[3 Janvier 1943] Ce que les ados peuvent être curieux [PV. Timothy]

Invité

I'M LOVING YOU LITTLE SISTER, LIKE NOBODY EVER.

Timothy Hardy

Nelly était suspendue sur la rambarde devant les toilettes des garçons. Ses pieds pendaient dans le vide, cependant, de cette place, elle avait une vue imprenable sur les escaliers de toute l'école ! Comme ça, elle pouvait habillement surveiller les élèves, mais surtout, sa soeur cadette.
Effectivement, quand on avait frappé à sa porte en plein milieu de la nuit et qu'un messager lui annonçait que Poudlard venait d'être attaqué par des mercenaires et qu'elle devait immédiatement partir pour l'école de Magie afin de veiller sur les élèves pour une période encore indéfinie, elle avait foncé ! Des milliers d'idées avaient traversé son esprit, mais la principale était la mort de Paige.
Alors maintenant qu'elle était rassurée et qu'elle pouvait enfin la surveiller sans se cacher, elle en profitait.
Mais la belle jeune femme n'oubliait pas sa mission première d'Auror : Garder Poudlard en sécurité. Le temps était terriblement long pourtant. Très peu d'élèves étaient encore à l'école, certains étaient partis avant les vacances, et d'autres juste après l'attaque. Une poignée se baladait encore là. Alors l'esprit de la brunette vagabondait. Et pour la énième fois de la journée, elle s'arrêta sur le visage de son bien aimé. Ses dents se serrèrent. Sa haine contre les Mages Noirs n'avaient fait qu'empirer depuis que Grindelwald l'avait fait prisonnier. Bien entendu, la haine contre son père grimpait elle aussi, elle lui attribuait naturellement cet enlèvement. Gregorie était l'un des meilleurs Aurors de sa génération, il était fort, très fort et pourtant ...
Les ongles longs de la jeune femme s'enfoncèrent dans le bois de la rambarde.
Il fallait qu'elle change d'air. Elle prit son appui et et sauta sur le plancher du cinquième étage sans faire trop de bruit. Elle était agile et très discrète quand il s'agissait de travail. Nelly décida ensuite d'emprunter les escaliers pour descendre jusqu'au quatrième étage où se situait la bibliothèque. C'était là que les élèves venaient la plupart du temps, c'était ici qu'il y avait le plus à surveiller. Alors elle s'assit de nouveau sur la rambarde mais à cet étage. Elle ferma les yeux et inspira un grand coup. Un chuchotement s'échappa de sa bouche :

« Gregorie, tu rejoindras vite nos rangs, je te libèrerai ... Nous te libèrerons ... »

Puis elle concentra de nouveau son attention sur les escaliers qui bougeaient plus ou moins lentement à des moments plus ou moins attendus.

FICHE PAR DITA | EPICODE

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