[1943 - Septembre] Attrape moi si tu peux [Sam/Salem/Zach]
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Zachary Ziegler Auror
Date d'inscription : 09/09/2014 Messages : 159
Sujet: [1943 - Septembre] Attrape moi si tu peux [Sam/Salem/Zach] Mar 8 Sep - 6:16
L’allée des Embrumes était un endroit peu recommandable. Elle l’était encore moins une fois le soleil couché. Les vraies crapules sortaient alors de l’ombre prenant possession de la rue. Pourtant, je m’y sentais chez moi. J’étais comme un poisson dans l’eau. L’allée représentait mon aire de jeu préféré. J’y connaissais les règles et j’y prenais un plaisir que mes supérieurs auraient certainement réprimé. Je n’avais pourtant rien à craindre tant qu’ils n’en savaient rien. Toutefois, la nouvelle directrice du département de la justice représentait une vraie plaie pour ma mission. Les nouvelles règles qu’elle imposait au bureau des aurors rendaient ma tâche plus complexe compte tenu que mes confrères se faisaient plus présents dans les rues. J’en regrettais presque l’ancien ministre.
Ce soir là, une fine pluie tombait sur Londres. J’avais trouvé refuge sous un portique le temps que cette brume ne cesse. Deux cigarettes plus tard, j’étais à nouveau en chemin. Il y avait une tension dans l’air. Je n’aimais pas vraiment ça. Mon instinct me disait que je ferais mieux de ne pas trop traîner. Premier arrêt, Barjow et Burke pour y prendre un colis. Ce qu’il y avait dans le papier kraft m’importait peu. Arthur n’avait pu envoyé Chaton le récupérer. Je glissai le paquet dans la poche intérieure de mon manteau avant de ressortir dans la rue. Une froid s’installait et je remontai le col de mon manteau. Dire qu’Arthur était installé confortablement dans un des bars attendant que je fasse la salle besogne à sa place. Monsieur avait eu autre chose à faire. Mon œil oui. Pourtant, ça me donnait l’opportunité de me rendre à mon rendez-vous quotidien.
Un petit homme à la calvitie avancé sorti soudain de l’ombre. Il me sourit et je pus distinguer les chicots qui faisaient office de dents. J’en restais toujours impressionné. Comment pouvait-il manger avec ça dans la bouche ?
- Quoi de neuf Fritz ? - Pas grand-chose. Les partisans semblent s’agiter de plus en plus. - Mouais, la mort de Meyers enchante peu de gens. - Pas que ça. Vous êtes infiltrés par une taupe à se qu’on dit. - Y parait. - Ça t’inquiète pas plus que ça ? Le nom de Griffith est sorti dans un bar cette semaine. Ces anciennes copines étaient des aurors… tout ça.
Je tirai ma baguette pour l’enfoncer dans les côtes du sorcier. De mon autre main, je lui attraper le col pour le coller au mur. Je lui murmurai une seule consigne, de tout faire pour démentir ses rumeurs. Arthur ne pouvait pas être le traitre. Je mettrais ma main à couper. Avant que je puisse ajouter une menace, j’entendis des pas précipités passer en arrière de moi. Un mot circulait, des aurors dans l’allée. Le plus naturellement du monde, je me remis en marche comme si de rien était. Je tournai dans une ruelle adjacente pour m’y arrêter net.
- Et merde…
Des aurors bloquaient ma voie de sortie.
Samuel MacKenzie Auror
Date d'inscription : 09/09/2014 Messages : 381
Sujet: Re: [1943 - Septembre] Attrape moi si tu peux [Sam/Salem/Zach] Mer 9 Sep - 1:04
Attrape moi si tu peux
La fuite n'est qu'un détour. Si le détour est parfois salutaire, il est le plus souvent inutile.
L'été fut plutôt bouleversant pour tout le monde. Depuis la mort de Meyers, c'était assez la manique dans les bureau. La nouvelle arrivante avait crée un véritable ouragan en prenant ses fonctions. Toutes nos habitudes s'en retrouvaient bouleversées, notre rythme de travail aussi. Plus de résultat implique plus de travail. Un couvre feu, augmentation des perquisitions et interrogatoire, c'était véritablement de la folie.. et heureusement qu'on avait pas le temps de ce plaindre sinon je pense qu'il y'en a beaucoup qui auraient eu un paquet de choses à dire...
Aujourd'hui je rejoignais Lamberston, lui et moi étions affecté à une mission un peu particulière. Chasser de potentiel coupable. Coupable de quoi, on le précisait pas, mais toute personne un tans soit peu louche allait être interrogé, et quoi de mieux que l'allée des embrumes pour dénicher ces mecs ? On avait quelques nom mais honnêtement je doutais qu'on les croise comme ça au détour d'une ruelle.. et puis aller faire une ronde dans cet endroit mettrait certainement une certaine pression à tout ce petit monde, c'était aussi ça le but. La journée ce finissait lentement, le soleil brillait de ses derniers rayons alors que nous entrions dans les ruelles sombres. C'était le moment parfait pour tester ma prothèse. Ça ne faisait qu'une semaine, j'avais encore un peu de mal à vraiment la contrôler, mais ce n'est pas en m'exerçant dans les salles d’entraînements que j'allais y arriver. Notre mission était simple, c'était le moment ou jamais.. J'avais toujours mon cache oeil, ça me permettais de laisser mon nouvel oeil ce reposer sans avoir à s'agiter dans tout les sens. Nous progressions quelques temps avant d'être suffisamment engagé dans l'allée. Tout était sombre, sinistre, je n'avais jamais aimé ce genre d'endroits mais là c'était encore pire. Je glissais un regard entendu vers Lamberston avant de retirer le morceau de tissu de mon visage. Je pouvais voir à travers les murs maintenant, ça et aussi voir tout autour de moi sans bouger ma tête, ou encore voir dans le noir. Il me fallut quelques secondes pour me stabiliser et fixer mon attention, quelques sorciers parcouraient les ruelles par endroit, rien d’intéressant. Quelques passant reculaient en nous voyant, on avait certainement l'air un peu suspect et on avait pas vraiment l'air d'être des habitué.. en plus de ça la tête de mon collègue devait être plutôt reconnaissable en tans que fils de premier ministre. Quelqu'un ce dépêcha de faire demis tour et ce mit même à presser le pas une fois à l’abri des regards, du moins c'est ce qu'il pensait. La nouvelle allait ce rependre, mais je pouvais voir qui tenterait de ce cacher ou de fuir.
Mon œil ce posa ensuite sur deux hommes en train de converser. L'un d'eux tendis un paquet à l'autre avant d'échanger quelques mots. La conversation sembla irrité le plus grand qui menaça le plus petit de sa baguette en venant le saisir par la gorge. Une agression, c'est un motif valable ça non .
« Deux ruelles, droit devant, un grand aux cheveux noir. »
Il ce dirigea vers une ruelle adjacente à la notre, je le suivais sans le perdre une seconde et manqua presque de me prendre un mur en pleine tête à force de ne pas regarder devant moi. C'était plus compliqué qu'à l’entraînement, mais j'apprenais vite. Salem et moi étions maintenant en face de lui, bloquant le passage qui lui aurait permis de s’échapper de la. J'en avais vus assez pour l’arrêter tout de suite de toute façon, mais c'était Lamberston le plus gradé de nous deux. Je me contentais donc de sortir ma baguette en la pointant droit sur l'homme aux cheveux noir, le fixant de mes deux yeux en me concentrant sur la prothèse pour l'observer de plus prêt, si prêt que j'avais l'impression qu'il ce tenait juste à quelques centimètres de moi. Son visage me dis vaguement quelque chose.. en tout cas il ne semblait pas franchement ravis de nous voir.. c'est déjà signe qu'il a quelque chose à ce reprocher.
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Mar 8 Sep - 6:16
