu, je ne voudrais pas .. Interrompre quelque chose.

J'étais déjà descendu de ma scelle sans vraiment attendre de réponse. Au fond de moi je savais très bien que ce n'était en aucun cas un rendez vous ou quelque chose dans ce goût là. Lawford et Arrington, c'était une combinaison improbable... Mais après tout, mieux vaut éviter toutes confusions.




Code © Kuru' on Libre-Graph
Revenir en haut Aller en bas
Invité
avatar
Invité


[1943 - Mai] Des vivants et des morts  Empty
MessageSujet: Re: [1943 - Mai] Des vivants et des morts    [1943 - Mai] Des vivants et des morts  Icon_minitimeLun 30 Mar - 10:04



Des vivants et des morts

J'hochais la tête au fait que l'Ecosse était rarement aussi généreuse en beau temps.
Fidèle à mon affirmation, je ne l'attendis pas, et il dû me rattraper en allongeant le pas, ce dont je m'en contrefichais quelque peu. Il voulait se joindre à moi, très bien mais je ne l'attendrais pour rien au monde. Quand il fus à mes côtés, il repris la discussion où nous l'avions laisser.

-Oh, je ne veux pas vous déranger, ma chère. Vous avez rendez-vous avec quelqu’un ? Dans ce cas, je vais me contenter de vous accompagner jusqu’au village, je ne veux surtout pas m’imposer.
-Professeur Lawford, je vous pensais plus perspicace. Avec qui voulez vous que j'ai rendez vous, avec moi même ?

Lachant un mince sourire, je continua mon chemin. Bientôt, je fus obligé de stopper net dans ma progression, interloqué par ce que je venais d'entendre. Le professeur Lawford m'aurait il fait un compliment ? Je le croyais avare de ce genre de phrase.

-Je vous remercie Professeur Lawford, mais je ne puis vous renvoyer ce compliment car c'est une habitude vous concernant. En effet, ce rendez vous est important pour moi donc j'ai souhaitez sortir de l'ordinaire.

Puis sans ajouter un mot, je repris ma route, pour me restopper plus loin.

-Professeur Lawford, qu'est ce qui vous est donc arriver, cela fait deux fois que vous me surprenez, à juste titre. D'abord ce compliment, maintenant cette voix hésitante, seriez vous souffrant ? Je ne vois pas en quoi cela est honteux d'aller chercher un livre qui nous attend chez un bouquiniste. Et en effet, ce rendez vous est bien avec Sir MacLindsay. Vous me faites corriger mes paroles, en réalité vous êtes perspicaces, je vous en félicite. Mais qui a dis que nous allions boire une Bierreaubeurre ou tout autre boisson. Nous pouvons très bien faire que marcher., ajoutais je, un mince sourire taquin sur les lèvres.

Reprenant mon expression neutre, je me remis en route vers Pré au lard. Finalement je ne fis pas beaucoup plus de pas car je dus me ranger sur le côté, un homme passant à toute vitesse pour finalement freiner plus loin. Une fois l'engin stoppé dans un nuage de poussière, je pus constater mon erreur, ce n'était pas un homme mais une femme, et qui plus est mademoiselle Salmon. C'était sa tenue d'homme qui m'avait induit en erreur.

-Bonjour professeur Salmon, vous devriez faire attention la prochaine fois. Je vous remercie de votre compliment et en effet nous allons à Pré au Lard. Monsieur Lawford s'y rend pour récupérer un ouvrage et en ce qui me concerne, j'y suis attendue.

Lui souriant un instant de mon éternel sourire sans chaleur, je repris la route en tout en continuant de lui parler.

- Nous pouvons en effet faire route ensemble, vous n'interrompiez rien du tout. Ce n'était que le fruit du hasard si nous faisions route ensemble.

Je me baissai un instant pour caresser Gunhilda qui marchait dans mes pieds avant de me redresser et reprendre, pour de bon je l'espérais, le chemin de mon lieu de rendez vous.


Revenir en haut Aller en bas
Isaac Lawford
Isaac Lawford
d'histoire de la magie
d'histoire de la magie

Date d'inscription : 06/09/2014
Messages : 200

[1943 - Mai] Des vivants et des morts  Empty
MessageSujet: Re: [1943 - Mai] Des vivants et des morts    [1943 - Mai] Des vivants et des morts  Icon_minitimeMar 7 Avr - 12:10

Par toutes les gargouilles de Faery Court, que se passait-il ? D’abord Miss Arrington souriait, puis elle me retournait un compliment avec, en prime, une semi-plaisanterie… quelle était la prochaine étape ? Qu’elle se fasse engager comme danseuse dans le cabaret d’Edelstein ?

Elle reprit soudainement la route, et, surmontant ma surprise, je m’empressai de lui emboîter le pas pour rester à son niveau. Je n’aurais pas cru qu’une femme d’apparence si frêle puisse aller si vite. Cependant, quelques mètres plus loin, elle s’arrêta si brusquement que je manquai de rentrer dans Gunhilda. Elle se retourna et me lança d’un ton amusé :

- Professeur Lawford, qu'est ce qui vous est donc arrivé ? Cela fait deux fois que vous me surprenez, à juste titre. D'abord ce compliment, maintenant cette voix hésitante, seriez vous souffrant ? Je ne vois pas en quoi cela est honteux d'aller chercher un livre qui nous attend chez un bouquiniste. Et en effet, ce rendez vous est bien avec Sir MacLindsay. Vous me faites corriger mes paroles, en réalité vous êtes perspicace, je vous en félicite. Mais qui a dit que nous allions boire une Bièraubeurre ou toute autre boisson ? Nous pouvons très bien faire que marcher.

Allons bon. Déployez des efforts pour être délicat, et c’est ainsi que l’on vous remercie… Je pense que, si je n’avais pas été élevé pour supporter les fâcheux comme elle, rétifs aux formes les plus élémentaires de la courtoisie, j’aurais déjà abandonné mon entreprise auprès d’elle. Fort heureusement, on m’avait longuement appris les vertus infinies de la patience, et je m’étais retrouvé face à des cas bien pires que le sien. Je m’apprêtais à lui répondre que si ma voix se faisait hésitante, ce n’était que par peur de la brusquer et que je n’avais absolument pas honte de me rendre chez mon libraire, mais un bruit suraigu venant de derrière nous couvrit le son de mes paroles et me fis me retourner. Je n’eus que le temps d’apercevoir Miss Talmon, juchée sur un vélo moldu, foncer sur nous à toute vitesse dans un dérapage d’anthologie.

Ici doit intervenir une petite parenthèse personnelle qui vous permettra de bien comprendre quels étaient mes sentiments en cet instant précis. Tout d’abord, il me faut préciser que, bien évidemment, il m’arrive assez fréquemment de penser à la mort en général, la mienne en particulier : j’y ai souvent été confronté dans mes voyages, je l’ai parfois moi-même dispensée, et, bien évidemment, de par mon travail d’espion de Grindelwald, je devais admettre la possibilité qu’elle me tombe dessus en permanence, perspective que j’envisageais, j’aime à le croire, avec une certaine sérénité. Quelques jours plus tôt, encore, j’étais passé bien près de la Grande Faucheuse à Gringotts et, bien que mes blessures m’élançassent parfois un peu, je m’étais fort bien remis du choc. Tout ceci pour en parvenir à la conclusion suivante : la mort n’est pas quelque-chose qui suscite en moi un effroi particulier.

Cela étant posé, si je ne pense pas avoir peur de mourir, je peux tout de même affirmer que, quitte à choisir, j’aimerais autant que mon trépas s’opère dans des circonstances… intelligentes. Mourir pour une futilité serait une perspective singulièrement déprimante. Par conséquent, vous comprendrez que l’idée de finir écrasé sous les roues du vélo de Miss Talli Salmon ne présentait pour moi que fort peu d’attraits.

Il était cependant trop tard que je puisse faire autre chose que d’attendre que la main du destin s’abatte sur moi. En lieu et place de ladite main, cependant, tout ce qui me tomba dessus fut un nuage de terre qui nous recouvrit entièrement, Miss Arrington et moi, limitant momentanément notre champ de vision aux bouts de nos nez. Je restai droit comme une baguette, attendant que la poussière se dissipe. Cela fait, j’entrepris de m’épousseter méticuleusement tandis que Miss Salmon, un sourire radieux (et un peu stupide, à mon humble avis) sur les lèvres, s’excusait et prenait de nos nouvelles.

- Mais ce n’est rien, voyons, assurai-je d’un ton aimable. Au contraire, nous devrions vous être reconnaissants de nous pimenter un peu la routine de nos vies Poudlardiennes !

Et également de ne pas nous avoir réduits en jus de citrouille, ajoutai-je intérieurement tandis que Miss Arrington agréait à sa proposition de nous accompagner jusqu’à Pré-au-Lard. A l’idée que j’aurais pu finir écrasé par un moyen de locomotion moldue, un mélange de honte et de colère m’envahit. Si Miss Salmon me refaisait un coup similaire, je me promis de ne pas lui pardonner si aisément. Je ne laissai rien paraître de mes sentiments, toutefois, et me contentai de suivre les deux demoiselles d’un pas tranquille. Je ne voyais pas d’objection particulière à la présence de Miss Salmon ; après tout, mes projets vis-à-vis de Miss Arrington n’étaient si pressants, ni si délicats que je dusse absolument la voir seule à seule. Au contraire, il se pouvait que la présence de ma consœur amoureuse des Moldus me vînt en aide : j’avais souvent pu observer ses capacités d’empathie, même si la raison pour laquelle une sang de bourbe comme elle pouvait attirer une telle estime m’échappait, et, qui sait ? peut-être saurait-elle dérider Miss Arrington. Ou bien peut-être en aurait-elle vite assez de son air perpétuellement dépressif et claquerait-elle la porte… Dans tous les cas, je ne risquais pas grand-chose à titre personnel.

Tout en avançant le long du chemin, je proposai à Miss Salmon de pousser son vélo pour elle, puis je lançai un début de conversation, essentiellement afin de meubler le silence :

- Et vous, est-il indiscret de vous demander pourquoi vous descendez au village ? Si ce n’est rien d’urgent, peut-être voulez-vous nous joindre à nous ? Je pensais payer un verre à Miss Arrington, à vrai dire. Je suis sûr que vous trouveriez le monsieur avec lequel Miss Arrington a rendez-vous très intéressant ; c’est un gentleman absolument fa-sci-nant, qui a toujours mille anecdotes à raconter. Enfin, mille… une infinité, plutôt !

Nous arrivâmes en vue du village. Je regardai Miss Salmon d’un air encourageant.

- Si vous le préférez, nous pouvons également nous séparer ici. Je ne tiens pas à vous déranger, le choix est vôtre.
Revenir en haut Aller en bas
Talli Salmon
Talli Salmon
d'étude des moldus
d'étude des moldus

Date d'inscription : 20/01/2015
Messages : 97

[1943 - Mai] Des vivants et des morts  Empty
MessageSujet: Re: [1943 - Mai] Des vivants et des morts    [1943 - Mai] Des vivants et des morts  Icon_minitimeJeu 9 Avr - 21:27



Des vivants et des Morts


Mon entrée rocambolesque ne les avaient pas plus surpris que ça quoi que mon confrère Professeur sembla rassuré de n'être qu'en un seul morceau ! Miss Arrignton quant à elle me suggéra de rouler plus doucement , c'était plus prudent certes mais c'était aussi plus ennuyeux ! Il faut dire que les sentiers de Prés-au-lard ne sont pas forcément les plus praticables à deux roue. Un simple sourire et tout était oublié ! Monsieur Lawford en bon gentleman ce proposa même de pousser la bicyclette jusque en bas. La politesse de cette homme n'aura cesse de me surprendre ! Savoir qu'il y avait encore quelques personnes bien éduquées dans ce pays, ça faisait plaisir. Mais pour le coups son aide était bien inutile.

« Parfais ! Faisons route ensemble, oh ne vous donnez pas cette peine voyons.»

D'un coups de baguette, la bicyclette prit la taille d'une grosse pierre, maintenant elle tenait facilement dans n'importe quel sac. La magie a vraiment du bon par moment. Maintenant que j'étais certaine que ma présence ne dérangeait aucun de ces deux là, je repris mon chemin, à pied cette fois. Miss Arrington ici présente avait l'air assez pressé, on elle n'en était pas au point de s’élancer à toutes jambes vers le village non, mais sa démarche laissait clairement supposé qu'elle avait plutôt hâte d'être arrivé. C'était curieux, intéressant même, qu'est ce qui pouvait bien motiver cette jeune femme là ! Elle était presque pleine de vie ! C'était inattendu, j'allais finir par croire que c'était même impossible.

« Vous avez l'air impatiente Miss, je suis curieuse de savoir ce qui vous presse tant. »

Lawford avait presque éclaircis ce mystère. Il confia que la demoiselle avait un rendez vous avec un homme fort intéressant. Pour qu'il suscite l’intérêt de quelqu'un comme Lawford c'est qu'il valait le coup d’œil ! Rien que pour ça je devais accepter cette invitation !

« Merci de cette proposition, j'avoue que je n'avais pas vraiment de projet, je voulais juste profiter du soleil et d'une petite promenade pour sortir mon vélo. J'en devenais folle de rester enfermée par ce beau temps ! Un peu de détente avant les examen ne ce refuse pas. Alors Miss, dite moi, c'est votre ami que vous allez retrouver ? Monsieur Lawford ne soyez pas si gêné votre compagnie sera fort plaisante j'en suis certaine, et puis vous n'allez pas rester seul ce serait vraiment dommage, de plus si mademoiselle Arrington désir poursuivre son après midi seul avec ce mystérieux inconnu qu'il me tarde de connaître, je suis certain que vous me serez de bonne compagnie. »

Je n'avais vraiment la sensation de totalement chambouler leurs plan ou d’envahir leurs espace vitale. Mais après tout c'est eux qui me l'ont proposé en premier et j'aime à croire que ma présence n'est pas si désagréable que ça. Peut être même que ça allait égailler leurs après midi qui sait.




Code © Kuru' on Libre-Graph
Revenir en haut Aller en bas
Invité
avatar
Invité


[1943 - Mai] Des vivants et des morts  Empty
MessageSujet: Re: [1943 - Mai] Des vivants et des morts    [1943 - Mai] Des vivants et des morts  Icon_minitimeDim 12 Avr - 9:03



Des vivants et des morts

Soupirant silencieusement, je laissais mes deux collègues pérorer sur un certain gentleman avec mille et une anecdotes et tutti quanti. Enfin bon, si même le Professeur Lawford le trouvait intéressant, cela ne me gênait nullement, juste s'ils pouvaient accélérer l'allure, je leur en serait reconnaissant.

-Professeur Lawford vous a fourni la réponse. En effet j'ai rendez vous avec un homme, mon ami comme vous le dites si bien. Maintenant vous me pardonnerez, mais j'ai l'impression d'avancer aussi vite qu'une limace donc je vous propose de nous retrouver à Pré au Lard si cela ne vous dérange pas. Je vous dis donc à dans quelque minutes.


En effet, j'avais aperçu dans le lointain les premières cheminées du village, signe que nous arrivions à destination. Il me hâtais d'arriver donc je devais accélérer le pas, au mépris de mes compagnons de voyage. Me mettant à marcher de plus en plus vite sans trottiner pour autant, j'arrivai quelques minutes plus tard à la lisière de la Grande Place. Remettant un peu d'ordre dans ma tenue, je ne remarquai pas les deux présences professorales à mes côtés qui m'avait rattraper ou suivi de loin, je n'en savais trop rien vu que je m'était pas soucier d'eux.
Cela fait, je me redressai et pénétra sur la Grande Place, cherchant des yeux une silhouette bien connu. Celle ci n'était pas loin et un sourire de pur bonheur s’étendit sur mes lèvres. Plus rien n'existait pour moi à partir de ce moment, un dragon pouvait voler au dessus de ma tête, je n'en avais cure.

-SIR MACLINDSAY

Ce mot retentis dans l'espace, et je vis mon ectoplasme se retourner. Ne réfléchissant plus, je me précipitait à toute vitesse vers lui et viens me blottir à l'intérieur de lui, notre étreinte bien à nous, les contacts physiques nous étant inaccessibles.

-Comment vous portez vous, je vous ai totalement pardonner donc n'en parlons plus je vous prie. Profitons de cette journée pour flâner comme nous en avons l'habitude.

Sortant de son corps, je lui souris d'un air sincère. Et dans tout cela, j'avais oublier mes deux compagnons de route que j'avais laisser planter sur place.

Revenir en haut Aller en bas
Isaac Lawford
Isaac Lawford
d'histoire de la magie
d'histoire de la magie

Date d'inscription : 06/09/2014
Messages : 200

[1943 - Mai] Des vivants et des morts  Empty
MessageSujet: Re: [1943 - Mai] Des vivants et des morts    [1943 - Mai] Des vivants et des morts  Icon_minitimeDim 26 Avr - 14:36

Le terme de « mystérieux inconnu » employé par Miss Talmon m’arracha un sourire. Oh, la personne qu’allait rencontrer Miss Arrington n’était ni mystérieuse, ni inconnue. Non, pour moi, tout ce qu’il y avait de mystérieux dans cette histoire, c’était comment elle pouvait se figurer que leur, hum… passade… pourrait bien marcher. C’était d’autant plus exaspérant que, précisément, fidèle à mon habitude d’en savoir le plus possible sur la façon de penser des gens que je rencontrais, j’essayais de comprendre la bibliothécaire… et qu’au fond de moi-même, je sentais qu’il était fort probable que je fusse en train de perdre mon temps. Mais patience et persévérance étaient mes grandes qualités depuis mon plus jeune âge, je n’allais donc pas renoncer si aisément. Et puis je dois avouer qu’un reste de curiosité scientifique corrompue au fond de moi m’incitait à observer avec grand intérêt l’évolution de leurs relations. Du Diable si j’avais la moindre de la façon dont tout cela allait s’achever.

Miss Talmon et moi suivîmes notre collègue, toujours aussi empressée, jusqu’à la Grand-Place. Alors que nous étions quelques mètres derrière elle, nous la vîmes soudain se figer brusquement. Un regard de l’autre côté de la rue nous révéla pourquoi : elle venait de repérer MacLindsay, qui flottait paisiblement devant les Trois Balais, presque invisible dans la lumière vive de l’après-midi. En un instant, la jeune femme morne et austère se transforma en un rayon de soleil ambulant… qui ne trouva rien de mieux à faire que de se précipiter à toutes jambes sur l’ectoplasme qui venait tout juste de tourner la tête au son du cri qu’elle avait poussé et de lui « rentrer dedans » au sens le plus littéral du terme. Diantre. Je savais que Miss Arrington n’était pas la plus chaleureuse des femmes et qu’elle n’avait jamais respiré la joie de vivre, mais de là à s’immerger intégralement dans le corps d’un fantôme… je ne savais pas si je devais être amusé, dégoutté ou admiratif. Peut-être les trois à la fois…

J’échangeais un regard déconcerté avec Miss Talmon, et nous nous approchâmes des deux, hum… jeune gens, si je puis dire. J’entendis vaguement Miss Arrington parler à MacLindsay. Il était question de lui avoir pardonné et, plus banalement, de profiter du beau temps pour flâner (enfin, si tant est que cela fût banal pour un revenant...). Je me demandais ce que l’ancienne Lance d’Argent pouvait bien avoir eu à se faire pardonner. Ma consœur et moi arrivâmes à proximité des deux amoureux, brisant leur « étreinte » : MacLindsay, apparemment plus conscient que sa soupirante, s’éloigna d’elle en flottant et nous regarda avec curiosité.

- Bonjour, Mr MacLindsay, le saluai-je en levant ma canne. Vous souvenez-vous de moi ? Je suis le professeur Lawford, nous nous sommes rencontrés l’autre jour avec Miss Arrington et Miss Black. Je ne sais pas si vous me remettez…

- Bonjour, Professeur, répondit-il avec sa distinction coutumière. Je me souviens parfaitement de vous, ne vous inquiétez pas, nous avions discuté de mon appartenance au club des Lances d’Argent. C’est un plaisir de vous revoir.


- Je suis flatté, assurai-je en toute hypocrisie. Il faut que nous reprenions cette conversation, à l'occasion. Mais d’abord, permettez-moi de vous présenter Miss Talli Salmon, qui enseigne l’Etude des Moldus à Poudlard. Miss Salmon, Skolan MacLindsay, rentier, fantôme et ancien membre des Lances d’Argent de son état. Vous connaissez les Lances d’Argent ?

Je ne doutais pas que ma consoeur fût un peu troublée par la découverte de la nature du monsieur avec lequel Miss Arrington avait rendez-vous… Soucieux d’éviter une situation qui pourrait vite devenir gênante, je baissai la voix et, dans un murmure, glissai :

- Faites comme si de rien n’était. Vous allez voir, c’est un fantôme charmant, de bien des façons, il est plus « normal » que Miss Arrington !

Puis, un grand sourire aux lèvres, je lançai à la cantonnade :

- Bien, quel est le programme, de fait ? Je pensais vous inviter à prendre un thé, mais euh… (je lançais un regard au revenant), ce n’est peut-être pas la meilleure chose à faire…
Revenir en haut Aller en bas
Talli Salmon
Talli Salmon
d'étude des moldus
d'étude des moldus

Date d'inscription : 20/01/2015
Messages : 97

[1943 - Mai] Des vivants et des morts  Empty
MessageSujet: Re: [1943 - Mai] Des vivants et des morts    [1943 - Mai] Des vivants et des morts  Icon_minitimeSam 2 Mai - 16:24



Des vivants et des Morts


Cette Miss. Un vrais mystère. Une énigme vivante ! Je crois que mon confrère était tout aussi déstabilisé par son attitude que je l'étais. Elle courait presque! Elle s'en allait à toute allure comme la jeune fille qui retrouve son promis revenus de guerre. La seule fois ou j'ai vus Miss Arignton être aussi énergique c'est quand des élèves mettaient le bazar dans sa bibliothèque ! Mon regard s’attarda quelques instants sur Lawford à mes cotés, peut être que le jeune homme était plus habitué à ce genre de situation que moi. Il est vrais que je passait rarement du temps avec la demoiselle de noir.. est ce que j'avais tord ? Non simplement que j'avais la sensation qu'elle n'aurait pas apprécié ma compagnie, ou inversement. Je m'étais certainement trompé, car la voir partir ainsi, je devais bien avoué que cela venait d'éveiller ma curiosité.

« Hé bien... C'est inattendu je crois. Rassurez moi cet ami il est réel au moins ? Je ne l'ai jamais vus si pressé sauf quand un livre est en jeu »

Je me permis de rire légèrement tandis que la demoiselle accélérait toujours le pas une fois les premières maison dépassé. Son regard ce perdit dans la foule quelques instant avant qu'elle ne ce mette à crier le nom de quelqu'un. Une véritable métamorphose. Elle souriait, je crois que c'est la première fois que je la voyait « vraiment » sourire, moi qui pensais qu'elle ne savait pas comment faire, finalement c'est juste la motivation qui lui manquait ! Une fois de plus je jette un coup d'oeil amusé à mon confrère avant de découvrir avec étonnement la « nature » de ce mystérieux rendez vous.
Un fantôme ? Vraiment ?
Je réajuste mes lunettes en observant al scène ce déroulé au loin. Elle venait de rentrer dans son ami fantôme.. Littéralement. Cette vision me décrocha une légère moue désagréable. Pour avoir traversé un bon nombre de fantôme par mégarde dans les couloirs, je peux dire que ce n'est pas une sensation spécialement agréable. Mais.. ça semblait convenir à la demoiselle. Je suivais toujours Lawford qui ce dirigeait vers le petit couple en souriant, comme toujours. Il salua très chaleureusement le fantôme, ce qui était assez drôle peut être.. Je gardais un sourire polis, un brin curieux peut être. Je me contentais d'incliner un peu la tête en guise de bonjour. Difficile de serrer la main d'un fantôme.. ou de faire quoi que ce soit d'autre que le regarder en faite.

« C'est un plaisir Monsieur MacLindsay. En effet ça réveille quelques vieux souvenir d'Histoire.. les Lances d'Argent. »

C'était bien Lawford ça ! Parler histoire avec un fantôme, quelque part je crois que je n'étais pas non plus surprise de voir que Miss Arington s'était amouraché d'un spectre. C'était sinistre mais romantique à sa façon également. J’entendis mon confrère me glisser quelques mots à l'oreille. Il est vrais que c'est assez déstabilisant mais j'avais une très bonne capacité d'adaptation, aussi, je n’observais pas notre « invité » avec de grands yeux rond comme des ballons même si j'en mourrais d'envie.

« Oh je dois avouer qu'il n'est pas le plus étrange des deux en effet »

Je rétorquais ces quelques mots dans un murmure pendant que nos deux amis échangeaient encore quelques mot. Monsieur Lawford proposa d'aller prendre le thé, quoi qu'il fut vite d'avis en ce tournant vers l'ectoplasme qui flottait non loin de lui. Je n'avais pas pus retenir un sourire face à la situation. Je crois que ça va être difficile de trouver une activité qui conviendrait à tout le monde. Sauf peut être errer dans les ruelles de Prés au lard... mais ça, je crois qu'il avait tout le loisir de le faire seul non ?

« L'idée est bonne du moment qu'elle convient à tout le monde en effet, Miss Arignton ? Messir MacLindsey ? »

Je les observaient à tour de rôle dans un sourire ravie. J'ose espérer que ce jeun homme ne soit pas du genre soupe au lait à ce vexé pour un rien ou à ce morfondre éternellement comme son amie de chaire. Vus le sourire rayonnant qu'elle avait, je crois que j'allais être agréablement surprise, du moins, je l'espère.




Code © Kuru' on Libre-Graph
Revenir en haut Aller en bas
Invité
avatar
Invité


[1943 - Mai] Des vivants et des morts  Empty
MessageSujet: Re: [1943 - Mai] Des vivants et des morts    [1943 - Mai] Des vivants et des morts  Icon_minitimeLun 11 Mai - 15:58



Des vivants et des morts

Je redescendis sur terre quand Monsieur Lawford arriva à nos côtés et adressa quelques mots à Skolan. Il parlait encore des Lances d’ Argent, ce qui m’arracha un petit soupir exaspéré. Il y en avais marre de ces maudits Lances, comme si mon dulciné se résumait seulement à ça. Il avait tellement d’autres qualités. Comme pour montrer ma mauvaise humeur, je lachais une remarque bien senti.

-Si vous souhaitez parler que de ces maudites Lances d’Argent, je vais m’en aller. Comme si Sir Skolan ne se résumait seulement à ça, vous êtes borné si vous le croyez Professeur Lawford. D’accord il a un passé dans cette organisation, mais il n’est pas seulement ça, c’est aussi un homme formidable.

Cependant ma colère disparue bientôt à la perspective d’une tasse de thé, pour revenir aussitôt. Il accumulait, à croire qu’il le faisait exprès.

-Si c’est une magnifique idée Professeur Lawford, l’idée me convient Miss Salmon.

Observant Skolan, je le vis acquiescer d’un hochement et retrouva le sourire. Cela contrecarrait quelque peu nos plans de promenade, mais ce n’était pas grave.

-Professeur Lawford, voulez-vous aller chercher votre livre avant ?


Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé




[1943 - Mai] Des vivants et des morts  Empty
MessageSujet: Re: [1943 - Mai] Des vivants et des morts    [1943 - Mai] Des vivants et des morts  Icon_minitime

Revenir en haut Aller en bas
 
[1943 - Mai] Des vivants et des morts
Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut 
Page 1 sur 1
 Sujets similaires
-
» [Début mai 1943] La mémoire de la plupart des hommes est un cimetière désolé où gisent sans honneurs des morts qu'ils ont cessé de chérir. [Lavinia et Isaac]
» [Fin septembre 1943] "Hey, what's up ?"
» [14 février 1943] ~Love is in the air !
» [mi-mai 1943] qui ose interrompre mon sommeil ?
» [Juin 1943] Out of my way ( Aria)

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Felix Felicis 1942 :: Le Chaudron Baveur :: Rp Abandonnés-
Sauter vers: