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 [1944 - Mars] La balade des lunetteux.

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Sonja Franz
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MessageSujet: [1944 - Mars] La balade des lunetteux.   [1944 - Mars] La balade des lunetteux. Icon_minitimeDim 6 Nov - 16:43

La balade des lunetteux.
Les jours ont toujours l’air de s’écouler avec la même lenteur, quand on est sans arrêt dans l’expectation de nouvelles qui ne viennent pas, cela depuis plus d’un an. En un sens, on y peut rien, communiquer depuis le front est certainement la dernière chose qui vient à l’esprit de quelqu’un de sain, chargé de sauver sa peau, en plus de celle de ses frangins. Sonja ne peut donc pas en vouloir à son mari de ne rien pouvoir faire de plus. Reste que l’attente est infernale dès qu’elle y pense un peu trop, et qu’il lui faut donc se tenir constamment occupée, si possible avec quelque chose qui peut potentiellement la faire progresser et lui donner une meilleure estime d’elle-même. C’est en partie pour cela que la Ministéreuse saute sur n’importe quelle occasion qui la conduirait à revoir le Château de Poudlard. En s’y rendant, elle se sent mieux vis-à-vis de la progression de sa vie jusqu’à ce jour. Voir les changements de l’école, le fait que l’animation y grouille toujours autant, cela la rassure sur la situation du monde des sorciers, et lui permet de relativiser, tout en se remémorant ce qui lui reste à apprendre.

Bien entendu, Sonja n’est pas là pour s’émerveiller sur la beauté constante des lieux et sur les airs excités des élèves les plus survoltés par le match de Quiddich à venir. Cela fait bien longtemps qu’elle n’a pas assisté à une partie, d’ailleurs… Mais voir des frimeurs (surtout lors de sa scolarité) défiler sur leur balais l’a toujours plus blasée qu’autre chose, et elle n’a jamais compris l’attirance de ces camarades pour ces personnes toujours à brandir leurs battes, balles, vifs d’or à tout bout de champ. Ou alors est-ce du au fait qu’il ne faut même pas lui rappeler qu’elle n’a jamais su élever son balais à plus de 5m du sol. Et que la seule fois où elle y est parvenue, sa chute fut des plus spectaculaires. Sans sort d’amortissement de de réparation de sa côte cassée, Sonja ne s’en serait pas sortie à si bon compte. Ce mauvais souvenir se dissipa immédiatement quand la blonde passa devant la bibliothèque du château. Si elle avait eu plus de temps et aucun impératif, elle aurait filé y passer le restant de sa journée, mais cela devrait attendre. Plutôt que continuer de se laisser aller, Sonja arriva finalement jusqu’à la salle de défense contre les Forces du Mal, encore vide d’élèves pour le moment. Franchissant les quelques mètres restants, le blonde ajusta sa robe de sorcière d’un tic nerveux, et frappa quelques coups sur la porte du bureau du professeur qu’il lui fallait rencontrer aujourd’hui. Poliment, elle attendit qu’on lui ouvre la porte, et s’introduit posément.

« Bonjour, Monsieur Smethwyck. Je suis Sonja Franz, j’ai su que vous auriez besoin de mes services prochainement? »


Ce n’est pas la première fois que la blonde rend service au personnel de Poudlard, et d’ailleurs, elle saute toujours sur l’occasion pour s’y rendre utile. A vrai dire, elle connaît déjà de vue l’homme debout face à elle. Smethwyck est un ancien Auror, parti du jour au lendemain du Ministère, pour se reconvertir en Professeur contre les Forces du mal. Sa réputation est cependant toujours intacte et son nom toujours connu dans les couloirs du Ministère. Certains avaient envié la situation du lunetteux, et craché sur son départ, et pour sa part, Sonja n’a pas d’avis sur le sujet. Elle ne pense pas être assez informée pour dire quoique ce soit des choix de son ex-collègue, et il n’était pas dans ses intentions d’évoquer « le bon vieux temps », comme ce n’est pas quelque chose qu’ils ont pu avoir le temps de partager au détour d’un couloir. Quelque part, leur obsession pour le travail les rassemble comme elle les sépare.

« …Toujours aussi minuscule, ce bureau… »

Pensa-t-elle à voix haute en entrant dans le domaine du Smethwyck. Il y a des choses qui ne changement pas, les professeurs de Défenses contre les Forces du Mal ne sont pas les mieux lotis.
Avec Orion Smethwyck

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MessageSujet: Re: [1944 - Mars] La balade des lunetteux.   [1944 - Mars] La balade des lunetteux. Icon_minitimeMer 23 Nov - 16:06

La balade des lunetteux- avec Sonja Franz -

Professeur Smethwyck

Sonja Franz

Orion parcourait la couverture de la Gazette du Sorcier d'un œil sombre. Il s'était également procuré une copie de journal moldu, avec l'aide de Talli Salmon, restée ouverte sur son bureau sur un énième article de guerre. Les photographies immobiles qui en parsemaient les pages le mettaient mal à l'aise, lui donnant l'impression désagréable de s'être arrêté devant la vitrine d'un taxidermiste. Celles de la Gazette, pour leur part, se déplaçaient avec précipitation, les visages graves, leurs fronts barrés de plis soucieux. Il connaissait la plupart des représentants ministériels qui figuraient sur la première page, chacun accompagné d'un discours alarmiste qui n'arrangeait en rien son mal de crâne. A tout moment, le nouveau professeur de Défense contre les Forces du Mal s'attendait à recevoir un hibou urgent qui le rappellerait sur le terrain. Il lança un regard inquiet par la fenêtre, à la recherche de l'oiseau de mauvaise augure qui y apparaitrait fatalement.

Les coups donnés au battant de sa porte le firent sursauter brusquement. Abandonnant le journal au milieu de son bureau déjà chargé de piles de livres et d'objets insolites, Orion quitta sa chaise inconfortable et se dirigea vers la porte en lissant les plis de sa robe de sorcier. Une femme blonde se tenait de l'autre côté du battant, son visage familier le fit cligner des yeux et rajuster ses lunettes, tandis que les rouages de sa mémoire se mettaient difficilement en marche. Le déclic se produisit lorsqu'elle se présenta en franchissant le seuil.

« Le bureau des transports...! » L'exclamation soulagée lui avait échappée sans prévenir et Orion s'empressa de tendre une main à sa visiteuse.
« Professeur Orion Smethwyck. » S'introduisit-il inutilement. « Nous nous sommes déjà croisé au Ministère. »

Il eut un sourire tendre en parcourant du regard le bureau étroit, hochant la tête pour approuver la remarque. Il ne regretterait jamais le vaste bureau des aurors, chargé de soupçons. Il s'apprêtait à inviter Sonja Franz à prendre place sur la chaise qu'il réservait habituellement à ses élèves, lorsqu'il s'aperçu que cette dernière avait disparu sous une cape jetée en travers du dossier, et une pile de livre en équilibre précaire sur le siège. Orion toussa dans son poing fermé pour s'éclaircir la voix.

« Un peu trop étroit, sans doute... Si le cœur vous en dit, nous pouvons discuter à l'extérieur. C'est toujours plus agréable, » Poursuivit-il avec un sourire incertain; « ... et puis les occasions de visiter Poudlard ne se présentent pas beaucoup une fois diplômé... Autant profiter de celle-ci? »

Il n'avait pas fermé la porte et s'en écarta d'un pas pour libérer le passage et inviter la sorcière à sortir. Le regard un peu fuyant, il lui souriait faiblement, confus d'avoir oublié sa venue et laissé son bureau dans cet état.

« Je n'aurais pas grand chose à ajouter à ce dont nous avons déjà discuté par hibou, » Enchaina-t-il distraitement; « ... à cela près que le nombre de portoloins nécessaires risque de varier. »

Son regard s'attarda sur les journaux abandonnés plus loin.

« Certains parents rechignent à laisser leurs enfants quitter la sécurité de l'école, même pour une heure ou deux... C'est l'époque qui veut ça. » Conclue-t-il en passant dans le couloir. Puis, changeant de sujet comme de ton; « Le professeur Dumbledore nous confiait, l'autre jour, avoir découvert des toilettes au septième étage... Personne ne les a revues depuis! Même s'il semble ne pas avoir changé, ce château peut encore nous surprendre! On ne perd jamais son temps à s'y promener! »

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MessageSujet: Re: [1944 - Mars] La balade des lunetteux.   [1944 - Mars] La balade des lunetteux. Icon_minitimeDim 18 Déc - 0:20

La balade des lunetteux.
Elle fut accueillie par un visage tout à fait surpris, portant un regard bleu aux étincelles presque naïves. Un instant passa en suspens, avant que le professeur Smethwyck ne se rappelle immédiatement d’elle et de sa venue planifiée. Après quelques secondes d’observation, Sonja parvint également à se remémorer ce qui lui était plus ou moins familier dans le physique de l’ancien Auror. Rien ne l’avait véritablement marquée, cependant, n’ayant pu croiser que fort rarement le nouveau professeur à l’époque. Et ce n’est pas comme si ils avaient gardé les cochons ensembles.. On ne peut pas dire que la Franz ait gardé les cochons avec beaucoup de monde, au vu de son cercle d’amitiés assez réduit.

« Sonja Franz. Je me souviens de vous, Mister Smethwyck. »


Pendant qu’elle serrait la main à son collaborateur du jour, la lunetteuse leva le regard vers les murs et le plafond des lieux pour les détailler. Non, à part les touches personnelles apportées à ce petit espace, rien n’a bien changé, ici. Ce genre de détour donne l’impression que le temps a tendance à se figer. Enfin. Plutôt qu’être dans la lune, la Ministéreuse se ressaisit pour écouter son interlocuteur.

« Cela m’arrangerait, je vous avoue. Rien ne vaut le grand air. » Elle força un sourire nerveux en réponse au naturel du sorcier, histoire de ne pas avoir l’air totalement renfrognée, mais son habitude d’être peu expressive est tenace. Même si sourire ou non ne changera rien à ses compétences. « Tout à fait, et je suis un peu là pour ça également. »

Eh oui, Sonja est une de ces adolescentes de 30 ans qui aimerait plus que tout retourner à l’école. Et ce serait tout sauf inutile, comme il lui faudrait un peu mieux s’armer de puissance en matière de sorts offensifs, surtout par les temps qui courent. Hélas, la Ministéreuse ne peut pas simplement rajeunir et… Oh non, Sonja Franz, tu ne penses pas au.. Quoique, je sais que j’étais bonne en potions, mais je ne crois pas qu’en ce moment, la couverture de Polynectar soit vraiment une bonne idée… Et, zut, elle avait encore été distraite par ses pensées, et l’autre attendait en lui donnant galamment l’honneur de passer la porte la première. Ou est-ce qu’il en était… Ah, oui, le nombre de Portoloins.

« Ne vous en faites pas, je suis préparée à la situation, et je comprends les préoccupations concernant les élèves. Je vous en fournirais autant que nécessaire, et vous accompagnerais certainement, afin d’éviter les possibles « incidents » liés aux transports. »

Sonja n’est pas suspicieuse de nature, mais cette époque troublée requiert malgré elle une certaine méfiance, qui la force à surveiller ses arrières. De plus, pour des élèves en fin de scolarité, ensorceler un Portoloin est loin d’être impossible. Un peu par zèle, la Ministéreuse gardait parfois à la façon d’un Cerbère ses précieux transporteurs magiques. A juste titre, en un sens, car ces jolies toupies teleporteuses peuvent vous envoyer n’importe où. La conversation aurait pu prendre une teinte plus pessimiste, mais Orion détourna le sujet joyeusement. Honnêtement, Sonja est si obsédée par son travail qu’elle pourrait continuer d’en parler des heures, tout en s’auto-flagellant qu’elle n’en fait jamais assez, et finalement dire qu’elle est un peu nulle. Tant mieux, donc.

« Oh, ce n’était pas la salle sur demande? J’en ai souvent entendu parler, quand j’étais encore élève, je pensais que c’était juste une légende urbaine. Enfin, personnellement, je ne l’ai jamais trouvée.. Je n’aurais pas craché sur une petite pièce dans laquelle lire en paix, pourtant! »


Probablement qu’elle ne voulait pas trouver cette salle à ce point. Mais, parlant de ne pas s’ennuyer dans ce château, une myriade de cris et de rires parvint alors à ses oreilles. Quelque soit l’époque, les élèves sont toujours appliqués à jouer gentiment en profitant des sors qu’ils ont appris en cours. Enfin, si on considère que lancer quelques feux d’artifice en les guidant à l’aide de sortilèges basiques est totalement sans danger. Danger ou pas, un de ces feux d’artifice siffla aux oreilles des deux adultes avant de foncer dans le mur dans leur dos, et éclater en formant une très folie fleur peinte sur la pierre du château. Impassible, Sonja ne broncha qu’à peine et considéra juste la fleur peinte avec un air inspiré du genre « hm, c’est pas trop mal, j'aurais quand même préféré avec un peu plus de mauve ». Oui, à cet égard, épouser son molleton de mari l’avait rendu plutôt molle elle aussi, dans ce genre de situation plus ou moins alarmante. Néanmoins, son rôle et celui du professeur Smethwyck lui revint alors à l’esprit. Et elle se retourna vers lui vivement.

« Oh! Euhm.. Dans ces cas-là vous… nous… nous devrions faire quelque chose où…? »

Quelle empotée, parfois. Elle désigna l’attroupement en train de jouer avec leurs feux d’artifices originaux, sans presse. De plus, depuis l’épisode du loup-garou, Sonja se priverait bien de faire du zèle là où elle ne devrait pas en faire, ou voler le travail d’autrui.
Avec Orion Smethwyck

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