Galilée E. Dawkins

Galilée, c'est le type qu'on remarque, ne serait-ce qu'à cause de ses cheveux blancs. Après ça, on le remarque par son rire bruyant et joyeux, les paris incessants qu'il fait et sa tendance à ne pas s'intéresser aux choses qu'il juge inintéressantes. Il est globalement apprécié, même si certaines de ses paroles peuvent blesser et créer des antipathies. Les filles l'aiment bien aussi, c'est à se demander pourquoi.
Il n'en a absolument aucune idée ; il ne s'est jamais posé la question et ça peut aller du vendeur de baguettes à Ministre de la Magie en passant par éleveur de dragons.
Son père est un sorcier de pure-souche ; sa mère cependant est une moldue qui a accepté de vivre dans le monde des sorciers pour son mari. Galilée a une sœur, Byzance, en première année et elle est la prunelle de Galilée : s'il peut s'énerver pour quelque chose, c'est bien pour elle.
Galilée est né un certain 25 octobre à Cardiff, au pays de Galles, d'une mère moldu et d'un père sorcier. Sa vie de sorcier est plutôt banale, bien que deux événements plutôt marquants et bien... marquèrent sa vie.

« Tu ne racontes rien à ta mère hein ? Si ça réussi, je vais marquer l'histoire ! »

Je regarde mon père, un peu tremblant.

« Et si ça rate? », je demande, pas vraiment rassuré.

« Oh et bien... Mais ça ne ratera pas ! », m'assure-t-il.

Pas vraiment rassuré par les paroles de mon père, je m'assois devant lui. Inconsciemment, je serre les bouts de la chaise.

« Avicii Superba ! », hurle mon père.

Je ferme les yeux en voyant l'éclair foncer sur moi. J'ai peur, pourquoi j'ai accepté? Il ne se passe rien. Pendant un instant, je me demande si je suis mort. J'entends papa hurler mon nom. J'ouvre les yeux. Je réalise que je suis tombé, tenant toujours fermement ma chaise. J'ai une sensation de chatouillis dans les cheveux. Mes yeux me grattent. Mon père écarquille les yeux.

« Écoute Galilée euh... le sort à raté mais surtout ne t'affoles pas...»

« QUOI?», je hurle.

Je sens des larmes me monter aux yeux. Qu'est-ce qu'il s'est passé ?

« Oui maintenant... et bien, tes cheveux et tes yeux ne sont plus marrons mais... euh... et bien blancs et bleus. »

Je m'enfuis en courant, pleurant.

« MAMAAAAAAAAN ! »

Il va sans dire qu'après cet épisode, sa mère eut la pore colère de sa vie et son père ne retenta pas l'expérience. Inutile de dire, je suppose qu'après ça, tout le monde, moldu ou sorcier, le regarda d'un drôle d'œil.  Il n'avait qu'à peine sept ans et, si au début il était plutôt horrifié quand il s'est rendu compte que c'était permanent mais il a finit par apprécier d'être différent des autres, finalement.
Le deuxième évènement marquant de sa vie fut le début de la Seconde Guerre Mondiale. La famille Dawkins en fut tout particulier touché car la mère de Galilée avait de la famille en Allemagne et elle n'avait plus de nouvelles d'eux.
Un bruit fort là bas. J'entends des cris.

« Dans la cave ! », me hurle maman.

Papa prend sa baguette, et marmonne quelques trucs. Maman me prend la main pendant que j'aide Byzance à courir. Ils ne voulaient pas que je revienne pour les vacances mais je l'ai fait. Je voulais les revoir, je n'étais pas rentré depuis longtemps. Une sorte de voile bleu transparent entoure la cave. J'ai peur. Le bruit se rapproche. Maman est de plus en plus affolée. On est dans la cave. Il fait froid. On a peur. On ne bouge plus. J'ai ma petite sœur dans les bras. Elle fait tout pour ne pas pleurer mais elle ne fait pas exprès. Les heures passent mais rien ne tombe sur la maison. On est soulagé. Mais ça continue le jour d'après, et celui d'après. Maman me dit de rentrer à Poudlard mais je ne veux pas les abandonner, je ne veux pas abandonner Byzance. Un jour, les moldus nous interdise d'allumer la lumière la nuit. Ça fait peur mais il y a moins d'explosions. La rentrée revient. Je m'en vais, accompagné uniquement de papa. J'ai honte de le dire, mais j'étais soulagé.  

Il a reprit une vie normale, ne revenant cependant plus chez lui durant les vacances, tout de même horriblement effrayé  par son retour  et les explosions. Il se sentait terriblement lâche, surtout auprès de sa sœur mais heureusement, ce sentiment le lâcha quand elle rentra elle même à Poudlard.