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 [Fin Janvier]Les cornes de bicornes ont bouilli vifs dans le chaudron (Sanctius & Terrence )

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William Marshall
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MessageSujet: [Fin Janvier]Les cornes de bicornes ont bouilli vifs dans le chaudron (Sanctius & Terrence )   [Fin Janvier]Les cornes de bicornes ont bouilli vifs dans le chaudron (Sanctius & Terrence ) Icon_minitimeDim 8 Juin - 1:41




Les cornes de bicornes ont bouilli vifs dans le chaudron

Avec Sanctius Fawkes & Terrence Levy


Une matinée froide et brumeuse, le soleil venait de ce lever sur le petit village, mais déjà, les rues étaient animées par la foule et les commerces. Les gens commençaient à peine à ce remettre de ce qui s'était produit au nouvel an. Pendant des jours, voir même des semaines, le village fût plongé dans la peur, personne n'osaient vraiment sortir, les rues pourtant si vivantes, n'avaient jamais été aussi morte, même les élèves du château ne venaient plus s'aventurer ici. On avait peur des ténèbres, on craignait de ce faire attaquer au détour des ruelles. Même si quelques Aurors ce baladaient toujours dans les alentour, il fallait à tous, quelques temps pour guérir de ce mal, et voir la lumière enfin lever le voile sombre qu'avaient jeté ces mages noirs un peu trop téméraire.
C'est mauvais pour le commerce, mais j'étais bien placé pour savoir que nous n'avions plus rien à craindre.. et ça depuis des jours. Mais voilà, être le seule à faire comme si tout était redevenus à la normal n'avait rien de très discret, au contraire, c'était même suspect. Alors, je faisais comme tout ces  gens, terré au fond de leurs maison, à guetter à travers les rideaux les allées et venus des Aurors, ou tout autre personne s’aventurant devant leurs porte. J'avais même fermé boutiques quelques jours, comme le reste des commerces d'ailleurs, le temps que les Aurors fassent leurs travail d'investigation et que je puisse me "remettre du choc qu'a été cette attaque".

Mais aujourd'hui, les semaines ont passé, et tout semble rentrer dans l'ordre. Les affaires reprennent timidement, tout comme les vas et viens des clients, clients à qui j'avais de moins en moins de temps à consacrer.. Finalement l'inactivité de ces derniers jours m'était plutôt favorable, j'avais pus vaquer à mes autres occupations sans me soucier de faire tourner la boutique.. malheureusement ça ne pouvait pas durer éternellement. L'argent ne pousse pas sur les arbres.. Mais je ne pouvais pas non plus me dérober à certaines "obligations", c'est pourquoi j'eus l'idée de me servir de mes fidèles assistant. L'un avait besoin d'argent, l'autre de fourrer son nez partout.. Alors.. Autant leurs donner ce dont ils ont besoin tout en s'assurant qu'ils fassent fonctionner correctement mon commerce.. Me faire de l'argent sans même avoir besoin d'être derrière mon comptoir.. j'aurais vraiment dus y songer plus tôt..
J'avais fait parvenir un hibou à ces jeunes hommes, me gardant bien de préciser pourquoi je les convoquaient, et ne les informant pas non plus de la présence de l'autre. Ils seraient capable de s'offusquer.. je ne voulais pas prendre ce risque et les voir décliner tout les deux.. ça m’arrangerais en rien. Ce ne sera qu'une fois ici qu'ils seront confronté l'un à l'autre et que je leurs ferais étalage de ma proposition.. Ainsi qu'une petite mise au point histoire de voir s'ils étaient capable de manier ma barque seul... Ce serait idiot de couler à cause de leurs incapacité... Mais je suis certain qu'ils ne me décevront pas.. et puis, dans le cas contraire, j'avais déjà un tas d'idée de punitions..


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Terrence Levy
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MessageSujet: Re: [Fin Janvier]Les cornes de bicornes ont bouilli vifs dans le chaudron (Sanctius & Terrence )   [Fin Janvier]Les cornes de bicornes ont bouilli vifs dans le chaudron (Sanctius & Terrence ) Icon_minitimeLun 9 Juin - 22:05

Quand il avait appris, par Elisabeth, évidemment, que son fils avait été engagé comme simple boutiquier dans une apothicairerie, le patriarche Levy avait exprimé sa plus complète désapprobation à son fils. Un Levy ne travaillait pas dans une boutique. Jamais. Un hibou salé avait informé Terrence qu’on lui coupait les vivres jusqu’à nouvel ordre. La nouvelle avait fait le bonheur de la grande sœur, mais Terrence avait préféré garder sa vengeance pour plus tard. Le moment idéal ne s’était pas encore présenté depuis, mais Terry avait beaucoup plus de patience que la Levy, ce qui l’avantageait grandement dans la vie.

Il n’avait d’ailleurs pas vraiment eu l’occasion jusque-là de "fourrer son nez" dans des affaires intéressantes chez Marshall. Engagé à la fin de novembre par l’apothicaire comme aide en boutique, Terrence n’y avait remis les pieds qu’à six ou sept reprises depuis, soit cinq fois en décembre et le reste en ce premier mois de 1943. Une année qui ne promettait déjà rien de bon, tant pour les Moldus que pour les sorciers (après tout, les bombes ne faisaient aucune distinction entre les uns et les autres, hélas). Même Pré-au-lard et Poudlard avaient été frappés par le malheur, bien que l’attaque qui avait eu lieu au Nouvel An n’ait rien eu à voir avec le conflit qui perdurait du côté moldu ni avec le tyran moustachu qui menait sa guérilla contre le monde dans son ensemble.

Malgré le temps sinistre du petit matin dans lequel le jeune Serpentard, cape sur les épaules et besace ballotant à la taille, s’était engagé en sortant du château, la journée promettait beaucoup. À cette heure que beaucoup de ses camarades auraient jugée indue lorsqu’on n’avait aucun cours en matinée, Terrence avait le pas énergique et affichait un demi-sourire satisfait. C’était la première fois que l’apothicaire réclamait sa présence à la boutique. Jusqu’à ce jour, Terrence lui avait plus ou moins imposé sa présence, selon son horaire de cours et ses entraînements de Quidditch. Malheureusement pour lui et pour sa bonne humeur, Terry ignorait qu’il n’était plus le seul élève à être dans les petits papiers de l’apothicaire et qu’un autre jouait dans ce qu’il considérait comme ses plates-bandes.

En arrivant au village, il croisa la route d’un Auror en uniforme officiel du ministère, mais celui-ci ne lui accorda aucun regard. Terrence en conçut à la fois une certaine frustration et un soupçon de soulagement. Il n’avait de compte à rendre à personne, bien sûr, mais il n’appréciait que moyennement d’être aussi peu considéré. Il poursuivit néanmoins sa route jusqu’à la boutique, dont il escalada les marches en une grande enjambée, et fit tinter la clochette de l’entrée. « Je suis arrivé, M. Marshall », s’annonça Terrence d’une voix claire.

Comme souvent ces jours-ci, la boutique était déserte. En retirant ses gants et en dénouant son écharpe vert et gris, Terrence se fit une fois de plus la réflexion que soit les clients avaient trop peur de sortir de chez eux, soit Marshall écoulait sa marchandise par d’autres voies. Le garçon alla accrocher son manteau au porte-manteau proche de la porte de l’arrière-boutique et y suspendit en même temps son bonnet et son écharpe. Les gants disparurent prestement dans une poche tandis que le Serpentard rajustait son nœud de cravate et ses cheveux en broussaille. Un coup d’œil à la porte vitrée d’une armoire lui permit de s’assurer d’avoir bien discipliné sa chevelure. C’est alors que tinta à nouveau la clochette : il pivota en direction de la porte et eut la surprise de voir entrer Sanctius. Il attrapa de la main gauche un tablier trop grand pour lui et entreprit de le nouer à sa taille. « Je peux t’aider? »
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MessageSujet: Re: [Fin Janvier]Les cornes de bicornes ont bouilli vifs dans le chaudron (Sanctius & Terrence )   [Fin Janvier]Les cornes de bicornes ont bouilli vifs dans le chaudron (Sanctius & Terrence ) Icon_minitimeSam 14 Juin - 17:41


    Cela faisait quelques jours que ce n'était plus arrivé. Il avait jusqu'ici dormit d'un sommeil de plomb qui l'écrasait jusqu'à un réveil lent et moite. Ce matin pourtant, Sanctius fut de nouveau expulsé du doux pays des songes dans un sursaut : ses draps étaient brûlants, son front trempé de sueur, et son cœur frappait dans sa poitrine. Il avait revu l'inferius. Ah, ce visage cireux et ce corps décharné! Sanctius essaya de chasser l'image de son esprit en même temps que l'impression pâteuse qui engourdissait sa bouche. Ses souvenirs du dernier nouvel an étaient encore vifs. Du fond de son lit, bras étendus de chaque côté du matelas et yeux plantés sur le motif vert des rideaux, il songeait à l'absurdité de la soirée. Il se rappelait d'avoir passé du temps à se préparer, faisant face à son miroir en fronçant des sourcils, comme du coup de théâtre mémorable : le ballet de petites culottes, la jolie robe rouge de la responsable, son sourire, la lueur dans ses yeux... « Merci d'avoir dit oui Fawkes! », il l'entendait presque chuchoter à nouveau. Il croisa précipitamment les bras sur son ventre, joignant ses mains en essayant de lutter contre la sensation de contentement embarrassé qui s'emparait de lui.

    Peut être qu'avoir accepté de danser avec elle était finalement la chose la plus absurde de la soirée.

    Enfin, il avait tout de même été raccompagné à son dortoirs par des Aurors, encore sanglant de la bataille qui avait fait rage dans la grande salle. Ca aussi c'était pas mal. Mais ce matin là, des semaines après le nouvel an, le choc avait tout intérêt à être passé et Sanctius se leva, encore titubant et maladroit, pour se préparer à passer sa journée à la bibliothèque. Il comptait réviser son B.U.S.E. : ce que personne d'autre, à part quelques Poufsouffles particulièrement travailleurs peut être, ne faisait à cette époque de l'année. C'était justement l'intérêt.

    Ses plans furent pourtant contrecarrés : dès son arrivée à la grande salle, un hibou percuta le plat de fruits devant lui, y abandonnant une lettre à son nom ainsi que quelques plumes. L'écriture sur l'enveloppe lui était familière, mais il ne devina pas qui pouvait au juste lui écrire avant qu'il eut ouvert la lettre. L'apothicaire. William Marshall. Monsieur Marshall.

    Il n'eut pas besoin de beaucoup de temps pour parcourir le contenu ; soudainement, petit déjeuner complet et douche s'imposaient, et vite. De toute façon, l'échoppe n'ouvrait certainement pas avant neuf heures, ce qui lui laissait encore un peu de temps. Personne n'avait jamais vu Sanctius engloutir son petit déjeuner avec entrain, et certainement pas avec cette rapidité. Redescendre dans les cachots pour rejoindre la salle commune (Qui, maintenant qu'il était plus tard, commençait à se remplir.) ne faisait pas partie non plus de ses habitudes : ce weekend était apparemment à placer sous le signe de l'exception.

    Et c'est donc frais et pimpant que Sanctius dévala la première colline qui le séparait de Pré-au-Lard, enroulé dans sa cape scolaire, agrippé aux manches de son pull gris dans le maigre espoir de garder ses doigts chauds. Il s'appliqua à donner son regard le plus froid à l'auror qui passait - il n'était pas lui-même tout à fait sûr de comprendre pourquoi leur présence lui était désagréable, malgré leur sauvetage précédent - et continua sa route d'un pas rapide. Déjà l'échoppe se dessinait à l'horizon, haute et sombre dans la brume matinale. Encouragé, il agrandit l'ampleur de ses pas et attrapa avec autorité la poignée de la porte.

    Il se stoppa net lorsqu'il tomba nez à nez avec Levy.

    Le fils Levy, et pas sa grande sœur fort heureusement. Mais cela n'expliquait cependant pas ce que le jeune Serpentard faisait ici si tôt, à enfiler un tablier dans la boutique de Marshall. Sanctius fixait Terrence du haut de toute sa taille, le dominant largement en hauteur. Il referma doucement la porte derrière lui, agitant à nouveau la clochette de l'entrée. L'air semblait soudainement plus épais.

    « Je peux t’aider? »

    « Je ne crois pas, non. »

    Le silence retomba aussitôt, et Sanctius croisa les bras contre sa poitrine, son regard noir planté dans celui de son cadet.

    « Ou plutôt, si. » reprit-il avec lenteur et en levant le menton dans un air de mépris. « Qu'est ce que tu fais au juste avec mon tablier? »

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William Marshall
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MessageSujet: Re: [Fin Janvier]Les cornes de bicornes ont bouilli vifs dans le chaudron (Sanctius & Terrence )   [Fin Janvier]Les cornes de bicornes ont bouilli vifs dans le chaudron (Sanctius & Terrence ) Icon_minitimeMar 17 Juin - 16:40




Les cornes de bicornes ont bouilli vifs dans le chaudron

Avec Sanctius Fawkes & Terrence Levy


Avant leurs arrivé, il y'avait quelques travaux que je devais effectuer histoire de camoufler les dégâts fait par le nouveau bébé de ma tendre et douce. Je me demande encore ce qui m'est passé par la tête le jour ou l'idée de lui offrir un œuf de dragon me parus comme excellente.. Peut être que je m'étais dis qu'elle allait ce montrer raisonnable et placer l'animal dans un foyer adéquate .. loin de la maison. Mais cette femme n'avait jamais été très raisonnable.. je ne vois pas pourquoi ça devais changé. Sombre idiot.

Ma maison ressemblait à un véritable champ de bataille, quelques bibelots étaient étalés au sol, brisés ou casés, les armoires et les murs étaient partiellement griffés par endroit, ça n'avait rien de très professionnel, heureusement que la clientèle était encore un peu timide, et puis avec tout ce qui s'était passé j'avais vaguement inventé une histoire de vandalisme tout à fait convainquant. Maintenant, il ne fallait pas que ça reste dans un état aussi lamentables. Après plusieurs jours de batailles, j'avais fini par convaincre la chose écaillé de vivre au sous sol, dans la cave.. ma précieuse cave... Pas question de laisser cette chose ce balader dans le jardin.. Avec tout les Auror qui patrouillaient ici j'étais certain que ça me causerait une multitude de soucis.. sans parlé des amandes que cette vérité aurait entraîné.. Décidément c'était vraiment une mauvaise idée.. L'amour rend aveugle, ou idiot..  complètement stupide même, mais c'était fait.. et il n'était plus question de revenir en arrière.
C'est pourquoi depuis l'aube, je m'étais employé a faire un brin de ménage dans cette grande baraque. Retroussant mes manches, j'avais commencé par dissimulé les dégâts à l'aide de sortilèges et d'artifices, rangeant ensuite les étagère et le comptoirs pour que tout soit absolument parfait. Il ne restait plus que la cave, même si les clients n'entraient jamais là, mes deux petit sous fifre eux... allaient certainement y faire un tour, même sans mon autorisation. J'étais certain qu'a la seconde même ou je les auraient laissé seul dans ma boutique... ils iraient mettre leurs nez en bas. C'est exactement ce que je ferais à leurs place.. Alors, autant cacher les choses qui doivent réellement rester secrète et laisser à vus les quelques objets ou ingrédient qui pourraient les émerveillé par leurs rareté et leurs usages condamnables. Ils sont loin d'être idiot ces gamin, rien qu'avec ce qui ce trouvais dans le tiroirs du bas de mon étagères j'avais de quoi les faire taire à tout jamais. La nature est d'une cruautés.. Nullement besoin de recourir à un sort, quelques plantes et l'art de savoir préparer des poisons suffisent largement et ça a aussi l'avantage d'être dissuasif.

Je finissait tous juste de trier ce qui devait être planqué du reste quand la porte de la boutique s'ouvrit. Ça ne pouvait pas être Pearl, elle avait conduit son bébé cracheur de feu loin de la maison pour quelques soins et examen. Elle l'avait baptisé Naë, et ne jurait plus que par lui... Pire qu'une maman poule... J'avais justement profité de cette absence pour convoquer mes petits élèves si volontaire, c'était certainement l'un d'entre eux d'ailleurs. J’entendis la petite voix de Terry m'appeler là haut, il avait du prendre ses aises le temps que je remonte. D'un coup de baguette magique, tout les ingrédients, ustensils et autres produit volèrent à leurs place, laissant une cave comme neuve.

Passant la tête par la trappe qui menait à ma cave, je fus surpris de voir l jeun serpentard en plein conversation avec son aîné. Visiblement tout deux s'étaient attendu à être seul aujourd'hui... et c'est tans mieux! Ou peut être pas.. Ils étaient déjà en train de ce disputer sur un sujet sans importance, regard noir griffes et crocs dehors.. ce serait à qui chasse l'autre en premier. C'était le moment d'intervenir avant que l'un d'entre eux ne décide de partir sous le coup de la colère ou je ne sais quoi.

- Ravie de voir que vous avez répondu présent à mon invitation. Soyez gentils et attendez que je vous explique avant de me hurler votre indignation.

La trappe ce referma dans un bruit sec, d'un coup de baguette je l'avais scellé avant de replacer correctement le tapis au dessus, histoire de vaguement dissimulé cette "cachette secrète". Les deux serpentard ce toisaient mutuellement en silence avant de porter leurs attention sur moi. J'étais certain qui brûlaient d’envie de s'exprimer, aussi c'est pour ça que je m'étais empresser de leurs exposer mes intentions dans un sourire bienveillant.

- Depuis maintenant quelques semaines, vous m'avez tout deux prouvé votre sérieux et votre implication, je ne pouvais rêver meilleurs assistant.. c'est pourquoi j'ai fais appelle à vous aujourd’hui...

Main jointe devant moi, mon regard passait d'un élève à l'autre, guettant leurs réaction tout en marquant quelques secondes se suspense.

- Je vais devoir m'absenter quelques temps... Pour raison professionnel et personnel. Habituellement je ferme un ou deux jours, le temps de mon voyage.. mais cette année.. j'ai à ma disposition deux brillants élèves, volontaire et professionnel ! Alors... j'avais dans l'idée de vous confier à tout deux la garde de cette merveilleuse boutique durant mes absences...

Finalement cette idée était peut être tout aussi brillante que celle d’offrir un dragon à sa bien aimée.. Même si mon sourire n'avait pas quitté mes lèvres, je crois qu'une pointe d'angoisse commençait à croître au fond de moi, je voulais croire qu'ils étaient capable de faire ça.. mais d'un autre coté.. rien ne me prouvait qu'ils allaient s’entendre. C'est pourquoi je devais en avoir le coeur net... Avant qu'ils ne puisse ouvrire la bouche, j'avais jugé bon de leurs fournir mes conditions, ainsi que quelques détails supplémentaires.

- Cette offre n'est valable qu'a la conditions que vous acceptiez tout les deux ce travail. Terrence tu es trop jeun pour que les clients te fassent confiance, et toi Sanctius.. et bien... tu auras besoin de quelqu'un pour te seconder! Oui je n'ai vraiment rien trouvé d'autre comme excuse.. Mais je préfère vous savoir tout deux aux commandes.. et puis comme ça en cas de catastrophe vous aurez quelqu'un sur qui rejeter la faute.

Mon regard ce posa sur le plus jeune avant de glisser vers son aîné. Finalement ça s'annonçait plus drôle que prévus. Un sourire plus que satisfait collé aux lèvres, je m'étais redressé de toute ma taille avant d'aller m’asseoir derrière mon comptoir.

- Vous avez des questions avant que je ne passes aux conditions techniques?




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MessageSujet: Re: [Fin Janvier]Les cornes de bicornes ont bouilli vifs dans le chaudron (Sanctius & Terrence )   [Fin Janvier]Les cornes de bicornes ont bouilli vifs dans le chaudron (Sanctius & Terrence ) Icon_minitimeVen 20 Juin - 21:48

Le nœud du tablier était à peine noué dans son dos qu’une guerre semblait déjà sur le point d’éclater dans la boutique de M. Marshall. Surpris par la réaction irritée de son aîné, et plutôt choqué lui-même de voir un autre élève marcher dans ses plates-bandes, Terrence demeura figé un bref instant et silencieux, les doigts de la main droite encore posés sur le bois du comptoir à côté de lui.

La clochette sembla continuer de résonner dans l’air soudain épais de l’apothicairerie, tandis que Terrence cherchait quelle réponse faire à l’accusation inique portée contre lui. « Il n’y a aucun nom sur ce tablier » paraissait plutôt puéril, mais « C’est mon tablier en fait » était encore pire, surtout pour répliquer à l’air de mépris que l’autre affichait. Aussi plissa-t-il les paupières pour faire sentir à Sanctius le poids de son regard malgré l’absence de mots. Le temps qu’il réfléchisse à une réplique plus aiguisée. Il n’en eut pas l’occasion, puisque le bruit de la trappe s’ouvrant doucement à quelques pas derrière lui lui fit tourner la tête dans cette nouvelle direction. Le patron en personne.

« M. Marshall », fit le jeune Serpentard en le saluant d’une légère inclinaison de la tête, que le dit Marshall ne parut pas même remarquer. Terrence ne se priva donc pas de suivre du regard les mouvements de l’apothicaire tandis que celui-ci refermait magiquement la trappe et la dissimulait sous un tapis (ô la belle cachette…). Le sourire qu’affichait l’homme en disait long sur sa satisfaction à avoir causé la surprise chez ses protégés. Depuis quand leur dissimulait-il l’existence de l’autre? Terrence en bouillait intérieurement. Il avait tant travaillé pour maintenir sa position dans cette boutique et il avait même perdu l’allocation paternelle! Il se garda toutefois bien de s’indigner comme un Gryffondor, se contenta de serrer le poing dans la poche du tablier.

Bien lui en prit car la suite se révéla plus prometteuse. Son poing se desserra tranquillement tandis que l’apothicaire leur faisait son exposé. Des compliments, une demande particulière, une autorisation spéciale… Voilà qui avait tout pour plaire à Terrence, même s’il fallait partager ce petit bout de gloire personnelle avec un autre Serpentard.

Inconsciemment, Terry joignit les pieds et redressa l’échine. M. Marshall pouvait lui faire confiance. Il leva à demi la main et secoua lentement la tête de droite à gauche pour rassurer l’apothicaire : il n’avait absolument aucun problème à collaborer avec Sanctius, qu’il connaissait assez peu au demeurant en dehors de sa réputation de trublion et d’aimants à malheurs (n’était-ce pas lui qui avait été pris dans une pluie de sardines?), mais on pouvait faire confiance à un Serpentard, du moins dans la mesure où on ne lui accordait pas totalement sa confiance. Il se tourna tout de même vers son aîné comme pour l’évaluer du regard. Que faisait-il là, au juste? De ce que Terrence en savait, c’était un individu louche, solitaire, qui évitait la compagnie des gens, les envoyait promener et, en général, méprisait tous les autres. Il était plutôt étonnant de le retrouver dans le service à la clientèle. Il y avait forcément, comme pour Terrence, une autre raison qui l’avait poussé à se faire engager par M. Marshall.

Terrence laissa tomber, tout en ne le lâchant pas des yeux : « Fawkes et moi pouvons même faire monter votre chiffre d’affaires par rapport à ces derniers jours. » Il reporta son regard sur son patron, sans fanfaronner.

« La boutique sera ouverte aux heures habituelles? » Sous-entendu, aurons-nous à servir aussi l’autre clientèle?
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MessageSujet: Re: [Fin Janvier]Les cornes de bicornes ont bouilli vifs dans le chaudron (Sanctius & Terrence )   [Fin Janvier]Les cornes de bicornes ont bouilli vifs dans le chaudron (Sanctius & Terrence ) Icon_minitimeDim 22 Juin - 21:49

    Lui. Cela ne faisait aucun doute. Avec son ton mielleux, son sourire amusé à peine dissimulé : monsieur Marshall était forcément un ancien Serpentard, et de son point de vue d'adulte qui a le contrôle, la situation prêtait certainement à rire. Pas pour Sanctius qui contenait difficilement sa colère. Il l'avait entendu, et il était à présent assuré que ce qu'il avait craint en voyant son cadet enfiler le tablier s'était réalisé : Marshall avait un second assistant et Sanctius s'était fait rouler.

    Il lui arrivait de haïr Serpentard plus que tout autre maison, plus encore que Gryffondor même, ne serait-ce que pour leur absolu et imbattable égoïsme commun qui l'enrageait plus que tout. Non pas qu'il ne partageait pas ce désagréable trait de caractère lui aussi - il aurait poussé quasiment n'importe qui sous le magicobus s'il pouvait y gagner quelque chose - mais dans sa condition, son comportement lui semblait justifié. Lui était dans le besoin, il n'avait jamais rien vraiment possédé, et il savait qu'il ne pouvait tenir rien ni personne pour acquit. Il avait le droit de s'accrocher férocement à ce qui pouvait garantir son bien. Les autres avaient argent, famille et amour. Il avait son orgueil et son intelligence. Mais ils portaient tous la même cravate verte et c'était de toute évidence un problème.

    Sanctius essayait de calmer sa fureur bouillonnante comme les tremblements perceptibles de sa cerne droite qui palpitait nerveusement. Ca aussi faisait partie de ses défauts : il s'emportait. Il aurait été prêt à éclater si Terrence n'était pas resté calme et silencieux... C'était difficile de l'avouer mais il lui fallait prendre exemple sur un garçon de trois ans plus jeune que lui comme il le faisait sur Howard. Mais il était plus gênant encore de penser à tout ce que sa mère ne lui avait jamais apprit et qu'il s'efforçait de copier sur les sang-pur les plus riches. Il avait notamment comprit depuis peu qu'il était important qu'il apprenne à se contrôler, sans quoi son caractère plus épineux qu'un hérisson finirait par lui coûter cher. Il expira profondément par les narines, écoutant attentivement Marshal en essayant de ne pas lui sauter à la gorge pour l'étrangler. Ce traître l'avait trompé. Et dire que Sanctius pensait pouvoir s'appuyer sur quelqu'un, il avait même commencé à lui faire confiance. Avait-il oublié l'été qu'il avait passé à travailler dans sa boutique?

    Et puis la proposition tomba. Il y avait de quoi être confus : l'apothicaire savait caresser dans le bon sens du poil. Mais Sanctius retrouvait à la fois l'habituel sentiment d'être moqué comme l'impression d'être manipulé. Levy le considérait avec curiosité. Il lui retourna l'attention en le fixant froidement. Sale serpent avide. Qu'est ce qu'un gamin d'une famille de sang-pur qui en plus devait avoir conservé sa fortune pouvait bien faire ici, à donner de son temps pour travailler? Ou plutôt, de quoi avait il besoin? C'était un serpentard lui aussi, un beau spécimen.

    « Fawkes et moi pouvons même faire monter votre chiffre d’affaires par rapport à ces derniers jours. »

    Sanctius leva les yeux au plafond sans rien dire : le défis ne serait probablement pas trop dur à relever, étant donné la période de creux qui s'était abattue sur les commerces de Pré-au-Lard ces derniers temps.

    Mais la question qui suivit fit revenir quelques détails à l'esprit du garçon. Avant que Marshall ne réponde, il s'assura d'accrocher son regard pour mieux regarder en direction de l'étagère où il avait découvert plusieurs ingrédients particulièrement dangereux, l'endroit où il avait également trouvé plusieurs objets et grimoires et pas les plus légaux, et enfin, la cave d'où venait de sortir leur patron.

    « Et vous êtes sûr de ce que vous faîtes? » demanda-t-il d'une voix morne, presque moqueuse.

    C'était aussi ça qui donnait mauvaise réputation à Sanctius, autant chez ses camarades qu'avec les professeurs : une sorte d'insolence qui s'exprimait par des questions piquantes, des remises en doute qui n'avaient pas toujours lieu d'être, des regards et des ricanements peu respectueux. Professeur Slughorn avait souvent essayé de lui en parler, sans succès, évidemment. Et pourtant cette fois, il était prêt. Prêt à s'allier avec ce voleur de Levy : car si sa présence ici lui semblait étrange, il restait cependant une chose pour Sanctius qui ne faisait aucun doute. Il avait besoin de ce travail. Plus que quiconque.
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William Marshall
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MessageSujet: Re: [Fin Janvier]Les cornes de bicornes ont bouilli vifs dans le chaudron (Sanctius & Terrence )   [Fin Janvier]Les cornes de bicornes ont bouilli vifs dans le chaudron (Sanctius & Terrence ) Icon_minitimeMer 25 Juin - 18:11




Les cornes de bicornes ont bouilli vifs dans le chaudron

Avec Sanctius Fawkes & Terrence Levy


C'était pas gagné. Non.. A vrais dire j'avais plus de chance de tomber sur un œuf de phénix en faisant mon marché que d'espérer que ces deux là puisse coopéré sagement durant mon absence. Ils avaient l'air assez sur les nerf avant que je n’expose mon idée. Sanctius me fixais comme si je venais de lui planter un poignard en plein coeur, il est vrais que j'avais jugé bon de ne pas leurs informer de l’existence de l'autre.. mais tout de même. Ce n'était pas la trahison du siècle quand même.. et puis ce que j'avais à leurs proposer chassa bien rapidement la frustration de leurs regard.

Terrence écouta avec attention, je savais qu'il ne perdrait pas une miette de ce que j'étais en train de dire, je suis même certain qu'il allait trouver cet opportunité plus qu’alléchante. La tête haute et la bouche close il ce contenta d'un bref signe de tête pour prouver son allégeance envers moi, il ce permis même de prétendre pouvoir faire exploser les ventes. Bel esprit! Je lui avais souri comme pour félicité cette mentalité tandis que Sanctius semblait de plus en plus agacé par la présence du jeun serpent. Après nous avoir bien fait par de son ressenti envers ce dernier par son attitude et ses regards il finit par ouvrir la bouche, fixant du coin de l'oeil l’étagère du fond comme s'il voulait me faire passer un message subtilement.
Est ce que j'étais sûr de moi?

- Absolument pas!

Je m'étais mis à rire légèrement, joignant les mains devant moi comme si réponse paraissait tout à fait logique. C'est vrais qu'il fallait être un peu fou, voir même complètement timbré pour laisser deux adolescent seul au milieu de tout ça. S'ils n'essaient pas de s'entre tuer à coup de sorts je suis certains qu'ils opteront pour les poisons. Mais qu'est ce que je viens de faire? Mon regard ricocha sur les garçon à tour de rôle, j'avais pris ça avec le sourire pour les mettre dans l’ambiance et pour ne pas les effrayer, maintenant, il était tans de redevenir professionnel et sérieux.

- J'espère que vous ferez l'effort de coopéré sagement. Je ne veux pas chamailleries inutiles, nous sommes entres adultes... Enfin presque... Et pour répondre à ta question mon petit Levy, vous ne recevrez que des clients.. classiques.. Si j'ose dire.

J'étais un peu fou pas totalement inconscient non plus. J'avais fait le nécessaire pour informer ma clientèle privilégiée de mes petites absences. Je crois qu'ils n'auraient pas apprécier de ce retrouver nez à nez avec ces deux là.. Ma réputation, j'y tenais plus que ma propre vie, et c'est ce qui me rendait la vie plus facile aussi. Surtout en ce moment avec tout ces Aurors qui traînement partout. Mon visage s'était un peu assombris à cette pensée, il fallait également aborder ce sujet avec eux.. On sait jamais, s'ils leurs prenait l'envie de venir farfouiller ici en mon absence, ça risquait de me créé de gros problèmes...

- Je passe maintenant aux conditions et aux mises en garde. Premièrement.. on ne joue pas les apprenti potionnistes. Interdiction de faire des expériences ou de concocter quoi que ce soit d'autre que des lotions anti acné ou des solutions laxatives... c'est bien compris.

La vie d'un apothicaire de village n'est malheureusement pas si passionnante que ça... Heureusement, de temps en temps certains clients sortent du lots pour briser mon quotidien. Mon regard glissa sur eux une nouvelle fois avant de poursuivre mes mise en gardes.

- Ensuite. Si quelqu'un, qui que ce soit, ce met à farfouiller.. ou demande à le faire. Vous me le chassez d'ici en le priant de bien vouloir attendre mon retour.. Ça vaut aussi pour ceux qui demandent à me voir exclusivement.. et si ce genre de choses arrive.. Prévenez moi tout de suite.

Toute en mettant ce point au claire, j'avais ouvert un des nombreux tiroires du comptoir pour en sortir un objet. Un miroir plus précisément. Je le fis délicatement glisser sous leurs yeux comme s'il était incruster de pierres précieuses et que sa valeur était inestimable. Pourtant il n'avait que l’apparence d'un miroir basique et passablement démodé.

- Est ce que vous savez ce que c'est? Rassurez vous.. ce n'est pas pour vous refaire une beauté... Alors.. de brillants élèves comme vous devraient avoir une petite idée non?



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Terrence Levy
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MessageSujet: Re: [Fin Janvier]Les cornes de bicornes ont bouilli vifs dans le chaudron (Sanctius & Terrence )   [Fin Janvier]Les cornes de bicornes ont bouilli vifs dans le chaudron (Sanctius & Terrence ) Icon_minitimeVen 4 Juil - 2:08

En tant que fils de famille fortunée, Terrence ne s’arrêtait jamais pour réfléchir aux besoins financiers d’autrui. En fait, il ne lui serait probablement même pas venu à l’esprit que des élèves qu’il côtoyait tous les jours entre les murs de Poudlard puissent éprouver des problèmes d’argent, manquer de nourriture, ne pas avoir de toit en dehors de celui de la Grande salle ou devoir porter les mêmes vêtements pendant des années. Bien sûr, son sens de l’observation aiguisé lui faisait remarquer ce genre de choses, mais jusque-là, elles lui étaient apparues triviales et les avait rapidement éliminées de sa mémoire. Pourtant, s’il avait porté une plus grande attention aux détails de la situation financière de son camarade de maison, il aurait compris en un seul battement de paupières la source de cette réaction coléreuse qu’il estimait pour le moment disproportionnée et fort étonnante. Pour une rare fois, son intelligence ne lui servait à rien, l’empathie d’un Poufsouffle lui aurait été plus utile…

Le jeune Serpentard demeura donc silencieux, inclinant légèrement la tête vers la droite. Il observait le curieux phénomène qui agitait son aîné et faisait palpiter la cerne sous son œil droit, et s’écarter ses narines, et accélérer sa respiration… Étrange. Vraiment étrange. Pour un Serpentard, ce type était étonnamment sanguin, ce qui expliquait sans doute que tout le monde se tenait à bonne distance de lui et que sa tête attirait inévitablement les coups et contrecoups, tel un aimant. Il ne détourna pas les yeux quand Sanctius se décida finalement à le regarder et soutint même la froideur de ce regard. On ne survivait pas à une enfance passée auprès d’une sœur comme Elizabeth sans apprendre à ne jamais baisser les yeux en premier (sous peine de se retrouver avec des oreilles d’âne, une voix de crapaud ou des poils plein les mains).

Profitant de ce que l’autre levait les yeux au ciel en entendant sa proposition un peu bravache, Terrence reporta totalement son attention sur l’apothicaire, qui paraissait s’amuser au plus haut point, grand bien lui fasse. Il ne lui fut donc pas bien difficile de remarquer l’échange de regards entre le patron et Sanctius, mais il ne put capter suffisamment cet échange pour voir sur quel rayonnage exactement il aboutissait. Il se mordilla le bout de la lèvre sur cette nouvelle occasion ratée, mais sans plus.

Derrière l’insolence avec laquelle Sanctius répondit à l’offre de M. Marshall, Terry sentit avant tout une pointe de défi. Un défi auquel le marchand ne répondit que par un rire. Intérieurement vexé par cet apparent manque de confiance en leurs capacités, Terrence se calma néanmoins en se disant que seul le résultat importait : on leur confiait la responsabilité de la boutique, à eux de démontrer à l’apothicaire qu’il avait pris la meilleure décision possible et qu’il pouvait leur donner encore plus d’importance. Le sorcier passait déjà aux conditions inévitables de cette tâche.

« On peut faire bien des choses avec une potion laxative… » ne put s’empêcher de faire remarquer Terry à voix haute.

Quand M. Marshall sortit un miroir d’un des nombreux tiroirs du comptoir, Terrence s’était approché de celui-ci avec une certaine curiosité, tendant le cou pour mieux voir de quoi il retournait. Il découvrit avec un peu de surprise qu’il s’agissait d’un miroir plutôt banal. Mais au vu des paroles de l’apothicaire, il devait assurément servir à communiquer avec lui, sans doute un peu à la manière des communications par cheminée.

« Miroir, miroir… montre-moi le visage de M. Marshall que je puisse lui parler? » proposa Terrence en adoptant le ton du conteur.
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MessageSujet: Re: [Fin Janvier]Les cornes de bicornes ont bouilli vifs dans le chaudron (Sanctius & Terrence )   [Fin Janvier]Les cornes de bicornes ont bouilli vifs dans le chaudron (Sanctius & Terrence ) Icon_minitimeVen 24 Oct - 0:10

Un nouveau froncement de sourcils et un soupir lui échappèrent lorsque Marshall essaya de blaguer. Pour l'amadouer, c'était définitivement fichu. Il sentait cependant peu à peu les premiers élans - les plus fougueux, sûrement - de sa colère s'essouffler et se masser le coin de l’œil suffit à interrompre les tremblements furieux de sa cerne. Une pointe d'amertume persistait cependant, presque par habitude, si ce n'est un poil ravivée par ce que disais le patron. Lotions anti-acné et solutions laxatives... Tout de suite, ça limitait l'horizon créative, un programme de ce fait peu adapté à sa personne. Il regarda ses ongles d'un air mécontent : Jenkins, lui, aurait pu témoigner de ses capacités en potions... Tout du moins concernant les poisons. Pour Sanctius, tout ceci n'avait plus rien d'un simple jeu "d'apprenti".

Enfin... Il s'était bien plié à ce régime l'été dernier sans se plaindre. Peu lui importait la tâche à vrai dire : il n'avait pas été dérangé plus que ça par le travail laborieux de trier, cataloguer et ranger les commandes, conseiller quelques clients occasionnels, moudre quelques vagues départ de préparations ou encore tenir la caisse. Evidemment que ça ne lui convenait pas : mais ce n'était pas son avenir qu'il était entrain de tracer dans la boutique. Tout ce qu'il voulait, c'était gagner un peu d'argent sans avoir à se rabaisser à se plier aux tâches ingrates des moldus. Les quelques livres que lui laissait consulter Marshall représentaient également un avantage considérable : il aurait nettoyé ses toilettes s'il l'avait demandé...

Ou jusqu'aujourd'hui, en tout cas...

Et ses yeux retombèrent sur Levy, dont la vue lui était plus désagréable que jamais. Il prit cependant sur lui et n'ajouta rien au commentaire de Terrence, laissant son imagination vagabonder dans le demi-mystère qu'ouvrait cette idée de potion laxative. Il lui rappellerait qu'ils n'étaient pas amis une fois qu'il serait assuré de la survie de son contrat avec l'apothicaire.

« Est ce que vous savez ce que c'est? Rassurez vous.. ce n'est pas pour vous refaire une beauté... Alors.. de brillants élèves comme vous devraient avoir une petite idée non? »

Il songea aux ricanements de ses camarades de classe s'ils avaient entendu cette remarque (L'image de Sanctius se refaisant une beauté étant d'une absurdité hilarante...), puis observa l'objet, toujours silencieux et immobile. Mais le premier mouvement esquissé lui fit river les yeux sur le dos de Terrence qui s'approchait doucement de Marshall, et il pu alors regarder le garçon à loisir alors que celui ci se penchait avec curiosité sur le miroir. Son reflet lui renvoyait le dessin doux de ses deux yeux verts qui étudiaient avec insouciance la surface argentée de la glace.

« Miroir, miroir… montre-moi le visage de M. Marshall que je puisse lui parler? » Fit sa petite voix encore épargnée par la puberté.

Sanctius songea qu'il avait probablement vu juste : il n'y avait pas d'autres raisons pour que William veuille leur présenter un tel objet. Ne leur avait-il pas dit à l'instant qu'ils auraient à le prévenir si quelqu'un cherchait à fouiller la boutique?

« Un miroir à double sens. » Ajouta alors Sanctius.

Il se décida à sortir de la pénombre pour s'approcher et considéra l'objet avec attention. Sentant un filet de vent s'engouffrer sous entre les maigres mailles de son pull, il resserra sa cape autour de lui d'un geste discret, dissimulant son frisson : ceux des Serpentards qui portent des vêtements de bonne facture n'auraient jamais eu ce comportement.

« Si on en vient à s'en servir devant des yeux indiscrets, on attirera forcément l'attention... » observa-t-il d'une voix songeuse.

Il s'autorisa sans plus de cérémonies à enjamber un tabouret qui traînait là (Sûrement servait-il à saisir les choses placées en hauteur... Quoi qu'un coup de baguette puisse faire l'affaire, on entendait parfois parler d'ingrédients réagissant mal une fois manipulés ainsi.) et s'assit.

« Pour récapituler, nous sommes donc chargés de collaborer pour continuer de faire tourner la boutique ainsi qu'éviter toute intrusion disons... suspecte. C'est bien de cela qu'il s'agit? »

Se retenant de dire que son chien aurait très bien pu les aider à la tâche en fournissant quelques morsures de bienvenue aux aurors et autres fouineurs, Sanctius poursuivit après un froncement de sourcil lorsque son attention fut retenue plus loin : quelle espèce de tige de valériane traînait là, sur le bord du comptoir? Valeriana officinalis ou valeriana uliginosa?

« Autre chose?.. »
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William Marshall
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MessageSujet: Re: [Fin Janvier]Les cornes de bicornes ont bouilli vifs dans le chaudron (Sanctius & Terrence )   [Fin Janvier]Les cornes de bicornes ont bouilli vifs dans le chaudron (Sanctius & Terrence ) Icon_minitimeSam 1 Nov - 15:57




Les cornes de bicornes ont bouilli vifs dans le chaudron

Avec Sanctius Fawkes & Terrence Levy


Je suis presque certain que j'allais créé des monstre avec cette histoire de coopération. J'avais devant moi deux spécimen d'adolescent très intéressant. Levy pour commencé, il avait tellement envie de faire ses preuves, besoin de ce démarquer de sa sœur et de prouver sa valeur qu'il serait prêt à tuer celui qui ce mettrait en travers de sa route.. enfin.. du moins lui pourrir la vie avec tout le savoir faire des Levy.. Et ensuite, on avait Sanctius. Le stéréotype du bouc émissaire, celui qu'on fréquente par obligation ou interet, il n'est ni sympathique, ni populaire, à vrais dire on ce souvient de lui pour les raillerie dont il est victime.. Un adolescent dont les hormones guide la moitié de ses actes. A cette âge là on est pas très malin et assez excessif dans ses actes, en bien ou en mal, lui c'était surtout en mal.. La rumeur de cette "potion d’épouvante" en était un exemple parfait.
Enfin.. Heureusement qu'ils sont influençable à cet âge là, ça en arrange bien certains. Après une petite pensé pour mon collègue qui devait abuser de ces faiblesses pour les faire basculer du "mauvais coté", c'était le moment de revenir parmis mes deux assistant. J'étais ravis de voir qu'ils étaient tout les deux aussi pertinent et vif d'esprit. Terry avait compris le principe et Sanctius expliqua plus en détail ce qu'était le miroir à double sens, je l'avais gratifié d'un sourire en plus de quelques précisions sur l'objet.

- Evidemment cela va s'en dire que je compte sur votre discrétion.. C'est en cas d’extrême urgence en quelque sorte.

Sanctius s'était décidé à approché à la suite de Levy, la tension était toujours palpable mais je crois qu'on arrivait enfin à quelque chose de bien. Avec de la chance ils ce contenteront de s'ignorer et de ne pas adressé la parole à l'autre.. Tans qu'ils ne ruinent pas mon commerce je crois que ce n'était qu'un détail.. L’aîné des Serpent pris ses aises, après tout il avait l'habitude, plus que Terry en tout cas, c'est pour ça que je n'étais pas plus embarrassé pas sa familiarité que ça. J'en profitais pour ranger un peu le comptoir ainsi que tout ce qui traînait là avant de répondre à ses interrogation.

- Oui tu as bien résumé. Maintenant, vous avez dus remarquer que l'ambiance est plutôt sombre ces jours ci.. et ça même au village.. la clientèle est frileuse, ce qui ce comprend.. Alors il ce peux que vous n'ayez pas grand chose à faire. Si ça arrive, je vous autorise à disposer de mon materiel pour vos éventuel devoir ou révision... ou ce que vous voulez...

Ils avaient tout à disposition, je ne voyais pas d’inconvénients à ce qu'ils en profite un peu, moi même à leurs age je crois que j'aurais vendu mon âme pour avoir cette opportunité... Et puis si ça pouvait évité qu'ils ce cherchent des ennuies..

- ... Essayez juste de tout remettre en ordre après.. Sanctius tu sais ou ce trouve la verroterie ainsi que les chaudrons et tout le materiel de potionniste. Pour ce qui est des manuelles ils sont dans la grande étagère juste avant l'escaliers. Vous pouvez y jeter un coup d'oeil..

Il y avait plusieur ouvrage sur les potions ou les plantes, rien de bien extraordinaires même si certains ne ce trouvent pas forcément à la bibliothèque de l'école, et puis je sais qu'ils sont curieux.. c'était une sorte de bonus pour les motiver à bien faire leurs travail!

- Je crois que.. tout à été dit!

J'observais mes assistants, sourire aux lèvres et main jointe en attendant d'éventuels questions de leurs part.



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MessageSujet: Re: [Fin Janvier]Les cornes de bicornes ont bouilli vifs dans le chaudron (Sanctius & Terrence )   [Fin Janvier]Les cornes de bicornes ont bouilli vifs dans le chaudron (Sanctius & Terrence ) Icon_minitimeMar 25 Nov - 22:48

Disposer du matériel à leur guise? C’était Noël avec un mois de retard ou quoi? Les sourcils de Terrence s’arquèrent imperceptiblement  sous le coup de la surprise. Pour une surprise, c’en était toute une. Jusqu’à présent, M. Marshall s’était toujours montré très suspicieux, surveillant presque par-dessus l’épaule de Terrence les gestes et paroles de celui-ci dans la boutique. Cette journée n’allait qu’en s’améliorant, se dit le jeune Serpentard tandis que ses yeux, comme aimantés, glissaient vers les armoires si bien garnies, remplies de produits de toutes sortes, dont certains qu’on ne retrouverait jamais entre les mains d’apprentis sorciers, du moins pas dans une salle de classe de Poudlard…

L’attention du garçon revint lentement vers l’apothicaire, évitant consciencieusement l’endroit où se tenait le taciturne Sanctius, l’air parfaitement à sa place dans la boutique et y prenant ses aises. Au vu des réactions irritées du Serpentard jusque-là, Sanctius n’apprécierait sûrement pas que le regard de son cadet s’attarde sur lui, surtout pas quand, Terry l’avait remarqué du coin de l’œil un instant plus tôt, il resserrait frileusement les pans de sa cape autour de lui. Il n’y avait pourtant aucun courant d’air dans la pièce… Malade? Terrence se ferait un grand plaisir de lui concocter un grog épicé avec tous ces ingrédients sous la main. Avec un peu de chance, il pourrait même mettre la main sur quelques gouttes de veritaserum quelque part en boutique, il avait une petite idée de l’endroit où chercher en premier.

Le nombre infini de potions, de maléfices et d’enchantements qu’il pourrait préparer à partir de ce qui se trouvait en boutique et en réserve lui donnait presque le vertige. Lentement, il porta une main au col de sa chemise pour laisser passer un filet d’air sous le nœud papillon vert.

Malgré toutes les possibilités que son esprit cherchait à appréhender, à évaluer, à sous-peser, une partie de son cerveau s’interrogeait d’autre part sur la nouvelle disposition des forces en présence dans la pièce. Sanctius trônait sur un tabouret comme s’il s’agissait du sien, cherchant sans aucun doute à faire sentir à Terrence qu’il était ici chez lui bien plus que son cadet. À quelques pas de lui, M. Marshall occupait ses dix doigts à ranger des articles, à faire table rase pour ses deux assistants. Reprenant la parole, il joignit les mains sur le comptoir, réclamant sans aucun mot mais si manifestement que la bonne entente règne dans sa boutique que Terrence sentit le besoin de rassurer le marchand.

« Ne vous en faites pas, en cas d’incendie, nous ferons sortir le chien, les grimoires et la caisse de bouteilles de lait de leprechauns. » Il ne parla pas des fioles de sang de licorne sous un sacrément bien lancé sortilège de dissimulation. Terrence n’y aurait probablement vu que du feu s’il n’avait pas malencontreusement échappé de la poudre de dixie à cet endroit précis un jour où il avait la tête ailleurs. « Et en cas d’intrusion, nous prendrons grand soin de bien accueillir les indésirables. » Si, en plus, ils avaient les coudées franches pour ce faire, c’était encore plus merveilleux, une occasion en or d’expérimenter quelques mélanges de son invention. Il croisa les mains dans le dos, en une réplique inconsciente des mains jointes de son patron, et s’informa du ton le plus neutre possible : « Et quand partez-vous? »

Sanctius occupait une large place dans son esprit, présence froide et raide sur une corde en train de se tendre. Le sixième année n’était pas du tout le genre à se laisser manipuler (mais quel Serpentard l’était?), il représentait pour ainsi dire une donnée encore inconnue puisque Terrence en savait peu sur sa personne, pas suffisamment pour trouver un levier ou un point faible. Mieux valait miser sur une alliance temporaire en en faisant valoir les avantages. « Je pourrai profiter de l’occasion pour apprendre comment tenir le livre des comptes, si Sanctius veut bien me montrer. »
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