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 Orion Lucien Pius Smethwyck

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Orion Smethwyck
Orion Smethwyck
de Défense contre les forces du mal
de Défense contre les forces du mal

Date d'inscription : 10/04/2014
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MessageSujet: Orion Lucien Pius Smethwyck   Orion Lucien Pius Smethwyck Icon_minitimeMar 2 Juin - 21:20

Orion Lucien Pius Smethwyck
 Only hate the road when you're missin' home.

Genre :
Masculin
Âge :
31 (2 juin 1912)
Métier :
Professeur de Défense Contre les Forces du Mal (ex auror)
Lieu de résidence :
Tinworth
Personnage ou auteur de l'avatar :
OC - Prof par PrinceCanary

Familier :
Une chouette effraie porte son courrier.
Baguette :
Mélèze, crin de licorne, 28cm, souple
Patronus :
Cigogne
Épouvantard :
Une jeune femme aux cheveux blonds chante une berceuse au nourrisson lové dans ses bras. Son visage en forme de cœur se penche au dessus du petit pour lui sourire affectueusement. Elle porte sa robe de mariée. Elle est magnifique. Et heureuse.
Amortentia :
Jasmin, menthe, le parfum d'une femme

Taille :
177cm
Corpulence :
très ordinaire
Cheveux :
châtains foncé
Yeux :
bleus
Signes distinctifs :
passe inaperçu (... du coup, ce n'est pas vraiment distinctif n'est-ce pas?)
Il a deux-trois mèches bleues perdues dans les cheveux, résultat d'un léger incident de magie
Style vestimentaire :
robes sobres, sans fioritures, évite les couleurs vives. Parfois un brin débraillé par manque de soin.

Qualités :
Patient, responsable, persévérant, optimiste, compréhensif, travailleur, attentif, bienveillant, obligeant, sociable, curieux...
Défauts :
Désorganisé, évasif, distrait, de nature inquiète, entêté, dissimulateur, passif, peu autoritaire...
Préférences :
Prendre un café sur le Chemin de Traverse en lisant les dernières nouvelles dans la Gazette, feuilleter un ouvrage méconnu dans la réserve de la bibliothèque, lire toutes les étiquètes des marchandises d'un apothicaire, se promener les jours de beau temps, être le seul idiot à déambuler dans les rues les jours de pluie...
Antipathies :
Les discussions qui s'éternisent, être entraîné dans un débat, surveiller les élèves pendant une heure de colle, être réveillé en sursaut alors qu'il somnole, le monde moldu, la nourriture grasse...

Que pensez-vous de la situation politique actuelle ?
Une attaque à Poudlard et Pré-au-Lard? Une autre à Gringotts? Les Partisans de Grindelwald n'en finissent plus de menacer les monuments de la société sorcière... C'est effrayant d'imaginer qu'ils ont bien failli atteindre les élèves. Dans cette situation, la monté en puissance du parti de Murray semble aller de sois, les gens veulent une réponse forte face aux agressions dont ils ont fait l'objet... Je ne suis pas certain que ce soit une bonne chose pour autant, on fait des erreurs, lorsqu'on agit sous l'effet de la colère et de la peur. Pour ce qui est du premier ministre; son ascension vers le pouvoir a fait jaser, il faut reconnaître qu'il semble entretenir des liens étroits avec certaines grandes familles de Sang-Pur mais, après tout, il faut bien qu'il base son pouvoir politique sur quelque chose, n'est-ce pas? Le fait qu'il conserve une attitude ouverte et amicale vis à vis de nos voisins moldus est rassurant, par les temps qui courent...
Réputation :
A Poudlard, un nombre conséquent d'élèves considère que le nouveau professeur de DCFM a le charisme d'une huitre malade. Cela à fait l'effet d'une sérieuse déception au début de l'année; on s'attendait à un ancien auror couvert de cicatrices, au regard sombre et à l'âme torturée, évoquant d'une voix caverneuse les récits de ses terribles combats... Au lieu de quoi on a hérité du petit intello à lunettes. Discret et gentil. Pas sévère pour deux sous.
On n'aurait pas pu faire moins excitant.
Il reste un professeur prévenant et rigoureux, attentif à ses élèves, n'hésitant pas à prendre du temps pour réexpliquer un concept trop complexe ou pour décortiquer les gestes d'un sortilège avec ceux qui auraient du mal à le réaliser. Cette application bienveillante lui a attiré l'affection -sinon le respect...- d'une partie des élèves.
Pour ce qui est des professeurs; Orion est un type agréable avec qui prendre le café, incapable de dire non lorsqu'on a besoin de lui refiler un élève en colle et à la fois trop discret et trop simple pour véritablement marquer les esprit.
C'est l'homme avec qui l'on prend le café dans la salle des profs. Guère plus.

Famille  :
Ses parents sont tous deux sorciers mais sa famille est de sang-mêlé. Il a été fiancé un certain temps jusqu'à ce que la famille de la mariée trouve meilleur parti. Il n'a plus fait part de l'envie de fonder une famille depuis et s'est concentré sur son travail d'auror jusqu'à sa récente décision de changer de branche pour un emplois moins aventureux. Il n'a jamais eu d'enfants.
Histoire :

Il pousse un grognement sourd en se redressant lentement, les membres douloureux et le nez en sang. Ça fait une éternité qu'il ne s'est pas pris un sortilège de plein fouet et cette idée, plus que le coup lui-même, le fait vaciller. Il cherche ses lunettes d'une main et essuie le sang qui lui coule des narines sur le revers de sa manche, mais à la place de ses lunettes, c'est le manche de sa baguette que ses doigts rencontrent sur le sol. Son cœur s'arrête, son index hésite puis remonte le long de la craquelure jusqu'à ce qu'une écharde lui perce la peau. Son souffle accélère, nerveux, et un frisson lui remonte le long de l'échine. Pendant vingt ans la baguette d'aubépine a été le prolongement de son bras. Vingt années brisées en deux.
Il observe les silhouettes floues de ses compagnons qui se relèvent dans la poussière, dans son esprit le visage souriant d'une mariée magnifique cède la place à une petite maison de travers, à un pommier isolé au milieu d'un champs, aux escaliers capricieux de Poudlard...
Il baisse les yeux sur les deux moitiés de la baguette brisée, reliées par un unique crin de licorne argenté. Il lui semble tenir un cadavre.

Il est temps d'arrêter les frais.


Orion Smethwyck s'était présenté à la porte du Ministère de la Magie, quatorze ans plus tôt, sans la moindre conviction. Il n'avait jamais vraiment souhaité devenir auror mais lorsqu'il avait obtenu ses ASPIC, ses parents étaient trop fiers pour ne pas imaginer qu'il décrocherait une place au Ministère de la Justice Magique. Comme l'idée de s'assoir au Magenmagot pour voter à main levé le saccage de la vie d'autrui lui donnait des nausées, il avait présenté sa candidature comme auror. Les aurors ne prenaient pas de décision, s'était-il dit. Fallait-il être idiot.
Il s'était entraîné dur pendant trois années, se complaisant dans les études, trop heureux de savoir ce qu'on attendait de lui. Il n'avait ni l'envie ni les convictions qui caractérisaient ses partenaires d'apprentissage, mais il travaillait avec acharnement et apprenait vite. Il ne serait jamais le meilleur, mais il serait un bon auror. Cela s'était confirmé par la suite. Lorsqu'il acheva sa formation et prit sa place parmi les chasseurs de mage noir, Orion avait vingt et un ans. Il était jeune, angoissé... et fiancé.

Elle s'appelait Hestia. Elle avait deux ans de plus que lui, lui arrivait difficilement à l'épaule, avait un rire étrange qui donnait l'impression qu'elle s'étranglait et passait le plus clair de son temps à enrichir sa collection de plantes carnivores de spécimens ridiculement dangereux. Il était fou d'elle. Lorsqu'il était arrivé au bout de sa formation d'auror le couple attendait depuis cinq ans, déjà, l'autorisation de se marier. L'attente touchait à son terme, il le savait. Le père de la jeune fille, pourtant, resta évasif lorsque le sujet fut abordé et la nature conciliante d'Orion ne le poussa pas à insister. Tout semblait lui réussir, pourquoi presser les choses?
Un an plus tard, il se tenait raide comme un piquet au fond du jardin, à observer entre les branches basses le couple qui progressait parmi les convives. On ne l'avait pas invité, mais il connaissait suffisamment la propriété pour se frayer un chemin jusqu'à la fête. Il n'était pas certain de savoir ce qu'il était venu faire ici. Avait-il espéré lui parler avant le mariage? Lui répéter à quel point il l'aimait? Qu'il voulait vivre avec elle? Qu'il voulait fonder une famille avec elle? Qu'il l'enlèverait! Qu'ils s'enfuiraient ensemble! Aurait-elle seulement dit oui? On ne l'avait pas autorisé à la revoir depuis que les fiançailles avaient été brisées. Voulait-elle seulement le voir?
Il avait la gorge nouée par le chagrin et la vision brouillée par les larmes. Au loin, Hestia jurait son amour à un homme qui n'était pas lui, on applaudissait, on chantait... Il n'attendait qu'un seul signe, un indice -n'importe quoi- pour se jeter au milieu des convives, la serrer dans ses bras et tansplaner à l'autre bout du monde. Mais lorsqu'elle se retourna pour faire face à la foule, Hestia souriait.

Il était devenu un auror ridiculement appliqué. Obsessionnel, d'après certains, on le soupçonnait d'avoir une haine féroce des mages noirs qu'il pourchassait jour et nuit. Rien n'aurait pu être plus éloigné de la vérité, mais il n'eut jamais le cœur d'expliquer à ses partenaires la raison de son acharnement et personne ne la lui demanda. Il passa de nombreuses nuits dans son bureau du ministère, de nombreuses journées en perquisitions, des heures à traquer des hommes pour les livrer à la justice et, le reste du temps, il se noyait dans le café, seul à une table en terrasse sur le Chemin de Traverse. Il ne s'était pas marié, ne cherchait pas à le faire. Il avait revu Hestia, une année, un gamin accroché à sa robe et son mari à côté d'elle. Il avait pris la fuite.

Et il se demandait parfois ce qu'il fichait là. Il n'avait jamais été fait pour la vie aventureuse des aurors et ce qui semblait être un travail honnête pour subvenir aux besoins d'Hestia et impressionner sa famille n'avait plus rien de positif à lui offrir. S'il avait eu le choix, en quittant Poudlard, il serait devenu herboriste. Apothicaire. Libraire peut-être? Il n'avait jamais été fait pour l'action... Il pensa à la réaction de ses vieux parents, s'il en avait fait à sa tête, et se maudit de les avoir écouté. Il avait toujours su, pourtant, que ce n'était pas un métier pour lui. Mais à seize ans, alors qu'il préparait ses ASPIC et qu'on lui présentait la jolie Hestia, il n'avait pu s'empêcher de fanfaronner, bien sûr, sur cet avenir d'auror qu'on avait tracé pour lui... Et elle avait fait les yeux ronds, elle s'était exclamé, avec sa voix claire et son sourire étourdissant, comme c'était courageux! Comme c'était brave! Comme c'était impressionnant!
Ç’avait semblé être une merveilleuse idée, alors, que de devenir auror. Ç’avait semblé être une merveilleuse idée que ce mariage arrangé qui lui était tombé dessus, et qui le liait à une jeune femme aussi merveilleuse.



La baguette d'aubépine git au creux de ses mains. La tête lui tourne. Il finit par retrouver ses lunettes et les ajuste sur son nez sanguinolent, l'esprit plein de fantômes et le cœur sombre.
Il est temps d'arrêter les frais.
Il est temps de passer à autre chose. Avec un sourire, il rassure ses camarades et s'agrippe à la manche d'un cadet pour rentrer au bercail. Depuis dix ans il mène cette vie d'auror qui n'était pas faite pour lui et ces dix années pèsent horriblement lourd tandis qu'il essaye d'articuler, sous le regard indéchiffrable du directeur du département, un discours incertain qui s'apparente à une démission. Le poste qu'il occupera par la suite, il n'y a pas vraiment pensé. Il voudrait changer de vie. Il est allé trop loin sur un chemin qu'il n'aurait jamais du emprunter. Il rembobine le fil, retourne en arrière. Il est en septième année à Poudlard; que veut-il faire à présent?
Et c'est sans conviction, mais le cœur étrangement léger et un discret sourire aux lèvres qu'il rédige une lettre... Mr le directeur...
Retourner en arrière. Repartir sur de nouvelles bases.

Lorsqu'il franchit le portail de Poudlard, quelques mois plus tard, il lui semble avoir onze ans à nouveau. Il se surprend à y croire.

Quelques points importants :

- Orion a commencé sa formation d'auror dès sa sortie de Poudlard.

- Il a été auror pendant presque onze ans (après trois ans de formation).

- Il n'a jamais été obsédé par le maintien de l'ordre; il a montré au fil de sa carrière une certaine propension à laisser passer pour des crimes mineurs, se concentrant sur les têtes pensantes et les criminels chevronnés.

- Au bureau des aurors, il était vu comme un bourreau de travail. Il ne lésinait pas sur les heures sup' et était toujours disponible pour une petite mission nocturne.

- En raison de son naturel effacé, ses collègues aurors ont attendu quelques années avant de le considérer à sa juste valeur.

- Il n'a jamais été un crack, mais en tant qu'auror, il était l'homme sur qui l'on pouvait compter et auquel on n'hésitait pas à confier ses arrières.

- Le fait qu'un auror soit engagé comme professeur à Poudlard a fait couler pas mal d'encre dans la Gazette du Sorcier, durant l'été 1943. Certains veulent y voir une réponse de l'école et du Ministère à l'attaque du nouvel an et à l'incident qui a coûté la vie à Myrtle Elizabeth Warren.
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