Alice K. Wayland

« Quand Alice pose sur vous son regard perçant et son sourire malicieux, deux choix s'offrent a vous: l'attendre et voir, ou courir et tout faire pour l’éviter. »
La plupart des personnes l'ayant attendue, on souvent eu droit à ce petit sourire et à cette main tendue qui les invitaient à lui faire confiance. Comme le fait le loup avec le petit chaperon rouge. Vous mettre en confiance pour que jamais vous ne la soupçonniez d'être à l'origine de vos malheurs. Et ainsi se créée cette boucle infinie : elle fait semblant de vous sauver la mise, et petit à petit, vous l'adulez sans pouvoir vous détacher de cette image de « sauveuse » qu'elle se donne.
Les autres, s'en méfie comme la peste, ne croyant pas a ce masque de bonté. Ils gardent en tête qu'elle est a Serpentard, et que cette maison regroupe les plus rusés d'entre eux. Ils l'évitent. Elle et ceux qui ont été trompés. Pourtant, ils savent qu'ils ne pourront l'éviter éternellement. Un jour où l'autre, ils seront face à elle et a son regard plein d'amusement. Et là, ils ne pourront compter que sur eux même.
La première chose que fera surement Alice en sortant de Poudlard, c'est prendre des cours de Métamorphose pour pouvoir devenir Animagus. Ensuite, elle avisera et s'en sortira surement grâce à l'aide de papa...
Ses parents sont deux sorciers issu d'une fille dite « de sang-pur ». Ses deux grand frères sont passés a Poudlard, le premier à Serpentard et le second à Serdaigle.
Parfaite. C’est l’adjectif qui convient le mieux pour décrire, en un seul et unique mot, la vie d’Alice. Jusqu'à ses neuf ans tout du moins. Les quatre premières années de sa vie furent surement belles. Une famille comptant cinq membres, s’aimant les uns les autres sans aucune distinction.  Le tableau parfait. Dragoncelle. C’est le nom de la maladie qu’a contractée sa mère alors qu’elle n’avait de quatre ans. Hospitalisée à St-Mangouste, à cause du caractère potentiellement mortel de ce trouble. A partir de là, Alice fut la petite princesse dans son château. Entourée de deux grands frères, âgés de sept et six ans, et d’un père aimant sa fille comme si elle était l’unique femme de sa vie, Alice avait tout pour elle. Son moindre petit désir était comblé par son père. Rapidement, Alice comprit de système, et s’en servit à outrance. Pour avoir quelque chose il lui suffisait de faire couler quelques petites larmes et le tour était joué. Elle a même réussi à faire culpabiliser Alec, son frère lorsqu’il est entré à Poudlard. Son manège marchait d’autant plus avec les amis moldus de ses parents.

« - Vous savez, ma maman a moi elle est a l’hôpital, et ça, ça me rend très très triste…
- Allons Alice, tu sais que maman va revenir, va jouer maintenant. »

A partir de là, Alice pouvait en être sure : la prochaine fois que les amis de son père viendraient, ils auraient un cadeau pour elle. Bien souvent, s’était des livres de conte moldus de lui lisait son père le soir, avant qu’elle n’aille se coucher pour réfléchir à ce qu’elle pourrait bien demander le lendemain. Pourtant, l’année de ses neuf ans, une ombre est venue s’ajouter a cette vie idyllique de vivait Alice. Au début, le retour de sa mère avait ravi la gamine qui venait de voir son second grand frère partir pour Poudlard. Mais petit à petit, la joie se transforme en frustration. Sa génitrice ne se laisse pas autant menée à la baguette que les autres, elle prend en main l’éducation magique de sa fille et ne lui cède plus ses caprices. Le petit harem masculin qu’elle s’était construit se disloquait peu à peu pour se reformer autours de sa mère. Alice perdait le contrôle. Elle comprit qu’elle était hors jeu le jour où elle a reçu sa lettre de Poudlard. Sur la voie 9 ¾ , son père lui a offert son dernier cadeau : un chat, qui devait avoir quelques mois tout au plus. Elle le prit sans même y accorder un regard. Poudlard serait son nouveau point de départ. Elle avait réussi à mener sa famille à la baguette durant cinq ans, en sept, elle était largement capable de faire plier toute l’école à sa volonté. Et après Poudlard… Elle aviserait...