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 [1943 - Début Octobre] Les larmes prouvent leur amour, elles n'apportent pas leur remède (Eden)

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William Marshall
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MessageSujet: [1943 - Début Octobre] Les larmes prouvent leur amour, elles n'apportent pas leur remède (Eden)   [1943 - Début Octobre] Les larmes prouvent leur amour, elles n'apportent pas leur remède (Eden) Icon_minitimeMar 14 Juil - 1:52



∞ Les larmes prouvent leur amour, elles n'apportent pas leur remède.
Eden Valentyne


Début octobre, 1943

Aujourd'hui j'avais prit la décision de rouvrir le magasin. Cela faisait un peu plus d'un mois que tout était fermé, à croire qu'on était mort à l’intérieur. Je m'étais préparer toute la soirée à répondre aux éventuels questions des clients et voisins. Devoir leurs sourire pour répondre que tout va bien maintenant, expliquer pourquoi j'étais seul ici maintenant.. la présence de Lucian passait difficilement inaperçus... je ne sais pas si j'étais prêt pour ça.. je me sentais toujours en colère et j'avais cette noirceur qui me collait au cœur et au corps sans vouloir s'estomper. J'essayais de me dire que c'est le temps qui allait l'effacer, qu'il faudrait simplement attendre un peu, laissez l'eau couler sous les ponts comme on dit.. mais c'était définitivement plus facile à dire qu'à faire. Pourtant j'ouvre les volets ainsi que la porte, les rayons du soleil envahissent la pièce en semble lui redonner vie, j'avais presque oublié que c'était lumineux ici. La première chose que j'avais faite c'était redonner un coup de neuf à la pièce en faisant disparaître les bouteilles vides et autres désordre éparpillé n peu partout. Maintenant, c'est comme si rien n'avait changé, j'avais même finit par renoncer à dormir dans mon divan, du moins, je me fis la promesse d'essayer de regagner ma chambre maintenant, je ne savais pas encore si j'allais en être capable... J'avais fais le tris dans les affaires de Pearl ce qui s'était révélé plutôt douloureux même après un mois, j'avais également jeté le courir entassé devant la porte sans même prendre la peine de le lire. Des lettres de condoléances ou de sa famille.. je m'en fichais pas mal et je n'avais pas envie de faire face à ça.. pas encore.. mais je ne voulais pas y penser maintenant et heureusement pour moi j'avais largement eu de quoi m’occuper toute la matinée. Les clients avaient rarement été aussi nombreux, la plupart étaient des habitué venus prétexté divers problèmes ou renouveler un stocke déjà rempli simplement pour avoir quelques nouvelles. Ces gens sont d'un pitoyables.. ils ce pressent tous pour m'arracher la moindre information pour pouvoir commérer joyeusement les deux prochaines semaines à venir.. Je les connaissaient que trop bien depuis le temps que je vie ici j'avais apprit à rester toujours discret et évasif dans mes réponses. Une fois de plus ils allaient repartir un brin déçus de ne pas tout savoir.
Je m'en étais pas trop ml sorti malgré la fatigue qui ce lisait clairement sur mon visage, j'avais l'air un peu malade selon eux, ce qui était peut être vrais, je m'étais clairement négligé depuis un mois j'avais même perdu du poids ce qui me donnait l'air encore plus sinistre.
Mais c'est finit maintenant.

Vers la fin de l’après midi, j'avais finalement finit de ranger toutes mes potions et plantes fraîchement cueillies. Je m'étais rendu dans la foret au alentour de midi, c'était la première fois que je sortais Lucian de la maison. J'aurais aimé le laisser dans son lit le temps d'aller faire ma cueillette mais je suis presque certain que si quelqu'un s’aperçoit que je l'ai laissé seul je vais en entendre parler des années.. pourtant il peu rien lui arriver c'est pas comme s'il allait bondir de son lit pour s’enfuir ou je ne sais quoi.. mais bon.. j'avais entendu dire que jusqu’à trois mois ils pouvaient encore mourir facilement. J’avoue que ça m'avait un peu inquiété, alors même si ça m'agaçait au plus haut point, je l'avais prit avec moi.. il s'était montré sage même curieux, ses yeux ce posaient sur tout ce qui l'entourait et suivaient même minuit qui gambadé comme s'il n'avait jamais vus de foret de sa vie. Cette promenade nous avait fait du bien je me sentais plus légé une fois rentré. Lucian était dans son lit à remuer dans tout les sens pendant que Minuit veillait sur lui du haut du divan. Je m'étais habitué à cet atmosphère, peut être même que j'allais y trouver une certaine forme de plaisir à force, pour le moment on va dire que je fais simplement avec.

J'étais en train de tirer les différentes fleurs quand la porte s'ouvrit dans un bruit de carillons pour y laisser entrer quelqu'un.

❝ Bienvenue, je suis a vous dans un instant 

Au moins j'avais pas perdu mes habitudes de commerçant. Finissant ce paquet ci je relève le nez pour me retrouver en face d'Eden. Je me fige quelques secondes en plantant mon regard dans le sien. L'atmosphère ce charge de noirceur soudainement. Je ne m'étais pas préparer à la revoir, du moins pas comme ça et pas ici.. Je ne l'avais pas revus depuis trop longtemps d'ailleurs je ne l'avais pas averti pour Pearl, ou pour quoi que ce soit d'autre, je me demandais même ce qu'elle venait faire ici puisqu'elle n'y trouverait plus son amie et que j'avais gardé un silence de mort tout ce temps là.. Je sens que le calme ne va pas durer...







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MessageSujet: Re: [1943 - Début Octobre] Les larmes prouvent leur amour, elles n'apportent pas leur remède (Eden)   [1943 - Début Octobre] Les larmes prouvent leur amour, elles n'apportent pas leur remède (Eden) Icon_minitimeDim 20 Déc - 16:58

Il avait fallu des jours pour qu'elle accepte de voir du monde. L'enterrement avait été une épreuve douloureuse. Elle n'était pas restée. Elle avait été seule, si seule... portant son nouveau-né dans les bras, et regardant avec désespoir la dernière demeure de celle qui partageait sa vie depuis si longtemps... Mais maintenant il était temps de sortir. Il était temps d'affronter la vie, de regarder les choses en face. Pearl était morte. Virgile était retenu loin d'elle, perdu au fond d'une prison étrangère. Zach était... un sale traitre. La nouvelle avait du mal à passer. Elle ne voyait plus beaucoup Mr. Rhys, même lorsqu'il était à la maison, elle préférait s'isoler. Et Faith était à Poudlard. A force de pleurer, les larmes refusaient de sortir. C'était le signe ultime. Il était grand temps qu'elle sorte de sa petite cabane et qu'elle leur montre à tous qu'elle était revenue.
Et qu'elle leur botte les fesses.

Elle portait Leir contre elle, il s'était endormi dans le tissu qu'elle avait délicatement enroulé autour de ses épaules pour le porter contre elle. Sous son manteau, on distinguait à peine le ventre qui avait été pourtant si rebondi, quelques semaines auparavant. Elle passa une main sur le front de son fils. Pauvre petite chose, de trois semaines à peine, si fragile... Elle s'approcha finalement de l'endroit où se terrait cette saleté de William. Elle lui en voulait. Elle lui en voulait de l'avoir laissée seule pour dire adieu à son amie. Lui plus que tous les autres. Il aurait dû être là.

Elle poussa la porte et s'avança avec aplomb. La pièce était déserte, mais elle devinait la silhouette de Marshall un peu plus loin. Minuit sauta à terre et s'approcha d'elle.

- Bienvenue, je suis a vous dans un instant.

Elle posa une main sur le museau de Minuit qui jappa doucement, remuant la queue. Mais même lui, il avait une aura triste qui l'enveloppait. Elle resta silencieuse, droite comme un i à regarder devant elle, rassemblant son courage. Il se redressa finalement, et ils tombèrent nez-à-nez. Dans un silence de mort. Pourquoi n'es-tu pas venu ? Pourquoi m'as-tu abandonné ? Pourquoi l'as-tu laissée partir seule ? Pourquoi n'as-tu donné aucune nouvelle du bébé ? Pourquoi n'es-tu pas venu me voir ? Salaud ! Espèce de lâche ! Elle ne prononça aucun de ces mots. Elle resta simplement silencieuse, serrant contre son coeur le petit bonhomme tout de noir vêtu. Et elle s'avança finalement, doucement, dans un léger mouvement de ses robes noires, de son manteau noir. Elle s'approcha de lui.

- Comment vas-tu ? murmura-t-elle à peine. Est-ce que tu t'en sors bien ? J'aurais dû venir plus tôt, pardonne moi. Et donne moi l'occasion de te pardonner.

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MessageSujet: Re: [1943 - Début Octobre] Les larmes prouvent leur amour, elles n'apportent pas leur remède (Eden)   [1943 - Début Octobre] Les larmes prouvent leur amour, elles n'apportent pas leur remède (Eden) Icon_minitimeDim 20 Déc - 23:58



∞ Les larmes prouvent leur amour, elles n'apportent pas leur remède.
Eden Valentyne


Début octobre, 1943

Elle avança sans un mot. J'aurais préférer éviter cette rencontre mais je savais qu'elle finirait par arrivé un jour ou l'autre. Eden n'était pas du genre à fermer les yeux et ce détourner sans faire de vague. Aujourd'hui ne ferait pas exception malgré le drame de la situation. Je m'attendais à beaucoup de chose. Des cris, des reproches.. Beaucoup de reproches. Quelques accusations aussi, peut être même de la violence. De la part de cette femme rien n'était impossible. Après tout je l'avais ignoré tout ce temps, je n'avais pas donné de nouvelles, je n'étais même pas allé à l'enterrement, elle avait toutes les raisons du monde de m'en vouloir... mais elle restait là. Elle parlait calmement, son enfant contre elle. Je l'avais presque oublié celui là. Il avait le même page que Lucian, peut être un peu moins en tout cas il semblait tout aussi petit. Ça lui donnait une autre raison de m'en vouloir.

Pourtant elle reste calme. Elle me parle d'une voix presque trop douce pour être naturel, ou alors je n'avais simplement pas l'habitude de la voir comme ça. Presque vulnérable. Elle aussi était seule, elle s'était fait abandonné. Triste, mais pas étonnant. Quand on choisit un chien comme partenaire il fallait s'attendre à ce qu'il déguerpisse la queue entre les jambes. J'ai simplement eu vent de ces nouvelles, rattrapé par ses démons ou quelque chose comme ça.. et après on me reprochais de jamais avoir put sentir ce type.. Je n'avais même pas la force de la plaindre elle et son bâtard. Ma compassion, ma sympathie ou toute forme d'empathie étaient mortes avec Pearl. Honnêtement, si Eden n'avait pas été sa plus vieille amie je crois que je me serais abstenu de lui répondre... Et puis elle s’excuse. Elle. Cette femme s'excuse. Rien que pour ce geste ça valait un peu d'efforts de ma part.

❝ Comme tu le vois.. Je suis vivant. Pour le reste... Tu n'as pas à t'excuser .. En faite je ne m'attendais pas tellement à ta visite.. du moins.. pas comme ça..

Autant être franc, je l'ai toujours été avec Pearl, je l'ai toujours été avec elle aussi. C'est pas parce qu'on porte un deuil qu'il fallait changer ça. Elle le portait sûrement mieux que mois d'ailleurs... ce qui n'était pas franchement compliqué surtout si on voyait le nombre de cadavres de bouteilles qui s'entassaient prêt de la cave.
Un élan de fatigue venait me percuter tout d'un coup. Je n'aimais toujours pas ces situation, la rencontre avec Arthur m'avait donné un avant goût de ce qu'allait être ces retrouvailles. Difficile et douloureuses. Au moins Lucian était sage, il ne pleurait pas, il ne disait rien, comme s'il avait compris que c'était grave.. ou simplement triste. J’essaie de la regarder dans les yeux sans soupirer ou paraître plus fatigué que je ne le suis. Je ne trompais personne et surtout pas elle.

❝ T'attend que je me justifie.. Ou quelque chose comme ça ? .. Pourquoi ta main n'a pas encore volé dans mon visage... J'avoue que c'est plus comme ça que je voyais ces retrouvailles.. 

Peut être qu'elle était fatigué elle aussi et qu'elle n'avait plus la force de m'en vouloir ou simplement d'exploser. Elle semblait fatigué, son teint rayonnant avait laissé place à une pâleur plus triste, des yeux cernés même si elle semblait tout faire pour les dissimuler . Ça ne pouvait pas ce finir bien, je voyais même pas comment ça ce pouvait.




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MessageSujet: Re: [1943 - Début Octobre] Les larmes prouvent leur amour, elles n'apportent pas leur remède (Eden)   [1943 - Début Octobre] Les larmes prouvent leur amour, elles n'apportent pas leur remède (Eden) Icon_minitimeLun 21 Déc - 17:10

Elle l'écouta sans rien dire. Il était vivant. Oui peut-être, c'était ce qu'il disait. Il allait bien, c'est ça. Il survivait dans sa grotte et se noyait dans son chagrin, elle n'ignorait pas que le magasin n'avait pas réouvert pendant des jours et des jours. Alors il ne pouvait pas juste dire ça. Il y avait bien d'autres choses à dire. Elle s'approcha encore, et sans lui demander son avis, fit le tour du comptoir pour se rapprocher de lui. Elle lui lança un regard sévère. Tout ce qu'elle était incapable de retenir. Elle lui en voulait. Ca se lisait dans ses yeux.

- T'attend que je me justifie... Ou quelque chose comme ça ? ... Pourquoi ta main n'a pas encore volé dans mon visage... J'avoue que c'est plus comme ça que je voyais ces retrouvailles...
- Peut-être que je n'en ai pas la force... ou bien juste que j'ai les mains prises.

Elle passa devant lui, suivie par Minuit qui semblait très intéressé par le petit paquet de tissu dans ses bras. Elle s'écarta pour aller s'installer sur un siège, faisant complètement comme si elle était chez elle. Mais d'un autre côté, elle était presque chez elle ici. Elle était venue souvent voir Pearl et William. Elle se souvenait de sa voix, de son odeur, de sa présence, comme si elle se trouvait là, sous ses yeux.

- Ne pense pas une seule seconde que je puisse te pardonner aisément. N'imagine jamais que tu es sain et sauf, car un jour je serais derrière toi pour te rappeler ce que tu as fait. Enfin. Ce que tu n'as pas fait.

Elle ôta le porte-bébé en défaisant le tissu autour de ses épaules et déposa le petit bonhomme endormi sur le divan à ses côtés. Elle l'enroula doucement pour qu'il n'ait pas froid, mais elle laissa le chien l'observer, et s'approcher, bien qu'elle reste à l'affut. Minuit avait l'intelligence de ne pas se montrer agressif, et après tout, les animaux avaient ce genre d'instinct. Ce n'était jamais une bonne idée de menacer un bébé devant sa mère. Elle déboutonna finalement son manteau et l'ôta pour le poser sur le dossier du canapé. Puis elle retourna à William. On distinguait maintenant bien plus nettement sa fatigue, et également le fait qu'elle avait accouché il y a peu. Vraiment, elle était épuisée.

- Tu t'en sors avec le petit ? Tu n'es jamais venu demander de l'aide. Je sais que ce n'est pas ton genre, mais quand même... tu pourrais venir me voir de temps en temps.

Leir commença à gigoter sous le souffle du chien, et il ouvra ses grands yeux, qui brillaient déjà d'un bleu étrange, et elle caressa son front. Il était calme, il chouinait un peu mais ne pleurait pas beaucoup. Elle craignait que tous ces évènements le marquent. Elle craignait qu'il ne puisse pas grandir sereinement, en sécurité. Il aurait tant de choses à affronter, ce pauvre petit... Elle lui sourit doucement alors que ses petits yeux papillonaient encore de sommeil. Elle releva les yeux vers William.

- Tu as le droit de venir le voir, tu sais. Il ne mord pas, lui.
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∞ Les larmes prouvent leur amour, elles n'apportent pas leur remède.
Eden Valentyne


Début octobre, 1943

La sorcière s'avança vers moi pour me transpercer de son regard sombre, je savais qu'elle était furieuse et qu'elle m'en voulait terriblement. La situation n'était pas plus agréable pour moi, je n’avais aucune envie de me justifier de quoi que ce soit même si ça aurait certainement arrangé beaucoup de choses. Elle passe devant moi, contourne le comptoir et va s'installer sur un des siège libre avant de me menacer avec froideur et sérieux. J'en souriais malgré la situation, c'était bien elle en effet, même ce genre d'épreuve ne la change pas vraiment.

❝ Et qu'est ce que j'aurai du faire exactement.. 

Un marmonnement plus qu'une réponse. Je suis certain qu'elle même n'en avait aucune idée. Peut être qu'elle s'était imaginé un ami compatissant qui lui tiendrait la main en sanglotant avec elle jusqu’à ce que nous n'ayons plus la force de tenir sur nos jambes. Elle devait me connaître depuis le temps, peut être même que c'était une des rares qui pouvait le prétendre aujourd'hui. Les démonstrations affectives ne font pas parti de mes habitudes même dans ses situations pareilles. Surtout dans des situations pareil. A croire que j'étais le seul homme au monde à préférer la solitude au fond d'une bouteille plutôt que les embrassades larmoyantes entre proches. Dans d'autres circonstances je crois que j'aurais pu faire des efforts, mais cette fois ci c'était simplement au dessus de mes forces.

J'attrape la bouteille de Pur feu planqué sous le comptoir et amène un verre d'un coup de baguette pour le remplir généreusement. Elle avait posé son fils et ôté ce qui l'encombrait, Minuit reniflait la petite chose avec autant d’intérêt qu'il le faisait avec Lucian.  Après deux gorgé je me sentais déjà plus apte à supporter cette situation. Je m'en sortais oui, je n'étais pas allez là voir. Pour quoi faire ? Traîner dans ses pattes, me lamenter encore un peu plus. J'étais très bien ici, seul enfin presque seul.. Mais je pouvais comprendre son amertume. On était amis avant tout, j'aurais du faire l'effort de passer, mais je ne l'ai fais avec personne alors il ne fallait pas le prendre personnellement.
Je l'observai elle et son gamin, elle m'ordonna presque de venir le voir, me rappelant peut être au passage que j'avais assez abusé de la situation et qu'il fallait peut être que je me montre un peu humain de temps en temps. J'approche dans un soupir, abandonnant mon verre à contre cœur pour venir découvrir son fils d'un regard un brin trop fatigué.

❝  Hum... Oui.. j'ai.. un peu le même...

Il était aussi petit que Lucian, peut être même plus en faite. Lui aussi semblait si fragile qu'on pourrait le briser en deux simplement en le tenant trop fort. Il avait des yeux bleu qui papillonnait en regardant un peu partout mais surtout vers sa mère à croire qu'il n'y avait qu'elle dans la pièce.

❝  Heureusement pour lui qu'il ne ressemble pas trop à son père...

Elle n'allait pas apprécié. C'était assez minable c'est vrais mais j'étais trop aigri pour en avoir honte. Peut être qu'il valait mieux calmer les choses et essayer de rendre ça plus facile pour tout le monde.. ça voulait dire plus de remarque sur le géniteur de cet enfant. Je gardais mes yeux fixé sur lui en reprenant d'une voix plus calme.

❝  Comment tu l'as appelé ?.. 




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MessageSujet: Re: [1943 - Début Octobre] Les larmes prouvent leur amour, elles n'apportent pas leur remède (Eden)   [1943 - Début Octobre] Les larmes prouvent leur amour, elles n'apportent pas leur remède (Eden) Icon_minitimeVen 1 Jan - 19:32

Elle posa finalement une main sur la tête de Minuit pour le caresser affectueusement. Elle attendit que Leir se réveille bien et commence à jouer avec ce qu'il trouvait à portée, pour le soulever et l'asseoir sur ses genoux, le gardant dans ses bras pour soulever sa petite tête et éviter qu'il se fasse mal.

- Hum... Oui.. j'ai.. un peu le même... Heureusement pour lui qu'il ne ressemble pas trop à son père...
- Tu ne l'aimes vraiment pas, hm.

Elle eut un petit sourire presque affectueux, presque sincère et qui venait presque du coeur. Elle se forçait, s'efforçait même, d'avoir l'air de s'en remettre. Mais elle était fatiguée, épuisée, et triste. Elle avisa son ami qui revenait vraiment vers elle cette fois, et elle remit une mèche blonde et rebelle derrière son oreille.

- Comment tu l'as appelé ? ...
- Leir.

Devant son air interloqué, voire carrément bizarre, elle s'appuya un peu plus contre le dossier, et expliqua :

- Leir était un roi légendaire. Shakespeare s'est inspiré de son histoire pour une de ses pièces. Tu as lu du Shakespeare ? C'était un moldu certes, mais son écriture est remarquable.

Elle resta immobile, guettant ses réactions. Ses doigts jouaient distraitement avec ceux de son fils, qui s'y accrochait de toutes ses forces en babillant tout bas. Elle remua doucement ses jambes pour le faire sautiller, et ses yeux brillèrent de contentement.

- Me servirais-tu un verre avant de me présenter un peu ton fils ? Vu comme il gigotte ça m'étonnerait qu'il s'endorme bientôt.

Elle haussa doucement un sourcil et observa son ami. Au fond d'elle-même, elle espérait que leurs fils grandiraient ensemble, soudés, et que leur amitié serait une force pour leur avenir. Sa tristesse lui donnait d'horribles pensées dignes d'un Poufsouffle sous potion d'allégresse, et cela la déprimait encore plus.
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∞ Les larmes prouvent leur amour, elles n'apportent pas leur remède.
Eden Valentyne


Début octobre, 1943

C'est vrais que je ne portais pas tellement le géniteur de cet enfant en bon estime et quelque part je n'avais pas tord, il ne serait pas enfermé quelque part je ne sais ou. C'était triste pour elle, je le conçois, elle avait l'air tout de même attaché à cet homme, elle ce retrouvait désormais seule a élever cet enfant qui ne connaîtrait peut être jamais son père... Au moins il était en vie quelque part, Pearl elle était simplement morte. Il fallait chasser cette idée avant que je ne me serve un autre verre pour la noyer.

Elle avait appelé son fils Leir. Un nom plutôt étrange mais quelque part ça ressemblait bien à Eden. Un nom de roi légendaire. Au moins ça m'avait tiré un rictus amusé, je sais pas pourquoi mais vraiment, c'était du Eden tout craché. Son fils ne pouvait être que merveilleux avec un nom pareil, je suis certain que sa mère veillera à son avenir comme si c'était Merlin en personne. Au moins il sera aimé et Eden avait Faith, on était loin de mon cas, c'est certainement pour cette raison qu'elle s'étonnait de ne pas m'avoir vus débarqué chez elle, qu'elle en était fâché même. Mais je préférais la solitude, et dans le fond, moi et Lucian on s'en sortait pas trop mal... du moins il me semble.

❝ Une préférence sur le verre ? .. Enfin.. Whisky et Absinthe.. Je pense pas qu'il me reste autre chose..

Puisque c'est elle qui le demande, j'avais une bonne raison de sortir les quelques bouteilles rescapé de ces dernières semaines difficile. Bientôt je serais à cour d'alcool et ça, ça s'annonce problématique. D'un coup de baguette je fais venir deux verre en installant plus convenablement la table prêt du fauteuil, j'en profitais également pour fermer la porte et y afficher « Fermé » histoire de pouvoir rester tranquillement sans être interrompus par de nouveaux curieux. Eden.. ça suffisait largement. Je choisis finalement le Whisky, jugeant l'autre un peu trop fort, même pour l'occasion. Verres servi je me dirigeais vers mon fils. Il ouvrit ses grands yeux en me regardant sans un mot, il avait l'air curieux, à croire qu'il avait compris que quelque chose ce passait ici. Je le prend contre moi un peu maladroitement et l'approche de la jeune mère pour lui présenter. Il observa la femme quelques secondes et esquisse un sourire avant de cligner des yeux. Les bébés sont étranges des fois..

❝ .. Tu veux.. le tenir.. Ou je sais pas... 

Mon regard parcourus la pièce. Je me rendais compte que je manquais assez de mobilier pour enfants. En faite à part le landau dans le coin d'une pièce.. Il n'y avait pas grand choses. Je préfère donc m’asseoir avant de le faire tomber ou simplement pour m'éviter de rester planté là avec ça dans les bras. C'était compliqué .. vraiment..

❝ J'ai l'air ridicule.. 

Je n'arrivais même pas à attraper mon verre pour le boire avec ce gamin dans les bras. Comment les gens font pour vivre comme ça, c'est un enfer.. et ça l'est plus quand c'est moi.




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MessageSujet: Re: [1943 - Début Octobre] Les larmes prouvent leur amour, elles n'apportent pas leur remède (Eden)   [1943 - Début Octobre] Les larmes prouvent leur amour, elles n'apportent pas leur remède (Eden) Icon_minitimeLun 15 Fév - 15:40

Il avait l'air perdu. Derrière cet air désespérément au bord du suicide, William avait surtout l'air complètement paumé. Il tenait son fils avec maladresse, dans cet endroit qui ressemblait à tout sauf à un endroit décent pour élever un enfant. Elle soupira doucement. Elle aurait tellement voulu avoir quelqu'un à la maison qui comprenait... qui comprenait tout. Mais non. Même Mr. Rhys qui passait encore souvent la voir... même lui, il ne pouvait pas comprendre ce qu'elle ressentait. Elle était triste. Elle était seule. Et elle était en colère, tellement en colère que cela l'épuisait. Et enfin, elle n'avait rien pour évacuer sa colère, pas le moindre ennemi, adversaire. Tout s'effondrait autour d'elle. Elle était forte. Elle l'avait toujours été. Mais est-ce que ce serait suffisant ?

- ... Tu veux... le tenir... Ou je sais pas...

Elle prit le verre au bord de la table et en sirota dignement quelques gorgées, avant de le reposer là où elle l'avait pris. Leir était sagement encastré entre son bras et ses seins, là où le petit de William se tortillait un peu dans les bras peu assurés de son père.

- J'ai l'air ridicule...

Elle sourit à nouveau. Un peu.

- Tu as l'air épuisé, inexpérimenté, perdu. Mais pas encore ridicule.

Elle désigna son propre fils avec sa main libre.

- Regarde. Cale sa tête contre ton bras, et contre ton torse. Retiens-le ici pour qu'il ne glisse pas, et tu peux t'asseoir avec une main de libre.

Elle se pencha pour reprendre une petite gorgée de Whisky. William avait encore vu juste, il commençait à la connaitre. Peut-être que c'était complètement inconscient. Mais elle le sentait. Elle était trop épuisée pour tenter de boire de l’Absinthe ; elle n'aurait jamais tenu un alcool aussi fort dans cet état. Et la sécurité de Leir était sa priorité. Sa seconde... actuellement, c'était la sécurité de l'autre petit.

- Comment as-tu appelé le tien ? Est-ce que tu as vraiment tout ce qu'il te faut ? ... Tu as arrêté de travailler ? ... non ça m'étonnerait. Comment est-ce que tu gères ça avec le petit ? Tu sais que tu peux le déposer chez moi à n'importe quelle heure du jour et de la nuit, hein... Tu te débrouilles seul avec lui. Même pas un bonjour, même pas un hibou ! Comment... comment est-ce que je pourrais attendre quoique ce soit de ta part... ts. Tu ne me fais plus confiance, c'est ça ? Ou bien tu as juste décidé d'être un idiot jusqu'à ton dernier souffle ?

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MessageSujet: Re: [1943 - Début Octobre] Les larmes prouvent leur amour, elles n'apportent pas leur remède (Eden)   [1943 - Début Octobre] Les larmes prouvent leur amour, elles n'apportent pas leur remède (Eden) Icon_minitimeJeu 18 Fév - 0:59



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Eden Valentyne


Début octobre, 1943

Elle devait trouver ça tout à fait distrayant. Peut être même qu'elle se serait mise à rire si l'ambiance n'était pas aussi morose. J'écoutais ses conseils, remuant vaguement le bambin dans mes bras pour tenter de le positionner comme elle faisait. Visiblement ça ne semblait pas convenir à Lucian qui ce mit à brailler de plus belles en agitant les poings dans tout les sens. Ce merdeux le fais exprès.. j'en suis certain. Je le saisi de nouveau à deux mains en poussant un soupir profondément agacé, et me contenta de le garder dans mes deux bras. Il releva les yeux vers moi dans une moue contrarié, son front s'était ridé et sa bouche s'était tordu de mécontentement. A croire que c'est moi le petit chieur dans l'histoire. Cette petite chose était déjà agaçante.. mais la grande à coté l'était encore plus.

❝Oh. Pour qui tu te prend à m’engueuler comme si j'avais des comptes à te rendre au juste? 

Elle commençait fort et elle savait très bien que je supportait pas ce genre d'agression surtout quand j'étais fatigué. J'étais un peu dur moi aussi, mais elle semblait oublié que nous étions deux à ce retrouver soudainement seul au monde, pourquoi j'aurais eu envie de partager ma peine, ou même simplement en parler, c'était jamais arrivé en vingt ans, pourquoi ça changerait soudainement. Elle m’énerve, et en plus, je ne pouvais pas boire, je soupir une nouvelle fois en baissant la voix, plus calme et presque prêt à me laisser engueuler sans rien dire.

❝ Je sais que j'aurais dû faire quelque chose.. N'importe quoi, même simplement donner un signe de vie. Mais j'avais envie d'être seul c'est tout. 

Lucian s'était calmé dans mes bras, il s'était agrippé à ma robe et ne la lâchait plus, le visage enfoui sur ma poitrine sans rien dire en tétant vaguement le tissu, ses yeux papillonnaient déjà de fatigue.

❝Tu sais bien que j'ai jamais voulu de tout ça.. des enfants.. Une famille.. ou simplement de la stabilité.. Quand Pearl a décidé de s'installer ici, je me suis dis « pourquoi pas » ... Qu'est ce que j'avais à y perdre, on ce voyait déjà de toute manière.. Mais .. Au final.. elle est morte.. Comme ça, du jour au lendemain.. elle était plus là.. Même si sa perte reste difficile.. Ne pas avoir eu cet enfant aurait facilité beaucoup de choses...

L'abandonné m'avait même traversé l'esprit, mais je n'en avait pas eu la force. C'était inutile de lui parler de ça, elle avait certainement déjà une assez mauvais image de moi et mon rôle de père. Je ne pouvais même pas attraper mon verre dans cette position. Je devais me contenter de lorgner dessus sans pouvoir rien faire. J'aurais peut être pu atteindre le landau de l'enfant, mais c'était risquer de le réveiller et honnêtement le calme était beaucoup trop agréable pour y renoncer.

❝Il s’appelle Lucian.. et .. Je crois que.. je m'en sort.. pas trop mal... 

Pas trop mal pour quelqu'un n'ayant jamais côtoyé de bébé de prêt ou de loin... à qui la notion de famille n'était qu'une vague idée dans le coin de sa tête... sans jamais vraiment comprendre ce que c'était réellement. Lucian m'offrait une image un peu plus concrète de tout ça... mais j'étais toujours pas certain d'en être satisfait.



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