[Début mars] - Mille herbes et champignons magiques

Date d'inscription : 10/04/2014 Messages : 133

ft. Sanctius Fawkes
Mille herbes et champignons magiques

Il aurait certainement dû se trouver dans la salle commune de Poufsouffle, ou bien à la bibliothèque pour réviser ses BUSE...

Il bruinait sur le parc de Poudlard et le givre faisait crisser l'herbe sous les pieds de Joshua qui passait d'une serre à l'autre, une paire d'énormes cisailles dans sa main gantée. La fin d'année approchant, l'étau se resserrait étroitement sur les élèves de cinquième année qui devraient bientôt passer leurs premiers diplômes officiels à Poudlard; la plupart de ces derniers s'entassaient en ce moment dans leurs salles communes, leurs visages disparaissant derrière des montagnes de livres, leurs yeux rendus hagards par le stress et la fatigue parcourant fébrilement des montagnes de notes de cours. Joshua, pour sa part, avait depuis bien longtemps dépassé le stade de la pure et simple panique pour entrer dans une phase où la plus petite allusion aux BUSE provoquait une mise en veille totale de ses capacités cognitives. Ce qui ne l'empêchait pas de ressentir des pics de stress réguliers -comme c'était le cas à cet instant précis, alors qu'il poussait la porte de la serre numéro 3- qui le conduisaient à noyer son angoisse dans les travaux manuels (n'importe lesquels du moment qu'ils n'avaient absolument rien à voir avec ses cours) mais surtout pas à réviser des leçons qui -il en était certain- ne rentreraient jamais de toute façon...

S'il se trouvait dans la serre numéro 3, c'est qu'un plant de Tentacula vénéneuse particulièrement vigoureux s'y faisait actuellement les dents sur la charpente et nécessitait d'être retaillé en urgence; ce qui constituait un excellent prétexte à sa fuite des révisions. Entrant dans la tiédeur bienvenue de la serre, Joshua accrocha son sac à bandoulière à un porte-manteau duquel il s'envola presque aussitôt, emporté par la dizaine de prunes dirigeables qu'il contenait mais sans inquiéter son propriétaire qui avançait tranquillement entre les diverses variétés plus ou moins agressives de plantes magiques. Il n'avait allumé aucune lampe malgré le déclin rapide du jour en ces derniers mois d'hivers et des ombres épaisses s'étendaient progressivement, rampant depuis les angles pour envahir la serre, rendant sa confrontation avec la Tentacula vénéneuse d'autant plus délicate.

Après une quinzaine de minutes de travail, la plante s'était faite raccourcir d'une vingtaine de centimètres sur ses tiges les plus allongées et Joshua comptabilisait un nombre tout à fait honorable d'éraflures, aussi bien sur son visage que ses bras dont les manches avaient été en partie déchirées pendant l'affrontement. Esquivant un énième coup de fouet de la plante revêche, il s'écarta pour de bon, recula de trois bons mètres par mesure de sécurité et admira le résultat d'un air satisfait avant de se mettre à ranger tout ce qui lui passait sous la main dans la serre encombrée.
Plus la lumière déclinait au dehors, plus l'obscurité gagnait en dedans, annonçant la fin de l'après-midi puis le début de soirée et -sans doute bientôt- l'heure du repas à la Grande Salle.
Il ne pourrait pas se cacher indéfiniment dans les serres, Joshua le savait très bien, mais il prenait néanmoins bien plus de temps que nécessaire pour empiler les sacs d'engrais à base de bouse de dragon, poussant le vice jusqu'à passer le balais -ce qui lui valut une nouvelle gifle de la part de la Tentacula vénéneuse lorsqu'il passa à sa porté-.

Peut-être parce qu'il était parfaitement dans la lune, l'esprit ailleurs, accomplissant ses diverses tâches de manière purement mécanique; il ne se rendit pas compte que quelqu'un approchait de la serre malgré l'heure tardive. Il était accroupi sous une table occupé à ramasser des sacs de terreau qu'il appuyait contre le mur dans un souci d'optimisation de l'espace lorsque la porte s'ouvrit, à moins de deux mètres de lui.
Joshua ne bougea pas un muscle. Sans qu'il comprenne pourquoi, quelque chose l'avait interpellé dans la démarche du nouveau venu, qui l'empêcha de sortir pour se montrer.
... D'abord; que faisait un autre élève dans les serres en début de soirée?

L'autre avançait, ses pas moins sûrs que ceux de Joshua, habitué à rôder ici après les cours. Ce dernier, tout en s'efforçant de n'émettre aucun son, se penchait en avant et se démontait le cou dans l'espoir d'identifier l'intrus. S'il s'agissait de l'un de ses camarades Poufsouffle, venu le forcer à quitter son repère de plantes pour affronter le colossal ennui des révisions il se ferait une joie de lui flanquer la trouille de sa vie en jaillissant dans son dos en hurlant... Mais l'élève qu'il apercevait de dos n'était pas un Poufsouffle. Ni même un ami.
Joshua ne put retenir un pincement de lèvres dépréciateur lorsqu'il eut identifié la silhouette filiforme et les cheveux noirs de l'élève.
Ce que Sanctius Fawkes tramait dans les serres de Poudlard à une heure indue, il n'en savait rien, mais il s'agissait de Fawkes et sa réputation n'étant plus à faire, Joshua -qui n'avait jamais ressenti la moindre sympathie pour l'animal- s'attendait à quelque chose de sale. Il n'avait en revanche pas la moindre hypothèse concrète à ce sujet -n'étant lui-même pas très imaginatif en termes de mauvais-coups- mais il resta malgré tout tapi dans l'ombre de la table, ses yeux verts rivés sur la nuque du Serpentard.

Ce n'est que plusieurs instants plus tard, après que Fawkes -qui lui tournait le dos- ait eu tout le temps et le loisir de pencher son nez de rapace sur chacune des plantes que contenait la serre, que Joshua sortit de sa cachette sans un bruit et se planta devant la porte, bras croisés, une expression plus circonspecte qu'irritée sur le visage.

-... Si j'étais toi j'éviterai d'approcher de celle-là...

La Tentacula vénéneuse s'élançait -toutes dents dehors- sur l'épaule décharnée de Fawkes et sous le regard réprobateur de Joshua qui ne bougea pas d'un iota pour intervenir. Il n'était pas certain d'avoir vu ce qu'il pensait avoir vu... Mais il s'agissait de Sanctius Fawkes et le doute s'en trouvait largement permis.
Lorsque Fawkes fit volte-face, Joshua l'observait d'un air sombre.

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❝ Mille Herbes et Champignons Magiques

• with Joshua Davis. •

Pourquoi pouvait on avoir besoin de potion Wiggenweld? Sanctius se posait sans cesse la question depuis quelques jours déjà. Au moyen d'une annonce, il était parvenu à recevoir une commande de potion. Il avait été prudent : il avait d'abord fait envoyer le hibou chez lui, puis à Poudlard. Les potions avaient toujours posé problème à tout un tas de sorciers et, lorsqu'il s'agissait de concoctions particulières, Fawkes savait qu'il était préférable de ne pas en parler à l'apothicaire du coin. Mais pourquoi Merlin de la potion Wiggenweld..? Le sorcier qui lui avait demandé ses services devait être bien stupide pour manipuler la Goutte du Mort Vivant sans songer d'abord à se procurer l'antidote. Du moins c'est ce qu'il en avait déduit : il avait reçu une seconde lettre lui annonçant que la potion devait arriver au plus vite.

Seulement, Sanctius, lui, n'avait pas prévu d'être rapide. Il avait toujours été du type efficace : il faisait les choses vite et bien, n'étant pas, par principe, disposé à sacrifier trop de temps pour ce qui ne le passionnait pas. Or il avait déjà pu pratiquer cette potion en cours, et y avait même apporté ses propres ajouts : bref, elle avait perdu son charme pour lui depuis un moment déjà. Il s'était donc donné quatre jours pour la faire, n'ayant pas conscience de l'empressement de son client avant de recevoir le fameux rappel.

C'était assez gênant, en vérité. Il n'avait pas pensé à ça du tout : son stock de moly était vide depuis bien longtemps. Il était allé fouiller dans les stocks du vieux Slughorn sans succès : il lui en restait bien, mais elle était sèche comme Dippet... Et la potion ne fonctionnerait définitivement pas dans ces conditions. La boutique de Marshall à Pré-au-Lard? Il ne pouvait pas s'y rendre avant le week-end, et encore. Il aurait pu lui demander de lui faire parvenir ceci par hibou, mais là encore, l'apothicaire n'était probablement pas là. Il était très occupé depuis janvier, semblait-il, ce que Sanctius trouvait tout à fait suspect sans être se sentir irrité pour autant, ce qu'il trouvait d'autant plus suspect.

Bref, le problème était là : on lui demandait pour demain une potion qu'il se trouvait incapable de compléter sans trois jours de retard.

A moins, bien sûr, de se procurer du moly frais très rapidement...

Il en avait vu le matin même dans la serre numéro trois lorsqu'ils étaient allés en cours de botanique. Ses yeux s'étaient mit à briller mais malheureusement pour lui, la plante était restée tout à fait inaccessible : ils avaient travaillé avec les Voltiflors qui se trouvaient à l'opposé du plant à molly. Au tout départ il n'avait eu aucun doute : il lui en fallait, il les prendrait, c'était tout. Mais pendant tout le restant de la journée durant laquelle il s'était appliqué à tourner et à retourner l'idée dans les recoins de sa tête, quelque chose semblait clocher. Était-ce du vol? Il ne prévoyait certainement pas de demander l'autorisation de leur professeur : et s'il refusait?.. Il en avait besoin, c'était une question d'argent. Il savait de ce fait qu'il allait de toute façon retourner dans la serre pour aller en prélever quelques brins. S'il en parlait, il attirerait l'attention sur lui et il préférait ne pas risquer de se faire prendre. Pour vivre heureux, vivons cachés, songeait-il.

Il sortit donc calmement lorsque sa dernière heure de cours sonna - une heure de charmes qui était passée avec une lenteur exceptionnelle - et après avoir récupéré ses affaires de botanique, se dirigea vers la serre. Peut être parce qu'il était fatigué, la tête comme une enclume, marchant droit devant lui d'un pas rapide avant d'ouvrir certes un peu brutalement la porte ; il ne se rendit pas compte qu'il n'était pas seul malgré l'heure tardive. Il continua de ce fait sa route au milieu des plantes, se dirigeant aussitôt là où les mollies dormaient. Sa cape était trempée par la petite pluie fine qui tombait dehors, et la fraîcheur qui régnait là bas contrastait drastiquement avec l'humide lourdeur qui régnait ici. Il hésita plusieurs fois : il faisait sombre, et tentait de se guider en cherchant les tâches blanches qui auraient indiquées la présence des fleurs tant recherchées.

Lorsqu'il la trouva, il coupa la plante avec précaution : la botanique n'était pas sa meilleure matière, mais il savait comment ne pas tuer une plante sur le coup. Mieux encore : elle devait sûrement devoir à nouveau fleurir sans trop de problème. Il rangea les quelques tiges dans son sac, les rassemblant dans un parchemin enroulé. Puis, satisfait de lui, Sanctius prit un peu plus de temps pour faire le tour de la serre (évitant soigneusement les plantes les plus sauvages : les snargaloufs, par exemple, auxquels il s'était intéressé depuis une excursion dans la forêt interdite qui l'avait laissé boiteux pendant un moment.). C'est de ce fait un peu par hasard qu'il arriva aux abords de la tentacula de la serre. Il se méfia, restant à l'écart tout en se demandant s'il pouvait également subtiliser quelques feuilles ô combien puissantes et pratiques pour les potions... Son regard s'attarda sur les petites graines noires qui crépitaient au bout de ses branches. Il esquissa un pas, curieux, ne sachant pas bien s'il voulait les voir de plus prêt ou en rajouter quelques unes à sa besace.

« ... Si j'étais toi j'éviterai d'approcher de celle-là... »

Sanctius sursauta et se tourna aussitôt en direction de la voix. Ce fut une erreur : une des tentacules dentues s'éleva dans les airs avant de s'abattre droit sur lui. Il laissa échapper un cri étranglé avant d'éviter un nouveau coup : il se jeta droit devant lui, filant loin de la plante, en direction de l'entrée. Il découvrit alors le responsable : celui qui l'avait surprit. Un Poufsouffle. Ils avaient parfois cours ensembles. Forçant un peu sur sa mémoire, Sanctius se passa la main là où avaient pénétrées les dents : il siffla entre ses dents de douleur. Davis, un truc du genre? Il s'asseyait souvent derrière lui en étude des runes. De dos, il l'aurait peut être reconnu plus vite.

« Hein? Qu'est ce qu-..? » balbutia-t-il d'abord, avant de froncer les sourcils. Qu'importe ce qu'il lui avait dit, il était blessé maintenant. « Ça va pas non! Ce truc a faillit m'arracher la tête grâce à toi! »

Sanctius passa la bandoulière de son sac au dessus de sa tête avant de faire glisser l'épaule gauche de sa cape pour mieux examiner son état. Il allait tirer sur le col de sa robe pour pouvoir inspecter plus précisément sa peau certainement coupée sous sa chemise, mais il se rappela soudainement de la présence de l'autre, auquel il jeta un regard lourd de reproches. Pas question qu'il se montre ne serait-ce qu'un chouilla de plus devant l'intrus. Depuis quand cet idiot était-il là? A en juger par la position qu'il tenait, Sanctius pensa d'abord qu'il venait d'entrer. Mais il n'avait pas entendu la porte alors que le silence n'était perturbé que par le seul doux bruit de la pluie et le léger crissement des feuilles de quelques plantes se mouvant avec lenteur. Est-ce qu'il avait été là, dans l'ombre, depuis le début?.. Il releva doucement les yeux, observant l'expression étrange sur le visage du Poufsouffle.

Il récupéra ensuite son sac posé au sol, le suspendant à son autre épaule, celle qui n'avait pas été mordue, et s'avança. Il ne s'arrêta que lorsqu'un court mètre ne le sépara du jeune homme. Il l'examina de bas en haut, avant de le dévisager ouvertement.

« Tu comptes rester planté là toute la nuit peut être? »

•••

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Date d'inscription : 10/04/2014 Messages : 133

ft. Sanctius Fawkes
Mille herbes et champignons magiques

Pour certaines personnes, fourrer son nez dans les affaires des autres semblait être une véritable philosophie de vie. Chaque classe, chaque promotion de sorciers à Poudlard avait la sienne; la fouine, l'élève à qui on ne veut surtout pas raconter quelque chose de personnel au risque de retrouver notre vie en première page du Scuttlebutt la semaine suivante. Cette personne n'aurait jamais pu être Joshua; fondamentalement incapable de mettre sciemment ses camarades mal à l'aise, et encore moins de fourrer son nez dans ce qui ne le regardait pas.
Clairement, les activités frauduleuses de Sanctius Fawkes ne le regardaient pas...

Dressé de tout son haut devant la porte de la serre, Joshua Davis était en proie à un étrange conflit intérieur. Il n'était pas dans sa nature de se trouver ici, entre Fawkes et la porte, un regard soupçonneux posé sur son sac usé. Il ne serait même pas dans sa nature de poser la question; dis Fawkes, tu n'aurais pas volé des feuilles de moly à l'instant? Et d'ailleurs, à quoi bon? Même s'il avait carrément arraché les plantes pour les ramener au dortoir de Serpentard, Joshua ne l'aurait pas dénoncé.
Partir alors? Faire celui qui n'a rien vu? Non, ça non plus, ce n'était pas dans sa nature. Joshua Davis était honnête; envers lui-même, envers les autres; pour le meilleur et pour le pire. Alors quoi? Trop honnête pour détourner hypocritement les yeux, trop bonne-poire pour aller chercher le professeur Wentworth dans son bureau et lui raconter toute l'histoire... Alors quoi?
Quoi?

« Tu comptes rester planté là toute la nuit peut être? »

« Non... Mais de là à avoir prévu ce que je vais faire ensuite... » Son propre sac de cours flottait toujours au plafond, la simple conscience de la présence de cet objet improbable à trente centimètre au dessus de son oreille gauche réduisant toutes ses tentatives de concentration à néant. Deux bonnes dizaines de secondes s'écoulèrent ainsi dans un silence gênant; Joshua avait les épaules basses, le regard incertain qui allait du sac de Fawkes à Fawkes lui-même et recommençait, ses doigts pianotaient distraitement sur ses cuisses et ses orteils remuaient au fond de ses chaussures. Ah ça, attendre, il savait faire. Avec un peu de chance un professeur débarquerait bientôt pour le tirer de cette situation.
... Non... personne...?

« Les sixième année s'occupaient des moly jeudi matin... Y'a de beaux plants cette année, l'infirmière va récupérer les meilleurs et, euh, c'est le professeur Slughorn qui va prendre les autres pour son cours je suppose... » Raclement de gorge gêné, petite moue incertaine; le message ne passe pas, pas vrai? « T'aimes bien les potions non? »

Par les sacro-saintes chaussettes dépareillées de Merlin, pourquoi personne n'avait eu l'idée instaurer un cours d'expression orale à Poudlard?! « Ces fichues moly servent à te soigner quand tu te fais tabasser par les Gryffondor et vont ensuite enrichir ton cours préféré; Serpentard stupide, alors pour quelle obscure raison viens-tu saccager mes serres?! » ... Les serres du professeur Wentworth... Peu importe.

« A moins d'avoir une... une très très bonne raison euh... tu... » A moins d'avoir croisé Jenkins en venant donc; « ... Je dis pas que tu as...! M'enfin si tu l'as fait ben... »

"Ben" quoi? Remet les en place? Recolle les feuilles aux tiges avec ta colle magique et on n'en parle plus?! ... Consternant. Et sur les six cent élèves présents à Poudlard, pourquoi fallait-il au juste qu'il tombe précisément sur un type comme Fawkes? Avec une langue de vipère et des quantités de venin incroyables en réserve, Fawkes avait le profil parfait pour lui claquer le bec et le laisser pantelant dans la serre, sans être parvenu à rien. Si la situation tournait à la rixe orale, Joshua n'avait aucune chance. La stratégie 'Jenkins' n'était pas non plus envisageable, bien sûr. Non, non la seule stratégie possible ici était la stratégie Davis; prendre l'adversaire par les bons sentiments.
... Sanctius Fawkes était-il capable de bons sentiments...........?

« Euh, je; le professeur Wentworth sait que je suis ici et euh. Ben. Je suis théoriquement le seul dans le coin ce soir alors... » Tu vas m'attirer des problèmes? « Si je dois te couvrir il me faut une vraie bonne raison... »

... Oh il n'avait pas vraiment dit ça, pas vrai? Pas vraiment...?!

(c) Gabitch sur AppleSpring

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